Kigen No Setsuwa
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Hime K. - Kiri

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Je m'appelle Kaze no Barbariccia et je suis un ninja.


Kaze no Barbariccia

ANBU de Kiri



Messages : 10
Date d'inscription : 05/06/2011



Fiche du Shinobi
Ryos: 125


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MessageSujet: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 0:48

H I M E - K.
      Elle semblait si irréelle;
      — N0M : Kurenaï
      — PRÉN0M(S) : Hime
      — SEXE :
      — ÂGE : 29 ans.
      — Nindo : « Être un jour digne de celle à qui je dois tout. »
      — VILLAGE DÉSIRÉ : Kiri Gakure.
      — GRADE VOULU : Civil
      — AUTRE / PARTICULARITÉ :  Elle est assez méfiante face aux shinobis, trop «barbares» et «aveugles» selon elle.


Description physique
      Invisible sourire,  bordé d'écarlate;
      — DESCRIPTION PHYSIQUE : Un ange. Voilà souvent ce qu'inspire le physique doux et paisible d'Hime, cette jeune femme aux yeux aussi rouges qu'un flamboyant rubis. Il est inutile d'imaginer dans son dos d'immenses ailes de plume blanche, elle est humaine du bout de ses longs ongles soignés jusqu'à ses longs cils d'un noir intense. La grâce et l'élégance qui se dégagent de la demoiselle ne sont sans doute pas anodins à son charme presque dérangeant, tant il est peu commun de croiser une jeune femme avec un tel physique apaisant et gracieux.

      La première chose qui frappe lorsque l'on regarde Hime est sans doute sa silhouette. Souvent vêtue de tenues traditionnelles japonaises, on distingue immédiatement sa sveltesse sous les étoffes précieuses; ses formes bien dessinées, pourtant loin d'être très marquées. Dès le premier regard, l'on voit que cette jeune femme accorde une importance capitale a son physique et ne se permettra jamais de se négliger. Sa peau, d'une pâleur extrême telle un bijou de porcelaine, ne demeure visiblement que très peu au soleil, et est en permanence fardée de blanc. Il est possible d'affirmer avec certitude qu'elle n'a jamais vraiment eu l'habitude de faire des travaux manuels en examinant ses mains: encore aussi douces que celle d'une enfant, elles sont toujours soignées d'une manière presque maladive; tels que ses ongles longs et peints de rouge. Quel dommage que ces certitudes innocentes s'avèrent fausses. La nature a offert à cette femme un cadeau d'une valeur inestimable; la jeune fille l'a très bien compris, et se tient redevable de ce fait en y prenant un soin exacerbé. Pourtant, de ce portrait délicieux, la douce n'est pas une femme aux nombreuses conquêtes. Sachant faire rêver les hommes, elle se refuse le rôle de partenaire, et préfère plutôt se faire leur compagne pour boire un thé où marcher quelques heures. Non, notre danseuse n'est clairement pas une femme à hommes, elle est un simple bijou, des souvenirs agréables sans la moindre once d'ambigüité.

      Le visage d'Hime est tout à l'image de son corps: soigné, doux, et pourtant intouchable. Outre son teint de porcelaine et sa peau lisse, elle possède des yeux rouges lumineux, qui traduisent malgré ses larges sourires, une froideur sans pareil. Ses longs cils couleur ébène ne font qu'accentuer ce paradoxe entre sa douceur et ses yeux dépourvus d'émotions. La jeune fille ne possède jamais de cernes, malgré qu'il lui arrive de plus en plus souvent de ne pas réussir à s'endormir; masquées sous son teint fantomatique, on pourra presque la croire venue d'un autre monde. Ses joues suivent aussi la même règle d'or: jamais elle ne rougit. La légende du fait qu'elle aie perdu ses couleurs reste entière, car en vingt-neuf ans d'existence, jamais les joues de cette femme ne s'étaient teintes de rouge ou même de rose, mis à part lorsqu'elle prend le temps d'ajouter un peu de poudre rosée sur son doux minois. Son nez est de petite taille, tout comme ses lèvres écarlates dont la forme est très accentuée. Dans une vue générale, le visage de cette demoiselle troublante est très fin, raffiné, et pourtant glacial, trop tiré vers la perfection pour sembler réel. Dégageant un certain malaise, il est également très trompeur; car sous ses airs juvéniles, qui tendraient a lui octroyer a peine une vingtaine d'années, Hime  s'avère être agée de vingt-neuf ans. La jeune femme accorde également une très grande attention à ses longs cheveux noirs très fins et soyeux, qu'elle coiffe toujours avec une patience méticuleuse, ne supportant pas les laisser voler sauvagement autour d'elle. La demoiselle orne souvent ses coiffures de fleurs de glycine blanches ou de fleurs de cerisiers quand le printemps arrive. Les ornements de sa coiffure changent souvent selon les occasions où les cérémonies, mais conservent cette éternelle préciosité qui qualifie si bien la jeune femme.

      D'un point de vue strictement matériel, Hime se distingue encore et toujours par son élégance en toute circonstance. Refoulant totalement les vêtements des shinobis, elle porte en permanence un kimono, dont l'obi, proche du corps souligne avec distinction ses courbes bien dessinées. Jamais elle ne se montre avec une autre tenue, tout d'abord parce qu'elle n'en a pas le droit, mais aussi qu'elle est très liée de manière affective a celles-ci. La plupart de ses kimonos sont de couleur rouge écarlate, mauve, ou encore vert de jade, mais elle en possède de couleurs plus sobres pour les cérémonies et occasions formelles. A ses pieds, il est rare de trouver autre chose que ses getas en bois hautes d'une dizaine de centimètres, sinon ses pieds nus aux ongles toujours impeccablement vernis. Même dans sa démarche, ses mimiques, impossible pour elle d'inspirer autre chose que de la grâce, et surtout, beaucoup de trouble. L'un des signes distinctifs d'Hime est sûrement cette aura hautaine, nourrie par son mutisme habituel; cette prestance qu'elle dégage malgré son apparente sympathie et sa douceur naturelle. 



Description Mentale
      Mais elle n'était pas là, belle illusion;
      — DESCRIPTION MENTALE : La psychologie de cette douce demoiselle aux cheveux d'ébène est tout à l'image de son physique particulier. Vous imaginiez vous une aguicheuse aux tournures de phrases très suggestives; vous imaginiez vous une puérile gamine naïve et toujours encline à faire une petite farce à quelqu'un? Perdu; Game Over. Vous aviez tout faux, depuis le départ. Oubliez tout ce que vous aviez pu imaginer sur la psychologie de cette étrange femme, la vérité se doit d'être connue au détriment des illusions; car sous son masque de porcelaine se cache une personne bien différente que ce que l'on pourrait croire.

      Si l'on devait souligner un trait de caractère principal chez cette femme, ce serait principalement sa distance avec les autres. Sans pour autant être méprisante ou méchante, Hime n'aime pas se lier avec les autres. Peur de souffrir, rejet de l'autre? Impossible d'en connaître la raison, mais les faits sont présents: les proches de la danseuse se comptent sur les doigts des deux mains; et à vrai dire, les doigts d'une seul main suffisent amplement. Pourtant, ce fait de ne souhaiter être trop liée aux autres ne l'empêche pas d'être extrêmement douce et aimable avec les autres êtres humains. Un autre de ses trait de caractère très significatif est sa légère paranoïa. Elle se sent très vulnérable dès lors qu'elle est seule, et reste souvent en compagnie des autres pour se rassurer elle-même, bien qu'elle ne l'ai jamais avoué à personne. En effet, c'est une femme à l'orgueil impressionnant, défendant fièrement ses valeurs et son éducation, qui n'admet jamais ses propres faiblesses. Et pourtant, ces valeurs et cette politesse qu'on lui a inculqués soulignent un peu plus encore son besoin d'être distante avec les autres.

      Inutile de raconter un énorme mensonge à Hime: la naïveté ne fait pas partie de son caractère, sous aucune mesure. Elle se contentera simplement de vous sourire, mais ses pensées à votre égards ne feront que vous descendre avec méthode et nulle pitié. Dotée d'un esprit extrêmement critique, il n'est pas facile de berner la jeune femme, et sous ses sourires charmants et ses formules polies, se cache un cerveau de manipulatrice. Elle calcule, analyse, et n'agit jamais sans raison valable. Voilà sans doute la véritable raison du fait que cette adorable demoiselle en sucre garde cette distance; considérant tant et tant de gens comme de vulgaires objets dont elle pourrait se servir pour parvenir à ses fins, elle veut garder l'avantage. Peut-on qualifier Hime de fille mauvaise? Dans une certaine mesure, non. Je suppose que c'est de ses qualités, défauts, en général, sur lesquels vous voudriez que je me base pour l'analyser et en conséquent donner mon verdict. Sur un plan simplement moral, il est clair que cette demoiselle n'est absolument pas armée de mauvaises intentions: elle ne souhaite que son bonheur, et celui des autres humains. Mais ses actes traduisent eux-même une angoisse que l'on pourrait apparenter à de la lâcheté. Si le courage est une vertu de ces gens «bien», alors non, Hime n'est pas une femme «bien». La peur dirige entièrement sa vie, influence chacun de ses actes, l'obligeant parfois à agir de manière peu conventionnelle. Voici donc pourquoi il serait bien plus facile pour vous qui d'elle ne voyez que les actes de la classer dans la catégorie des gens à l'esprit un peu dérangé, peu fréquentables. Pourtant, au fond de son âme, demeure une femme d'une sagesse et intelligence incroyable, et qui, si sa vie avait été dictée par elle-même, aurait sans doute pu profiter aux autres. 

      Hime, de ses espoirs d'une vie tranquille et paisible, n'aura jamais désiré sincèrement toute l'agitation autour de sa propre personne. Les plus doux moments de sa vie étaient enfouis encore dans la neige, les flocons, dans chaque souvenir de l'Okiya où elle a grandit lorsqu'elle y vivait encore avec sa tutrice. Ces instants qu'elle avait tant appréciés, quelques années auparavant, étaient restés les mêmes; telle sa volonté de retrouver ces temps révolus. Oui, je pourrais ainsi traduire l'aspiration la plus flagrante de cette jeune femme: de montrer digne d'avoir été l'élève d'Hoshio, cette femme si admirable et admirée. Cette personnes qui lui a offert tant de bonheur et à qui elle n'a jamais su en rendre assez. L'idylle d'Hime, est elle aussi plutôt simpliste. Elle ne souhaite pas refaire le monde entier, la mentalité des Hommes; elle ne recherche ni le pouvoir ni la vengeance; ni l'argent ou simplement l'orgueil: Elle veut pouvoir vivre en paix. Sans être constamment angoissée; peu importe si autour d'elle l'Apocalypse a lieu. Elle ne désire qu'avoir un peu de solitude assorti de rêveries paisibles.
       

My story
      Le vent soufflait silencieusement;
      — HISTOIRE : « J'avais un rêve, il y a longtemps. Ce rêve de te retrouver, Maman, et de te faire payer chèrement ton geste. Mais je n'en ai plus l'envie. Non, car par ce même geste, tu as fais de ma vie un bonheur, un plaisir éternel qui jamais ne se fâne, même quand vient le froid mordant de l'hiver; la morsure glaciale des souvenirs amers auxquels tu es invariablement liée. Oui, Maman, je te remercie de m'avoir permis de vivre cette vie si merveilleuse que j'ai aujourd'hui. Qu'en aurait-il été si j'avais vécu avec toi, au fond? Je ne le sais. Mais à vrai dire, je n'en ressent que méprise et dégout: vois-tu, je n'aurai jamais être celle que je suis si je t'avais épaulée, en ces nuits sans fin dehors, à devoir voler pour pouvoir manger, craindre pour ma vie à chaque seconde de mon existence; alors que je n'étais qu'une enfant. Je te remercie, Maman, de ne pas m'avoir infligé ce calvaire. J'ai beau ignorer à quoi ressemble ton visage, ne jamais avoir entendu le son de ta voix, où ne partager aucun souvenir avec ta personne, je n'éprouve pour toi qu'un intense sentiment de reconnaissance. Comment te reprocher de m'avoir vendue? Je n'aime pas ce terme, cela sonne comme une infamie, un blasphème; mais il en est ainsi. Je ne sais pas comment tu as fait ton choix. Peut-être que tu as choisi le lieu le plus approprié pour m'assurer une enfance décente, peut-être que tu as simplement choisi la première source d'argent que tu as pu trouver parce que tu savais que tu ne survivrais guère longtemps sinon. Milles remerciements ne suffiraient pas à esquisser toute la reconnaissance que j'ai à ton égard. Je ne sais pas qui est Papa; sans doute un homme comme tu as dû en croiser la nuit, quand tu avais trop bu pour oublier que ta vie était misérable. Je ne veux pas m'en soucier, car j'ai horreur de me lamenter sur mon sort, qui ne mérite d'ailleurs aucunes larmes. Je suis fière de ton geste, Maman, et j'aurai aimé te connaître pour t'aider, pour te permettre de découvrir quelque chose d'autre que la crasse des rues mal famées du village, la peur de se faire arrêter, voler ou même violenter par des brigands; seulement tu as oublié de laisser ton nom quand tu es venue me vendre à l'okiya. J'espère simplement que tu t'en es sortie aussi bien que moi, la misère n'est sans doute pas la plus agréable des situations. Merci, Maman. 

      Le domaine était magnifique. Okiya, c'était comme ça que se nommait le quartier où nous vivions, toutes dans la même condition et suivant la même hiérarchie. Il y avait la «Mère» qui possédait souvent plusieurs maisons et finançait la plupart des dépenses néccessaires de ses «filles». C'était d'ailleurs à elle qu'etaient vendu les enfants, la plupart du temps. Dans chaque demeure, vivaient plusieurs de ses filles, initiées aux arts de manière très intensive et difficile. Et puis il y avait nous, les plus petites, sous la responsabilité de ses filles, que nous appelions grandes sœurs, qui devions nous soumettre au même labeur difficile afin de suivre leur voie. Le domaine était strictement féminin, même si nous croisions souvent des acteurs de Kabuki. Oui, Maman, les secrets de l'art étaient terriblement bien gardés. Quand j'étais toute petite, à l'Okiya, ma grande-sœur Hoshio était toujours très attentive à mes besoins; elle m'affectionnait beaucoup même si elle ne le montrait pas. Je pense que c'est parce qu'elle aussi n'a pas connu sa mère et a été vendue lorsqu'elle était un bébé. Malgré le nombre incalculable de tâches qu'il me fallait réaliser avec une rigueur terrible, jamais je n'avais le sentiment qu'Oneechan se débarassait du travail en m'obligeant à le faire à sa place. Elle m'expliquait toujours pourquoi je devais faire tant d'efforts, et m'avait promis qu'ils seraient récompensés. J'avais une confiance aveugle en Hoshio, et toutes ses paroles me rassuraient quand à ma condition au sein de l'Okiya, ce qui n'était pourtant pas le cas de toutes le autres apprenties de mon âge, qui ne pensaient qu'à jouer, manger où dormir. N'avaient-elles pas de gratitude envers leurs grandes sœurs? Préféreraient-elles vraiment leur condition si elles n'étaient pas avec nous? Je ne le sais pas. Hoshio était très riche, et semblait avoir bonne réputation malgré son jeune âge: elle voyait toujours beaucoup de gens, particulièrement des hommes; mais était aussi très appréciée des autres femmes de l'Okiya qui voyaient en elle une délicieuse compagnie et un modèle à suivre. Je ne te cache pas, Maman, que je suis très fière d'avoir été son apprentie.

      Les travaux d'entretien n'ont pas été mon quotidien durant de nombreuses années. Hoshio m'a expliqué qu'il ne s'agissait que de la première partie d'une longue initiation qui durerait des années. J'étais inquiète du fait que je ne souhaitais pas faire les tâches ménagères toute ma vie; mais je n'avais pas de raison de nourir cette angoisse. En fait, cela n'a duré que jusqu'à mes six ans. Par la suite, Oneechan avait décrété qu'il était temps que je suive son enseignement. Et avec admiration, je l'ai suivi, assiduement. Elle m'avait enseigné tant de choses, à commencer par la musique: jamais je n'avais entendu quelqu'un jouer aussi bien du shamisen qu'Hoshio. Et si là n'avait été son seul talent: elle était talentueuse dans tout ce qu'elle entreprenait. Qu'il s'agisse de chant, d'ikebana, de poésie, tout était gracieux, beau, irradiant de perfection. Je comprenais tant que les autres femmes la considéraient comme un modèle. Ô combien ce talent qu'elle possédait me poussait à m'améliorer. À côté d'elle, tout ce que je faisais semblait médiocre, sans charme; mais au lieu d'être abbatue, je me poussais toujours à mieux faire afin que ma grande sœur puisse être fière de moi. Cet entrainement acharné a d'ailleurs porté ses fruits: je ne saurais me prétendre meilleure qu'elle, car personne n'égale ses compétences; pourtant, je suis devenue moi aussi douée dans l'Art, et plus particulièrement dans la danse. Ma tutrice l'avait bien remarqué, d'ailleurs; elle me poussait à travailler toujours plus mes gestes, la lenteur et l'expression de mes mouvements. Et chaque fois, ses yeux brillaient. J'ignore ce a quoi elle pensait quand je dansais, mais cela devait être quelque chose de beau.

      Plus le temps passait, plus ma formation s'alourdissait, sans pourtant prendre un aspect moins agréable: je découvrais chaque jour de nouvelles choses et cela me fascinait. J'aidais Oneechan à mettre son kimono de cérémonie, car se vêtir d'une telle tenue seule était un labeur difficile. Je l'assistais pour se maquiller, se coiffer; j'étais attentive aux moindres détails. Je l'accompagnais quand elle allait prendre le thé, je l'écoutais chanter quand elle jouait du shamisen au bord de la rivière, j'étais admirative de son talent pour l'ikebana, j'assistais aux festivals de danse avec elle. Cela m'a beaucoup marquée: la grâce et l'élégance de ces danseuses semblait presque providencielle tant elle était outrageusement proche de la perfection. Alors Hoshio me souriait, et me disait qu'un jour, moi aussi je pourrais y participer. Et je croyais très fort en ces sages paroles. 

      Oui, Maman, qu'en aurait-il été si j'avais dû vivre avec toi!? Je n'aurais jamais pû me délecter de si délicieux moments, d'une éducation si poussée, et encore moins d'une si grande connaissance des arts. Aurais-je pû faire croitre ce talent que j'avais pour la danse? Je ne le pense pas. Tout au mieux, que serais-je devenue? Une kunoichi, peut-être. Mais je sais que là n'est pas ma voie. Blesser, tuer, ce ne sont pas des valeurs que je prône. Crache donc sur moi, repais-toi donc d'absurdités, d'ignomnies; je refuse de répandre haine et colère sous la seule justification que mes supérieurs me l'ordonnent. Je suis libre, Maman. Et jamais je ne rendrais ma si chère liberté; ces si merveilleuses sensations quand je danse, sous les cerisiers, devant les yeux d'avides personnes curieuses où simplement amatrices d'art, devant Hoshio et son regard plein d'étoiles, son visage illuminé par le bonheur.   

      Mais les temps ont étés durs, et le sont encore. Je n'ai jamais été patriote, bien que toujours marquée par un altruisme peu commun de nos temps. Il fallait que j'aide le village, mettre à son service mes compétences, et l'art n'était pas une manière concrète de participer à l'ascension de Kiri. Je n'aurai jamais cru devenir ainsi, Maman, mais je peux te le dire clairement: je suis devenue ce que je ne voulais pas être. Douloureuse tournure pour un mal que je prend bien en peine. A vrai dire, je n'ai qu'une fonction: soigner les gens. Je ne veux pas provoquer la mort. Je ne veux pas blesser plus encore les pauvres, les éclopés; je veux simplement le bonheur des autres. C'est pour cela que j'ai dû devenir une medic-nin. Les larmes de joie d'une femme à qui l'on apprend que son mari, blessé au combat, survivra à ses blessures et n'aura pas de séquelles... Tu n'as pas idée du bonheur que je ressens en aidant ces gens malheureux, même si je ne peux danser. Je ne voulais pas faire le mal; j'ai pourtant maintenant la vie des êtres humains entre mes mains. C'est un délicat paradoxe, tu ne trouves pas? Mais je vis bien cette condition. Lorsqu'il n'y a pas trop de travail, je peux aller rejoindre Hoshio à l'Okiya, et boire le thé avec elle au son du shamisen. Je n'ai jamais voulu être une héroïne, et je ne le suis pas devenue. Tu vois, Maman, je côtoie la misère tout les jours; les aveugles, les grands brûlés, les empoisonnés, les estropiés, les mourrants. Mais je n'ai pas une once de dégout pour eux. Je suis simplement heureuse de les savoir heureux en ma compagnie. Heureuse quand je leur annonce qu'ils sont saufs. Il y a derrière le mot Kunoichi un sens que je ne connaissais pas, et que m'a enseigné Yukihiko, un medic-nin qui vit aussi à Kiri. On peut servir son village sans blesser ou tuer. On peut être un shinobi sans massacrer d'autres humains. Et même si je ne peux me consacrer sans cesse à ma passion, je ne vis pas si mal. J'espère simplement pouvoir en profiter jusqu'à ce que mes vieux os m'en empêchent.        

      Yukihiko était un homme merveilleux. Doux, attentif, soigneux, curieux, et très intelligent. Je crois que j'aurai aimé qu'il soit affreusement laid, ou même marié car cela m'aurait évité tant de troubles en sa présence. Mais malheureusement, il avait tout pour lui, et bien que j'en fusse très réticente, nous avons flirtés ensemble quelques temps. Rien de sérieux, seulement une jolie relation, sans promesses, pleine de mystère mais jamais aucune jalousie. Nous nous voyions rarement en temps que couple, car il m'apprenait surtout les bases de l'art de l'Irô jutsu, et je devais rester souvent à l'Okiya avec ma tutrice. Pourtant, le fait de si peu nous voir ne faisait que renforcer cet aspect irréel de notre relation, ce côté absurde qui rendait chacune de nos retrouvailles délicieuse. Nous sommes restés presque un an ensemble. Je savais qu'il voyait d'autres femmes, comme je tenais compagnie à d'autres hommes; nous n'avions aucune possessivité l'un envers l'autre. Il a été un excellent professeur pour moi, et je regrette ne pas avoir pu passer plus de temps avec lui pour encore apprendre en son agréable présence. Un daimyo d'une région proche était aux portes de la mort après une embuscade sanglante, et mon tendre et cher avait donné sa vie pour que le riche souverain survive. J'avais beau toujours avoir vécu dans le présent, sa mort m'avait déchirée, transpercée, malgré toute la noblesse du geste de Yukihiko. Je lui en voulais terriblement, tant j'étais malheureuse sans lui, sans son sourire si rassurant, son visage apaisant, sa silhouette reconnaissable entre milles autres, ses gestes doux. Je n'ai plus mangé pendant un moment, tant je n'arrivais pas à accepter qu'il était parti pour toujours. Hoshio avait été d'une patience incroyable avec moi, et sans elle, je ne m'en serais sûrement pas remise. J'ai fini par reprendre la danse, et ai décidé de devenir une medic-nin moi aussi, afin que son enseignement ne se perde pas. 

      J'avais un rêve, il y a longtemps, celui de te faire payer ton geste. Mais maintenant, je n'aspire qu'à perdurer dans cette existence paisible et délicate. Merci, Maman. Je te remercie du fond du cœur. »     
         


Derrière l'écran
      L'homme pleure, car elle n'est pas là.


      Votre avis sur le forum ( design, contexte, règles, staff...) : J'ai un peu de mal avec le design, mais ce n'est qu'un avis personnel. Sinon, j'aime bien le reste, tout à l'air structuré, simple et clair. 

      Votre activité sur le forum : Avec le bac qui arrive, misons sur un 4/7. 

      Comment avez vous connu le forum : Top Site Naruto vs Sasuke.

      Estimation de votre niveau RP : 42

      Avez vous lu les règles ?

      Est-ce un double compte ? : Non.

      Autres: Je met mon avatar demain, j'suis pas sur mon ordi. :> 

       


Dernière édition par Hime le Lun 6 Juin - 22:53, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 0:52

Bienvenue sur KNS

Il te manque un code, lorsqu'il sera présent, nous procéderons à la validation =)

Aussi, incarner une civile est, si je ne m'abuse, impossible. À la lecture rapide que je viens de faire, tu sembles avoir un bon niveau pour incarner un shinobi de rang moyen au minimum.
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 0:55

Code + avatar mis.

En revanche, pour le grade de civil, ça me tient vraiment à cœur, je n'ai vraiment pas du tout l'envie de jouer une kunoichi avec ce personnage.. :/

Edit: Après reconsidération, si il est vraiment impossible de jouer un civil, tant pis, la condition de kunoichi suffira à ma petite Hime. Je ne souhaite pas emmerder le monde dès mon arrivée. ^-^
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 21:22

Je valide les codes =)

Pour la présentation, j'ai vraiment aimé ton style, ton personnage. Je suis vraiment paumée et je demande d'autres avis. Tant qu'à moi, elle pourrait rester tel qu'elle est, une civile, mais nous avons déjà avant refusé ce genre de personnage il me semble.

Si jamais le rôle de kunoichi te va, je te validerai Junin, avec bonus de 10 ryos. Je trouve juste dommage que l'histoire soit légère comparée aux descriptions qui sont bien complètes.
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 22:21

S'il y a déjà eu des refus pour des précédents civils, il n'y a aucune raison que j'ai le «privilège» de ce grade, dans un simple souci d'égalité. Je suis en train de compléter l'histoire pour l'adapter à ce petit revirement de bord, j'essaie de l'améliorer sans en dire trop non plus. Smile
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 22:25

Fais nous signe une fois édité.
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitimeLun 6 Juin - 22:54

C'est édité. Cependant... Je me tâte pour reprendre un vieux personnage que j'affectionnais beaucoup, n'étant pas certaine que je serais reellement inspirée avec celui ci ..
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MessageSujet: Re: Hime K. - Kiri    Hime K. - Kiri  Icon_minitime

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