Kigen No Setsuwa
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l'histoire d'une vie, d'un songe... [ solo]

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Je m'appelle Yujoba et je suis un ninja.


Yujoba

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» Ancien Jounin expert de Konoha - Nukenin de rang A



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MessageSujet: l'histoire d'une vie, d'un songe... [ solo]   l'histoire d'une vie, d'un songe... [ solo] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 22:43

c'était une nuit sombre et orageuse que les ténèbres ont maudit de leur sombres maléfices, afin que chaque moment, chaque seconde de cette horreur reste à jamais gravé dans un cœur où ne règneront bientôt plus que chaos, discorde, désespoir. Au dessous d'un ciel orné d'une lune pleine et de nuages annonciateurs de malheur, j'attendais le verdict du médecin, un shinobi mystérieux et visiblement animé par une folie sadique et cruelle. Pourtant, son ton était sombre lorsque sa voix vint m'annoncer qu'il ne me restait plus que six mois à vivre. Six mois, durant lesquels ma souffrance se ferait destructrice et rageuse. Alors, je plongeait dans un futur de haine, de rage et de douleur. je ne dis point mot, je me tut. Les larmes ne coulèrent pas. Seulement l'incompréhension. Ma vision se brouillait et je n'écoutait déjà plus les paroles vide de sens d'un docteur qui ne savait pas ce que j'endurais. Mon cœur se serra, mes muscles se contractèrent, et je le vit sourire. Alors il succomba sous mes coups, et le sang jailli, de toute part, sans que rien ni personne ne m'arrête. Il coula, telle une rivière éternelle, où s'arrêtait la vie, pour laisser place à la souffrance et à la solitude. Après la vie, il y avait quoi ? Le vide, le néant, la fin. Après la mort, tout s'arrête. Et ce mot raisonnait dans ma tête, comme un écho maléfique, visant à me déstabiliser. Je ne me demandais pas pourquoi la vie était cruelle. j'en voulu au monde entier, au monde entier qui finalement semblait en ce moment profiter d'un bonheur auquel je n'avais jamais eu droit et auquel je ne pourrais jamais goûter. je voulu les tuer, tous. je voulais la fin de l'homme, une ère de chaos où règnerait la solitude et l'angoisse parmi les coeur, où je pourrais me délecter du sang de mes victime. La désillusion arriva très vite, ainsi que le choc, le trouble mental: six mois. Qu'était-ce ? Bien trop peu. Mais c'était sûrement l'occasion de reprendre à zéro, de claquer, foutre en l'air toute une vie de débauche, quitte à devenir égoïste. Simplement profiter, en vivant toute une vie et les expériences qu'elle entraine en six misérable mois... Soit 180 jours, soit 4320 heures, soit 259200 secondes... je décidais de tout reprendre à zéro; de partir. Jetant à terre le corps inerte et ensanglanté du médecin que j'avais massacré, je détournais le regard, les pieds, avant de partir en courant. Le regret était une chose que j'avais à jamais rayé de mon esprit, de mon vocabulaire. La vitesse, pour rattraper le temps perdu, était bien ma priorité. Une fois sortie de la forêt où j'avais donné rendez vous au défunt docteur, je partit, à une allure folle en direction d'un village que je quitterai bientôt. Prenant toute l'herbe que j'avais en réserve, la quinzaine de paquets de clopes éparpillés dans ma chambre, et quelques vivres histoire de tenir pour mon voyage, j'oubliais presque mes rêves. Ce qui m'avait maintenu en vie jusqu'à présent. mais était-ce eux qui allaient me sauver. Des tremblements me prirent et ce fut de nouveau le trouble mental: est-ce que j'allais vraiment tout plaquer ? Mes convictions, allais-je arrêter de me battre pour le monde ? Non, tout bien réfléchis je pourrais profiter de la satisfaction d'avoir tout fait pour réussir ce à quoi j'aspirais depuis des années maintenant: car je ne mourrait pas avant les six mois impartis. Je ne pouvais pas, car la mort viendrait me chercher à l'heure prévue. D'ailleurs, j'aurais du réagir plus vite, au lieu de rester enfermé comme les autres shinobi dans ce monde dénué de sens et d'idéal, et me dire que chaque jour me rapprochait du coup de la grande faucheuse, qui pouvait, n'importe quand, que ce soit dans dix secondes ou dans quarante ans venir me chercher. Et en courant, aux portes, je partit une nouvelle fois, mais pour un départ définitif. je ne mourrai ni en cellule, ni dans ce village merdique qui m privait de ma plus grande liberté: celle de mener ma vie comme je l'entends. Et j'avais tout une vie à vivre en si peu de temps. Pourtant, je n'étais pas dérouté, mais décidé, heureux, de profiter de ces six mois qui s'annonceraient magiques... Me roulant un joint en arrivant aux portes, je sentais se poser sur moi les regards des gardes, qui s'approchèrent.

"Que faites vous là à cette heure ci ? une mission nécessitant un départ de nuit ?"

"Un départ définitif, sans retour. une désertion, si vous préférez. Mais vous êtes bien trop faibles pour m'arrêter, je pense."

"Vous nous faites une blague ?! Très mauvaise dans ce cas. Alors vous allez bien gentiment jetez ce que vous fumer, et aller vous coucher. Ainsi, demain en vous réveillant vous aurez l'esprit plus clair."

"ce que je fumes n'affecte ni mon jugement, ni mes paroles, mes actes et mes pensées. Mon départ représente tout sauf une blague? Je suis condamnée à mort."

"Condamné à mort, mais qu'est-ce que vous racontez ?!" dit le premier garde, un grand homme aux cheveux platine en brosse. "Vous savez bien que la politique actuelle interdit totalement ce genre de peine !" repris-il. "Je crois plutôt qu'il a trop fumé là ..." finit-il par dire, à voix basse à ses deux compagnons."

"Non, je suis condamné par la mort elle même. Elle viendra, dans six mois me chercher. Alors si vous n'y voyez pas d'inconvénient je vais m'en aller loin d'ici, vivre l'aventure de toute une vie en 180 jours environ. Je vous dis adieu, et vous souhaite une vie heureuse, longue."

Une Sunshin no jutsu, et je me retrouvais derrière l'un des gardes dans lequel vint se planter un kunai, en bas de l'omoplate. Les deux autres, sur leur garde, tentèrent de me maitriser, mais ce fut un ouragan qui apparut lorsque mes mudras furent composés. reculant d'une dizaine de mètres d'un bond, puis d'une autre dizaine de mètre par un second saut, je composait de nouveaux mudras pour une technique bien plus destructrice cette fois ci pendant que deux gardes tentaient de maitriser et d'échapper à ma tornade. Hyoton, le monde de glace ! d'innombrables pics fait entièrement de glaces sortirent du sol, et c'est à ce même moment que l'un d'eux me transperça, mais faisant ouvrir les yeux en une fraction de seconde: je me réveillais, après ce cauchemar. Mais aucune larme ne coula, et les tremblements passèrent rapidement. C'était simplement un message, une réponse de mes pensées, de mon esprit après toutes ces réflexions. Il avait fallu qu'un songe vienne m'annoncer que la vie était trop courte pour la foutre en l'air. Et alors, je décidais de poing ferme que le départ serait pour bientôt. Même s'il me restait sûrement bien plus de six mois, et mêmes de six ans à vivre, je ne pouvais me permettre de tout laisser en suspend et de vivre enfermé dans un village qui ne m'offrait rien de ce que je voulais de l'existence.

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