Kigen No Setsuwa
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Les pirates passent à l'abordage.

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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.


Izaya Neijiro

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MessageSujet: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeMer 4 Mai - 22:07

♣ Frontière du Pays de la Foudre : Non, c'est pas moi, j'ai un alibi, j'étais au cinéma.. ♣



A bien y réfléchir, la paresse est ce qu'il existe de meilleure. Examinons la situation, un homme, pardon, un bel homme, seul, de la drogue, de l'alcool, une étendue d'herbe, un soleil tapant. A part une fille, que rajouter de plus ? Bon bref, voilà les faits. J'étais donc seul dans mon coin préféré à boire et à fumer, toujours aussi tranquillement. A mes heures perdues je réfléchissais sur tout et rien, des fois sur toutes les choses du monde qui sont impalpables et des fois sur des choses communes, comme la paresse. Voici donc la petite thèse, la paresse, un mot qu'on peut définir en disant qu'on aime rien foutre. Et bien c'est à peu près ça, la paresse en elle même n'est pas rien foutre, regarder, je fume, je bois, et même je réfléchi. Donc la paresse est un état d'inactivité. Et par conséquent, c'est le meilleur état, enfin le deuxième après l'état d'ébriété.

Cette introduction pour dire qu'aujourd'hui c'était un jour différent, un jour où je ne pourrais pas être tranquille dans mon paradis terrestre. Oui, j'avais donc une mission avec mon partenaire. La première à vrai dire, autant vous dire qu'elle n'était pas des moindres. J'avais réalisé quelques missions en solitaire, des trucs avec peu d'importance, le genre de mission, tu y vas, tu tues, tu démembres, tu lacères, tu décapites, et puis tu reviens. Des missions sans grande importance, pour nous occuper, pour nous enlever l'envie de nous rebeller. En tout cas ce n'est pas moi qui irais faire ça, après tout, l'Akatsuki m'apporte tout ce que j'aime.

Cette mission était des plus faciles, mais bon, on en savait pas que qui on tomberait. Eishi et moi devions aller piller les autres villages. En regardant la carte, on débutera par Konoha, chose moins bonne pour moi mais bon, puis Kiri, ensuite Suna et enfin Iwa. Je pense qu'on ira pas à Kumo, malgré notre puissance, nous irons pas bien loin face à tous les Shinobis du monde entier. Mais bon, ils étaient assez gentils pour nous laisser leurs villages vides, et en plus, assez gentils pour se rassembler dans le pays le plus excentré, nous laissant la possibilité d'enchaîner les villages en pillant tout ce que l'on trouve. Qu'ils sont gentils..

Bref, je profitais de ce Soleil matinal, pour m'allumer un joins, la journée allait être rude. Je commençais à fumer, et au bout d'une bonne heure, j'ouvrais le saké, la journée allait être très rude après tout. Bon, une fois, un peu amoché, je décidais de faire une pause, au moins le temps de me préparer. Je me levais donc, titubant, chantonnant, traversant les couloirs, et arrêtant toutes actions quand je croisais quelqu'un, en arborant un air sérieux et dérangé, histoire de montrer que je n'étais pas le coupable. Enfin bon, j'arrivais dans ce qu'on pouvait appeler ma chambre, mais je n'y restais jamais, c'était donc plus mon bordel. Je m'allumais une cigarette cette fois-ci, prévoyant plusieurs paquets au milieu de mon attirail de combat, je planquais quelques sachets dans ma veste de civil, que je porterais en dessous du manteau de l'organisation. Puis, une fois les fioles remplis de saké et rangés dans les seules poches où je pouvais les foutre, je passais aux choses sérieuses : mon épée. Composée de plusieurs lames, elle est dévastatrices, me permettant d'adapter mes armes à mes situations de combats. Bref, je mettais mon petit gilet qui portait tout ça, les deux épées scies sur mon torse, la longue lame défensive dans le dos, et les deux couteaux le long de mes avants-bras. J'enfilais le manteau noir et rouge de l'Akatsuki, et mettant le tronc de l'épée dans mon dos. Mes kunais et autres armes de jets étaient planqués au milieu des clopes, de la drogue et du saké. J'espérais qu'Eishi connaissait toute les planques pour planquer les butins à chaque fois, ou encore qu'il emporterait un chariot. Enfin là n'était plus la question, il fallait commencer à y aller.

Le plan était qu'on partait du sud de Kumo, à vrai dire, nous avions pas le choix. On devait suivre un itinéraire précis, c'était simple, et nous avions aucunes chances de nous faire avoir par les ninjas de Kumo. Oui, car même si ils essayaient, ils nous suffiraient soit de suivre le plan, en les gardant à distance derrière nous, soit, de nous planquer dans un de nos nombreux repères parsemés partout, et d'attendre sagement leur passage. Et puis j'avais prévu tout ce qu'il faut pour camper. Je me mettais donc en route vers le Sud de Kumo, seul pour le moment. J'allais rejoindre mon parteaire, Eishi, directement sur place, je pense qu'il revenait de mission, enfin non, qu'il revenait d'un massacre dépassant les degrés du sadisme.

Quelques jours plus tard, j'étais enfin au lieu de rendez-vous. A mon arrivée, la première chose qui me frappa, ce fut le temps. Je me demandais où était passé le Soleil. Puis, Eishi n'était pas là, ayant déjà bien tapé dans ma réserve de saké, je décidais de seulement me fumer une clope, attendant tranquillement son arrivée pour enfin quitter cette mission de pillage. La paresse me manquait déjà..

Hrp : J'ai fait un petit post pour introduire le rp j'aime pas non plus commencer --'.
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Je m'appelle Kurayami Eishi et je suis un ninja.


Kurayami Eishi

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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeSam 7 Mai - 17:18

Douce rosée du matin. Les herbes pointues et humides dansantes sous une légère brise monotone. L'orbe solaire faisait briller les perles liquides installées sur les végétaux chlorophylliens, ondulant majestueusement d'un mouvement sinusoïdale parfait. Aucun véritable nuage ne venait perturber les intenses rayons chauds émanant de ce que les égyptiens nommaient la divinité Râ si ce n'était quelques petits amas de molécule H2O gazéifié. L'air frais venait chatouiller le jeune et bel homme qui siégeait au sein de ce paysage, dos contre végétation, les mains derrière la tête, les pupilles closes, dans une position décontracté. Une seule chose perturbait cette osmose si parfaite entre l'homme et la nature, cette chose n'était autre... qu'une barre de tabac haché siégeant entre les lèvres de l'homme aux capillaires noirs de jais. L'extrémité de la cigarette était consumée lentement par de petites braises que l'on aurait pu croire faisant parties de la barre à cancer. De la fumée grisâtre s'échappait de l'objet mortel à long terme alors que les semblant de flammes accéléraient leur action, dans une inspiration détendu du jeune shinobi. L'index et le majeur droit du brun allongé dans l'herbe vinrent prendre la clope pour l'ôter aux lèvres du ninja qui environnait la vingtaine, pour que ce dernier puisse expirer sans gène, dispersant dans l'atmosphère pur une touche de mort, sous la forme d'un cumulus opaque et cancérigène. Un sourire incompréhensible dominait son visage qui paraissait pourtant si serein. Il était vêtu simplement, tout de noir, ou presque. Haut ninja à manches courtes noir, pantalon semi-moulant noir, bottes ninja semi-hautes noires. Un noir qui se retrouvait dans sa chevelure étrangement coiffée et qui était en harmonie avec le brun de sa peau. Seul son écharpe blanche immaculée venait couper cette harmonie de couleur sombre.

Soudain, quelque chose brisa cette scène quasi-parfaite. Une ombre qui sans retenue et à toute vitesse se ruait sur le bel homme dont la cigarette se consumait d'elle même. Puis cette ombre fut rapidement suivi de trois nouvelles. Ses ombres avaient en commun deux éléments brillants, un au niveau du front et un au niveau des mains, qui offrait au sol un reflet étincelant du soleil. L'objet scintillant de la première ombre vint se loger à l'endroit où reposait le shinobi fumant,mais ce dernier n'y était plus. Sa présence s'était effacée, comme s'il avait disparu. Ou bien qu'il s'était déplacé assez vite dans le dos des intrus pour les déstabiliser. Son ombre menaçante, sortant des infâmes ténèbres, se manifesta aux trois Chunins, qui tournaient la tête vers la droite, vers la gauche, sans se douter que le danger était déjà derrière eux... Marre de sang sur l'herbe verte. Une lame noir, prolongeant le bras du fumeur tel le katana d'un Samouraï, s'était logée dans la boite crânienne d'un des trois ninjas de classe moyenne, la pourfendant tel l'éclair de Zeus. Pâleur d'effroi. Les trois autres shinobis se retournèrent pour voir la tête de leur compagnon empalée par l'épée de l'homme qui souriait perfidement. Ses pupilles apparurent enfin à ses opposant. Douce démence que celle qui vous pousse à vivre dans le sang. Il disparut de nouveau, et en un unique pas, poussé avec puissance, d'une extrême rapidité, il fit apparition derrière sa seconde victime, qu'il égorgea d'un mouvement sec et rapide, avant que les deux autres ninjas ai eut le temps d'interférer, et même de réagir pour le dernier Chunin qui sentait sa crainte monter, tandis qu'une multitude de gouttes de sueur perlaient son visage paniqué. Celui ci eut d'ailleurs, une demi poignée de seconde plus tard, une entaille d'un centimètre au niveau du bras gauche, alors que son chef d'équipe, surement un Jônin, venait de le pousser vers l'arrière, et de contrer la fin du coup circulaire de l'assassin.

Ce petit groupe de ninja, dont le bandeau frontal certifiait l'appartenance à SunaGakure no Sato, était ici pour attraper le ninja qui leur faisait front, mais ne savait à vrai dire rien de lui. Il avait tuer un Chunin de leur village en patrouille près de leur village, et ceux ci l'avaient pisté jusqu'à la frontière verdoyante du pays du feu. Ils ignoraient bien évidemment son identité, et après un meurtre de leur compagnon, ils n'avaient pas eut l'intention de lui posé des question où même de faire une sommation, enfin, c'est ce que pensait le dit-recherché. Car si ils avaient su sa véritable identité, il n'aura pas pris une équipe basique pour l'attaquer, lui, un membre d'Akatsuki. Ils auraient envoyé des ANBUs ou bien une équipe entière de Jônin. Kurayami Eishi toisait avec contrariété le ninja de classe supérieur qui s'était placé entre lui et sa cible. Il n'aimait pas que des gens interfère dans l'un de ses combats, il avait même horreur de ça. Surtout qu'après le Chunin, le gêneur y serait passé aussi, alors pourquoi bousculer l'ordre ? L'Akatsuki-jin avait parfois du mal à comprendre pourquoi les gens se protégeaient entre eux...

Le chef d'équipe, d'un mouvement circulaire du bras écarta la prise d'Eishi et se replia près de son compagnon. Le membre de l'organisation quand à lui, fit un coup sec de sa lame vers le bas pour éjecter les gouttes de sang encore fraiche avant qu'elle ne sèche sur son Shûsui. Suite à cela, il replaça la pointe de son arme en direction de ses opposants, qui ne tardèrent pas à fondre sur lui, semblant avoir établi une quelconque stratégie. Le plus puissant des deux attaqua Eishi de front, d'un coup vertical avec son katana, un assaut que le brun ténébreux para avec facilité, mais le Chunin était à présent sur le flan gauche et fondait sur l'ennemi. Quand le Jônin vit le sourire perfide et malsain du Kurayami, il était trop tard, il était déjà propulsé vers l'arrière par un puissant coup de pied et son co-équipier, plein d'ouverture, finit son élan visage contre terre, le torse présentant une profonde et longue incision. À la fin de sa chute, il vit le tueur mettre un manteau sombre orné de cumulus sanglants et ses yeux s'écarquillèrent d'eux même. Eishi l'observait, tout sourire, s'exaltant devant son effroi et d'un mouvement gracieux de la main droite, lui envoya une boule d'une matière noire, semblable à du feu qui explosa littéralement dans une déflagration obscure une fois la victime touchée. Un rire dément s'échappa funestement des lèvres du bel homme, venant d'envoyé son mégot dans la matière sombre, là où se trouvait le ninja de Suna, avant de se faire happer par les ténèbres...

Il était en route depuis déjà deux bonne journée, se dirigeant vers la frontière de KumoGakure pour y retrouvé un Izaya, certainement ivre, avec qui il voyagerait, bourré, pour piller un a un les villages ninjas vides, cuit. C'est pour ça qu'Eishi était bien en compagnie de son acolyte d'Akatsuki. Il avait, avant de partir, fait un détour par l'un des trop nombreuses planque de l'organisation, quoiqu'en avoir partout était utile en cas de manque d'arme, d'alcool, de vêtement ou autre, pour y prendre quelques armes en plus de son Shûsui, ne sait on jamais, et également trois bouteilles de saké. Il était en retard mais n'en avait à vrai dire rien à cirer, après tout, ce n'était pas son compagnon de route qui allait s'en plaindre.

Kaminari no Kuni... Y avait pas à dire, KumoGakure portait bien son nom, les cumulus grisâtres empêchait le soleil de venir déposer ses rayons chauds sur le sol et Eishi voyais presque venir un orage pourris... Mais il se rapprochait du point de rendez-vous. Il arriva d'ailleurs rapidement aux côtés de son acolyte. Il lui lança un sourire comme tout deux les connaissaient bien et il sortit une bouteille de saké de dessous son manteau pour l'envoyer à Izaya, un léger rire remplissant le vide de l'endroit.

Tiens, vu ton état, j'imagine que t'en as déjà plus Izaya.

Le Kurayami en pris une et bu une gorgée, son rictus malsain ne le quittant pas. Il avait hâte de commencer cette mission à vrai dire. Quoi de mieux que piller des villages, tuer les ninjas veillant à la surveillance des patries vides, tout ça en état d'ébriété ? Rien à part les bons massacres à l'ancienne, comme dans les films d'horreurs, avec des tripes et des coeurs baignant à l'air libre dans des marre de liquide rougeâtre.
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Je m'appelle Yujoba et je suis un ninja.


Yujoba

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» Ancien Jounin expert de Konoha - Nukenin de rang A



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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeSam 7 Mai - 23:55

Me moquer d'un monde que je méprise. Le renverser en le trompant et en le manipulant. Oui, manipuler une race entière, une civilisation devenue animale et bestiale, oubliant ainsi tous les principes et le fondements de notre Terre. Ces chiens participant à la décadence humaine ne sont pas seulement ceux que tous le monde considère comme le mal à l'état pur: Akatsuki. Les différents villages shinobi participent au déclin d'une paix instable depuis toujours. Alors, un par un, je les briserai, laissant place à un déséquilibre profond. Et je porterai le coup fatal, celui qui annihilera une politique instaurée par des dirigeants stupides et avare de pouvoir et d'argent. Selon la logique, tout devrait évoluer. Je n'en voulais pas à ceux qui avaient jadis rédigés les règles, mais à ceux qui ne les ont pas changées et fait progressé. Si l'on devais trouver un terme pour me qualifier serait anarchiste anticonformiste. Le non respect des lois qui me paraissaient avoir été créés pour être transgresser vu l'injustice qu'elles apportent, et ce dégoût pour la masse, les gens coincés jugeant sur un apparence ou un premier regard, sur une parole ou une rumeur, restant simplets, intolérant et n'étant pas prêt à accepter la différence et le changement. Dans mes rêves utopiques, je me voyais reconstruire un monde à notre image, à celle de mes amis passés et à la mienne. Un monde où l'on recréerait l'homme, où l'on changerait les règles, un monde qui ne serait pas parfait mais où la vie nous assurerait le bonheur et l'égalité devant tous ce à quoi l'humain a droit. Bien entendu, ce ne sont que de simples chimères irréalisables, fruit d'une imagination grandissante et parfois infantile, malgré mon côté mature et avancé mentalement parlant. Et mon plan se déroulait comme prévu et allait apporter le trouble dans les deux camps: j'avais enfin conclu un contrat avec le Hokage: je serai désormais en mission permanente pour le monde shinobi, consistant à rassembler le maximum d'informations sur l'akatsuki tous au long de la guerre. Ce départ du village pour voyager et trouver des sources sûres avait été masqué en désertion afin que personne n'interfère dans mes projets et sur ma route, afin que les seuls qui me pourchasseront seront les chasseurs de Nukenin. Cependant, le Hokage s'était laisser manipuler jusqu'au bout: il est vrai que mes principales motivations demeuraient la paix, mais je n'avais jamais dis par quel moyen et de quel côté j'étais. Je me retrouvais désormais espion au service des villages, et bientôt je serai espion au service de l'akatsuki. Ainsi, je pourrais déclarer des informations capitales des deux côtés, déstabiliser le monde et faire basculer une guerre futile, sans pour autant pénaliser l'un des deux camps: les plans de chacun tomberont à l'eau, l'avancée du conflit sera bloqué et celui stagnera car plus aucun des projets de l'organisation de la Lune rouge ou des cinq nations ne seront secrets. Voilà comment régler une guerre en limitant les pertes et les dégâts matériels et morales. Et voilà comme j'avais réussi à duper un kage et comme je duperai Akatsuki. Manipuler un monde fragile et faible, marquer l'histoire de mon empreinte et ramener la paix et l'espoir dans le cœur de l'homme... cette paix quasi inexistante face à cette haine pragmatique m'avais toujours fait désirer une ère de paix sans limite, une ère d'harmonie et de compréhension. Chimère une fois de plus ? Non, certainement pas, car tant que l'espoir persiste même parmi les cœurs, il y a toujours une possibilité.

Citation :
En grandissant, j'ai vu, comment bouge les choses, comment réagissent les gens, face à leur présent de toutes les rancunes, de tout les combats j'ai compris les déclenchements. Des responsables il y en a eu, oui mais à chaque fois ils furent suivit par des foules sur la mauvaise voie...

Walkman sur les oreilles, un joins à la bouche j'avançais dans la fumée, laissant trace de mon passage. Me demandant quand est-ce que la drogue et le tabac m'achèverai, je rigolais. Quelle question stupide ? Je vivais, et je n'allais pas commencer à regretter maintenant. J'avais juste envie d'en profiter, quitte à mourir plus jeune, moins tardivement: si la maladie doit arriver elle arrivera, cette merde ne fera qu'accélérer sa venue. Alors elle ne provoquera pas ma mort, elle l'accélèrera. Et cela me convenais, car en attendant je vivais pleinement et comme je l'entendais. Ma tête se mit légèrement à tourner, et mes pas, décidés et fermes ne se dévièrent pas de leur route, droit vers les montagnes de Kumo, où je comptait me cacher quelques temps et où j'avais demandé à Kiina de me rejoindre plus tard si elle le désirait. le ciel, bleu, n'admettait aucune imperfection, aucun nuage. Sauf le mien, celui que je recrachais tantôt par le nez, tantôt par la bouche. De l'herbe venu droit des villages voisins de Konoha, où de nombreux dealers refourguaient ça pour presque rien ces temps ci, à croire que soit c'était la crise, soit la saison était vraiment bonne et que les affaires marchaient bien. Je n'avais pas rencontrés beaucoup d'autres amateurs de fumette à vrai dire ... M'asseyant sur un rocher en décidant d'une pause, j'apercevais au loin une silhouette à l'ombre d'un arbre, restant immobile, et pus apercevoir de la fumée autour de lui. je décidais de me rouler un autre joins, profitant de la quantité surprenante d'herbe que j'avais dans la poche aujourd'hui: quitte à faire un long voyage, autant emporter la distraction avec nous, surtout quand elle passe dans une poche. Fumant, fumant et refumant, je bus quelque gorgées d'eau dans un petit court d'eau qui passait le long de la montagne où je grimpais depuis plus d'une heure et demi maintenant. Et là, je me dirigeais vers cette silhouette que j'avais aperçu quelque minutes plus tôt. Dans l'insouciance totale, au risque de tomber sur un chasseur de nukenin déjà au courant de ma désertion, j'y allais, déterminé, les yeux pétés et le walkman dans les oreilles.

Citation :
Bienvenue dans mon monde rouge, jaune, vert Où l'homme devient, lion et porte une crinière Un monde parallèle sans barreaux ni frontières Un monde où les ténèbres sont aveuglées par la lumière Votre système m'a rendu schizophrène Je me suis fais une planète En rayant les chiennes, les hyènes et les gens malhonnêtes J'ai zappé la futilité, jeté la prise de tête Bailloné et enchainé ma haine pour chanter à tue-tête C'est vrai que je suis un peu rêveur, médicalement parlant Je suis atteint par le syndrome de "Peter" Je vis dans mon monde car le vrai fait peur Je ferme les yeux dans le métro, Regarde les gens, on dirait qu'il pleurent Un petit reggae musique dans le walkman Et, à la place du béton, le lion voit sa savane De tour en tour, je vois le diable qui saute et qui ricane Il me suis, veut m'épuiser afin que ma foi se fane Dans mon monde, les oiseaux parlent et m'avertissent Ils disent "Crois en ton père, tu es son fils" Je suis bien dans mon monde et j'y resterai Je reviendrai dans un vrai pour me faire enterrer.

Cette musique m'inspirait profondément: elle faisait ressortir ma pensée: un monde qui m'a effrayé, que j'ai quitté, pour vivre dans le mien, celui que je me suis forgé. Malgré le fait d'être dégoûté de cet univers, j'avais envie le sauver, de le relever, afin de rayer les chiens, d'éradiquer le mal et les mauvais principes pour débuter une ère nouvelle de paix et d'harmonie, il les humains enfin se comprendront... Mais pour le moment, ce que je savais c'est qu'il était trop tôt pour crier haut et fort ses idéaux, alors qu'il me restais tant de choses à faire, à accomplir. Cependant, ce surplus de sérieux dans ma vie était en train de me gonfler. J'avais envie de profiter aussi, et c'est d'ailleurs ce que je commençais à faire depuis mon départ: les règles répressives des villages, la pression, l'injustice, la misère, tout cela n'était plus sous mes yeux. je ne le vivais plus. désormais, j'étais en liberté, hors du joug des nations, dans mon droit. Rien ne pouvait m'arriver, j'avais berné le Hokage, je bernerai Akatsuki, et alors je serai celui que l'on considèrera comme le médiateur. En douce, dans l'ombre du monde et d'un conflit bien trop futile pour continuer sur sa lancée destructrice et stupide, je fomenterai un coup d'état mondial, une révolution parmi les shinobi, et je changerai les règles. pas du tout au tout, mais plus aucune injustice, faille dans un système qui nous ai vital ne seront tolérées. Le monde de demain sera celui de nos enfants. Je veux qu'il soit, pour eux, parfait. Afin qu'ils ne vivent pas d'heures aussi sombres que la notre. Afin que pour eux, la vie soit un havre de paix et une source de bonheur incomparable, si bien que, la haine ne srea plus qu'un mauvais souvenir, finissant par s'écraser dans les profondes abysse de l'oubli. même si certains continueront à vivre dans un passé sombre et enfoui, ils ne seront que la relève du mal, qui ne perdurera plus si l'homme reprend l'espoir.

Arrivant vers l'homme mystérieux, ce fut un choque lorsque je vit l'ombre portée sur lui s'en aller au fur et à mesure que mes pas m'emmenaient à sa rencontre. Une cape noir, aux motifs rouges représentants des nuages se dessinèrent... Je clignais deux ou trois fois des yeux, me demandant si le jois que j'avais à la main en ce moment même ne me faisait pas halluciner, mais non... c'était bien un membre de l'akatsuki que j'avais en face de moi, c'était une certitude. De plus, la drogue ne me faisait aucun effet pratiquement ... Mais derrière lui se trouvait un autre personnage, vêtue du même vêtement inspirant à pratiquement tous les shinobi crainte, méfiance et dégout. Personnellement, ce n'était plus les membres de cette organisation que je méprisait, mais bel et bien Madara et son projet fou et utopique: un monde où l'on vivrait dans l'illusion. ca me foutait la rage, que quelqu'un puisse penser comme ça: c'était tout simplement infaisable, car une société et une population ne pouvait être soumise au songe toute une vie, ne pouvais obéir à une illusion projetée par un malade se prenant pour un prophète ou un Dieu. Mais le pire, c'est que certains shinobi à son service ne se doutaient pas qu'ils finiraient dans le lot, et c'est ça qui je trouvais pitoyable... D'être bête au point d'aider le mal à nous piéger nous même.

Les deux membres de la lune rouge avaient l'air complètement fait. une bouteille de sakké chacun, une cigarette pour l'in d'entre eux... Et moi, avec un joint à la main, et de la fumée ressortant lentement de ma bouche, grisâtre à la limite du blanc, épaisse et lourde... Afin qu'ils ne se méprennent pas, je pris mon bandeau de ninja, et sans regret, avec seulement un petit sourire innocent, je le rayais avecc un kunai, avant de le remettre à mon front.

"je ne sais pas ce qui me vaut l'honneur de vous rencontrer mais ... SI on fumait un joins ?"

Moi qui disais que l'herbe n'affectait pas mes pensées et mon état, je me trompais bien... j'avais énormément fumé aujourd'hui, et je ne comptais pas m'arrêter... Peut être était-ce de la folie et de l'insouciance que je leur proposer cela mais seul le résultat importait maintenant...


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Izaya Neijiro

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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeDim 8 Mai - 2:06

♣ Frontière du Pays de la Foudre : Ne pousse pas le bouchon un peu trop loin Maurice.. ♣



Ma clope avait fini de se consumer, entièrement, totalement, comme la vie des pauvres personnes que j'avais rencontrés tout le long de ma vie. Ce n'est que je regrette mais actes, mais j'avais, de temps en temps une pensée pour eux. Oui, je pensais à ces cons, ces êtres faibles qui pensaient pouvoir me tuer, ces autistes qui pensaient réellement me battre, ou pire me berner. Il ne faut pas juger les personnes, je suis quelqu'un de réfléchi, malgré toutes les apparences. Je sais qui je peux battre, qui je ne peux pas. J'ai acquis ma puissance au fil du temps, je l'utilise à merveille, mes plans ? J'en avais que très peu, une partie de moi en voulait au serpent, mais l'autre partie lui dévouerais corps et âmes. Ma puissance venait de ses scalpels, et cette puissance me retient de tuer l'autre fourbe de Kabuto. Je ne m'en pense même pas capable, ce gars là, il paraît faible, mais son sourire me glace le sang. Son sadisme doit s'élever plus haut que celui d'Eishi, il renferme quelque chose, mais ce n'était pas mes affaires. L'autre partie de mon corps lui planterai bien une épée le long du corps, mais je ne suis pas rancunier, tant que je peux boire et fumer, je ne ferais rien. Je regardais le filtre de ma cigarette se consumer dans l'herbe. Une vue presque choquante, pour moi, la clope signifiait la vie. Le moment où le briquet allume le bout du papier qui fait s'enflammer le tabac représente la naissance. Toute notre vie se consume, petit à petit, des fois, c'est plus dur que d'autre moments. Sur certains endroits tu te demandes quand elle va se finir, puis des fois tu tires juste dessus en profitant au maximum. A la fin, tu t'écrases comme une merde et finit en résidu de fumée. Et, tu gardes en tête, qu'à tout moment, on peut t'écraser, on peut stopper ta lancée. La vie est éphémère, profitons de ce qui est bon pour notre tête, pas pour notre santé..

Alors que je voyais le filtre se rétracter et la fumée s'éteindre, l'idée d'un joins me vint en tête. Depuis le début du voyage j'avais surtout privilégié mon foie, disons que mes poumons étaient jaloux. Je commençais donc à rouler, sortant une feuille de gomme arabique, enroulant un bout de mon paquet de clope pour former un filtre, mélangeant mon herbe et mon tabac. Alors que je roulais de haut en bas pour former une ligne, j'entendis quelqu'un s'approcher. Vu l'aura dégagé, je savais déjà à qui j'avais à faire. Oui, c'était lui, mon partenaire Eishi. Je gardais la tête baissée afin de passer l'extrémité bas de la feuille derrière le filtre et la ligne de drogue, puis ensuite lécher le bout collant de la feuille, et finir le roulage en quelques secondes pour donner un tube splendide, légèrement en cône au bout. A ce moment là, je souriais en direction de mon partenaire, je voyais déjà qu'il avait fait des réserves lui aussi. Je mis mon chef d'oeuvre sur l'oreille, afin de rattraper la bouteille de saké envoyer par Eishi. Il en tenait également une en main, souriant aussi vers moi. Nous étions partenaire mais nous avions passés que quelques soirées ensemble, le reste du temps nous étions seuls. Il me lança une blague, me voyant déjà limite. Il souriait toujours, et commença à boire. Je souriais, puis je lui rétorquais :


« En retard, mais tu sais me prendre par les sentiments pour te faire pardonner. »


Je riais affichant un léger rictus sur mon visage. La mission partait bien, cela faisait tout de même plaisir de le voir. Si j'avais été un mec non manipulateur, pas hypocrite et digne de confiance, je pense que j'aurais pu être son ami. Mais ce n'était pas le cas, je gardais en tête qu'à tout moment il pouvait me planter un couteau dans le dos, et je connaissais sa grande puissance. Je continuais sur ces pensées en prenant plusieurs gorgées de saké. Je savais que mon partenaire était fort, je ne pouvais dire qu'il était plus fort ou non que moi. Je savais que si les circonstances étaient là et qu'on avait pas le choix, notre combat serait épique. Le genre de combat qu'on marquerait dans les foutues bouquins d'école, ou dans un libre religieux marqué de nos noms. Tout ce que je détesterais. J'arrêtais mes pensées, et regardait Eishi. Je voulus entamer une conversation, je n'aurais pas abordé le sujet de la mission, tout comme moi, il devait s'en foutre complètement. Je pense que j'aurais parlé des futures pubs qu'on aurait visités. Enfin bref, là n'était pas la question, je ne pus lui parler, car un étrange individu s'approcha de nous. Il avait l'air bien plus amoché que nous, sans bandeau montrait qu'il était un déserteur de Konoha, tout comme moi. Je ne me souvenais pas l'avoir croisé, mais bon, je n'étais pas rester longtemps dans le village. Il avait l'air serein pour un mec qui venait droit vers deux membres de l'Akatsuki. Le plus étrange fut qu'il nous proposa même de fumer un joins ensemble..

A ces mots je pris le mien, qui était posé sur mon oreille. Puis je lui montrais, je trouvais sa plutôt instructif et assez compréhensif. Je ne souriais plus, ce mec était bizarre, mais s'il venait nous voir, sans peur, c'est qu'il avait quelque chose à proposer. Je regardais Eishi, comme pour dire attendons de voir ce qu'il nous apporte, nous le tuerons ensuite. Il n'y avait aucunes chances pour qu'il nous reconnaisse, jamais nous avions laissé un témoin pour nous décrire. Il n'avait pas nos noms, il fallait en profiter. J'avais l'habitude de jouer des personnages, je jouerais mon rôle, mais j'utiliserais un nom de scène. Je regardais l'homme, j'allumais mon joins, la fumée recouvrait pratiquement tout mon visage. Et je dis :


« J'ai ce qu'il me faut déjà. »


Je lui souriais, mon personnage était lancé, j'espère que j'aurais un prix pour ma performance d'acteur et d'interprète. Bref, je continuais à prendre la parole :

« Que veux-tu ? »


Je devenais plus sérieux, il semblait louche. Je posa ma main sur mon épée, s'il parlait trop, s'il me gavait, ou s'il attaquait, je le butais..
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeDim 8 Mai - 11:03

C'est dans un espoir inconsidéré et aveugle que l'homme avance vers son ou ses rêves, espérant un jour les voir se réaliser, ses utopies auxquelles il tient tant. Il y en avait qui réussissait, d'autre échouait. Tout dépendait de ce que l'on appelait la "détermination" du sujet, sa force mentale à écarter tout ce qui le gênait dans son ascension vers son ultime but, sa chimère adorée. Eishi pensait personnellement que l'homme était de nature stupide, borné et faible au niveau psychologique et que seul quelques élus parvenaient à atteindre leur but. La preuve vivante étant les villages ninjas. Il n'y en avait que cinq dominant, avec donc cinq chef, cinq Kage. Mais à combien évalue-t-on le nombre de ninja ayant voulu arrivé à ce rang ? Sans doute des centaines, des milliers, voir même des dizaines de milliers, si ce n'est plus. L'homme aime se bercer d'illusion pour éviter d'avoir à affronter le présent, la vérité dans laquelle il vit, dans laquelle il a peur de chaque pas qu'il fait en avant. Bien sur, cela résume les abrutis qui font la majorités des habitants de ce monde pourri. Il y en a, au contraire, que l'on pourrait appelés "élus", qui marche vers l'avant, écrasant tout élément leur barrant la route, d'une volonté inflexible et d'un désir surhumain d'accomplissement. Les Kages en faisait sans doute partie, comme d'autre ninja célèbre ou légendaire tel les Sannins de Konoha, les Cornes d'Or de Kumo, les Sept Bretteurs Légendaire de Kiri, et ce qu'il y avait avec. Eishi avait toujours été un homme au mental infexible, la preuve même qu'aucune hésitation avait assombris son esprit lorsqu'il avait du, de sang froid, abattre ses compagnons de la brume qui l'avaient surpris en train de faire l'acte impardonnable qui avait amené sa désertion. Il avait depuis toujours marché dans les ténèbres, cette obscurité qui était devenu son véritable chemin, sa voie, sa chimère. Contrairement à certains qui luttaient de jour en jour, il avait accepté à bras ouvert ses pulsions, ses choses qui l'avaient transformé en monstre, en assassin. Et cela ne lui déplaisait pas le moins du monde. Car c'est ce qu'il était, un être irradiant de ténèbres.

Pour sa première mission sérieuse, car tout autre avait été de simple assassinat, amusant mais sans réel intérêt. Pas qu'il s'intéressait aux intérêts de l'Akatsuki, mais être mis sur une tâche importante signifiait qu'à présent, le fondateur de l'organisation avait plus ou moins confiance en lui, bien que le vieil Uchiha n'ai confiance en personne. Une des seules qualités que le Kurayami lui trouvait, en dehors de sa puissance et de son don pour la manipulation. Car oui, il n'avait certainement pas rejoins Akatsuki pour aider Madara à atteindre son but, ses convictions et ses rêves étaient bien précis. Une très grande page d'histoire lui serait consacrée à la fin de sa vie. Ou peut être même un livre, qui sait ? Pour le moment, il se contentait de préparer minutieusement ses projet dans l'ombre de la Lune rouge. Quoi de mieux qu'une organisation craint de tous pour dissimuler ses activités ? Car le monde entier avait les yeux rivés sur les actes des porteurs de cumulus écarlates. On pouvait bien préparé une arme pouvant dévaster le monde derrière que personne ne s'en rendrait compte. Dans son rictus sadique et malsain, Eishi exprimait son exaltation à la simple idée de voir ses plans être mis en oeuvre... La seule chose qui le préoccupait, c'était le serpent. Étrangement, le bel homme à la chevelure d'ébène était plus inquiété par l'être mystérieux qu'était Kabuto Yakushi que par le tristement célèbre Madara Uchiha. Pourquoi ? Parce que du disciple d'Orochimaru on ne savait rien. C'était comme s'il n'avait jamais vécu, et maintenant, il possédait la puissance maléfique de son maître. Et bien que sa puissance, et ses capacité, hormis celle d'Orochimaru améliorées, n'eussent été démontrées, il avait en permanence ce sourire machiavélique qui ne laissait qu'une seule chose à l'esprit : la méfiance. Car après tout, comment se faisait il que le vieux l'ait accepté aussi facilement ? Soit il était plus fort que Madara, soit il avait un moyen de pression sur celui ci. Et comme Eishi ne savait rien de lui, l'affronter ainsi pourrait amené à sa perte. Kabuto était une gêne non négligeable et l'Akatsuki-jin ne savait pas encore comment l'écarter de la scène.

Dans un soupir qu'il extirpa de ses pensées sombres, il décolla la bouteille d'alcool bientôt vide de ses lèvres humides de saké pour regarder son partenaire qui rétorqua à sa réplique ironique par une du même genre, tout en souriant. Il n'y avait pas dire, ces deux avaient été fait pour se rencontrer. Ils étaient là tout des deux, membres de la terrible Akatsuki, entrain de boire jusqu'à ce que l'ivresse les prennent, tout ça en fumant et un se lançant des vannes. Franchement, si Eishi n'avait pas été celui qu'il était, il aurait pu faire d'Izaya son meilleur ami. En apparence d'ailleurs, il ressemblait à ce qu'on pourrait appelé des amis. Mais lorsque leur regard de tueur ivre de sang se croisaient, le Kurayami savait qu'à chaque minutes, chaque seconde, l'un comme l'autre ils pouvaient se sauter à la gorge ou se planter un couteau dans le dos pendant la nuit. Mais cela ne dérangeait pas le ténébreux qui au contraire aimait l'ivresse de toujours se savoir en danger, à chaque instant jouer entre la vie et la mort, cela lui procurait un plaisir intense. C'est pour ça qu'Izaya était l'acolyte parfait. Le brun voulut entamer une discussion, bien évidemment tout sauf sérieuse, comme parler de sa dernière conquête ou bien d'un très bon bar dans lequel il avait passé la nuit d'avant, mais il fut interrompu par un son étranger, quelqu'un s'approchant des deux dangereux criminels.

Visiblement, c'était un ninja de Konoha. Eishi arqua un sourcil, son regard pénétrant concentrer vers l'intrus, puis finit sa bouteille, un sourire bien plus pervers qu'avant l'habitant désormais. Le nouveau venu était dans état bien plus dépravé qu'Izaya et lui, un joins à la bouche, baignant dans un nuage de fumée opaque et dense. Il retira son bandeau et barra celui ci à l'horizontale, un sourire aux lèvres. Le Kurayami regarda son partenaire, qui semblait tout aussi étonné que lui devant un shinobi qui s'avançait sereinement vers deux criminels recherchés de part le monde. Mais la surprise atteint son comble, quoique le comble de la surprise n'était pas vraiment très haut chez deux assassins ayant vu les pires atrocités, ou plutôt ayant commis les pires atrocités, quand le déserteur supposé de la feuille leur proposa un joins. La première réaction d'Eishi fut de rire légèrement. C'était plutôt amusant un mec défoncé qui venait proposer un joins à deux Akatsuki-jins vous trouvez pas ? Bon, d'accord, avant tout c'était particulièrement louche, mais cela voulait dire que l'intrus attendait quelque chose des membres de l'Organisation. Et si Eishi ne lui avait pas déjà ouvert le crâne, c'était parce qu'il était amusé et curieux de voir ce qu'avait à leur dire l'ex-shinobi de KonohaGakure. Il lança un regard à Izaya, qui lui répondit par la pensée que s'il ne leur apportait rien ils feraient de sa tête un trophée empaillé. Le compagnon du Kurayami semblait déjà être entré dans un rôle, logique vu que ces deux là n'étaient connu que de noms car aucun vivant n'avaient eut la chance de voir leur visage sans se retrouver dans une marre de leur propre sang. Il répondit comme à son habitude avec un sourire, après avoir allumé son joins, après avoir laissé la fumée l'envahir, mais ce sourire était différent, il était presque amical, ce qui voulait dire que la pièce de théâtre était lancée et que les personnages avaient été distribués. Izaya devint légèrement plus sérieux, demandant ses intentions au drole de personnage qui était venu les importuner.

Eishi quand à lui, était un tantinet plus relaxé, il voyait Izaya se préparer à faire rouler à ses pieds la tête de l'inconnu et trouvait ça plutôt amusant, bien que très étrange. Même explosé, un mec normal ne viendrait pas vers deux membre d'Akatsuki pour leur proposé une petite fumette entre amis. Soit il était complètement cinglé, soit il avait quelque chose derrière la tête. Et bien que son état jouait en sa défaveur, Eishi penchait vers la seconde solution. Il ne restait plus qu'à se le prouver.

Mes joins sont les meilleurs, je préfère ne pas m'écarter du droit chemin en prenant ceux des autres. Au fait... Réflexe !

Juste après avoir prononcé ça sur un ton ironique et amusé, sans pour autant être hostile, si l'on ne prenait pas en compte son hostilité permanente, il lança la bouteille de saké vide avec puissance, ce qui donna au projectile peut conventionnel une grande vitesse, sa trajectoire n'étant autre que la tête du nouveau venu. Si il était capable de l'attraper cela signifiait deux choses : il avait de bon réflexes, même défoncé, et n'était pas aussi déphasé qu'il semblait le prétendre. S'il ne rattrapait pas la bouteille, alors il ne servait à rien de bien intéressant et le tranchant de Shûsui viendrait embrasser son cou.
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeDim 8 Mai - 21:51

l'effet de l'herbe passait peu à peu, mais j'étais resté bloqué sur la perfection du roulage du membre d'akatsuki présent en face de moi. Un cône sans défaut. Le mien, fait à la va vite en courant, était déformé par ci par là, avec un surplus de tabac au milieu et mal tassé. Mais c'était fumable, et je fumais. Sans me soucier. Demain, je serai peut être mort. Alors pourquoi me priver de toutes ces choses que j'aimais tant ? Dans les yeux de l'homme qui avait décidé de m'accompagner dans ma pause bédo, je ne pus voir qu'insouciance et folie pure. le genre de folie qui se lit parfaitement sur le visage de ces gens que l'on peut facilement juger mais qui cachent souvent beaucoup de secrets. Il m'avait juste l'air d'un shinobi qui avait décidé de jeter son costume de mec sérieux à fond dans ses devoirs et ses principes et qui avait choisit de vivre comme il l'entendait en emmerdant tous ces connards qui se foutraient en travers de ta route, comme un cailloux dans une chaussure ou merde de chien sur ta route... Mais je ne le connaissais pas, et il avait juste l'air de me prendre de haut. Je ne dirai rien, car mon but étais simplement de me lier avec eux et de les suivre en missions... Tout leur expliquer ? Jamais. Mais leur en dire un peu, pourquoi pas ... Après tout la manipulation se pratiquait à risque aussi et je m'étais exposé à un danger permanent depuis mon départ de Konoha. Ils n'étaient pas bêtes, même s'ils en avaient l'air. Reprenant un air parfaitement sérieux, effaçant tous ces signes qui montraient que j'étais déchiré, mon regard perça celui du premier ninja, qui m'avait demandé ce que je voulais. Je voulais le sonder, lire en lui son passé et ses souffrances, lire en lui les sentiments qu'il ressentais à l'instant présent. Son changement radical d'attitude, passant d'un sourire presque amical à une moue sérieuse me laissa penser qu'il n'étais pas vraiment lui même en ce moment... Peut être le genre de personne trop influencées par l'alcool et la drogue, ou tout simplement qui essayent de se cacher aux yeux des autres, de se dissimuler à travers une attitude de façade pour ne laisser transparaitre presque aucune caractéristiques morales. Pour le moment, je n'avais analysé que ce que j'avais pu voir de cet individu. le second me paraissais totalement fou à lier. Visiblement totalement amoché, il me lança une bouteille qui aurait pu me fracasser le visage. L'agilité n'était pas ce qu'il me manquais, et puis j'étais un ninja, alors esquiver une simple bouteille était d'une simplicité ... J'eus juste à bouger la tête, la décalant vers la droite afin de laisser filer la gnôle, que j'entendis siffler à mon oreille. Il devais faire ça pour voir si la drogue m'empêcher de réagir, modifiait mon temps de réaction, et pour observer ma réaction. Jetant mon joins pour ne pas fumer le carton qui me servait de filtre, je recrachais la dernière bouffée de fumée grisâtre par la bouche. Ces deux là m'avaient l'air intéressant. Je marchais encore droit, ma capacité d'analyse n'avait point baissée. J'étais dans un état tout à fait normal, puisque seul l'alcool avait le pouvoir de me mettre au tapis. Doucement, mon regard se dévia vers le second qui avait tenté de me jeter cette bouteille en pleine gueule. Mes profondes cernes, au dessous de mes yeux ayant désormais perdus tout leur éclat, laissaient apparaitre mes longues nuits d'insomnies, et l'aigreur de mon regard laisser croire que j'étais passé par bien des épreuves, d'une difficulté sûrement bien plus intense que ces deux personnages en face de moi, qui sinon cachaient très bien leur jeu. Mais ça, je le saurai plus tard, c'était une certitude ...

"Bon bah on fume chacun le notre alors ... mais cette weed est trop bonne vous loupez quelque chose. Vous semblez avoir compris c'que j'voulais, et visiblement, je vois dans votre attitude que si vous ne trouvez pas cela intéressant vous me tuerez... Perso, je m'en tape complètement: vous voyez bien que je suis inconscient pour venir à la rencontre de deux membres d'Akatsuki, leur proposer du bédo, sachant très bien que si ce que je vais dire n'est pas convainquant je crèverais ici."

Me raclant, la gorge, j'étais assez excité. je ne jouais aucun rôle pour le moment. je me contentais d'être celui que j'étais, qui ne parlais de rien d'important. Oui, j'avais une vision des choses particulière. bien que sage, j'étaios persuadé que ce que je me disais, mes actes et mes paroles étaient biens et que j'avais raison. Je voyais le monde comme un échiquier géant de guerre où seul la manipulation pourrait tout changer. La trahison, le mensonge, la tromperie afin de tout renverser. Mais tout cela entrainerait sûrement même les coeur des plus bons et les plus pure à la folie et à la perversion. Il fallait rester solide. depuis des années de pratique dans cet art dangereux, je n'avais pas sombré...

"J'ai, comment dire, un marché. Je ne vous cache pas que je trouve ce monde pourri et ronger par la stupidité humaine, celle de faire le mal en croyant être bon et en s'attribuant des mérite qui ne nous revienne pas. Je préfère encore les gens qui tuent, assassinent et font souffrir en ayant conscience de leur actes. Depuis quelques heures à peine j'ai déserté de mon village... J'ai trompé le Hokage, en ayant gagné sa confiance: j'ai été nommé ambassadeur de Konoha pour l'évènement de rencontre intervillage dans le but de renforcer nos liens... Je pense que vous devez déjà le savoir. Mon but est simple, croyez moi ou non. Je désir tout simplement renverser l'alliance afin de faire prendre à cette guerre un tournant différent. profiter de la faiblesse des villages pour détruire tout ce que ces chiens ont créés, à savoir les lois, les palais majestueux où vivent des dirigeants qui ne les méritent en aucun cas, je veux détruire la totalité de leur bien, quitte à faire souffrir et à tuer. Je ne veux pas régner sur ce monde en chute constante mais le redresser et lui faire connaitre une nouvelle ère où l'oppression, l'injustice et l'argent ne seront plus dans nos esprits. Mon désir le plus chère reste tout de même de changer des règles qui visiblement ne peuvent qu'être transgressées. J'ai donc pensé pouvoir ... comment dire, collaborer avec l'akatsuki, histoire de pouvoir foutre la merde en participant aux plans d'attaques et d'affaiblissement des villages; je souhaite juste suivre quelques membres, les aider, et en échange, je pourrais vous apporter des informations compromettantes sur les villages, l'alliance et les plans..."

Tout était dit. les dés étaient jetés, et je ne ressentais pas la moindre frayeur. cependant, je leur avait mentis, mais je n'avais pas laissé transparaitre une seule fois la crainte, le doute. Tout mes mots furent prononcés clairement, comme s'ils avaient été improvisés puisque ce fut la cas. Je ne leur avais pas annoncé mes plans, mes réels projets, même si ce que j'avais énoncé en faisait parti? Je n'attendais plus qu'une réponse, regardant dans le ciel le soleil se voiler, caché par de sombres nuages, annonciateurs de tempêtes et de souffrance... bientôt, le monde shinobi sombrera, et alors, il faudra bien plus d'une vie pour ramener l'homme à la réalité de choses et sa juste valeur, en l'élevant au rang de véritable humain, lui extirpant sa haine, par la force s'il le fallait. Désormais, tous les moyens étaient bons... Mais je parviendrais à mes buts, je redresserais ce monde pourri !

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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeMer 11 Mai - 0:02

♣ Kumo : Ecrire est une façon de parler sans être interrompu ! ♣


Ce mec m'ennuyais déjà. Il était lent. Eishi lui avait jeté une bouteille à la figure, sûrement pour le tester, même si en tant que ninja, il lui serait aisé d'esquiver. Ce qu'il fut d'ailleurs, ensuite, il essayait de nous analyser, comme si il le pouvait. Nous étions tout les deux de grands manipulateur. Lui essayait sûrement, mais il ne savait pas caché ses expressions, il ne savait pas choisir ces mots. Dès qu'il avait ouvert sa bouche pour nous proposer de fumer, je savais. Oui, c'était sûr qu'il cherchait une aide extérieure, et il était près à nous donner des informations. Si j'étais un amateur le fait qu'il est son bandeau rayé, qu'il est ce cran là, j'aurais pu tomber dans le panneau. Mais le fait est que je suis un menteur né, je ne suis personne. On m'appelle Izaya Neijiro, mais ni l'un ni l'autre n'est mon vrai prénom. Je n'en ai aucun, j'ai effacé mes souvenirs, mes parents étaient des bons à rien. Je joue un personnage constamment, je suis un personnage, je suis différent d'hier et de demain. Je ne suis pas un fou, ni un schizophrène ou une autre maladie qui touche les facultés de réfléchir. Non, j'avais toute ma tête, j'ai effacé pour reconstruire, mais ma mémoire a gardé ce que je devais savoir, pour être sûr de ne jamais perdre mon identité. Je vis à ma manière et cela me convient, ma vie est un mensonge inachevé..

Il pensait me berner, il pensait nous berner, Eishi était quelqu'un d'intelligent. Dès son arrivée, il savait que cet homme était intéressant. Non pas en lui même, non pas pour une quelconque utilité pour nous. Mais il était intéressant dans le fait qu'on pourrait se servir de lui dans le pillage des villages. Avec nos manteaux, nous étions facilement repérable. J'avais déjà des milliers de plans en tête pour passer les barrières des villages. C'était amusant, je le regardais essayé de nous analyser, et par ce fait, je pris plaisir pour le faire également. Grosses cernes, il dormait peu, un insomniaque comme moi, les bouts des doigts jaunes, il fumait pas mal. Des restes de résidus de fer sur son bandeau, il avait rayé le sigle de Konoha depuis peu, il avait esquivé la bouteille de saké avec simplicité et agilité, évitant les mouvements inutiles, donc il combattait avec sérieux, analysant les situations, il devait être de niveau supérieur à Chuunin. Il semblerait qu'il paraissait plus fort qu'il n'y paraissait. Je souriais en le regardant essayé de transpercer notre passé. Moi je pouvais dire qu'il souffrait de solitude, il n'aimait pas les gens faibles, et il voulait une vie selon ses propres idéaux. Une certaine arrogance ? Non, plus de l'égoïsme. Mon point de vue était objectif, il nous ressemblait dans l'attitude. Mais il ne faisait aucun doute que s'il n'y avait rien de bien à proposer, il trépasserait. J'espérais pour lui qu'il n'ai pas peur de la folie..

Il commença à parler, il se doutait qu'il allait mourir s'il ne pouvait pas garder une utilité à sa propre personne. Sans le savoir il bataillait sa vie sans même se douter qu'il nous serait déjà utile. Sa situation était amusante à mon goût. Il reprit la parole pour nous sortir la tirade de la mort. Le genre de discours où il expose sa façon de voir en priant pour qu'on soit un minimum d'accord avec lui. Il négociait sa vie, de toute manière, si cela ne passait pas, il savait qu'il en subirais les conséquences. Je vous jure qu'il a de la chance, si on n'avait pas besoin de lui pour nous faciliter la vie, je pense que j'aurais joué avec ses entrailles. Bref, sa tirade n'en finissait pas, il demandait des informations, mais savait très bien qu'il en n'aura pas, de ce fait, il devait se douter qu'on le croirait pas. Il était louche, je suis pas de nature à faire confiance, je me méfie même d'Eishi, mais lui, c'était pas une crainte de danger, non plus, une sorte de faux compromis, d'un piège hypocrite et mal construit. Il termina enfin sa tirade, il parla plus longtemps je le rendais aphone. Je n'aimais pas les bavards, enfin non, les gens qui parlaient pour ne rien dire de concret. Il avait l'air de ce type là, s'il voyage avec nous, je priais pour qu'il fasse des phrases concises, et qu'il aille directement à l'essentiel. Sa vision du monde ? Je l'avais même pas relevé, il avait l'air sincère, il devait décrire sa véritable vision, il avait une rancoeur de folie, sans en baver totalement, mais il aimait pas ce monde, sa se sentait. Un petit silence s'était installé, je prenais donc la parole :


« Quel beau parleur.. »


Je soupirais, puis regardait Eishi en lui faisait un signe de tête, comme pour nous mettre d'accord sur son sort. Je repris donc :

« Tu ne mourras pas sur le champs. Tu peux être heureux. Je suis Kisuke. A la tienne. »


Sur ces mots je lui lançais une fiole de saké, continuais de fumer à intervalle régulier et je me disais que saoul, il parlerait moins..
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeVen 13 Mai - 15:25

Un soupire profond s'échappa des lèvres encore légèrement humide de l'eau de vie qu'Eishi avait précédemment ingéré. La bouteille qu'il avait fini avait été utilisé comme un projectile pour tester plus ou moins son adversaire, tout en espérant le voir se la prendre dans la face pour avoir le plaisir de voir l'intrus défiguré par les entailles et le sang. Malheureusement, il l'avait évité, et cela fut dommage pour le Kurayami qui espérait voir la gueule d'ange de l'ancien Konoha-jin ensanglantée et méconnaissable. Mais cela lui avait au moins permis de faire sa petite analyse. Les deux shinobis d'Akatsuki avaient devant eux un ninja supérieur au grade de Chunin, possédant de bon réflexes et avec des intentions pas très claire derrière la tête. L'intrus regarda ses vis à vis d'un regard sérieux et inquisiteur, ce qui eut pour don de... profondément ennuyer le psychopathe. Depuis quand les ninjas de Konoha, ou ex-ninja, du pareil au même vu qu'il l'était depuis peu, s'imaginait pouvoir lire comme dans un livre ouvert l'esprit complexe et incompris des fous qui avaient défié le monde lui même ? Depuis quand ces imbéciles pensait comprendre l'incompréhensible ? Encore, s'ils eussent été en face d'un ninja de grande renom tel que l'homme au Sharingan, le fils du Croc Blanc, Hatake Kakashi, ils auraient eu à s'en faire, du moins légèrement, car tout deux, Eishi comme Izaya, n'étaient pas des hommes de craintes ni d'inquiétude. Ils étaient tout deux des hommes changeant, manipulateurs, ayant reçu du ciel le pouvoir de la suggestion, pouvant influencer les personnes autour d'eux par des paroles d'apparence pures, mais pleine de vices et de mensonges. Le brun le savait de son acolyte car ils étaient très semblables, peut être trop parfois, parce qu'aucun des deux ne se laisserait avoir, mais cela laissait un certain défis naître, même si l'ambition d'Eishi n'était pas de s'en prendre à Izaya car il se plaisait bien avec lui.

Pour en revenir à l'inconnu trouble fait, il était plus amateur qu'autre chose, du moins face à ceux qui vécurent toutes leur vie dans le mensonge, dans les ténèbres. Il avait besoin de quelque chose, ce qui veut dire qu'en échange d'une information surement, qui serait d'ailleurs sans doute fausse car il ne sortait pas grand chose de vrai d'entre les lèvres des Akatsuki-jins, il pourrait servir de larbin pour le pillage des villages, particulièrement pour Konoha dont il connaissait sans doute le système récent de défense. Dans un petit rire, ayant zyeuté vers son compagnon, Eishi fixa de son regard dément et désagréable l'inconscient, pour lui montrer qu'il essayait de s'immiscer à un niveau trop élevé pour lui. Dans les mirettes ambré du membre de l'organisation aux cumulus écarlate ne régnait que folie, mais une folie incompréhensible, ce qui avait pour but d'empêcher son vis à vis de voir quoi que ce soit en lui, alors que de son côté, ses pupilles inquisitrice sondait l'homme qui lui faisait face, le détaillant physiquement, moralement, philosophiquement. Des cernes profondes et noires subsistait en-dessous ses yeux, signe qu'il souffrait d'insomnie fréquente, surement qu'il réfléchissait trop sur le monde, son regard montrait une certaine envie de révolution, mais aussi un rejet pour les faibles et une existence marginale, marginalité l'ayant plongé dans une certaine solitude qui l'a poussé à s'interroger plus que de raison. Imbu de lui même ? Non, plutôt égoïste en fait. L'objectivité n'était pas ce qui allait le mieux à ce cher Eishi, cependant, lors de ces moments où il plongeait dans l'esprit de celui qu'il sondait, sa raison prenait le dessus sur sa folie, chose très peu fréquente. Après coup, ce ninja ne leur était pas si différent derrière le mur de l'apparence.

Mais cette dernière pensée quitta l'esprit du Kurayami lorsqu'il se mit à parler. Il débuta une tirade longue et lourde, ne se rendant pas compte qu'il faisait son plaidoyer-prodomo pour garder sa vie si futile. Même si cela ennuyait légèrement, il avait l'enivrante sensation d'être comme un juge ou un bourreau, qui trancherais ou pas selon la plaidoirie du défendeur. Mais vint un moment où sa voix devint presque un bourdonnement insupportable aux oreilles d'Eishi, qui pour libération de cette joute oratoire lassante et titillant ne trouvait qu'une tranche nette au niveau des cordes vocales, n'ayant même plus envie d'entendre ses gémissement de douleur. Il parlait de futilité, exposant sa philosophie, ses objectifs, demandant des informations qu'il n'obtiendrait même pas en songe, tout cela à deux forces des ténèbres qui n'en avaient à vrai dire rien à cirer, et qui, s'il n'avait pas été d'une utilité pour la suite, déjà étriper pour le simple plaisir d'observer l'intérieur de son ventre. Pour dire vrai, que son discours soit sincère ou pas, le ténébreux n'en avait cure, il voulait simplement qu'il se taise, alors que sa main se crispait d'exaspération sur le manche de son Shûsui. C'était vraiment un bavard ce type. Pas qu'Eishi avait horreur des discours, mais lorsque ceux-ci ne présentait aucun intérêt, il ressentait une certaine révulsion qu'il avait parfois du mal à contrôler. Le mal-être des poètes du siècle, il s'en foutait royalement. Quand l'interminable flot de parole dénué d'intérêt se termina, la musique du monde revint aux oreilles du membre d'Akatsuki comme une libération douce et mélodieuse. L'homme de l'obscurité priait déjà pour ne plus l'entendre durant leur périple, parce que dans le cas échéant, sa tête roulerait à ses pieds. Dans la vie, il fallait apprendre à aller droit au but sans s'égarer.

Izaya critiqua oralement, sans grande subtilité, l'intrus avant de lancer un regard à Eishi pour lui faire signe que le sursis lui était accorder, pour l'instant. Ce dernier soupira avant d'entendre son acolyte se présenter, sous un faux nom, avant de lui lancer une fiole d'alcool. Chose qu'aurait fait le Kurayami pour empêcher le flot intarissable de parole du récent Nuke-nin de Konoha. Notre protagoniste au cheveux d'ébène prit une cigarette dans sa poche, accompagnée de son briquet et l'alluma une fois placée entre ses lippes. Inhalant la fumée toxique puis la répandant dans l'air, il lança un regard froid en direction de l'intrus, qui s'effaça pour laisser place à des mirettes folles et amusées.


Comme l'a dit mon partenaire, tu as un sursis, que tu perdras rapidement si jamais je te reprend à plaidoyer ainsi. Moi c'est Sôsuke. À la mienne.

Il prit sa bouteille restante et en bu une longue et rafraichissante gorgée avant de la replacer où elle siégeait plus tôt. Puis il zieuta vers son acolyte avant de faire volte face et de croiser les bras à l'intérieur de son manteau sombre, laissant les épaisses manches danser au rythme du vent, comme la partie ouverte et inférieur de la "robe" d'Akatsuki. Il fixait l'horizon avec un sourire psychotique et emplit de sadisme.

Bon, c'est pas que je me lasse de ce lieu mais on a plus intéressant à faire que de rester ici à attendre que l'Alliance nous trouve je pense. On passe la frontière du pays du Feu et on va à Konoha.
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeLun 16 Mai - 21:07

J'avais plus que conscience que ces deux mecs n'étaient pas des hommes de confiance. Mais je m'en contrefichais. Ce qui comptait désormais, c'est qu'il me prenne pour une sorte de diplomate, de beau parleur comme il avait dit. c'était parfait. Il ne devait pas tellement me prendre au sérieux, et s'il avait accepté, c'était seulement parce que lui aussi devait avoir une idée derrière la tête, un plan... Je sentait que je pouvais tout de même me lâcher un peu désormais, libérer cette rage qui coulait en moi sur les villages, en quelque sorte me venger de façon que j'aurais avant cela trouvé déplorable. Mais tout cela était excitant, exaltant. je pouvais vivre, vivre en mentant, vivre en avouant, vivre en liberté, dans un danger permanent. Si je devais mourir demain, je n'aurais rien à regretter de cette chienne de vie, mais tout à maudire dans ce putain de monde. Si je devais mourir demain, je n'aurais rien changé, mais j'aurais tenté. Tant pis pour mon honneur. Je ne voulais pas de leur reconnaissance, à ces hommes que la haine aveugle. A vrai dire, je les méprisait désormais. Mon point de vue changeait, mais ne faisait que se développer, évoluer, et jamais ma conviction ne dévierait de sa route, jamais. Faire basculer la guerre et devenir l'acteur d'une paix nouvelle, fomenter des coups d'état et rebâtir un monde shinobi aux règles nouvelles approuvées par la majorité. Je ne voulais pas détruire le monde et le reconstruire à mon image, juste ramener la paix et l'espoir dans le cœur des hommes. pas par les discours, mais par les actes. S'il fallait que la souffrance nous détruise, elle nous détruirait. tout ce qui comptait était de vivre intensément en l'ignorant. Oui, mon point de vue sur le monde, l'idée que je m'en faisais, avait grandement évolué... Pour moi, les règles ont été faites pour être transgressées, de toute évidence. On croit régler les problèmes en faisant passer des lois, décrets et réformes qui prennent des années avant d'être mise en place, et c'est pendant ce temps là que des hommes crèves, que l'injustice, la misère et la souffrance ravagent le monde. Pour les dirigeants, ce n'est qu'une minorité qui souffre de ces facteurs de pauvreté et de désespoir, mais pour moi, c'était avant tout des hommes qu'on laissait mourir comme des chiens alors que eux, grands hommes politique, kage, seigneurs, vivaient dans des palaces que je ferait volontiers cramé avec tout le beau petit monde qui s'y trouve. Jamais ils ne trouveraient des solutions en empruntant le chemin de la facilité et de l'insouciance. En vérité, je les trouvais irresponsable, méprisable, tout juste bon à faire de jolie discours, nous faisant croire jour après jour qu'ils contrôle la situation et que le monde actuel est dans son "âge d'or", à son apogée. Si l'on cherchait les points positifs, certes, il y en avait de nombreux. Mais c'est avant tout les aspects négatifs qu'il faut trouver, pour éradiquer. Et pour le moment, les principaux points faibles du monde shinobi étaient la politique, la gestion et les dirigeants.
Ce qui m'étonna plus particulièrement fut la réplique de second shinobi, ayant fait une tentative de lancée de bouteille sur moi, visiblement complètement fracassé... Plaidoyer, moi ? Etait-il con ou tout simplement cachait-il le fait d'avoir lu dans mon jeu ? Mais je m'en contrefichais. Ils voyaient tous les deux en moi un beau parleur, fait pour le discours, la politique, l'argumentation. Puisque c'était celui que je voulais être exactement maintenant, c'était parfait, car dans le fond, bien qu'ils prétendaient être ennuyé par cela, il ne voulaient pas me tuer... la curiosité est chez l'homme une caractéristique très développée et chez certain repoussée à sa limite ... ce qui amène bien souvent à la surprise, à la mort.

"Vous avez vu en moi le discoureur que je voulais être. C'est tout ce qui m'importe et qui imoprte pour le moment. Je vous remercie quand même de me laisser vous suivre... j'ai beaucoup de compte à régler avec ces enfoirés ."

Dans ces paroles, chaque mot était calculé, soit pour éveiller la curiosité une fois de plus, soit pour laisser penser que moi aussi jouais un rôle, mais d'homme de discours. Tout cela allait être marrant ... Mais quoi qu'il en soit et peu importe le danger, rien ne faisait plus peur, car vivre au jour le jour, vivre intensément l'instant présent était tout ce qui importait désormais: depuis cette sombre nuit cauchemardesque où, dans un songe mystérieux, on annonçait ma mort dans les six mois à venir, bien que ce n'était qu'un rêve, j'avais compris que le temps était précieux et que jamais je ne devais en perde une miette. Il me restait des année devant moi, mais la mort pouvait me surprendre dans dix seconde si elle le voulait.

Dans la vie, il n'y a pas de hasard. Il n'y a que fatalité.

"cette guerre n'est qu'un jeu de manipulation... la question n'est pas de savoir qui manipule qui mais qui trahira qui... Héhéhé, ça s'annonce intéressant. Toujours rester sur ses gardes, car la confiance n'apportera que la mort."

Encore une fois, rien n'était dit sans réflexion. je savais très bien qu'il ne me faisait pas cinfiance, et c'est entièrement normal: un inconnu qui arrive en temps de guerre devant deux membres d'akatsuki, qui raye devant eux son bandeau de ninja et qui leur demande de les suivre... mais si une chose était sûre, c'est que j'nétais pas là pour les tuer. Juste pour étudier, suivre, apprendre, faire avancée les pions...Mais bon but principal dans cette histoire était bien de les embrouiller. parce qu'ils ne savaient pas dans quel jeu ils s'étaient lancés avec moi, dans quelle situation j'étais. ils ne savaient pas que j'allais jouer un double jeu, en étant à la fois espion de l'alliance et à la fois espion de l'akatsuki si j'y parvenait. Ils me prenaient sûrement pour quelqu'un de douteux, qui ne savait pas établir une véritable stratégie, mais cependant, il n'y avait aucune faille dans mon plan. Tout était calculé ! la manipulation, le mensonge et la tromperie, l'analyse d'une psychologie, le découverte des points faibles et des points fort, pour mieux faire faiblir, pour mieux trahir ! Je n'aurais aucun scrupule à faire tout cela, car le fait de tirer les ficelles du virement de la guerre m'excitait énormément. Un monde à changer, un vie à vivre, un existence et des buts à mener à bien. C'était comme s'il n'y avait personne sur mon chemin, car personne n'était au courant de mes convictions, car personne mis à part le Hokage qui ne dirait jamais rien ne savais ce qui se passerait... Même lui avait été trompé en croyant aveuglément que j'allais défendre l'alliance et les principes de nations rongées par l'injustice, la perversité et un système en chute libre. Oui, c'était cela... Rien ni personne sur ma route, déjà toute tracée. Parce que chaque parole, chaque mouvement, chaque action étaient calculés, et parce que les autres croyaient ce que je voulais leur faire croire. Bientôt, ces deux membres d'akatsuki verraient le shinobi sombre et mystérieux que je serais, puis, le ninja puissant, tactique et fêtard, puis le ninja manipulateur que je suis. Car je savais que faire pour me débarrassais d'eux une fois que j'aurais correctement pu "collaborer" avec. Sans combat, sans violence, sans fuite. Seulement par les mots, et la tromperie. Ce que je voulais d'eux, à vrai dire, était bien simple... je voulais simplement renforcer ma culpabilité auprès de l'alliance. Je ne voulais pas qu'elle croit que je collabore avec l'akatsuki, mais que j'ai eu des contacts avec eux, et qu'ils me considèrent comme dangereux. Ainsi, j'y gagnerait des deux côtés: ni les nations, ni l'organisation de Madara ne seraient au courant de mes projets. Je pourrais abuser de la confiance que le Hokage me porte. Ni soif de vengeance, ni soif de puissance maléfique, ni haine, ni facette malsaine ne se cachaient dans mon cœur. je ne voulais que la paix, sans avoir à détruire le monde, le reconstruire à l'image d'un despote comme ce chien de Uchiha le voulait ... car après tout, désirer une existence d'illusion que l'on contrôle, n'était-ce pas de la folie ?! N'était-ce pas ce que l'on pourrait appeler le dernier recours, face à un monde que l'on croit inéchangeable ? Seuls les faibles choisissent la voie de la facilité. car le fait de mener à bien une guerre et de mettre en œuvre une illusion à l'échelle mondiale n'est rien comparé au fait de ramener la véritable paix et l'entente dans le cœur des hommes. cependant, tout doit se faire progressivement, et nous devions commencer par un changement de système, pour remplacé l'injustice, l'oppression et la privation de liberté que nous imposait l'actuel.

Pourquoi les dirigeants ne comprennent-ils pas que l'homme à le droit de vivre libre, égal face aux autres ? Que même si pour eux, les personnes en difficultés sont moins nombreuses que les personnes aisées, il ne devrait y en avoir aucune ? Pourquoi, lorsqu'ils récitent leur discours, calculé à l'avance et dont il ne pensent pas un mot, ils nous font tout un tas de promesses, où sont exposés idées, solutions, point de vue, ils n'en font rien par la suite ? Oui, des tas de solutions, mais étrangement aucune n'est jamais appliquée. Et pendant que des lois stupides censées relever un monde en chute constante sont votées, nécessitant parfois des années avant leur mise en place, des innocents, des hommes crèvent délaissés par la justice et par la loi, comme des animaux. Alors oui, même si les dirigeants ont des qualités, leur défauts assombris notre jugement à leur égard, nous rend parfois hostiles à eux. mais d'autres suivent la masse, et font confiance à des haut placés nous incitant au conformiste et à une vie de misère, où aucun rêve ne peut être réalisé véritablement. Tout cela me dégoûtait depuis l'enfance. Moi qui avait assisté à une guerre, en tant qu'observateur, qui avait vu à l'œuvre toute la stupidité et la cruauté animant l'homme avide de pouvoir, j'en avait conclu que l'argent et la domination dominaient le monde. Mon d"goût n'en fut que renforcé, et ma conviction effaça une mentalité instable pour laisser place à un véritable monstre de psychologie, devenu "philosophe" et ayant acquit la connaissance et surtout un véritable nindo, forgé dans le sang et dans la souffrance. Car on ne m'avait jamais laissé ressentir le bonheur. car la vie m'avait tout prit. Mais je ne m'en plaignais pas, et jamais je ne me laissais abattre, parce que la vie continuait, et que c'est à partir d'aujourd'hui, que je profitais de la liberté et d'un véritable bonheur, celui de vivre !


“ Bon, c'est pas que je me lasse de ce lieu mais on a plus intéressant à faire que de rester ici à attendre que l'Alliance nous trouve je pense. On passe la frontière du pays du Feu et on va à Konoha. ”


"ouais, on se barre... J'viens à peine me m'en aller de Konoha que j'y retourne... Ah oui, j'ai oublié de leur laisser mon cadeau d'adieu. Et ce village à une dette envers moi pour toutes les missions que j'ai pu effectuer ... En fait, moi c'est Brunhield. Pas de question sur le nom, la passé, el présent l'avenir, ni sur l'origine."


Buvant un quart de la bouteille de saké que m'avait jeté Kisuke, je me dis qu'il ne fallait pas que j'abuse la dessus, car l'alcool et moi, ça faisait deux ... cependant le goût était assez appréciable. Kisuke ... Sosuke ... Des faux noms ? Je ne pouvais être sûr de rien. D'un côté moi même en avait donné un faux. Mais quel intérêt pour des membres de l'akatsuki de mentir sur leur identité ? La génération précédente, d'après les informations que j'ai pu avoir, était connue. peu importe, je n'en avais rien à foutre. Remettant ma musique dans les oreilles, je regardais le ciel, en allumant une clope.


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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeLun 30 Mai - 17:50

    Le bien et le mal, deux entités si différentes mais si proches à la fois. Elles entrent en relation tellement souvent, le conflit est toujours inévitable. L’humain prenait plaisir à qualifier ses actions selon ses deux pôles, mais comment peut-on être sûr que l’on exécute le bien, ou le mal ? Qui est-on pour en juger ? Où se trouve la fine ligne qui délimite les deux ? Se sont là tant de questions aux réponses floues, imprécises et inutiles. Chaque être à sa vision des choses, mais tous, même les plus nobles et les plus charitables, font dans les deux opposés. L’on peut servir une cause juste selon nous, mais qui ne le sera pas pour d’autres. Les limites entre le bon et le mauvais sont subjectives, sont différentes pour tous et chacun, cela est intimement lié aux convictions que l’humain chérit. Énorme conflit que voilà régnant sur l’humanité depuis sa création. Aujourd’hui, ceux qui se disaient être du côté du juste, du bien allaient rencontrer des êtres dits maléfiques, cruels et vils. Quel serait la finalité de cet affront ? Avaient-ils raison, que le conflit était inévitable ? Est-ce que ladite justice l’emporterait, ou les ténèbres deviendraient-elles plus importantes encore ? Comment savoir s’ils étaient sur la bonne voie, s’ils n’allaient pas tout droit dans un mur ? Personne ne pouvait dire. La surprise serait totale à la toute fin. Avancer vers l’inconnu, même en y étant un minimum préparé… n’importe quoi pouvait arriver. Où serait le petit groupe de quatre ninjas d’élite qui avançait vers la frontière du pays des nuages dans quelques heures ? Ça aussi, impossible de le dire, mais la déesse des mers était déterminée à tous les ramener en vie, même si cela signifiait que la sienne devait s’éteindre. C’était aussi ça les responsabilités d’un Kage, le sacrifice de soi. La délicieuse jeune femme en avait pleinement conscience.

    D’ailleurs, dès qu’ils avaient quitté Kumo, Mei avait perdu son sourire. Même si elle se voulait rassurante et enjouée, la situation ne se prêtait pas à des excédents de joie, loin de là. Elle avait l’esprit occupé, songeant à ce qui s’en venait. D’ailleurs, il y avait bien un fait qui lui était passé sous le nez. Elle ne voulait absolument pas que l’information comme quoi des Akatsukiens soient présents aux portes s’ébruite dans tout le village, mais jamais ils ne reviendraient en pleine forme. Les traces du combat se feraient voir sur leur corps, automatiquement, des gens se poseraient des questions. Bien évidemment, la Mizukage comptait mettre au courant les autres dirigeants, mais la population, elle, n’avait pas besoin d’être au fait de tout. Une vague de peur maintenant ne serait pas la meilleure option. De même, avec les membres de la lune rouge rôdant, il valait mieux abréger cette réunion à Kumo. Une courte conversation avec les autres Kages et leurs conseillers, voir aussi quelle est la situation de Iwa, absent complètement depuis que des rumeurs circulent à leur sujet, les rendant bien crédibles, puis ensuite retour au pays de la brume. Bien que des défenses aient été mises en place, le village ne tiendrait pas un assaut de cette envergure. Elle devait être là si jamais ils passaient à l’attaque pour défendre son peuple et ses terres. Jamais la kunoichi ne resterait les bras croisés à regarder Kirigakure plonger dans une nouvelle ère de ténèbres. Elle défendrait la liberté qu’ils avaient acquise depuis la mort de Yagura et depuis le départ d’Akatsuki de leur pays. Alors juste pour ça, elle n’avait pas le choix, elle devait survivre à cet affront tout en protégeant ses équipiers. Lourde tâche que voilà, déposée sur ses frêles épaules de femme. Néanmoins, la Godaime Mizukage se savait assez forte psychologiquement pour arriver à porter ce fardeau jusqu’à ce que sonne le glas. Le combat de toute une vie. Bien que les trois autres shinobi et kunoichi aient accepté le semblant de plan élaboré avant de quitter vers la frontière, Mei ne se sentait pas rassurée pour autant. Malgré leur puissance, certains ninjas d’élites pouvaient se montrer téméraires, à vouloir jouer les héros. D'ailleurs, par précaution, elle avait fait appel à un autre ninja de l'alliance, Heike, un junin de Kumo qu'Hello avait croisé sur sa route. Vraiment, elle espérait qu’ils comprennent tous le délicat que représentait le fait de s’approcher de deux membres de l’Akatsuki. Aucun d’eux ne savait si l’un de ces cruels personnages était senseurs. Si jamais cela s’avérait être le cas, leur plan serait foutu d’avance et il faudrait improviser rapidement. L’éternelle célibataire de la brume y songeait justement. C’est pourquoi elle ne s’attardait pas à regarder les magnifiques paysages qui défilaient sous ses yeux, concentrant plus son regard à suivre Hello. Cet oiseau, il était une bénédiction des Dieux. Il était toujours prêt à l’aider, à livrer des messages au péril de sa vie, et même aujourd’hui, alors qu’il savait que c’était hautement dangereux, il était encore là, à ses côtés. Oui, il faudrait qu’elle pense à le remercier comme il se doit.

    Ils approchaient de plus en plus, chaque pas devenait lourd, plein de sens. L’excitation, la frénésie, mais aussi une certaine appréhension régnait au sein du petit groupe. L’hirondelle ralentit légèrement la cadence, leur laissant le temps de souffler un peu. Courir à perdre haleine n’était pas brillant. Arriver en zone combat complètement essoufflé non plus. Le trajet était relativement long, le pays étant vaste, plus que Mizu no Kuni en tout cas. Par ailleurs, l’après-midi étant avancé, en plus que le ciel se couvrait lentement de nuages inquiétants. S’il tombait de la pluie, ça pourrait aider, comme nuire. Rubicant ne devait pas aimer l’eau, alors que Mei et Izaki cela leur viendrait en aide. D’ailleurs, la Mizukage avait complètement zappé de demander à Hello s’il y avait une source d’eau à proximité des ennemis. Elle ne pourrait que le savoir une fois sur place. La progression continua encore quelques temps, couvrant d’avantage le ciel. Ferait-il orage pendant un titanesque combat ? La nature était-elle à ce point liée aux hommes ? Quelle drôle d’idée, s’accorder autant d’importance... Bref, à cet instant, l’hirondelle s’arrêta, stoppant par la même occasion la progression des quatre shinobis. L’animal prit alors la parole, leur signalant que l’ennemi était tout droit, à un peu moins d’un kilomètre de là. Le maigre plan pouvait donc débuter. La leader de la brume fit signe à son Anbu de les contourner pour les prendre à revers avec le Kirigakure no jutsu, comme c’était prévu avant qu’ils ne quittent Kumo. Avec ces talents en discrétion, s’il n’y avait pas de ninja senseur dans le duo d’Akatsuki, tout devrait bien aller. Suite à cela, elle-même continua lentement, furtivement sa progression, Temari et Rubicant devaient suivre de loin, Heike devait les rattraper. Lorsque Mei estima s’être approchée de plus de neuf-cent cinquante mètres, s’aidant de la nature pour se camoufler puis faisant taire son chakra, elle exécuta le Kirigakure no jutsu, produisant un brouillard épais sur une large zone. Hello, se souvenant de son rôle, vola droit dans l’imposant nuage afin d’aller les déstabiliser avec ses battements d’ailes. La Mizukage marcha gracieusement dans le brouillard, s’approchant lentement, toujours discrètement, malgré l’invocation qui faisait un max de bruit. Elle était attentive au moindre son. Si quelqu’un était trop près, elle serait prête à réagir. Bien que se soit son brouillard, il était si dense que d’y voir quelque chose devenait une tâche ardue.

    La kunoichi du pays de l’Eau avait la ferme intention de les faire fondre un peu avant de poser des questions. Presque sensuellement, elle débuta des mudras, puis s’accroupit ensuite au sol. Déposant ses mains sur la terre fraiche, elle la vit se soulever légèrement, puis des nuages de vapeur s’échappèrent dans la zone donnée. Les hostilités étaient désormais lancées, il ne restait plus qu’à voir quelle serait leur réponse. Naturellement, la jeune femme restait à l’affût, surtout que maintenant, sa nature de chakra se baladait dans la terre. Un léger frisson lui parcourut l’échine. Malgré son statut de Kage, un combat de cette envergure faisait toujours son effet.


    *J'espère seulement qu'ils ne sont pas trop mignons... ça me fendrait le cœur.*


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Dernière édition par Mei Terumi le Mar 7 Juin - 0:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeLun 30 Mai - 22:13

Chapitre 2-1: Une affaire internationale
    « Quand le bien rencontre le mal »

    « Izaki, si tu descendais de ce toit que l’on fasse de rapides présentations ? Comme tu le sais déjà, on se prépare pour un titanesque combat et pour gagner, nous devons être unis. Les membres de l’Akatsuki sont réputés pour avoir de monstrueuses capacités, les prendre à la légère en croyant pouvoir les vaincre seul est de la pure folie. »

    Mon esprit commença à s’évader avant que la douce voie du maitre Mizukage ne m’interpelle. J’étais là percher en hauteur regardant le ciel d’un air mélancolique, les mains sur les cheveux ma pensée me jouer encore des tours. Mon jeune ami que ferais-tu si nos rôles s’étaient échangés… Tu avais toujours réponse à tout, pourquoi fallait-il que tu meurs... Puis, le maitre Godaime commença son char en me faisant la morale. Deux membres de la lune rouge. L’Akatsuki hein… Comment le combat allait tourner, c’est une occasion en or pour moi pour débuter mon périple. Qu’allais-je faire, tel était la question à l’aube d’un combat titanesque. Si je voulais gagner je devais m’associer aux deux énergumènes qui nous accompagner. L’avenir nous dira s’ils sont le niveau pour le combat, bien que pour moi les épéistes du village de la brume sont déjà morts et enterre. Pour l’autre… là jeune ninja de suna je ne la connaissais pas venant de suna elle devait être encore une de ses marionnettistes stupides préférant le combat lointain, mais bizarrement je ne vis aucune sorte de poupée géante sur elle, mise à part un énorme éventail… Expert en Fuuton à ce que je vois, nous verrons bien si elle se montre digne de combattre au côte de ninjas venant du village de la brume. Nous expliquant son plan, notre mizukage n’avait pas l’air rassurer étaient-ils si fort que sa les membres de la lune rouge. Kisame faisait partie de se groupe avant de mourir. Si ils avaient tous un niveau égal au sien oui, nous pouvions déjà commence à avoir peur. Excitant… J’exulter d’envi de les combattre, compare mon potentiel aux leurs. Puis, maitre mizukage finis son plan. Utilise le Kirigakure no jutsu pour les prendre par surprises. En tant que ninjas de kiri, on connaissaient ce jutsu du bout des doigts, l’art sanglant de discrétion du village de la brume.

    « N’oubliez pas ce plan, gardez-le bien à l’esprit. Une fois le brouillard levé, vous n’aurez pas de seconde chance. Travaillez ensemble, et tout devrait aller pour le mieux. Toutefois, si jamais les choses tourneraient mal, j’invoquerai Ohi, une hirondelle de trois mètres qui vous sera impossible de rater. La retraite sera alors proche. Si jamais nous devons nous séparer, je resterai auprès d'Izaki. Étant le medic-nin de la mission, il est impératif de le garder en vie. »

    Me garder en vie. Je n’étais pas vraiment un ninja médecin du village, mais j’avais cette faculté de pouvoir soigner. Mon père qui voulait absolument à me l’apprendre. Je sautai du toit, atterrissant au côte de mes compagnons de route. Voilà, on y étaient. Nous pouvions débuter notre route à travers les forets bordant le village caché des nuages. La haine, souffrance et une envie de sang envahissait toute mon âme, tout mon corps. Nos adversaires ils étaient pareils que moi. Je les considérais donc déjà comme mes égaux. En tuer un, reviendrait à me faire connaitre de cet Uchiha madara qui dirige la lune rouge. Dans quels camps allais-je me rangé. Des questions, toujours d’innombrables questions envahissaient mon esprit. Aujourd’hui je ne vis que mon ma vengeance, rongé par la haine toujours en quête de puissance, je voulais voir de quoi j’étais réellement capable face à des adversaires de cet acabit. L’alliance était un frein pour moi, le village de la brume n’avait plus rien à m’apportait. Je n’avais plus rien à apprendre d’eux, et ma puissance ne pouvait pas augmente à leurs côtes. C’est pourquoi aujourd’hui je voulais que l’organisation de la lune rouge s’intéresse à moi. Je voulais avoir ce privilège d’être considérais comme un des ninjas déserteurs les plus puissants du monde. Etre crains du village de la brume, de l’alliance c’est ce que je recherchais, mais comment y arriver. Tuer un des deux membres était ma chance, je ne pouvais plus reculer, je devais saisir ce privilège que les dieux m’offrait aujourd’hui. On s’approchaient de plus en plus d’eux, les nuages commencèrent à couvrir le ciel du pays de la foudre, un orage allait donc bientôt éclater. Puis l’hirondelle s’arrêta brusquement. Ils étaient là face à nous, à un peu moins d’un kilomètre. La mizukage me fit signe de commençait le plan, après quelques mudras je fis apparaitre mon Kirigakure no jutsu. Mon brouillard se propagea et je fis mon déplacement dans la plus grande des discrétions. Je devais les prendre par derrière. Puis me déplaçant dans la brume, je les vis. Ils étaient là, les trois. Deux ninjas de la lune rouge et un de Konoha comme l’oiseau nous l’avait dis. C’étais sa la lune rouge, de longue cape, des chapeaux de pailles. Ridicule. J’attendais donc le signal de maitre Mizukage avant de passe à l’attaque.


Dernière édition par Ryuga Izaki le Jeu 16 Juin - 23:28, édité 5 fois
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Heike Dar Vendel

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MessageSujet: re   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeJeu 9 Juin - 22:38




L'alliance est en route


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Il faut toujours saisir l'occasion d'aider autrui...














Etait-ce le moment de vraiment montrer qu'on pouvait me faire confiance ? Le village de Kumo avait-il enfin reconnu mon existence ? Etais-je enfin un ninja sur qui on pouvait demander de l'aide en cas de besoin ? Je ne connaissais pas la réponse. Néanmoins, ce que j m’apprêtais à faire allait certainement être marquer sur cette terre rempli de haine. Un jour viendra où je serai à la tête d'un groupe qui parviendra à montrer au monde une réelle paix. Un objectif bien grand pour un si jeune ninja. De toute manière s'était mon Nindo, et je ne renoncerai pas. En effet, je voulais dessiner ce monde à ma manière... Je ferai de ce monde le dessin de mes rêves... Il me manquait simplement les choses pour pouvoir le dessiner. J'étais en route pour un lieu que je connaissais. En effet, étant un ninja de Kumo, et village de l'alliance, je devais retrouver plusieurs membre de chaque village pour rejoindre endroit. L'endroit où devait se rejoindre des membre de l'organisation aux nuages rouges. Akatsuki !

Prêt pour un quelconque combat, j'avais pris mes vêtements que je gardais que pour de telles occasion. Vêtu de noir, j'étais à l'aise pour combattre. Une chaine autour de mon bras, me rappelant mon passé. Orné d'une ardoise et d'un crayon taillé dans un alliage très spécial, et également d'un grand pinceau accroché dans mon dos, je partis dans la direction tant attendu. Ne bougeant pas un pas, je me laissais emporter par ma créature. Laissant mes cheveux flotter dans le vent, je perçu enfin le groupe que je devais rattraper. Faisant disparaitre ma créature de peinture, mon corps prit une phase descendante. Je me réceptionnai alors sur le sol tout en me présentant en un simple signe à mes camarades :

"Heike Dar Vendel ! Enchanté !"

Sans dire un mot de plus nous continuâmes notre ascension. Après quelques minutes, la Mizukage prit les devant. Nous cachant avec une attaque que seul le village de Kiri connaissais, j'en profitai alors pour faire quelque chose me cachant derrière un arbre[Action cachée]. Rapidement je me faufila entre les arbres afin de rester furtif. Mais il fallait déjà préparer les stratégies. Sortant mon stylo, je fis quelques dessin adossé à un arbre et je dis d'une voix basse :

"Ninpo, Chou Higa !!!"

Des serpents sortirent de mon ardoise se faufilant devant à ma place. Animaux d'espionnage est très furtif, je les laissèrent partir devant. Je repris là où était le groupe et attendit désormais que les choses deviennent plus intéressante. Mon corps palpitait, j'avais envie de combattre de tels personnages. Je pouvais ressentir leur présence tellement elle était oppressante... Qui étaient-ils ? A quoi ressemblaient-ils ? Il fallait que j'encre leur visage dans ma mémoire photogénique afin que jamais je ne les oublis...







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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeDim 12 Juin - 1:14

La guerre est la chose la plus redoutable qui puisse exister. Il s’agit d’un chant discordant se perpétrant depuis la cime des cieux afin de redescendre dans une cascade d’argent ocre dont l’odeur ferreuse est le signe que le sang va bientôt teinter le sol poussiéreux de sa couleur de rubis dans une hécatombe de hurlements qui seront le cœur d’un orchestre atroce et cauchemardesque organisé par le fil du destin lui-même. Les mains tremblent, le cœur bat tel un tambour de guerre annonçant la marche draconienne d’une armée invisible, les yeux tournent en tout sens comme si le spectre de la mort y avait prit position afin d’infliger la plus sombre des tortures, ce sont là les symptômes de la guerre qui animent le plus souvent les hommes qui partent mettre leur vie en jeu dans une bataille qui peut décider de l’avenir de leurs nations, de leurs familles et personnes chères. C’est la plus réelle représentation de ce que sont la vie et la mort dans une seule et même entité, une union de ténèbres et de lumière dans un seul corps qui apporte la promesse d’un nouveau monde, peut être meilleur, peut être pire que le précèdent, et de l’extinction de l’une de ses deux faces après une redoutable bataille qui aura vu le tableau du monde être couvert de carmin. Mais pourtant il semblait nécessaire d’accepter cette sombre et malveillante divinité qui se paraît des visages du bien et du mal à la fois, offrant au monde la vision d’un visage jumelé, comme une créature à deux têtes, l’une offrant le visage du mal et de la folie à tout ceux qui tendraient à essayer de la voir, l’autre un visage calme et serein symbole de lumière et de justice pour ceux qui se battent sous son étendard pour un monde de paix.

Il était des choses et des genres qu’on ne pouvait hélas dire absolu, je pensais à ces choses en les qualifiant de ténèbres et lumières mais pourtant ni l’un ni l’autre ne peuvent être parfaitement réelles, car si à nos yeux nous représentant l’avenir, la lumière et la paix, la justice qui lutte contre un diable malfaisant qui se pare d’un manteau de ténèbres plus profond encore que celui de la nuit, il se pouvait que de leurs côtés, nos ennemis s’imaginent investis de la mission de justice et qu’ils nous voient comme le démon de ténèbres qui se dresse contre leurs plans. Ainsi ce dieu chimérique ne possédait nullement deux visages, mais bel et bien quatre, deux à droites, deux à gauches, ténèbres et lumières sur chaque face de son corps monstrueux, car tout n’est que lumière noyé dans les ténèbres, ténèbres enveloppés de lumière. C’est pourquoi même si j’aimais entendre ces paroles d’avenir qui pouvaient parfois germer des lèvres de personnes telle notre Mizukage, je ne pouvais m’empêcher d’y voir là non pas une lumière éclatante, mais seulement en demi teinte, car tout homme que nous sommes, peu importe notre but, nous sommes mal et bien à la fois car toutes nos actions sont dictés par une dualité universelle, ainsi même si cette guerre qui se profilait semblait porter de notre côté la véritable justice, nous ne sommes que ténèbres pour notre ennemi. Je n’aime guère ce genre de situation, mais pourtant il est bon de mettre ses propres croyances de côté afin de se battre pour ce que l’on croit être juste, et d’écraser sans merci, comme la montagne écrasant une fourmi, nos ennemis qui eux se dressent dans le monde nimbé d’orgueil et de cruauté qui est le leur. Pour le bien de notre avenir et de celui des générations à venir, il était ainsi notre devoir à nous autres les grands rois des forêts, ceux qui avaient pu grandir assez pour se voir devenir aussi fort que les arbres sacrés, de protéger les pousses qui deviendraient les remplacants et prendraient ce monde en main lorsque nous retournerions à la terre. C’est sur cette logique que je rangeais toutes mes appréhensions à l’idée du combat à venir, et suivait sans mot user ceux qui allaient être mes compagnons de combat dans ce duel qui allait signer l’ouverture des réelles hostilités. Je ressentais en moi, je répugnais à l’admettre, une certaine forme de crainte à l’idée que l’échec ne nous était pas toléré, car de ce combat pouvait dépendre tant de choses, mais je sentais silencieusement bouillir à l’idée de pouvoir enfin retrouver cette place qui est la mienne, à moi le grand autocrate des flammes, le seul vrai démon des flammes qui engloutit tout dans son jugement flamboyant et écrasant, la montagne qui se dresse contre les fourmis qui osent essayer d’éroder ma pensée et ma volonté, mon but et mon existence.

Lorsque nous fûmes réunis, nous prîmes le chemin de la guerre, un chemin long et avilissant qui ne laissait que planer le parfum et le silence d’une fatalité proche, un moment que je mis à profit pour réfléchir à tout ce que cela pouvait bien représenter, pesant le pour et le contre d’une bataille telle que celle-ci, ce qui me permettait de ne pas faire attention à la difficulté que j’avais de façon globale à me déplacer de branche en branche de par mon poids des plus imposants, et il n’était pas rare de voir une immense branche tomber dans mon sillage lorsque je l’eusse fouler de mes pieds après un long saut. Devant moi se trouvaient cette jeune femme de Suna qui se révélait être la sœur du Kazekage en personne, et d’après ce que j’avais bien pu comprendre, elle semblait être une experte dans les techniques du vent, une alliée de poids dont l’élément se mariait à la perfection à la nature destructrice du mien, l’empereur enflammé. L’autre était un ninja de Kiri tout comme moi, mais je ne savais hélas guère de choses sur lui, car je prenais malin plaisir à éviter tant que possible le contact avec mes congénères ninjas de mon propre village, n’aimant guère les regards torves qui m’étaient offerts par ces derniers de façon globale à cause du titre que je portais, et de l’apparence des plus singulières que je portais. Il était rare pour de simples hommes de pouvoir ainsi admirer sous un visage semblable aux leurs, la nature de leur pire cauchemar, l’enfer incarné sur terre. J’en riais souvent assez allégrement tellement il était gratifiant de se voir offrir un titre pareil, un titre qui m’allait à merveille, car j’étais bel et bien un enfer vivant, contenant en mon cœur toutes les flammes de la rage et de la folie, la destruction la plus simple, et j’en étais des plus fiers. Je trouvais aussi assez ridicule ce comportement qu’ils avaient, car ils avaient bien plus à craindre d’eux-mêmes et de leurs comportements que de moi-même qui n’étais pas du genre à perpétrer la destruction, mais à attendre que le monde se décide à grandir enfin. Perdu dans mes pensées d’existence propre et de bien et de mal, je ne fis guère attention au temps qui passait, et ce fut la lumière légèrement déclinante qui attira mon attention derrière le couvert d’un feuillage, le ciel semblait se couvrir, et ce n’était hélas pas une bonne nouvelle pour moi, l’eau étant le Némésis des flammes même les plus voraces, et moi qui était le représentant le plus vivant de la volonté infernale des flammes les plus monstrueuses qui soient voyais l’eau comme le plus grand ennemi de ma propre personne dans ce genre de situation…

Puis, nous finîmes par arriver dans un cercle de moins d’un kilomètre de distance à nos cibles désignées, et ce fut le moment que choisit la Mizukage, Mei, pour nous exposer ses directives. Le plan qu’elle semblait opter était des plus simples, mais pouvait se révéler efficace. Il ne fallait pas toujours chercher compliqué, et aller ainsi droit au but plutôt que de créer des directives tordues et irréalisables. Encercler l’ennemi avec le petit Izaki afin de les plonger dans les brumes de Kirigakure, un ninjutsu propre à ma nation mais dont j’étais probablement un des rares à ne pas maîtriser du fait de ma dominante élémentaire, ce qui était aussi un vrai comble pour un des sept épéistes de Kiri. Au fur et à mesure qu’elle expliquait, je sentais monter en moi les flammes d’un démon qui tremblait d’impatience à l’idée de plonger dans le foyer de son âme et de son élément même… C’était l’envie chaotique de se battre et d’écraser ces si redoutables adversaires, car malgré toutes les pensées pseudo philosophiques que j’avais, j’en restais un guerrier qui avait soif de combat, j’avais soif de destruction, de flammes, car j’étais le feu lui-même, le roi gouvernant le feu et en tant que tel, seule la guerre pouvait me permettre de me libérer des chaines mortelles. Il semblait que j’allais faire équipe avec la petite de Suna, une prêtresse du vent qui aurait tôt fait d’attiser la volonté pécheresse qui m’animait, et la force ravageuse de mes flammes. Nous allions suivre d’une certaine distance la Mizukage puis attendre le signal pour attaquer l’ennemi… C’est ainsi qu’après nous être rapprochés encore plus de la cible, je me retrouvais camouflé tant bien que mal derrière un buisson maigre, ma lourde épée contre moi, trépignant d’impatience de me jeter dans le feu de la bataille.
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeLun 20 Juin - 18:08

On le poursuit ce rp ?
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitimeSam 23 Juil - 0:01

Ce serait une bonne idée
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MessageSujet: Re: Les pirates passent à l'abordage.   Les pirates passent à l'abordage. Icon_minitime

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