Citation :

Raconte la progression physique et psychologique de ton personnage. Comment en est-elle arrivée à se forger un mental d'acier alors qu'elle fut abandonnée par sa mère et qu'elle perdit son père à un jeune âge ?

• Tu ne peux pas avoir Kekkei Genkai et Kushyose en même temps. Il faut choisir l'un ou l'autre.

« La douce rose de Kiri...» Qui suis-je ? Tout le monde se pose cette question un jour où l’autre, suite à un drame où une absence de but dans la vie. En vérité, je crois que même aujourd’hui je ne sais toujours pas, peut-être que j’aime vraiment la vie minable que je vis. Fuyant les problèmes dès que j’en aperçoit les premiers signes, du plus loin que je me souvienne j’ai toujours éviter les choses d’une manière où d’une autre. Au fond, quelque part enfoui sous le maquillage et les sous-vêtements sexy, je pense que la petite fille innocente doit toujours être vivante. Je n’en suis même plus sûre, à force de me réfugier et de me cacher derrière tout se que je trouvais, je m’y suis perdue moi-même. Navrante cette fille, vous direz-vous sûrement… Et d’une certaine façon je ne peux pas vous contredire, parfois je le pense également. Parfois je pense à l’époque, lorsque papa et maman étaient encore ensemble et semblaient heureux. A ce moment là, j’avais une conception de l’amour bien plus romantique qu’à l’heure actuel. Lorsqu’ils se prenaient dans les bras je pouvais même ressentir tout l’amour qu’ils éprouvaient l’uns pour l’autre, que c’était beau ! Seulement, je ne sais même plus si se souvenir d’enfance est réel où bien est-ce qu’il n’est rien d’autre qu’un simple rêve de gamine… Mon esprit est troublé… Mes autres souvenirs ne sont pas nombreux de cette époque, peut-être que c’est inconsciemment que je bloque moi-même certaines choses, trop douloureuse. Mais, je me souviens, tout de même. Oui, je me rappel. Du regard de l’homme qui m’a séparer de ma mère, quelques temps après le décès de mon père. Ces yeux méprisants, posés sur une jeune fille qui n’avait rien demander à personne. Je ne le connaissais même pas, mais pour lui j’étais une sorte d’objet trop encombrant pour les suivrent. Cependant, ce ne fût pas dans ce regard que mes yeux se remplirent de larme. Plutôt dans celui de ma mère qui après la mort de mon paternel, c’était littéralement offerte à pleins d’hommes, une sorte de passe-temps pour oublier, pour ne plus pleurer. Dans ces yeux je ne lisait strictement rien, elle semblait vide et désabusée. Lorsque je lui avais demander « pourquoi ? », sa seule réponse fût « c’est l’amour ». Ces mots-là, ils ont été enregistrés dans mon esprit, dans mon corps et dans mon cœur. Après son départ, il ne resta rien mise à part le silence, le vide. Je me souviens également des larmes qui coulaient sur mes joues toutes les nuits après ce jour, j’avais l’impression que mon âme voulais exploser tellement j'avais mal. Ensuite, ma vie ne fut qu’une routine, entre les cours à l’école et les tâches ménagères dans mon petit chez moi, je ne pensais plus vraiment. Telle une machine je bougeais et faisais tout ce qu’il fallais, sans vraiment me questionner… Savez-vous ce que c’est d’être une jeune fille abandonnée, de voir tous ces camarades vous regardez comme on regarde des bêtes en cage. J’avais l’impression qu’à chaque fois qu’ils me voyaient ils espéraient me voir pleurer, partir en courant où je ne sais quoi… La souffrance des uns fait parfois le plaisir des autres… Je me suis entièrement repliée sur moi-même, baisant la tête lorsque je rentrais et affichant un faux sourire lorsqu’un adulte du village venait me demander si j’allais bien. C’est à ce moment je crois, que j’ai commencer à me façonner un véritable mur devant mon cœur. Jours après jours, le petit mur fais de sac de sable était devenu une véritable forteresse indestructible. Je n’écoutais plus mes sentiments, mais j’ai compris que je n’avais pas à me gâcher la vie, car la vie, c’est l’amour ! Enfin, l’amour d’une certaine manière, la mienne… Tout d’abord, j’ai débuter par de petite chose qui semblait insignifiante, comme jouer de ma situation pour avoir le droit à certaines faveurs de mes profs… Allant jusqu’à pleurer pour les émouvoir… Au fur et à mesure, sa devenait un peu plus important, je savais ce qu’il fallait faire pour avoir certaines choses et je ne me gênais pas pour les prendre. Après mes 16 ans, les petites plaisanteries changeaient légèrement de registre, puisque c’est à ce moment que mon corps commença à me dire certaines choses et à m’offrir certaines possibilités. Effectivement, ma poitrine avait poussée depuis le temps et désormais les regards méprisants n’étaient plus qu’un lointain souvenir… A présent, c’était des regards d’envie qui jaillissaient sur moi, même si je ne savais pas ce qu’ils voulaient dire, j’étais contente… Chaques nouvelles journées, je tentais d’autres façons de m’habiller et je m’amusais de voir la réaction des jeunes hommes avec moi, c’était un jeux plus qu’autre chose au début. Mais, voilà. Lorsqu’on à seize ans, on ne veux plus les mêmes choses que lorsqu’on en a onze ou douze ans et donc il fallais également que je trouve le moyen d’avoir ces choses-là… J’avais besoin d’acheter des habilles, du maquillage, des chaussures et plein de chose dans ce genre. Très vite, je m’amusais de mon corps avec les hommes, voir comment ils réagissaient et je compris très rapidement que je tenais une vraie mine d’or. De plus, en tant que femme j’avais extrêmement envie d’apprendre certaines choses, le genre de chose qu’on ne peux apprendre qu’avec un mâle.