Kigen No Setsuwa
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Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.

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Je m'appelle Yujoba et je suis un ninja.


Yujoba

» Fondateur
» Ancien Jounin expert de Konoha - Nukenin de rang A



Messages : 544
Date d'inscription : 03/03/2011
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Fiche du Shinobi
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MessageSujet: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeLun 8 Aoû - 18:55

Les oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler …
Les enfants que l'on outrage, peuvent-ils encore aimer …

Moi, qui avais grandi dans un continent déchiré par la guerre et la stupidité grotesque dont l'homme faisait preuve, je me demandais si ce que j'avais vécu ne m'empêcherait pas un jour de vivre vraiment … J'avais été enfermé et traité comme un animal, comme une arme. A cette époque, je ne m'en souciais pas, je ne faisais qu'obéir, tel un chien au service de son maître. Plus tard, cela changea. Lorsque j'étais rentré au service d'Orochimaru, je faisais juste semblant de répondre à ses ordres, ou plutôt, je faisais semblant de le faire avec fidélité. Mais, je me suis toujours demandé, et me demande encore aujourd'hui, si tout ces corps mutilés et sans vie ne m'avaient pas quelque part troublés. Était-ce réellement le fait d'avoir était observateur d'une guerre sanglante et dont je ne voulais pas connaître la cause, qui m'avait fait devenir ce que j'étais, et qui m'avait attribué ces convictions ? Je ne crois pas... Car au fond, je savais que dès mon plus jeune âge j'avais vécu sans affection, dans la violence des combats, dans les profondeurs de la solitude, dans les ténèbres de l'insouciance. Et pourtant, jamais le manque d'affection ne m'avait rendu triste. Jamais la solitude ne m'avait accablée. Jamais la violence ne m'avait choquée: je savais qu'un jour je partirai loin de tout ça, sans famille, à la recherche d'une autre vie. Certain mettait leur haine et leur violence sur le dos de la solitude. Je les comprenais au plus profond de moi. Je savais ce qu'il avaient vécu, et quoi que je dise, si cette solitude avait duré encore maintenant, je ne serais pas tel que je suis, et j'aurais fini par laisser la colère, la haine et l'envie de meurtre me gagner. Il n'y avait rien de pire que de se sentir seul et rejeter, c'est là la plus grande des peines. A l'époque, je ne savais pas ce qu'était la vraie vie, mais ma mentalité se forgeait, se développait à en devenir instable. Puis, avec le temps, elle n'avait cessée de croitre, mais l'instabilité disparut totalement pour laisser place à un homme de réflexion, un monstre de psychologie, un génie manipulateur … Peut être avais-je vraiment trop réfléchis, trop médité étant enfant, si bien que rien ne m'avait affecté maintenant. Mais mon passé ne me laissait aucun répis, et plus j'y pensait, plus je me rendait compte de la tristesse que j'avais ressenti. Mais c'est aujourd'hui, alors que j'ai connu la souffrance dans mon enfance, que je peux profiter d'un bonheur véritable. Je pouvais encore aimé... Peut être. Mais ce qui était sûr, c'est que je pouvais encore voler ! Aucun de ces chiens, ni de ces salopards de dirigeants ne m'empêcherait de vivre libre, d'exister et ce comme je le voulais. Tant qu'on ne nuit pas à la paix, et à la vie de l'homme, pourquoi nous priver de nos droits fondamentaux, à savoir : vivre comme on l'entend. Non, pour eux, la vie se résume à l'argent et au pouvoir, si bien qu'ils ont perdu les principes que tout homme de bien se doit de conserver. Pour se faire une place dans ce monde impur, il y avait quelques éléments nécessaires … L'argent et le pouvoir, bien entendu. Mais cela ne suffisait pas forcément à avoir une bonne influence. Non, les informations régissent ce monde et n'importe lequel des conflit dans lequel celui ci pourrait être entrainé. Combinez à cela l'intelligence, un véritable esprit logique et analytique, une capacité à manipuler, être convaincant, tromper, et une puissance de combat au delà de la norme, et vous pouvez facilement bouleverser l'équilibre terrestre …

Mais j'étais un idiot. Cette question, est-ce qu'un jour j'arriverais réellement à vivre, n'était qu'un prétexte pour repenser à mon passé et à ma vie d'avant. Au fond de moi, je le savais, et je savais aussi que je vivais heureux en ce moment même.

Et dans ma réflexion, je replongeais dans le passé une fois de plus, pour me rappeler le jour où la haine vint me cherché et m'offrit son pouvoir...

Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme.



Ma colère, celle d'un corps dépourvu d'âme, rongée par les démons du passé, déchira les cieux et fit gronder un tonnerre annonciateur de l'apocalypse. Désormais, je n'étais qu'un animal au service du plus offrant, un chien se devant d'aimer son maître, le mal. Guider par les ténèbres, les yeux dépourvu d'humanité et de beauté humaine, j'avançais dans le plus malsain des voiles, celui de la solitude et de la haine. Je ne représentais plus que la dépravation et la décadence de l'esprit, sous toute ses formes: je n'étais pas un homme fou, j'étais la folie elle même, puis l'incarnation parfaite du mal, l'auteur de crime, j'étais un pantin ayant offert son corps à la haine, qui l'a possédé de toute sa malveillance. Plus de moral, plus de conscience rationnelle, seulement ce profond sentiment de dégoût, ce ressentiment envers tout ce qui était bon. Autant dire, que j'étais devenu tout ce que j'avais jadis détesté. Dépourvu de passé, je ne disposais que d'un présent de torture et d'un avenir chaotique, apocalyptique, donnant sans cesse naissance au désespoir des gens que je croisais, dans la nocivité de la haine, je vivais. Non pas comme un être humain, mais comme une coquille manipulée par la plus vicieux des sentiments: la haine. Comment pourrait-on la représenter ? Imaginez seulement le noir total, le vide, les ténèbres, et un aura sombre tout de même discernable dans les profondeurs des abysses du mal: ce voile, qui vous recouvre, cette monstruosité, qui pénètre en vous, et vous rends fou, assoiffé de sang, attiré par le meurtre. Toujours conscient de vos actions, vous les effectuez avec plaisir, toujours en souriant... Un sourire cruel et malfaisant, que l'on dirait propre au Diable, lui même moins malintentionné que vous.

Oui, j'ai été comme ça. Je suis devenu moi même l'arme puissante et malsaine des ténèbres. Et j'ai vécu dans l'horreur du crime, dans la misère de la violence et je me suis vu m'abaisser au stupide rang d'animal, au stupide rang de marionnettes, sans morale, sans libre arbitre, sans jugement. Alors qu'avant, j'avais été sage, j'étais devenu un être plus qu'instable, dont la puissance ne faisait qu'augmenter la force malveillante. Mais alors, comment se fait-il qu'aujourd'hui, je sois un homme sage et si déterminé ? Parce que les voyages, les rencontres et la douleurs on fait de moi un humain. Ils m'ont changés, du tout au tout, ont réveillés en moi la part de beauté qui s'y trouvait. Celle qui jadis s'était montrée, seulement quelques temps, sûrement pas assez pour perdurer malgré les épreuves. J'avais beau me croire fort, j'avais été faible. Mais aujourd'hui, je m'étais promis, je m'étais juré que plus jamais je ne cèderais, que plus jamais je n'emprunterais la voie de la haine et que l'espoir à jamais resterait en moi.

J'avais été déçu par cette vérité bien dégueulasse … Le monde n'était pas si beau qu'on le disait. Il était, comme rongé de l'intérieur. Il était comme une pomme dont il ne resterais que la peau, bien rouge et intact, avec seulement un petit trou, par lequel l'insecte destructeur était passé.
Alors que les larmes coulaient, cachées par la pluie, mon regard était perdu dans le vide, en dehors de l'espace temps, en dehors de notre monde. Mon regard, lui, voyait plus loin que les limites imposées par la structure et l'équilibre du monde. Oui... le temps. C'est sans doute lui qui m'avait causé le plus de souffrance. Durant des années, je n'avais fait que chercher le moyen de déstructurer les lois du temps... J'avais cherché à le remonter pour m'enfuir de ce repère d'Orochimaru avec celle que j'avais aimé, pour ainsi vivre libre et laisser mes sentiments m'emporter dans un cycle de bonheur magique, et effacer les regrets que j'éprouvais … Je me posais sans cesse des questions ! Est-ce qu'on pouvait contourner le temps ? Pouvait-on l'arrêter ? Profiter des merveilles de la vie durant l'éternité ? Mais sans fin, peut-on avoir un but ? C'était une torture de l'esprit, mentale, qui jamais n'aurait du venir à moi. Jamais je n'aurais du m'abandonner à de tels projets. Changer le passé peut causer un déséquilibre profond, et la souffrance malgré mon bonheur. Je ne ferai pas souffrir les autre pour moi ! Plus aucune personne que j'aime ne mourra par ma faute ! Le regret, ne pouvant s'effacer, me rongeait encore et toujours, me tuait à petit feu, faisait s'écouler des larmes toutes les nuits, m'empêchait de dormir. Car ce n'est que maintenant, alors que je croyais ma culpabilité diminuée, qu'elle se faisait plus pesante. mais le secret, c'est qu'au lieu de chercher à contourner des règles écrites, qui si elles sont transgressées ou renversées pourraient faire s'effondrer toutes les règles ainsi que l'équilibre du monde, il faut tout simplement trouver le meilleur moyen d'en profiter, et de vivre le temps comme si chaque seconde était la dernière: il faut aimer, l'avouer … Il faut faire tout ce que bon nous semble. Beaucoup diront cela mais ce ne sera qu'une pensée simpliste et sans réflexion supplémentaire, qu'ils n'appliqueront pas. Moi, j'avais beau le dire, je le faisais. J'aimais cette vie, j'aimais mes proches, et bien que ma froideur ne soit qu'une apparence dû à certaine de mes souffrance et à une habitude, j'étais tout autre avec mes amis. Aujourd'hui, j'étais différent: le voyage m'avait changé, les rencontres m'avait redonnées l'espoir et fait connaître de nouveau les sentiments que la vie nous offre, que l'on doit juste saisir avec poigne, et ne jamais relâcher. Et ils m'ont également apporter l'espoir. Tout ça, a formé des liens, que nul douleur ne pourra briser. Et ces liens, n'ont pas finis de se tisser. Je suis jeune, ma vie n'est pas terminée. Aujourd'hui, durant cette méditation, j'aurais appris, que je tiendrais toujours mes promesses envers les gens que j'aime... Qu'eux, je ne les manipulerai jamais.

Regardant à nouveau le ciel, c'était une tout autre vue du monde et des sentiments humains qui s'offraient à moi. Moi, qui avais toujours catalogué les gens trop facilement et qui avais pris l'homme pour un être impur, me souvenait avoir rencontré des personnes formidables, des shinobi de biens. Toutes ces valeurs que j'avais laissé de côté, tel que l'amitié et la solidarité, venait de s'ouvrir à moi. Je n'avais cessé de critiquer les villages, je n'avais cessé de vouloir la fin d'un système que je croyais mauvais. Mais si tout cela n'était en faite que le reflet du mal, que je voyais partout ? Il était sûr que ce monde était corrompu. Mais certains villages, certains dirigeants, demeuraient des personnes de confiance. En prenant l'exemple de Konoha, je ne put voir que des Hokage sages, puissants et prêt à mourir pour protéger leur village. Peut être qu'un jour, moi aussi, je serais comme eux … Peut être qu'un jour, moi aussi, je serais prêt à protéger un village. Avant d'être une supposition, c'était une question que je me posais. Ce système plus que répressif voulait me faire croire qu'un jour je deviendrais un héros: battez vous pour votre village, et vous serez considéré comme tel. N'était-ce pas là un mensonge plus fort encore que tous les autres ? devait on laisser croire à un shinobi qu'il allait devenir le protagoniste d'un faux conte de fée inventé de toute pièce par des dirigeants avares et mesquins ? Non, car avant d'être un héros, le ninja est une arme au service du gouvernement. On se sert de lui, on lui demande d'oublier son passé, sa vie, ses douleurs et son jugement. On lui demande de laisser de côté ses sentiments jusqu'à en devenir un objet de meurtre, un chien qui se doit d'aimer son maître et d'être prêt à mourir pour lui: dans notre existence en tant que ninja, nous n'avons ni morale ni amour propre, nous devons simplement nous considérer comme chanceux de servir des salopards. Jamais je n'accepterais cela, et bien que les temps changent, cette mentalité reste omniprésente parmi les kage. Désormais, je n'aurais plus à acheter ou quémander ma liberté, je l'imposerais ! peu importe les conséquence, peu importe le ressentiment des autres à mon égard. Pourquoi mourir pour éviter un conflit qui ne concernerait que les hauts dirigeants ? Se sacrifier pour préserver la paix et éviter des morts passait encore … Mais hormis le sacrifice, il y avait toujours une autre possibilité. Comment vous expliquer ma manière de penser et de voir les différentes nations … certains villages sont bons, d'autres moins. Mais la génération actuelle de Kage n'avais rien de mauvaise. Je souhaitait juste changer certaines règles, certaines lois, à l'aide du peuple. Je ne souhaitais plus voir de guerre et de mort. Tout ce que je voulais, c'était justement arrêter cette guerre, quel qu'en soit le prix à payer. S'il fallait ronger ce monde de l'intérieur, je le ferai, pour condition qu'il y ait le moins de pertes possibles. Mes plans restaient les mêmes: trouver des alliés, placer mes pions, manipuler s'il le fallait l'alliance, et devenir l'espion des deux camps à la fois, pour réussir à divulguer les informations de l'akatsuki aux villages, et les informations des villages à l'akatsuki. Ainsi, je pourrait bloquer le conflit, stopper les morts, et à l'aide de l'alliance, nous pourrions porter le coup final à l'Akatsuki. Désormais, je ne voulais plus de mal aux nations, je ne voulais que les voir prospérer. C'est cette acharnement de la part des villageois, des kage, des shinobi, afin de préserver la sérénité sur leur territoire qui me faisait changer d'avis. Oui, je me rappelait Konoha … S'il le fallait j'irais jusqu'en enfer pour trouver l'akatsuki, et l'infiltrer. Je manipulerais n'importe qui, et ferait gagner l'alliance. Je n'était pas encore décidé sur le fait de bloquer la guerre. Si cela échouait, cela pouvait provoquer l'échec des villages contre l'Akatsuki. Mais les morts, eux, je n'en voulait pas. Tout d'abord, je me devait de trouver quelques alliés de confiance avec qui nous pourrons en discuter, avec qui nous pourrons établir de véritables plans, pour éviter la guerre, faciliter la tache de l'alliance, ou simplement la bloquer. Ce sont de nouvelles possibilités qui s'offrent à moi. C'est une vie d'aventure, de douleur, de supplice mais aussi de bonheur et de liberté qui débute. Seuls mes choix seront décisifs quant à mon avenir, que nul n'a tracé à l'avance.

En vue d'éviter de tout perdre, je cherche à devenir plus fort … plus sage.

Le temps semblait s'être arrêter dans ce monde grotesque. La ciel avait terminé de déverser sa tristesse sur nous, mais la mienne restait intact, toujours réelle et présente. Les nuages s'écartaient pour laisser place à un soleil aux rayons faussement joyeux. Percer les secrets de ce monde … Percer le secret de la haine et du comportement déviant de l'humain. Je le désirais toujours, et jamais je ne m'étais écarté de cette voie. Je voulais savoir, je voulais comprendre pourquoi la souffrance ravageait en permanence notre existence, qui se devrait d'être belle. On dis sans cesse que la vie est ce qu'il y a de plus beau, alors pourquoi, pourquoi certain font de ce que l'on appelle « la vie » un calvaire, pourquoi certains se donnent-ils la mort ? Pourquoi vivre était-il si dur ? Pourquoi ne pouvions nous pas trouver un sens à notre vie, et en profiter intensément, sans obstacles pour nous abattre ? Quoi qu'il en soit, je changerait le destin que ces chiens veulent tracer pour moi, j'esquiverais les embuches, et je demeurerais seul maître de mon futur ! Aucun salopard pour me voler ma plus grande liberté, celle de me laisser choisir ma voie et ma pensée. Toutes mes douleurs passées ont donnés un sens à mon existence, un but, une route à emprunter, un nindo ! Alors qui pourrait m'en écarter ? Personne ne décideras ni de l'heure de ma mort ni de mes propres choix ou de mon propre jugement. Certain diront que je suis sage, d'autre que je suis immature et que je ne connais pas le véritable sens de la vie. Mais à cela, je leur répondrait que si la sagesse est une façon d'être bien précise et que je ne suis pas cette logique, jamais je ne serais sage. Mes yeux fixaient le ciel... Toujours le ciel... Ce profond désir de m'envoler, loin des misères de la terre, me suivait depuis toujours. Aujourd'hui, j'en avait l'occasion, car j'étais prêt à entamer le long voyage en quête de paix, de sagesse, de puissance, d'étude, de rencontres et de liens...
Un mot me vint en tête … Vengeance. Et tout de suite, mes yeux, se détournèrent du ciel, et se firent fermes et déterminés: jamais je ne cèderais face à ce sentiment, comme d'autres l'ont fait. Tous le monde à Konoha connaissait l'histoire de Uchiha Sasuke, cette homme devenu l'incarnation même de la haine et de la pourriture humaine. Puissant, autrefois modèle et prometteur, il est la preuve de la décadence de l'esprit humain. Aveuglé par les sentiments les plus néfastes qui soient, il a avancé seul dans les ténèbres et a vendu son âme au diable pour détruire tout ce qu'il croyait mauvais. Je le comprenais très bien, au fond. Moi aussi, j'avais une personne a vengé. Une personne ou cent, c'est la même chose. Un homme à abattre reste une cible que l'on veut au final voire souffrir, puis crever dans le désespoir. Moi aussi, j'avais affronté la solitude et la haine. Mais pourtant, je n'avais pas sombré comme lui dans les tourmentes ténébreuses de la haine et dans l'attirance du meurtre et de la fin de toute vie. En revanche, si je ne ressentais plus la haine à l'état pur, je ressentais fortement l'envie de tuer tout ce qu'il restait d'Orochimaru: kabuto. Lui qui l'avait servi, lui qui l'avait aidé, lui qui l'avait soutenu et lui qui désormais lui ressemblait et avait « fusionné » avec ce serpent... Je voulait le voir souffrir, voir son essence vitale le quitter et la vie s'éteindre en lui. Mais pourtant, ce puissant désir ne faisait monter en moi la haine. Je me contentais d'attendre, d'attendre de le voir mort. Lui, le mal incarné, et sa stupide soif de pouvoir.

Me levant de ce banc, recouvert de pluie, la visage déchiré par la tristesse, je marchais lentement vers une plaine déserte, sous un soleil de plomb. Après cette orage, les rayons de lumière s'évadant du ciel avaient donnés naissance à un arc-en-ciel, que je contemplais avec le stupide d'espoir de pouvoir un jour en toucher un. Voler, juste un instant. Voler, pendant des heures. Toucher le ciel, regarder le monde de haut. Un rêve qui suit l'homme depuis des millénaires, mais qui serait pour moi tellement beau. Après tout, pourquoi devrait-on se limiter à rêver, lorsque l'on sait le songe en question possible … ? Pourquoi ne pas tenter de découvrir un moyen d'atteindre les cieux ? Ne voyez pas là une image, mais un réel but, une chimère pour certain, mais une véritable envie pour moi. Après tout, quels sont les moyens de voler ? Les ailes. La gravité. La physique. Aucun appareil ne me permettrait de voler, mais une technique, un jutsu, du chakra. Une nouvelle réflexion. C'était une conviction étrange, certes, mais que je pourrais préparer durant des années. Ce n'était bien entendu pas une raison de vivre, mais le ciel me passionnait, et mon envie de liberté poussait ma curiosité à bout. Plus aucune limite, plus aucune frontières ! Et une invocation pourrait me le permettre … Les oiseaux, les aigles... J'avais trouvé une nouvelle technique à développer : je désirait sceller un pacte avec une espèce animale capable de m'envoyer dans les cieux. Je n'aimais pas particulièrement les oiseaux, je ne faisait que les envier. De plus, ils pouvaient être utiles au combat … M'emmener loin de ces villages, me privant de ma liberté. Après tout, nous, les shinobi, n'étions que des armes, tenant au creux de la main avare des dirigeants. Mourrez pour votre village, et devenez un héros. Battez vous pour la cause que l'on veut vous faire croire comme bonne, et vous serez considéré comme tel. On nous imposait un jugement. Mais bien heureusement, certains kage, certains hauts-placés étaient différents et reconnaissaient les droits fondamentaux des hommes... Car avant d'être des ninjas, nous étions des hommes. Mais cette vie de shinobi me passionnait, et tant qu'il y aurait encore des kage sages et des villages loin de la haine et des ténèbres pour qui se battre, je me battrais, et je les servirai jusqu'au bout. Cependant, je ne donnerais jamais ma vie pour quelqu'un, pour une cause que je ne considérait pas comme juste. Mais Konoha … ce village était pour moi un havre de paix, de sagesse, de sérénité. J'admirais de toute mon âme les Hokage.


Ma réflexion s'arrêta net, lorsque je vit une ombre passer. Un coup de vent, un craquement de fine branche, et je compris: j'avais été suivis ou retrouvé. Cela faisait peu de temps que j'avais déserté, et déjà des chasseurs voulaient m'arrêter ? Il était presque impossible que l'alliance ait déjà lancer à ma poursuite des anbu et des oinin. J'avais tout arrangé avec le kage auparavant... Peut être n'avait-il pu rien caché. Après tout, je lui avais dis que si je me faisait suivre dès le départ ce n'était pas grave, mais que vu les circonstances je préférait éviter. Le bon côté des choses, c'était que les nations avaient autre chose à faire que de pourchasser les nukenin, en vue de la guerre … Mais pourtant, trois kunai arrivaient en ma direction. Le lanceur faisait preuve d'une rapidité et d'une précision prouvant son niveau … Car d'autres arrivaient déjà derrière moi. J'utilisai une technique de repérage pour connaître le nombre de ceux qui m'attaquaient, et me rendis compte qu'il était seul. J'allais devoir suivre ses mouvements, et le localiser. Sa rapidité était surprenante... Il se déplaçait autour de moi, me laissant juste apercevoir une ombre, que je ne toucherais pas avec une arme projectile, mon niveau de lancer n'excellant pas le sien. Puis, ce ut une pluie de sembons qui fondit droit sur moi. Me sous-estimait-il ? Il en faudrait bien plus pour m'éliminer !

« En combat, il ne s'agit pas de commencer doucement pour nous montrer au fur et à mesure de l'affrontement la puissance de ses techniques. Car ton adversaire, lui, peut commencer très fort !

J'utilisais l'une de mes rares techniques défensives, très efficaces. Des ondes sonores se déployèrent autour de moi, arrêtant tous les kunai. Puis, je mis en œuvre un jutsu de déplacement à la vitesse du son. Sur à peine vingt mètre, assez pour le rejoindre, puisqu'après avoir user de sa technique pitoyable de sembon, il n'avait pas cru bon de se cacher de nouveau. Devant lui en un rien de temps, l'air se fendait sur mon passage, et il comprit... Trop tard. Un kunai à la main, je n'eut à lui en mettre qu'un coup pour comprendre qu'il s'agissait d'un clone. Je m'étais fais avoir, par un piège vieux comme le monde, mais indétectable. J'eus à peine le temps d'esquiver un coup direct porter dans le dos. Une attaque par l'arrière ? Comme c'est original... Je fit semblant de riposter par un coup de coude, mais c'est en fait mon pied qui partit se loger dans le ventre de l'agresseur. Il ne perdit pas une seconde pour se relever, mais j'avais la chance d'être agile de mes mains, et mes mudras furent déjà composés. Je posa ma main au sol, et une véritable vague d'ondes arriva pour fendre la terre jusqu'à ses pieds. En un saut, il esquiva, et mon coup marcha: un clone que j'avais disposé derrière un arbre brisa le tronc à la base afin de le faire s'écrouler. Ce fut un spectacle marrant, mais qui ne toucha pas ma cible, une fois de plus. Essoufflé, il s'arrêta, et en esquivant un autre arbre entrainer dans la chute de chêne que j'avais voulu utiliser comme piège, il fut obligé une fois de plus de sauter, tout en composant des mudras.

« katon, le feu du dragon ! »

Et une déflagration gigantesque se déploya. C'était une technique utilisée pour tuer. Mais je sut, que la seule issue de ce combat serait la mort ou la fuite. Bien entendu, pas question de fuir... Je ne put me protéger, et je n'avais pas le temps de préparer un jutsu de type défensif ou de déplacement du son. De plus, la précédente technique que j'avais employer ne pourrait pas repousser des flammes. Je créa seulement un clone, qui me déplaça d'un énorme coup de pied au ventre. Le déflagration m'atteint aux jambes, et mis feu à mon kimono. Je créa un autre clone en vitesse, que je laisser comme meurtris à côté de mon vêtement, que j'avais retiré. Les flammes avaient cachées mes mouvements, et ainsi il penserait que ce dit « clone » était bien son adversaire, étalé au sol. Parfaitement camouflé dans un arbre, en employant une technique de dissimulation du son, il ne pouvait pas m'entendre. En un rien de temps, je fut derrière lui alors qu'il semblait sourire devant mon cadavre. Il comprit, lorsqu'il lui mit un coup de pied et que celui ci partit en fumée, qu'il s'était fait dupé. Ayant dissimulé le moindres bruissements s'échappant de ma personne et de ce qu'elle touchait, j'étais toujours derrière lui. Bien entendu, cette technique demandait une concentration extrême. La moindre erreur pouvait me trahir. Un scalpel de chakra se dessina autour de mes mains, et je plaça un coup rapide sur son coup, qu'il esquiva bien heureusement pour lui. Mais un autre l'atteint au bras. Un coup de pied vint le balayer, mais il s'éloigna d'un bond.

*Sa vitesse de déplacement est impressionnante … Mais cette technique la est inesquivable … « 

J'allais tout d'abord utiliser une technique simple pour le duper … j'envoyais des ondes sonores, sans aucun effets négatifs si ce n'est le fait qu'elles soient insupportables et durent dix secondes … Dix secondes, c'est exactement le temps dont j'aurai besoin... J'avais intérêt à faire vite. J'envoyais donc un son insupportable à ses oreilles. Il plaqua, par réflexe, les main dessus pour se les boucher. Bingo, il s'était fait avoir comme un débutant … Dix secondes de préparation. J'avais pris le soin de placer un clone de moi, qui semblait essoufflé, et qui regarder mon adversaire. Pendant que moi, j'étais caché derrière un buisson, et m'apprêtais à user d'une de mes techniques les plus destructrices. Enfin, la préparation était terminé, les mudras composés.

« La vague du son ! »

Une puissante vague, ravageant le décor, les roches, la végétation, se dirigea vers lui à une vitesse folle, moins importante que celle de son en vue du chakr que j'avais déjà utilisé. Et oui, le chakra peut choisir de ralentir le son et de l'accélérer, mais parfois mieux valait de choisir de le relantir afin d'éviter que notre réserve y passe entièrement.

« Merde !!! »

je n'avait pas prévu la distance... j'étais un amateur … mais … Quand j'y pensais bien, l'un de ces Kunai m'avait atteint au bras, ou plutôt éraflée. Et ce bras gauche... Était devenu violet ! Du poison ! Ma tête se mis à tourner, et mon corps vacilla. Je du m'appuyer à terre, en regardant mon adversaire, qui n'avait subis que très peu de dégât: la vague n'avait fait que lui envoyer des projectiles: le son que j'avais envoyé ne pouvait atteindre que 20 mètres avant de se dissiper dans l'air. Et il se situait à une trentaine de mètre de moi. Je tombai à terre, et le voyait s'approcher de moi. Ce type, était puissant, et s'il n'avais pas pu me montrer tout ce dont il était capable, c'était pour la simple et bonne raison que ce combat n'avait pas assez duré, et que le poison m'avait touché bien trop tôt. Les yeux troubles, je pouvais tenter une dernière technique, qu'il ne pourrais pas esquiver s'il s'y prenait pareil que tout à l'heure, avec le clone que j'avais mis par terre en tant que leurre. Et en effet, il s'approcha de moi, approcha sa tête de la mienne, et me souffla:

« Je suis bien un chasseur de nukenin, de traitre à leur village. Et tu es trop faible pour me résister ».

« Il me reste encore bien des ressources. Tu es trop sûr de toi, et ta stupidité causera ta perte. Dans la vie, il y a deux types d'hommes en combat: ceux qui se battent avec un but, et qui ne se croient pas en permanence supérieur à leur adversaire, et ceux qui vont croire que tout est gagner d'avance. Mais il faut se battre. Et visiblement, ceux qui t'ont nommés ANBU étaient atteint d'une grave cécité... »

« Et pourquoi donc ? Tu parle beaucoup pour un tocard que j'ai mis à terre en un rien de temps ! »

« Parce qu'il faut toujours rester sur ses gardes ! »

En une fraction de seconde, ma tête frappa le crane de se débile, qui se tenait au dessus de moi sans méfiance. Un homme à terre ne l'est jamais très longtemps s'il a de la volonté. Moi, je devais abattre ce chien. En soit, qu'il chasse les déserteur, ce n'était pas grave à mes yeux. C'était son boulot, et bien qu'il ne connaisse pas les raisons pour lesquels ses cibles sont partit de leur village, il voulait le mener à bien. Mais ce gars, il n'avait rien compris au sens du mot combat. Je ne lui avais pas placé un simple coup de tête, mais bien un véritable coup, en utilisant une puissante technique médicale: une collision mentale chaotique. Toute les notions de mouvements, la gauche, la droite, le haut, le bas, la diagonale, l'avant, l'arrière étaient désormais inversées. Et, voyant qu'il n'arrivait plus à bouger, j'en conclu qu'il était bel et bien faible. Il fallait que je fasse vite, car le poison commençait à se répandre... Je ne voulais pas le tuer, alors je me contentai de lui placer un coup de poing violent au ventre, avant de sauter le rejoindre dans les airs, et de lui asséner, de toutes mes forces, un dernier coup de pied. Il se retrouva à terre. Après avoir craché à côté de son corps inerte, je m'en allai plus loin. Si jamais il avait des renforts avec lui, au cas où sa mission durerait trop, j'étais un homme mort.

Je ne tournerai jamais le dos à la vie. Je ne tournerai plus jamais le dos à des amis. C'est moi qui en ais décidé ainsi, car ensemble, on peut aller au bout du monde. Car ma passion devient ma force, car mes rêve me rendent confiant … J'irai chercher des réponses à mes questions, et j'atteindrai mes rêves les plus fous. Mais au fond, mon but n'est pas de tous les réaliser, mais de continuer à en nourrir, de continuer à rêver, afin que ma vie ne s'éteigne pas sans but. Oui, car même irréalisés, des une conviction reste forte tant qu'on y croit. Cependant, même si rêve et conviction sont différents, un rêve peut devenir un réel but. Mais des amis ne se trouvent pas comme ça, et pour le moment je n'avais pas énormément de temps pour les relation... D'abord, je devais établir des plans, une stratégie véritable afin de renverser cette guerre stupide. Madara vit dans l'insouciance, dans la solitude de la haine et les dans ténèbres de l'illusion. Un jour, il sera renversé. J'avais simplement conscience que ce ne serait pas moi qui l'arrêterais. Mais je voulais participer à sa chute, et surtout à celle de la décadence humaine. Je voulais voir les hommes se relever. J'avais déjà songé à une dernière guerre … Voler les secrets les plus chers de tous les villages, et les balancer au grand jour, afin que toutes les nations se déchirent entre elles, règlent les comptes du passé, toutes leur rancunes, et que l'on puisse observer le résultat final, celui d'un monde enfin unis. Mais ce point de vue était tout à fait méprisable. Il y aurait trop de morts, de souffrances, de destruction. De plus, les conflits ne cesseraient, car une guerre en entraine souvent une autre, ou de nouvelles raison de haïr.

J'employais en ce moment une technique de guérison, afin d'extraire le poison dans mon corps, bien heureusement présent en faible quantité et assez peu répandu. J'avais eu une chance énorme. SI jamais le kunai s'était clairement enfoncé dans ma chaire, je serais peut être mort si je n'avais pas agi rapidement. Il fallait désormais que je dorme. Que je me repose.

Fatalité, maîtresse de nos destins
Fatalité, quand tu croises nos chemins
Fatalité, qu'on soit prince ou moins que rien
fatalité, qu'on soit Reine ou bien putain
Fatalité, tu tiens nos vies dans ta main...


Ma vie ne tenait qu'à un fil. J'étais exposé à un danger permanent, dans un monde impur. La main avare de l'homme qui a soif de chaire, réclame le sang, réclame l'argent. Mais ce monde est régit par des lois matérialistes, et par un règne de meurtre et de misère... l'argent et le sang, pour moi, sont communs: on a pas l'un sans l'autre. En étant différent, je savais ce que je risquais. Différence est synonyme de délit, ce mot en est devenu une insulte tellement le conformiste devient grandissant dans le commun des mortel, chez l'homme. Tout le temps perdu à tenter de ressembler aurait du être employé à chercher sa personnalité et le sens de notre existence. Mais au lieu de cela, ces chiens choisissent la voie de l'ignorance et devienne ainsi les protagonistes de leur petite histoire, faux compte de fée, impliquant simplement leur petite personne. On croit avoir trouvé notre voie, car on vit dans l'insouciance, et lorsque les trompettes célestes du jugement dernier retentissent, alors, on comprends nos erreurs, et on meurt dans la souffrance. Même si elle n'est pas physique, elle sera psychologique: on crève en regrettant notre putain de vie, en regrettant de ne pas avoir profiter du temps qu'on avait à disposition pour régler certaines choses, et vivre pleinement. On quitte ce monde en se disant que certains de nos rêves, enfouie auparavant, n'ont pas été réalisés. Et ce serait pour moi la pire des morts. Je savais de toute manière que je ne voulais pas finir en légumes. Pour mois, la vieillesse est synonyme d'une vie monotone et sans goût, sans gaieté. On se lève tous les jours à la même heure, on fait sa promenade... On prend ses médicaments... Alors bien sûr, si l'on peut bien vieillir et continuer à vivre pleinement, cela en vaut la peine.
Mais je me rendais compte, avec le temps, que chercher le sens de son existence était une chose d'une difficulté extrême, intense... On a toujours l'impression de ne pas être sûr. Mais pourtant, aujourd'hui, j'étais fixé: je voulais renversé une futur guerre, peut être celle qui serait la plus grande de l'histoire, et qui donnera encore des frissons dans le dos des rescapés, des anciens combattants, lorsqu'ils narreront cette histoire à leurs enfants … Mais ce n'était pas tout: je voulais étudier le comportement de l'homme sous toute ses facettes, je voulais comprendre d'où pouvait venir la haine, les comportements déviants. Je savais d'où était venu ma haine, mais plus généralement, d'où peut elle partir, quel est le début de ce cycle destructeur … Je voulais rencontrer des hommes tels que Sasuke Uchiha, Madara, et d'autres imbéciles aux convictions grotesques et irréfléchies. Je voulais apporter à ce monde un soutien énorme, en créant probablement, après la guerre, une organisation du nom de Kigen No Heiwa, afin d'intervenir une fois de plus en cas de conflit et pourquoi pas de devenir, dans l'ombre de ce monde, le médiateur des nations. Mais encore plus que cela, elle jouerais un rôle gigantesque si jamais elle prenait partit ou décidait d'attaquer, car ce serait en rongeant le monde de l'intérieur. Je ne voulait pas de morts, pas de guerre. Me faire des amis, créer des liens à nouveaux, faire des rencontres... Changer un système matérialiste et conformiste, sans violence, sans m'imposer. Juste apporter du soutien au peuple, pour l'aider à se faire entendre en cas de besoin. Et enfin, découvrir de nouveaux jutsu, percer les secrets du temps, de l'homme, et créer des techniques shinobi auxquelles personne n'aurait jamais pensé. Mon plus grand souhait quant à ce point … Trouver des techniques ninjas qui agiraient sur le temps …
Vous devez vous dire que mes buts sont nombreux et irréalisables, mais ce qu'il y a de particulier, c'est que tous se rejoignent et peuvent être accomplis presque en même temps.

Mangez mon corps buvez mon sang, vautours de malheurs, que la mort au delà du temps, laisse mon âme s'envoler, loin des misères de la Terre, à la lumière de l'univers, à la lumière de l'univers...

Me voilà moi, me retrouvant dans le passé, par le hasard et rongé par la tristesse. Non, pas de hasard, juste la fatalité. C'est elle, qui m'a rendu ivre d'amour, c'est elle, qui m'a renvoyée aux démons d'une époque que je croyais révolu. Aucun regrets, aucune putain d'excuses à présenter, aucun remords ! C'est ce que je pensais jusque là, mais désormais tout semblait flou. La seule chose de ma chienne de vie qui parvenait à me rendre triste s'était enfouie au fond de ma pensée, pour en ressortir violemment et me rendre la souffrance que je me devait de porter sur le dos. Cet immense fardeau dont je ne pouvais me débarrasser, qui me suivrait toute ma vie. Je l'avais compris, la douleur était inévitable, mais moins présente avec le temps. Lorsqu'elle aura cessée de s'atténuer, et me consumera, me tuera à petit feu car impossible de l'effacer je désespérerais, et alors, peut être la folie elle même viendra me chercher et me ramènera dans une triste réalité de haine et de vice. Non, car jamais je ne replongerais dans les ténèbres qui autrefois m'avaient enveloppés et pervertis. Une époque qui ne dura que quelques mois, et qui pourtant m'avait changée à jamais et m'avait guérie de ce sentiment néfaste qu'est la haine: il fallait l'avoir connue pour réellement la comprendre et savoir qu'elle pouvait être éradiquer du monde, et que pour cela il fallait avant tout changer les mentalité et rayer la stupidité, l'insouciance et la naïveté du cœur des hommes... Mais en ce moment même, je faisais une sorte de retour dans le passé, et peu à peu ma réflexion s'en allait très loin pour laisser place à la douleur des images lointaines mais gravées dans ma mémoire, ces scènes, ces passages de ma vie que je considérais comme des cadeaux. Non, je ne regrettais rien. Et le corps qui se forma dans ce rêve éveillé avait sans doute dû faire couler des larmes sincères et uniques sur mon visage pétrifié, perler mes yeux perdu dans le vague et fait souffrir mon esprit égaré dans un passé que j'espérais sincèrement voir revenir un jour … Ce corps, gracieux et divin, était celui de la seule femme a qui j'ai voué un amour véritable dans ma vie. Son nom … Son nom, j'avais voulu le laisser quelques temps derrière moi... Mais il revint, tel un coup de massue... Aijou, la tendresse et l'amour incarnés. La douceur de cette femme n'avait d'égal que sa beauté et sa gentillesse. C'est cette même femme qui avait perdu la vie par la faute d'Orochimaru, et qui avait vu son corps souillé et sâlie, par ses sbires. Assassinée. Son meurtre avait été passé pour un accident, un accident qui ne m'avait d'ailleurs jamais était décris précisément. Maladie, chute ? Rien ne m'avait été révélé ! Mais je savais, je savais qui avait causé sa mort. ET je me vis, dans ces images floues, devenir animal, bestial. Un retour aux origines, dans le chaos et la haine existentielle. Je me rappelais que je n'existais plus que pour haïr et tuer. Et je vis le temps passer, et mon esprit devenir encore plus perverti, devenir meurtrier et animé d'une folie pure.

Retour au présent. Mon regard, toujours perdu dans le vide, était vitreux et se tourna vers le ciel. Heureusement, que tout ceci était passé. Oui, Orochimaru, à l'époque où je le servait, avait demandé la mise à mort de cette femme que j'aimais, pour réveiller en moi la haine. Cela avait marché, pendant de long mois … Puis tout redevint clair à mes yeux, et je savais que je devenais tout ce que je détestais le plus au monde. Ce que je détestait, ce que j'avais fini par haïr, ne me rappelait que ce passage de ma vie, où je m'étais réduit de mon propre chef à un chien, face à la misère humaine et à la décadence de l'esprit et de la psychologie que j'avais nourri. Mais aujourd'hui, j'étais là, et bien vivant, et moi qui croyais ne pas avoir à subir toutes les souffrances pesant sur l'être humain, j'y étais confronté de plus belle, perdu entre la tristesse, la douleur, la nostalgie et mes convictions les plus fortes. J'étais libre, vivant, heureux. Mais le passé ne pouvais être effacé et forgeait votre présent. Il étais là seulement pour ne rappelais nos erreurs. Certains choisiront de les reproduire, d'autre de ne jamais les commettre une seconde fois... Personnellement, je ne me sentais coupable que d'une chose, c'est de n'avoir pu sauver cette femme. Et pourtant, je savais que je n'aurais pas pu … mais peut être aurais-je du lui dire de partir, bien qu'elle ne le souhaitait pas … Ce sentiment de culpabilité toujours omniprésent m'abattait et détruisais les remparts de mon esprit, ma solidité …

Entends le cri
D'un homme qui a mal
Pour qui
Un million d'étoiles
Ne valent
Pas les yeux de celle
Qu'il aime
d'un amour mortel
Lune
Lune
Qui là haut s'embrume
Avant
Que le jour de vienne
Entends
Rugir le cœur de la bête humaine !



Retour à la réalité: Toujours allongé dans l'herbe d'une forêt, bien loin maintenant de l'endroit où je m'étais fais agressé, je souffrais, mais sans faire de bruit, jusqu'à échapper une plainte forte. Mon cris déchira le silence de la nuit qui commençait à tomber. L'orage réapparut, et je compris que je n'étais pas à l'abri de la foudre sous les arbres. Ce cris que j'avais poussé, c'était bel et bien un hurlement de souffrance: le poison avait rongé la peau sur mon bras, laissant une profonde plait ouverte. J'avais gagné, et encore une fois frôlé la mort. Comme dans chaque combat, car il faut se dire que lorsque deux ninja s'affrontent, il mettent leur vie en jeu. C'est le concept même d'un combat. Cela ne veut pas dire que la seule issue possible est la mort, mais un shinobi s'engage à perdre la vie dès lors qu'il se bat.
La nuit avait déposé sur le monde son masque sombre et ténébreux. Cette nuit fut celle de tous les souvenirs et d'un passé qui ressurgit, afin que je n'oublie pas: seuls, le présent et l'avenir ne sont rien ! Notre histoire a un début, et une fin. Du commencement à aujourd'hui, tout est important. Notre passé nous forge, et jamais je ne l'oublierais pour mieux servir ma patrie. Foutaises, seulement des foutaises ! D'après ces enfoirés de haut placés, un ninja doit ignorer tout sentiment. Un bon Shinobi doit oublier qu'il est un homme et qu'il a une vie, pour mieux les servir. Mais j'ai un honneur, une fierté et une existence. Mon passé me prouve que je suis vivant. Sans mémoire, l'homme n'est rien !

Me mettant à l'abri dans une caverne, le sommeil vint me chercher mais ne s'imposa qu'à moitié... Et mon esprit se lança dans une nouvelle réflexion, plus fort et grandissant que jamais. Depuis que j'étais libre, je réfléchissais plus, et me rendais compte de choses bien importantes que j'avais ignoré auparavant.

Me plongeant dans une autre méditation, dans une autre réflexion, mes yeux quittèrent le ciel pour s'abandonner au vide, pour ne plus voir qu'une tache noir, fruit de mon esprit, tache qui grandit pour me projeter au delà de la pensée humaine. Les ténèbres, puis la lumière, comme la révélation. Ni prophète, ni messie, juste une homme qui médite et réfléchis, et qui, par ses méditations, découvre et apprends.

C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut...

Comment faire un monde, où il n'y aurait pas d'exclu... Comment faire un monde sans misère et sans frontières ? Une vocation, un nouveau but...chaque jour qui passait m'amenait vers de nouvelles convictions qui finalement se rejoignaient: désormais, je désirais supprimer de cette terre le matérialisme, faire respecter la différence, car chaque être humain est unique et se doit de faire s'épanouir la fleur qui est en lui, qui plus tard deviendra son idéologie, sa personnalité, son jugement, sa pensée

On est des consommateurs. On est des sous-produits d’un mode de vie devenu une obsession. Meurtres, banditisme, pauvreté... Toute ces choses auxquelles on ne prête aucune attention, préférant les magazine de star, la télévision avec cinq cent chaines différentes … Une mentalité ne faisant que prouver la stupidité grandissante chez l'homme et son inconscience face à un monde et des dangers auxquels il aura forcément affaire tôt ou tard. Nous ne sommes pas notre travail, nous ne sommes pas notre compte en banque, nous ne sommes pas notre portefeuille, ni notre putain de treillis, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout... C'est exactement comme ça qu'il fallait penser: car la vie fait de nous ce qu'elle veut que l'on soit. La seule manière de lui désobéir et de prendre en main ce destin que personne n'a tracé pour nous et qui n'attends plus que d'être guider pour terminer sa course. Je vois une génération entière, qui fait le service dans les restos, qui est esclave d'un p'tit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des marques et des fringues. On fait des boulots qu'on déteste, pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'histoire, mes amis. On a pas d'but ni de vraie place, pas d'grande guerre pas d'grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. La télévision nous a appris a croire qu'un jour on s'rait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rockstars. Mais c'est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l'cul.
Voilà exactement la manière de penser que j'avais adopté. Je ne critiquais pas un système entier, mais bien le matérialisme d'un monde où seuls l'argent et le pouvoir priment, où seul ce qui est matériel est digne d'intérêt. Les lois de l'esprit, la psychologie, l'intelligence, le savoir et la vie ne sont plus importants pour ces chiens. Oui, ma manière de penser évoluait encore en gardant pourtant tous mes principes: Risquer sa vie même si on a peur de la perdre. Vivre, intensément, s'exposer au danger quitte à tout foutre en l'air. Alors que d'autres ferons des professions et mènerons une vie ennuyeuses, s'attacheront à leur mobilier et leur biens, moi, je serais en liberté totale, et aucun de ces salopards ne portera atteinte à cette même liberté, que je m'efforce de nourrir et ce depuis toujours. Oui, au fond de moi je détestais les matérialistes, les moutons et ces enfoirés prônant l'intolérance, le racisme, l'appât du gain et le conformisme. Vivre à l'air libre, mener l'existence qu'il me plaira, et ne m'attacher à rien de matériel: pas de belle et majestueuse maison, pas de palais, car d'autres seraient heureux de recevoir l'argent nécessaire à sa gestion et sa construction rien que pour vivre, et pour nourrir leur famille.

Les choses que l'on possède finissent pas nous posséder.

Arrivée à Iwa

J'allais redresser ce monde, et le soigner de sa maladie qui le ronge. L'exécrable mensonge dans lequel on vit, ces discours calomnieux, source de malheur, ce désespoir persistant, tout cela se nourrissait et grandissait dans un voile obscure nommé la haine. Ce que Madara abandonnera dans sa chute, ce sera l'illusion centrale de tout un monde de vie qu'il avait aidé à promouvoir. Une génération d'infirmes à vie, d'explorateurs ratés, qui n'ont jamais assimilés le mensonge mystique originel de la culture psychédélique. L'assomption désespérée que quelqu'un... Ou au moins une force,entretiens la lumière au bout du tunnel.

Durant cette méditation, qui m'avait été à répondre à la plupart de mes questions, j'étais arrivé à Iwa. je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu'aller là bas m'aiderait grandement dans mes projets: il s'agissait d'une ville prise par l'akatsuki, où je trouverait peut être des réponses. Marchant lentement vers la porte, je tentais d'observer le moindre signe d'activité, et le stupide espoir de trouver de la vie au village de la roche apparut soudainement. Oui, je voulais trouver la vie et la paix. Mais je savais pertinemment que je ne trouverais que les ruines et le désespoir, l'odeur du sang et la solitude. Passant les porte, je ne vit que la désolation et des terres désertiques, désormais trop poussiéreuses, oublié par le temps et délaissé de toute beauté. On pouvait tenter d'imaginer l'état de ce village avant, mais rien n'était plus digne d'un regard. L'akatsuki avait tué cette ville.

Alors que l'on voulait me pousser dans les bras maudits de l'oublie et de la mort, j'avais cette sensation de victoire inévitable sur les forces du vieillissement et du mal. La vie pouvait être ramenée, l'espoir pouvait refleurir. Pour ça, il suffisait de se souvenir ... d'allumer la lumière.


Dernière édition par Yujoba le Lun 8 Aoû - 20:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeLun 8 Aoû - 20:27

Je me trouvais sur un des immenses bâtiments qui offrait une vue imprenable sur tout l'horizon qui était dessiner par les embruns de la guerre, elle allait bientôt démarrer. J'étais impatient de mettre en œuvre mon plan " œil de la lune ". Ce plan était d'une simplicité remarquable, mais il me manquait encore quelques ingrédients, je devais encore le peaufiner pour que tout soit parfaitement bien orchestré. Mon âme qui n'était plus ce qu'elle était, comparée à des années en arrière se tenait droite, j'étais en bonne posture pour voir tout ce qui pouvait intervenir dans mes pensées, le regard froid et glacial, sur cette horizon qui dessinait un simple astre de lumière, la poussière s'élevait pour réaliser une sorte de tempête de désolation. Le vent balayait cet air, un air de désespoir mêlait à l'envie de se battre. Nous avions prit en otage un de leurs villages, il était entre nos mains, des mains disgracieuses qui l'entourait. Nous le tenions, lame aiguisée sous la gorge, comme la vie qui ne tient qu'à un fil, le fil du rasoir. La vie, qu'est-ce qu'elle est aujourd'hui ? Rien, un rien qui se mêle à un tout, qui forme un cycle de haine qui ne s'arrêterait sans doute jamais, après tout. Il faut que quelqu'un brise ce cycle, le perturbe et j'avais été crée pour ça, je le pensais sincèrement, j'étais un instrument parmi tant d'autres. Le vieux sage en avait lui-même fait les frais en se privant de tout, en enfermant un puissant démon maléfique qui faisait régner terreur et sang. Il avait réussi à faire quelque chose lui, au moins. Moi je n'avais pas encore pu faire quelque chose de grandiose, j'étais en halène, j'attendais ce moment depuis si longtemps. J'avais tout bien orchestré, tout avait été penser, calculer à l'avance, il y a des années en arrière. Certainement n'avaient été que pions dans mon jeu d'échecs. Comme Nagato qui avait jouer le rôle du messie, celui qu'on envoie pour tout régler. Cela m'avait également permis de voir les pouvoirs qu'offrait l’œil aux cercles concentriques, l’œil du vieux sage, le sage des six chemins. Hin... Je me l'étais d'ailleurs procuré à bon escient, enfin, ça c'est ce que je dis moi.

Mon esprit s'était perdu mais il avait réussi à retrouver le bon fil conducteur, j'étais de mauvaise humeur car tout avancer lentement, en ce moment. Je me demandais ce que pouvait bien préparer l'ennemi dans son incompréhension face aux mots et aux phrases que j'avais divulguer en leur présence. Aucun d'eux ne pouvait me comprendre de toute façon, qui a dit que les ninjas arriveront un jour à se comprendre ? C'est impossible. Pas que j'étais pessimiste, mais je n'y croyais pas. C'est d'ailleurs pour ça que je souhaite tout contrôler, que tout soit sous gouverne afin d'y faire régner une paix durable. Je les contrôlerais, il n'y aura donc plus de guerres. Seul le calme et la tranquillité y seront apposés. Les villageois vivront heureux, sans contraintes, ne se souciant plus aux conflits car ce mot sera automatiquement supprimé de l'existence même de ce monde.

Mes prunelles sonnant une nette différence de chemin et de pouvoir se dirigèrent sur une vie, une âme était rentrer dans ce lieu isolé et détruit par la guerre, du moins, les prémices de la guerre s'étaient installer ici. Bon nombre de bâtisses avaient rendues l'âme, s'écroulant dans un immense écran de fumée et de poussières. Des flammes, des nuages de fumée noire montant dans les hauts cieux. C'était un homme visiblement, que pouvait-il bien faire dans ce lieudit ? Ma tenue suivait les instincts du vent, virevoltant de droite à gauche, cela me donnait un air sûr de moi. Tandis que je tenais mon arme blanche, une espèce d'arme blanche. Mon fan de guerre. Le voyant s'arrêter, je décide alors de me rendre vers cette personne, ne connaissant en rien celui-ci. Je disparu dans un tourbillon d'espace-temps. Au bout de quelques secondes, mon corps se matérialise à nouveau devant lui. Ou plutôt au-dessus de son être, me tenant sur un bâtiment, non-loin de sa position. Mon regard s'abattant sur son âme, comme un jugement divin. Mes bras le long de mon corps, je me mis donc à parler.

« Que viens-tu faire ici ? Et qui es-tu pour venir ici ? »

Le son de ma voix, toujours aussi froid et glacial, méprisant quiconque se trouve devant moi. J'avais une pointe d'humour noire, je m'en foutais littéralement de manquer de respect ou non. Je me demandais bien ce qu'il pouvait lui être attirant dans ces contrées complètement dévisagées par un conflit, il y a quelques semaines seulement. Le village de la roche s'était fait capturer par nous autres, membres de la lune rouge, ou du moins ce qu'il en restait. Nous le tenions fermement en otage. Sans doute, les ninjas de l'Alliance viendraient tenter une récupération, mais c'était inespéré pour eux, nous étions plus nombreux. Enfin, vous me direz, le nombre ne fait pas tout. Nous nous tiendrons prêts si ils venaient à avoir cette idée en tête. De toute façon, nous surveillons le village pas plus que ça, les Zetsu m'avertiraient d'une quelconque présence en ces lieux. Mes yeux toujours rivés sur cette humain.
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MessageSujet: Re: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeMar 9 Aoû - 1:29

J'observais avec dégoût le travail de l'homme devenu animal, et qui, dans sa bestialité, avait détruis par plaisir, avait saccagé bâtisses et foyers, dans le seul et unique but de tuer, n'épargner personne. Je n'entendait aucun bruit aux alentours, même en utilisant mes techniques de repérage. Peut être tout simplement n'y avait-il même pas un survivant, un rescapé de ce massacre pur et simple. Je lâcha un crachat au sol, avant d'allumer une cigarette. Un nuage de fumée en plus dans cette désolation, et une pensée pour les morts au combats, ici. J'étais persuadé que les seuls qui s'en étaient sorti vivants avaient été obligés de s'enfuir, de s'exiler. Certains étaient veu dans d'autres villages, d'autres avaient erré, puis s'étaient perdu dans les abysses ténébreuses de la tristesse et de la solitude. Mais tout ce qui était sûr, c'est que mon malaise fut profond total lorsque j'aperçus les corps mutilés à Terre... Des squelettes... De la chair pourrie ... Des enveloppes charnelles encore brûlées, ou transpercées de mille parts par des armes. Oui, un plongeons dans le passé, à mes 10 ans ... Je revis les mêmes scènes, je revis la guerre et le désespoir, je revis la haine s'abattre sur ce qui autrefois était un lieux de paix et d'harmonie. Si mon esprit n'avait pas été fort, résistant, j'aurais moi même perdu la force, perdu l'espoir, ici, dans ce véritable tombeau. L'homme est une créature cruelle facilement influençable... Peu de soldats se battent pour une cause qu'ils croient juste, mais simplement pour des idéaux que des chiens leur imposent. Il en résulte des morts, il en résulte la souffrance. Lorsqu'on réfléchissait bien, on comprenait parfaitement que le monde était pourri et que chaque jour la misère faisait un pas de plus dans nos territoires hostiles, pour envelopper de son sombre voile un race désespérée.
Pas âme qui vive, seulement de la chair carbonisée, des hommes et des femmes mutilées, des enfants massacrés. La mort était maîtresse des lieux. Je ne pouvais m'empêcher de me demander combien de personnes avant moi avaient foulées ce mausolée ... En pensant que certains pouvaient admirer le travail du mal sur ces terres dévastées, j'eus une vague de dégout pur et simple. Crachant par terre, j'entrepris de venir un jour ici pour enterrer comme il se devait tous ces corps. Ils ne méritaient sûrement pas de pourrir au sol comme des vieilles carcasses d'animaux. Mais peu importe, pour le moment, ce qui comptait était de fouiller ce village, ce vestige du temps en recherche d'indice sur l'akatsuki, ses mouvements. J'avais conscience que j'étais sur un territoire ennemi où se trouvait peut être le repère de la plus grande menace du monde shinobi. Mais que serait la vie sans risque ? Marchant lentement, franchissant ainsi la porte du village de la Terre, j'entendis une voix méprisante, ferme, glaciale. Beaucoup auraient été impressionné par cette homme masqué et à l'accoutrement qui me semblait ridicule, mais je restais debout. Je me demandais quelle attitude adopter... Ou plutôt, quelle personnalité. Mon nom serait Brunhield, et je jouerait sur le mystère. Je souhaite rencontrer le dirigeant d'akatsuki afin de tenter de rentrer dans cette organisation, pour des raisons personnelles : mon dégoût envers le système actuel qui bafouait l'honneur de ses ninja. Peut être pourrais-je lui en dire plus, si comme je le pensais, cette homme était bien Madara Uchiha. J'avais été haut-gradé de Konoha avant de partir, et avait donc eus accès à des informations plus qu'utiles pour mes projets.

« Que viens-tu faire ici ? Et qui es-tu pour venir ici ? »

Je n'hésitai pas un moment avant de lui répondre, en le fixant droit dans ce qui semblait être ses yeux. d'ici, je ne pouvais distinguer que deux trous dans son masque.

"Je n'ai aucun nom fixe. Aujourd'hui, je choisis de m'appeler Brunhield. Je viens ici pour admirer le paysage. N'est-il pas magnifique ? Tout ces macchabées. C'est de l'art tout ça ... J'espérais que ma visite touristique m'apporterait des indices sur la situation de l'akatsuki ... Et toi, qui es-tu ?"

Finalement, ce fut ma personnalité habituelle qui l'emporta: je devais juste cacher ma pensée et mes projets. Oui, le génie manipulateur que j'étais allais passer à l'action ... Mon regard était perçant, mais pas mauvais: c'est comme si à chaque fraction de seconde où mes yeux rejoignaient les siens, je sondait so coeur et son âme, ses pensées, je cherchait la moindre trace de haine ou de tout autre sentiment. mais je ne pus que me heurter à un mur de glace, face à la fermeté de son regard, et à son attitude parfaitement neutre. On aurait dit, qu'en haut du bâtiment où il était perché, il se divinisait lui même. le culte de Saint Madara uchiha. Tout ceci était ridicule, et je ne laisserai jamais ce salopard me regarder de haut. Sautant sur un toit pour être à la même hauteur que lui, je n'avais pas une attitude agressive envers lui, je ne le toisais pas, je ne le regardais pas mal. j'étais moi aussi eutre, afin de ne rien faire échouer. Mon dégoût envers Madara ne devait en aucun cas dérouter 'accomplissement de mes convictions. Si je me trahissais, c'était perdu, mais bien heureusement, j'étais le genre de personne qui aimait énormément tromper l'ennemi, le manipuler. je pouvais faire avouer les plus sombres secrets d'une personne avec de simple mots, la torturer psychologiquement, la rendre folle qui sait. Et si je ne voulais pas qu'il découvre quelque chose, jamais il ne le saurait. Il verrais en moi l'homme que je voulais lui montrer.

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MessageSujet: Re: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeMer 24 Aoû - 19:11

Je me trouvais toujours sur mon immeuble, où je pouvais idéalement le distinguer de son bas étage, que voulait-il réellement ? Il se mit à parler, déblatérant quelques paroles. Me prenait-il pour un idiot ? Une visite touristique ? Je vois qu'on en voit de toutes sortes des hommes maintenant, ce n'est plus digne de ce que c'était. Je m'en foutais royalement si des corps inertes qui jonchent le sol des lieux était de l'art. Mes directives avaient données lieu à ces terres brûlées et ensanglantées, des cadavres n'étaient même plus des humains mais de simples morceaux en décomposition. Ce lieu ne serait plus aussi joli qu'avant, c'était sûr et certain et ça n'allait sans doute pas revenir de si tôt. Leurs sourires m'exaspèrent, tout autant que leur naïveté qui me donne envie de rire. Après tout, j'avais bien été obligé d'offrir une guerre, on aurait pu parlementer mais ce n'était pas au goût de tout le monde visiblement. Je devais rencontré les chefs de villages, ce serait plutôt marrant d'en apprendre un peu sur eux, mais si je venais à y aller, ils en sauraient tout autant sur ma personne. Que dis-je... Ma divine personne. En tout cas, je voyais déjà clair dans le jeu de cet homme qui était venu à moi, ou plutôt dans ces lieux désolés et dénués de sentiments joyeux. Je suis un fin manipulateur et un sadique de première, il n'allait pas m'apprendre les ficelles du métier, mais j'étais très méfiant envers lui. Je n'avais pas confiance. En même temps, quel serait l'idiot qui aurait confiance, alors qu'il ne connait pas du tout la personne en face de lui ? Mon esprit voguai dans le sien dès lors, sans vraiment qu'il s'en rende compte, je lisais en lui comme un livre ouvert. Il fit un léger bond avant de se propulser sur un immeuble faisant face au mien. Aah... L'orgueil et la fierté, il confirmait au moins que c'était bel et bien un humain comme les autres. Ils se sentent tout de suite piquer à vif. Je souriais légèrement sous mon masque qui ressemblait plus à un casque qu'autre chose. Pour tout vous dire, je n'aimais pas particulièrement celui-ci, je préférais l'ancien mais il faut bien se donner un style prédéfini non ? Au pire, je remettrai celui d'avant, ou bien lors de mon combat contre le quatrième. J'en avais vu des masques défilés sur mon visage, masquant ainsi mon identité qui devait rester plus ou moins secrète. Bref, je répondis alors que mon accoutrement suivait scrupuleusement les bourrasques de vent, le temps se gâtait et la pluie allait enfin venir nettoyer notre grabuge, mis il y a quelques mois maintenant. Ouvrant mes lèvres, toujours camouflées par mon masque et ma protection, parlant de mon ton simple mais reconnaissable par mille.

─ Je ne suis pas un simple d'esprit, pas comme vous autres. Personne n'a jamais réussi à ne m'abuser spirituellement. Je ne sais pas quels intentions ont pu te pousser à venir ici, mais tu en a de bonnes visiblement, pour avoir le courage de t'aventurer dans ces terres brûlées par les actes de mes sbires. Je suis un homme dont le contrôle est si grand, mais tu sembles l'ignorer. Je n'irai pas par quatre chemins, ton petit jeu ne m'intéresse guère et je saurais rapidement ce que tu es venu faire ici. L'Akatsuki n'a besoin de personnes, pour le moment.

Ce fût des mots simples, des phrases rapides et on ne peut plus claires. Le seul ayant réussi à me perturber, c'était Kabuto, ce vil serpent qui a reprit les rennes de son ancien maître, aujourd'hui dans l'oubli. Il avait fièrement repris le flambeau mais c'était un atout majeur dans ma quête et de plus, il semblait être un bon allié en ce qui concerne son esprit. Il avait une bonne puissance en mains, et je n'en doutais guère. Je ne remet en aucun cas en doute sa puissance. Huhu... Ce serait drôle lorsqu'ils verraient de quels pouvoirs nous sommes faits. Ce n'est pas la volonté de feu de Konoha qui nous fera pliés. Ni même une Alliance stupide, qui ne rime à rien. Alors un coup on se fait la guerre, un coup on s'allie tous ensemble, dans la joie et la bonne humeur ? Ils prouvaient ainsi que leur paix, était une paix invraisemblable qui nous consumait à petit feu, à nous réduire qu'à une paix hypocrite. C'était la preuve, mais ils ne reconnaissent guère leurs erreurs. Ce sentiment de guerre, ils l'avaient crées eux-même au final.
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MessageSujet: Re: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 21:03

La stupidité grandissante d'une race en déclin, celle de l'homme, sous toutes ses facettes: le mal incarné, la folie, la bête dont les mains sont salies par le sang. C'est cette stupidité grotesque que je pouvais observer chez cette homme aux rêves délirant et bien plus utopiques que l'espoir d'un monde dans lequel tout le monde se tenait main dans la main en chantant. Beaucoup définissent le mal en tant que personne, en tant qu'acte et parole. Beaucoup qualifient de fous certains hommes dont l'esprit n'est pas réellement perverti mais juste tourné entièrement vers le chaos, la brume mais aussi la réalité d'un monde impur ou la désillusion frappe quiconque tante de rêver, de trouver un échappatoire dans le songe et dans l'utopie. Mais le mal, je l'avais trouvé: Madara. J'avais appris cette vérité bien trop rapidement, celle de la souffrance et de la vie injuste. Celle de la guerre et des corps mutilés, s'entassant dans les ruines d'un univers désormais entre les mains de fous manipulateur et souhaitant la destruction. Alors que la richesse est synonyme de pouvoir, et que le pouvoir et synonyme de domination, seul une poignée d'êtres savent survivre, parmi les mégalomanes et les incapables ambitieux. Alors qu'est-ce qui vaut la peine d'être sauvé, qu'est-ce qui vaut la peine d'être sauvegardé ? Le monde n'était pas si beau qu'on le disait. Il était, comme rongé de l'intérieur. Il était comme une pomme dont il ne resterait que la peau, bien rouge et intact, avec seulement un petit trou, par lequel l'insecte destructeur était passé. La terre était peuplée de chiens, de salopards, incapables de réaliser que le bonheur est juste sous leur pieds, qu'il l'écrasent, le souillent, le salissent, et prétendent, une fois la guerre lancée, le rechercher. Ils sont prêt à tuer pour en profiter. Mais le secret, c'est que jamais la race humaine ne connu la paix. Jamais une véritable ère d'harmonie ne fut instaurée. Toujours, les vieilles rancunes, les idéaux de despotes ressurgirent des profondeurs de l'oublie ou de la stupidité d'un esprit frappeur, pour venir troubler le beaux temps.

─ Je ne suis pas un simple d'esprit, pas comme vous autres. Personne n'a jamais réussi à ne m'abuser spirituellement. Je ne sais pas quels intentions ont pu te pousser à venir ici, mais tu en a de bonnes visiblement, pour avoir le courage de t'aventurer dans ces terres brûlées par les actes de mes sbires. Je suis un homme dont le contrôle est si grand, mais tu sembles l'ignorer. Je n'irai pas par quatre chemins, ton petit jeu ne m'intéresse guère et je saurais rapidement ce que tu es venu faire ici. L'Akatsuki n'a besoin de personnes, pour le moment.

Même moi qui ne me laissais absolument jamais intimider, qui n'était jamais apeuré face au plus cruel des hommes, je devais avouer que ce monstre m'inspirait l'angoisse en principal, mais surtout le mystère: son pouvoir, son visage, tout demeurait secrets. Mais je ne le combattrais pas, jamais: je chercherais un moyen de participer à sa chute par un autre moyen que le meurtre, par la récolte d'informations. Mais pour le moment, je ne comptais pas trahir l'Akatsuki, mais bel et bien aider à la chute des village grâce à l'organisation dirigée par ce type flippant en face de moi. Mais ce qui m'intriguait, c'était la facilité à se faire passer pour celui qu'on est pas. Madara croirait ce que je lui dirait quant à mes intentions parce que la sincérité résonnera dans mes paroles, et parce que je le lui dirais en me dévouant tout simplement à lui et à ses projets, que j'approuvait en partie. Il était impossible, même pour le plus grand manipulateur de ce monde de comprendre mon plan exacte: il ne me connaissait pas, et j'étais un véritable génie dans ce domaine. Il ne pourrait jamais se douter de ce qui se cachait derrière mes mots. De plus, s'il m'acceptait au sein de l'akatsuki, je lui serait sûrement d'une grande aide, d'une parce que je suivrais à la lettre nombre de ses ordres, qui me seront utiles pour progresser, et de deux car moi seul pouvais avoir accès, depuis l'akatsuki, aux informations sur les villages. Je n'étais ni entièrement avec l'alliance ni entièrement du côté de son adversaire, l'organisation de la lune rouge. Ma position se situait au sein même du pacifisme et du milieu du monde de l'information, de l'ombre et de l'infiltration. Oui... Trouver des alliés, et infiltrer toutes les organisations, tous les villages et conseils de ce monde shinobi actuel ! Et chaque jour, je progressais. Je m'étais infiltré au sein de l'alliance des villages qui me vouait une confiance aveugle, et peut être bientôt au milieu de l'akatsuki...

-Hum ... ce que je veux, pour aller droit au but, c'est rejoindre l'akatsuki. Tu m'as avoué ton identité sans même que j'ai à te la demander, en me disant que vous ne recherchiez pas plus d'effectif ... mais pourtant, je pense que tu aurais grand besoin d'un peu de combattants en plus, expérimentés et prêt à tout pour faire tomber l'alliance.

Après avoir répondu cela, quelque chose me troubla : cette homme était vraiment stupide ou il faisait semblant ... On dirait qu'il avait prit ma remarque sur la visite touristique et les macchabées au sérieux, vu sa réponse et le ton de sa voie. Il me prenait donc pour un con, comme je le souhaitait. désormais, il allait me considérer comme un adorateur de la paix par la domination et par la force.

-J'ai déjà rencontré deux shinobis à ta solde ... je ne connais pas leur noms, car il est évident que ceux qu'ils m'ont donnés étaient faux. J'étais partis pour piller Konoha pendant la rencontre inter-village, mais par un concours de circonstances assez troublants, nous avons du nous disperser, et je me suis après çà en aller. Mais je pense que si cet argument n'est pas assez convaincant, le prochain le sera ... je suis considéré par l'alliance comme un espion à son service. Mais mes projets sont bien plus ambitieux que de faire tomber l'akatsuki... mon projet, c'est d'imposer la paix à l'homme, par la guerre s'il le faut, par la violence et la mort. C'est sans nul doute le seul moyen pour qu'un jour ils puissent apprécier le bonheur qui se trouve à leur porte, même si pour cela il faut les y forcer. Je veux faire tomber l'alliance, et je pense pouvoir t'être utile ...

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MessageSujet: Re: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeLun 29 Aoû - 16:52

Huh, pensait-il réellement m'avoir, ce n'est pas de simples discours qui qualifie ce dont est fait une personne, ce sont souvent ces actes qui permettent d'en découdre sur sa personnalité. Si il est dévoué pour la cause, pourquoi pas ? Cela ne me coûtera rien, en revanche pour lui, il se met et s'installe dans des draps ensanglantés, il doit savoir que si il me trahit, il sera dans l'au-delà en un instant. Je devais me permettre de l'espionné, dans tout les faits et gestes qu'il tentera de faire. J'ai bien peur de manqué de bagues au sein de l'organisation, ceci dit, les anciens membres les possèdent encore, je dois voir le serpent blanc pour les récupérées. Seuls quelques membres en possède, je l'ai également en ma possession, mais elle ne me sera plus utile. J'ai une autre idée. Cette idée est en forme de plantes et peut faire des spores invisibles, il est impossible de les repérées à moins d'avoir un pouvoir qui réside dans les pupilles. Dès lors qu'il eût fini sa phrase je me dispersai dans l'espace-temps, mon casque tourbillonnai petit à petit, formant une spirale spatiale et infernale. Il m'avait suffit de quelques secondes, tout au plus pour apparaître derrière lui dans un bruit d'aspiration, comme si mon corps m'était rendu. J'étais proche de lui, je voyais son dos et si il tentait quoique ce soit, il se rendrait vite compte que je suis intouchable. Mes pouvoirs ne sont plus limités par mon simple œil rouge, aux pupilles affaiblissantes et manipulatrices. Désormais, j'ai obtenu un second œil qui me sera bien utile, il dévorerai tout ces hommes et ces imbéciles, il meurt d'impatience de les tuer jusqu'au dernier. Il a soif. Soif de destruction. C'est ainsi que je le ressens à vrai dire. Mes pupilles s'installèrent sur son accoutrement, un accoutrement standard mais qui le met en valeur et lui impose un style qu'il s'est choisi. Il n'était peut-être pas aussi impressionnant que les anciens membres de l'organisation, aujourd'hui de simples morts-vivants à la solde du serpent. Ils avaient chacun son style. Ma voix se mit à vibrer, une voix rauque et imposante que je possédais depuis que j'avais vieilli. Heureusement, je ne devais plus joué un rôle. Le rôle d'un gamin ou d'un attardé mental que j'ai dû jouer durant plusieurs mois et semaines.

Penses-tu réellement m'être utile ? Mon identité, qui te dit que je suis celui que tu convoites ? Je t'ai juste dit que les effectifs étaient suffisants, ne serais-je pas le simple messager ? Huhu... Deux membres de l'organisation. Tes informations m'intéressent bien... Mais si tu penses une seule seconde à me trahir... Puis qui me dit que tu ne joues pas un jeu ? Si l'ennemi te considère comme un de leurs espions... Jouer le messager entre deux camps. Tu aimes le danger...

Mon regard s'affichait soudainement, comme un fou pourrait le faire.

Soit... Je ne compte pas t'intégrer au groupe, mais si tu es un espion... Si tu deviens un espion à ma solde... Mais je ne pense pas que tu me sois aussi utile que les hommes que j'ai, question d'espionnage. Mais, ça me fera plus d'informations à acquérir. Tu es un déserteur, n'est-ce pas ? Tu le resteras. Peut-être auras-tu la puissance pour être dans les troupes de l'Akatsuki, mais il va falloir que tu te dévoues pour la cause. Je tâcherais de trouver une missive pour toi...
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MessageSujet: Re: Lorsqu'un monstre rejoint les monstres.   Lorsqu'un monstre rejoint les monstres. Icon_minitimeMer 31 Aoû - 0:48

Il ne m'accordait absolument aucune confiance. Cependant, il était très loin d'imaginer l'influence que je pouvais avoir sur cette guerre, les changements que je pouvais apporter. j'avais conscience de m'être lancé dans des projets bien trop dangereux. ce n'était plus le danger qui me poursuivait, c'était bel et bien la mort. Mais j'étais intelligent. Et l'homme que j'avais en face de moi, peu importe qui il était, ne le savait pas. Pour lui, j'étais peut être un espion à la solde de l'alliance qui ne tarderait pas à se faire tuer par sa main, car il s'était trahis. Mais je n'étais pas du côté des villages, et jamais je e le serait. J'allais bel et bien aider Akatsuki. Et mes plans étaient déjà tout planifiés: en quelques secondes de réflexions, je savais comment m'y prendre. il me suffirait d'infiltrer Konoha, et de récolter le maximum d'informations possible. Et si jamais par malchance je me faisais grille, je n'aurais cas demander à voir le Hokage. une fois en face du chef du village, je n'aurais qu'à prétexter être entré en douce pour éviter les gardes, qui eux me considéraient comme Nukenin, contrairement à lui avec qui j'avais pactisé. Mais plus que de tromper les kage, j'allais essayer d'en tuer un, tout simplement. Mes plans étaiet déjà presque élaborés quant à la tentative de meurtre d'un des cinq chefs de villages, je savais comment m'y prendre et avec qui, afin de renforcer ma culpabilité et de faire de moi, aux yeux de tous, un criminel dangereux ayant rejoins les ennemis de la paix. je ne trahirais pas Madara, je lui dévoilerai bel et bien mes informations sur l'alliance, et je l'aiderais du mieux que je pourrais pour cette guerre. Mais au dernier moment, je devrais décider de que faire pour que les villages m'obéissent et puissent vaincre l'akatsuki. En effet, je ne voulais que poser une énorme pression sur les cinq nations: en les infiltrant, et les menaçants de donner toutes les informations capitales sur la guerre et leur secrets les mieux gardés, ils seraient forcés d'écouter quelques unes de mes requêtes. Si beaucoup de choses restaient encore floue dans mon esprit, la plupart demeuraient claires. je devais agir vite, et me joindre à l'Akatsuki.

Penses-tu réellement m'être utile ? Mon identité, qui te dit que je suis celui que tu convoites ? Je t'ai juste dit que les effectifs étaient suffisants, ne serais-je pas le simple messager ? Huhu... Deux membres de l'organisation. Tes informations m'intéressent bien... Mais si tu penses une seule seconde à me trahir... Puis qui me dit que tu ne joues pas un jeu ? Si l'ennemi te considère comme un de leurs espions... Jouer le messager entre deux camps. Tu aimes le danger... Soit... Je ne compte pas t'intégrer au groupe, mais si tu es un espion... Si tu deviens un espion à ma solde... Mais je ne pense pas que tu me sois aussi utile que les hommes que j'ai, question d'espionnage. Mais, ça me fera plus d'informations à acquérir. Tu es un déserteur, n'est-ce pas ? Tu le resteras. Peut-être auras-tu la puissance pour être dans les troupes de l'Akatsuki, mais il va falloir que tu te dévoues pour la cause. Je tâcherais de trouver une missive pour toi...


"Je n'ai à vrai dire par la moindre idée de ton identité, mais ce qui est désormais certain c'est que tu n'es pas un simple messager. Ce pourrait-il, que j'ai trouvé Madara Uchiha ? M'enfin, peu importe, ni ton nom ni ta confiance en moi ne m'importent. Tu apprendras très vite à apprécier mes services. Après tout, à Konoha, j'étais un shinobi spécialisé dans la traque, la récolte d'informations, l'infiltration et l'espionnage. Je pense pouvoir m'infiltrer sans problème au village de Konoha... Tu n'as qu'à me dire ce que tu veux de moi. Ce que je souhaite en échange, ce n'est pas avoir une place au sein du groupuscule dans l'immédiat. C'est simplement avoir droit à une protection en cas de prise de risque."

Tout était dis. Un sourire intérieur se forma, un ricanement de l'esprit: je venais réellement de faire un énorme pas dans l'avancée de mes projets, un pas de géant, qui me mènerait vers des péripéties et des accomplissements que personne ne pourrait encore imaginer. Je bloquerais cette guerre, coûte que coûte ... ce n'était plus qu'une question de temps, avant que la purification de ce monde ne vienne à apparaitre: dans le plus grand des pacifismes, je tenterais de mener un conflit contre l'alliance et l'akatsuki, en les rongeant littéralement de l'intérieur. Et qui sait, peut être que ces deux ennemis finiront par s'allier pour vaincre l'ombre qui les empêche eux même de mener à bien leur guerre ... Cette ombre, ce serait moi ... Moi et mes alliés. Allumant une cigarette, je fixait les cieux: le soleil se couchait, dévoilant l'horreur d'un ciel ensanglanté, comme ci chaque jour était un lendemain de guerre, de massacre. J'avais l'impression que ces cadavres empilés venaient fraichement d'être tués, ou parfois que certains respiraient. Je retournais dans les abimes de mon enfance, en proie au démons de souvenirs s'accrochant de toute leur force à mon âme, pour ne me laisser aucun répits et me faire comprendre que la sagesse ne s'acquiert que par l'acceptation de tout ce qu'on aimerait n'avoir jamais vécu ou vu. Je tournais la tête quelques centimètres vers la droite, pouvant observer à nouveau la magnificence, la somptuosité de ces paysages radieux que nous offrait la nature et la nation de la Terre. Et dire que ce sont ces même décors que les ennemis de la paix voulaient voir noyer dans la pénombre et dans l'obscurité du chaos. Si nous les laissions faire, alors nous plongerons avec eux dans les abimes profondes de la solitude et de la désolation, portant sur notre dos leur haine existentielle et leur foie démesurée. Jamais je ne les laisserais faire. Si le dialogue ne suffisait pas, je déchainerais sur eux la puissance des purificateurs, sans retenue, sans pitié. le mal devait être éradiqué. Mais jamais pardonné pour avoir montrer au grand jour sa part d'ombre au monde. Alors que le gouffre entre la lumière et les ténèbres se creuse, les hommes sont confrontés à un dilemme: faire ce qu'ils croient être bon pour eux, ou faire ce qu'ils savent bon pour le bien de tous. Ceux qui choisiront d'écouter leur instinct primitif d'homme, rabaisser au rang d'animal par la soif de pouvoir et par le désir, toujours plus fort, toujours plus puissant de domination et de destruction devaient se repentir, ou disparaitre à jamais.

Viendra le jour ou la fleur qui est en nous s'épanouira de nouveau, balayant tous les doutes et toutes les souffrances. Oui, un jour, l'espoir que l'homme a jadis perdu, renaitra de ses cendres et alors, le bonheur ne sera plus une chose éphémère, mais naturelle, il coulera en nos cœurs tel une rivière pure et limpide...


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