Histoire du Shinobi (15 lignes minimum) ::

Un orage terrible grondait ce jour là. La plupart des gens préféraient rester chez eux par peur de ce qui pourrait leur arriver dehors. Mes parents n'ont plus ne serait je ne pense pas sorties si ma pauvre mère n'avait pas perdu les eaux. Eh oui ce jour là était celui de ma naissance. Je sais que cela peut paraitre étrange mais je me souviens parfaitement de ce moment de ma vie. Vous allez comprendre rapidement pourquoi. Ma mère se nommait Tsukasa je crois bien, pour dire vrai je me fiche bien d'elle mais si vous vouliez savoir son nom c'est fait... Son accouchement fut des plus horribles qui soient, elle a souffert de très longues heures. Personne n'arrivait à stopper sa douleur. La raison en est d'ailleurs très simple, le mal venait directement de moi... Je ne sais pas vraiment comment j'arriverais à la faire souffrir de la sorte en n'étant même pas véritablement née. Mais c'est bien ce que je faisais. Et la douleur à un moment s'est éteinte et ma mère a pleurer de joie en me voyant sortir et naitre. Hélas pour elle, sa joie fut d'une très courte durée. Au moment même où elle m'a pris dans ses bars, des eaux tumultueuses ont surgit de nulle part et ont littéralement noyés tous ceux qui se trouvaient dans la pièce. A l'exception de mon père qui parvint je ne sais trop comment à esquiver et fuir, sûrement car il était un ninja de Kumo. Il partit chercher du secours auprès de quelques gardes. Tous ceux qu'ils trouvèrent furent un bébé sur un lit, nimbé du sang des gens à terre... Ce nouveau née c'était bien moi, déjà à la naissance j'étais un véritable démon. Bien évidemment à l'époque ce n'était en aucun cas intentionnel. Dîtes-vous seulement que j'ai cela dans le sang. Je suis sur ce point là comme un animal, je ne réagis qu'à mon instinct, et c'est ce qui a tué ma mère et tous ces médecins.
Mon père était complètement horrifié, il était paralysé par la peur. Il se savait que faire de moi, allait-je recommencer ? C'est qui fit que mon père, tout à fait normalement je trouve, m'a abandonner aux gardes. Bien que je ne fusse qu'un petit bébé à peine née j'ai été enfermé dans la prison de nôtre petit village. C'était un petit village ninja défendant un encore plus petit pays proche de Konoha. D'ailleurs tout le monde se demandait le temps que Konoha mettrait pour s'emparer de l'endroit. Je ne me rappelle même plus du nom de ce village en fait, il m'a toujours indifférer pour dire vrai. Donc tout juste née me voilà en prison. C'est je pense ce qui m'a rendu bien pire, plus méprisant de la vie humaine et haineux envers mon village. Si trouillard de père m'avait gardé avec lui je suis presque certain que je j'aurais mieux tourné. Bien sûr je dis mieux car bien n'aurait pas été non plus le cas. Essayez juste de comprendre que pour moi le meurtre et ce qui me caractérise n'est qu'un instinct... Ma cellule a été celle d'un adulte, on me prenait déjà pour un majeur dans mes agissements. Je crois bien de plus que les gardes ont discuté de comment ils me tueraient. Mais pour le moment ils n'ont rien fait. Ils ont préférés attendre que je vieillisse. Et rajoutons que le chef du village voulait que ma puissance si elle était bien réelle appartienne au village. Encore une fois la cupidité cause la perte des gens. Pour ne pas que je meurs de faim durant mon séjour en prison. Le chef avait obligé une femme toute juste mère à venir habiter dans ma cellule et me donner de son précieux élixir de vie. Son lait était vital pour moi, sans elle et sans le chef du village je serais, je dois le dire, mort. Je ne me souviens plus non plus de son nom, mais je ne suis pas certain de l'avoir entendu ne serait-ce qu'une seule fois. Elle ne m'aimait pas du tout, elle me détestait à vrai dire, à cause de moi, son véritable enfant est mort de faim... Pfou, de toute façon je m'en fous royalement de cette femme maintenant. La seule raison pour laquelle je l'ai jamais tué c'est juste par reconnaissance pour m'avoir nourrit quand j'étais encore incapable de le faire seul.

Je grandis lentement dans cette cellule, plus je grandissais et plus ma rage envers les autre et mon envie de tuer grandissait. Mais j’étais encore très jeune et jamais je n'avais tué personne si ce n'est dans l'accident de ma naissance. Mes pulsions meurtrières étaient véritablement étranges pour moi. Je ne savais pas ce qu’elles me dictaient de faire, je ne les comprenais pas encore. De toute façon je n'avais pas l'occasion de les mettre à l'œuvre mais si j'avais eu un déclic me disant leur vrai sens. Jusqu'à mes six ans rien d'intéressant ne se passa. Mais après ma sixième année, le chef du village décida que me sortir de prison était grand temps. Il voulait faire de moi son disciple, m'apprendre les arts ninjas. Son problème fut qu'il ne voulait aucun témoin de mon existence antérieur. Et donc malheureusement pour les gardes et la femme qui m'avait nourrit, ils on été tués... Tués à cause de moi, tués pour moi, et cela sans que je ne fasse rien. L'acte du chef me plut, un homme qui n'hésite pas à tuer est quelqu'un de digne. Mais outre ce point là, tout ce que je voulais était seulement de le tuer comme le chien qu'il était. Mon intelligence me poussa plutôt à attendre un peu en subissant son entrainement. Ce qu'il voulait m'apprendre n'était autre que ce que l'on apprend dans une académie ninja. Du moins pour le moment il devait commencer par cela. J'appris donc qu'un ninja doit effectuer des missions pour son village, elles peuvent consister en plein de choses. De l'assassinat à la collecte de plantes, elles varient beaucoup. Mais les plus intéressantes sont toujours celles qui se rapprochent de S et de A. Un ninja doit toujours obéir au code des ninjas. Sur ce point là, je fis semblant d'être d'accord mais jamais en réalité je ne me laisserais soumettre par le règlement de cet homme. Il n'était pas digne de cela, il ne le serait jamais, et lorsque je le pourrais je le tuerais sans hésitation. En parlant de tuer, c'est durant cette époque que j'ai commencé à tuer. Ma liberté me permis de suivre mes pulsions et mon instincts. Un jour, une de ces habituelles envies me pris. Je sortis alors un kunai et sans réfléchir courut trancher la gorge d'un chien qui passait. Une petite fille se mit à pleurer et vint me frapper.

- Pourquoi a tu fais ça à croquette !!! hurla-t-elle

Sa souffrance était si agréable, je m'en délectais. C'était un véritable plaisir de faire souffrir, voilà ce que signifiaient ces pulsions. Je venais enfin de comprendre. Un bonheur immense m'envahissait, la voie de ninja était parfaite pour moi. La gamine me tira alors de mes pensées, elle me secouait tout en continuant de pleurer. Je n'avais plus envie de tuer mais elle commençait vraiment à m'embêter, pour rester poli. Je m'étais alors contenter de la faire voler un peu plus loin d'un simple coup de poing. Si jamais elle revenait me voir et recommençait. Cette fois ci je n'hésiterais pas à la tuer... Mais elle dû comprendre la leçon car elle prit la fuite après s'être relevé. Pauvre gamine, elle n'aurait pas dû passer par là. Mais elle a quand même de la chance, j'aurais été capable de la voir elle si son chien n'avait pas courut. Si c'est elle que j'avais vu elle serait morte, c'était certain. Je devais apprendre à maitriser un minimum mes pulsions de sortes à ne pas tuer des gens pouvant me mettre dans une mauvaise situation.
Tout au long de mon entrainement avec le chef du village je continuais d'essayer de maitriser mon instinct. J'avoue qu'au départ ce ne fut pas simple du tout. Essayer de contrôler cela est presque impossible. C'est se battre contre soi même, contre ce que l'on est. Cette épreuve est éprouvante. Nombre de gens n'ont pas eu la vie sauve d'ailleurs, cause en est, je n'ai réussis à maitriser cela que plus tard. C'est vers mes onze ans que le chef décida que j'avais terminé ma formation pour devenir ninja. Cela équivalait au rang de genin dans les grands villages. Mais depuis trop longtemps je rêvais d'éliminer pour de bon mon "sensei". A son annonce j'ai attaqué dans l'optique de le tuer. Il esquivait tout les coups que je portais. Ses ripostes étaient efficaces et rapides. Je perdais ce combat et lui le gagnait avec une facilité navrante. Il termina tout cela par une boule de feu que je ne parvins pas esquiver. L'obscurité me saisit et je perdis connaissance. A mon réveil je me trouvais en prison. Ce qui est comique est que je me trouvais dans la cellule où j'ai grandis. Toujours le même lit inconfortable, ces draps rêches et irritants. Une simple cellule avec le strict minimum, même pas une douche. Juste des toilettes, un lit et une chaise. Quelques temps après mon réveil le chef du village vint me rendre visite. Il me regardait très sévèrement.

- Tu m'as trahi sale chien !!! J'aurais dû te laisser mourir quand tu étais plus jeune. Demain je vais t'exécuter en personne devant tout le village. Prépare-toi, fais le vide dans ta tête. La mort t'attend...

Sa déclaration ne me fis même pas peur, disons juste que je réfléchissais à un moyen d'échapper à ma mort. Je ne pouvais pas mourir tué par ce prétentieux là, non c'est moi qui devais prendre sa vie. Mais comment sortir d'ici bon dieu ! Les barreaux sont trop solides même pour moi. Ils sont faits spécialement pour retenir de ninjas de mon niveau. Si je ne sortais pas de là seul la mort m'attendrait. Mais j'eus beau me creuser la tête, cherché plein de solution. Rien ne me permettait de sortir d'ici, j'allais mourir à seulement onze ans. Quel honte pour un petit démon comme moi !
J'étais allongé sur mon lit, je profitais encore un peu de la vie. Tant que je le pouvais encore. La nuit était très sombre ce soir là, le genre qui annonce qu'une effusion de sang approche. Tout ce que j'aime en fait.... Je fermais les yeux cherchant juste à m'apaiser, calmer ma rage plutôt. Une explosion retentie alors. Le souffle me fit tomber de mon lit. Que se passait-il ? D'autre explosions sonnaient, des cris éclataient, le village devait être attaqué. Logiquement quelqu'un à ma place aurait commencé à avoir peur. Mais pas moi, non tout ce que l'on pouvait lire sur mon visage n'était rien d'autre que de la joie, une joie malsaine et une envie de tuer... Je me dépêchais alors de me mettre à ma "fenêtre" et je commençais à observer ce qui se déroulait dans le village. Des éclairs fusaient, des boules de feu calcinaient et des bourrasques de vent coupaient tous sur leurs passages. Les ninjas du village affrontaient d'autre ninja. Soudain je pus voir un des autres ninjas plus en détail, il portait un bandeau gravé du signe de Konoha. Le pays de la foudre attaque donc enfin ce foutue pays où je vie. Ce n’est pas trop tôt dis donc. Je me demandais s'il accepterait que je vienne dans leur village. Mon père étant de là bas ce ne devrait pas poser de problème. Enfin si ça posera un problème pour ce qui est de la vie de mon père. Je lui ferais payer de m'avoir abandonné ici, dans ce pays miteux.
Un parchemin explosif accroché à un kunai fusa alors vers le mur de ma cellule. Je n'eus que le temps de sauter en arrière me frappant le dos contre les barreaux. La douleur dans mon dos était aigue, supportable, mais tout de même. Vers l'endroit où je me trouvais quelques secondes plus tôt rien d'autre que des gravats ne se trouvait. J'avais bien fait d'esquiver où je serais mort. Une brèche ayant été formé je pouvait m'enfuir de là. Mais habillé en prisonnier et sans aucunes armes je devais faire attention à moi. Pour plus de sécurité je choisis d'effectuer le Kawarimi. En commençant à sortir je venais de voir devant moi un cadavre. C'était un shinobi de Konoha, il devait être la cible du kunai explosif. Sans même réfléchir je le saisis et l'emmena à l'intérieur de ma cellule. Je pris alors ses affaires, ses armes et son bandeau. J'avais de la chance d'être tombé sur un adolescent. Habillé comme cela personne chez Kumo ne m'attaquerait et je pourrais aisément m'occuper des anciens compagnons de ce village minable. Le cadavre bougea alors, apparemment il n'était pas mort. Je lui fis signe de se taire et pour sa propre sécurité je lui assénai un coup de poing pour l'assommer. Ainsi il n'ira pas continuer de se battre dans un tel état. Discrètement je partis explorer les environs voir ce qui se passait en détail. Vite j'ai compris, d'ailleurs ce n’était pas compliqué. Kumo attaquait le pays et allait le soumettre au pays du feu. En bref ils agrandissent leur territoire, rien d'exceptionnel et en plus ça me sauve la vie. Pour la première fois de ma vie j'éprouvais de la reconnaissance, je voulais les aider. Si je les aidais je gagnerais sûrement mon ticket d'entrée dans leur village. Je cherchais des gens à tuer et à mon grand bonheur je venais juste de tomber nez à nez avec quelques gardes du village. Ils furent surpris en voyant qui se trouvait devant eux.

- Hi... Hisashi ?!? Mais que fais-tu là ? C'est quoi cett...... arghhhhhh !!!

Sans attendre la fin de sa phrase je venais de lui trancher la gorge et après avoir sortis un autre kunai. Les deux autres gardes se retrouvèrent avec un des projectiles dans l'œil. Trois de moins, bravo.... Je courais dé à présent. Chaque fois que je croisais un homme du village, enfant, femme ou garde, il périssait dans la seconde. J'étais couvert de sang, je ressemblais véritablement à un démon comme cela. Un chakra bien familier m'attira alors, mon sensei n'était pas loin, je le sentais d'ici. Il combattait une dizaine de soldat en même temps. Ses boules de feu dévastatrices calcinaient avec aisance ceux qui se montrait à lui. Il hurlait de rage, il semblait déterminé à tuer tous les hommes de Kumo, jamais il ne se rendrait à eux.

- Je suis le chef de ce village bande de larves de Kumo, vous ne pouvez rien pour moi !!!

Pendant qu'il déblatérait des inepties j'avais foncé dans son dos. Sa gorge m'appelait, ma soif de sang reprenait. Un kunai prit place dans ma main droite et juste après avoir sauté et m'être cramponné au dos de mon ancien sensei. La lame fendit l'air pour aller se loger dans la carotide de mon ennemie. Rendu fou par le plaisir que cela me procurais je continuais de sortir et rentrer ma lame dans son cou. C’est au bout du dixième coup qu'un ninja de Kumo me prit par la taille. Il me posa à terre en souriant.

- Tu sais je crois qu'il est déjà mort. Tu as fait du bon boulot dis moi, on avait du mal avec celui là. Mais dis moi je ne te connais pas toi....

Je savais déjà quoi répondre. Pendant que je me préparais avec les affaires du jeune konohajin dans ma cellule. J'avais pensé à tous cela j'avais un pseudo-mensonge parfait.

- Je vais vous expliquer. Lors d'un voyage dans ce pays avec mes parents lorsque j’étais encore dans le ventre de ma mère. Elle a accouché ici, mais ces salauds l'on tué. Mon père a tout juste eu le temps de s'enfuir mais il n'a pas put revenir avec du renfort. J'ai été enfermé dans une cellule durant toutes ces années mais cet homme que je viens de tuer là m'a enseigner les arts ninja. J'ai pris ces affaires à un jeune ninja de konoha que j'ai mis en sécurité dans ma cellule. Je vous en supplie emmenez moi avec vous je ne veux pas rester ici je veux rentrer dans mon village natale.....

L'homme me regarda triste. Il avait été touché par mon histoire. Certes j'avais omis certains détails concernant mes pulsions meurtrières notamment. Mais à part cela ce n'était que la pure vérité. Le ninja m'expliqua qu'il était le chef d’opération dirigé ce soir. Bien entendu il accepta de m'emmener à Kumo, il parlerait au Hokage de moi et je serais officiellement de Kumo. Mon plan avait marché comme sur des roulettes. Je venais d'accéder à une place de ninja dans un des plus puissants villages ninja qui soit. La puissance viendrait vite à moi et mes pulsions meurtrières auront de quoi être satisfaites.


Je vais faire une avance rapide dans mon histoire jusqu'à mes dix neuf ans. Résumons rapidement ce qui se passa entre temps. Hisashi a suivi l'homme de konoha, Juunpei, jusqu'au village et ils sont ensemble partis voir le Raikage. Ce dernier a été très heureux de voir un nouveau guerrier dans ses rangs. Le ninja rencontré dans l'ancien village de nôtre démon devint son professeur particulier. Il devait recevoir un entrainement plus intensif pour qu'il devienne un pur ninja de Kumo. Non pas que ce que savait faire Hisashi était nul. En seulement trois ans il parvint au grade de chunin. Moyenne classe à quatorze ans est une chose que l'on ne voit pas tous les jours. Juunpei était fière de son élève mais sentait en lui quelque chose de malsain, une puissance démoniaque. Il avait une chose dérangeante en lui et le fait qu'il tue si facilement ne lui plaisait pas tellement. Juunpei n'était pas un sot, il comprit très bien la vraie nature de Hisashi et ses pulsions de meurtre. Il plaça donc en lui un sceau aidant son élève à se contrôler. Transformant les pulsions en envie. Une envie à laquelle il est possible de résister quelques temps. Grâce à cela aucun kumojin ne subit la folie de nôtre démon. Ce qui se passa ensuite ne fut que des entrainements et des missions, la puissance d'Hisashi continua d'augmenter.
Reprenons, Hisashi a maintenant dix neuf ans. Je partis voir le Raikage, je venais de recevoir un message de sa part me demandant de venir. Je m'étais alors habillé comme pour mes missions et avais pris la direction du manoir. Une fois dans son bureau il me fit part de la raison qui l'avait poussé à me faire venir ici.

- Salut Hisashi. Tu fais partie de nôtre village depuis tes onze ans. Tu en a je crois bien aujourd'hui dix neuf, ce qui fait donc huit ans que tu es ici. Huit de bons et loyaux services, tu fais partie des Kumojin qui part le plus en mission et pour moi tu mérite le grade de Jônin. Mais en aucun je ne donnerais ce grade comme cela. Tu va t'occuper de cette mission de rang A seul et si tu y parvient tu passera ninja supérieur.

Il me tendit alors un rouleau de missions dont je m’emparai et sans dire mot je sortis dehors pour lire mon affectation. je voyais cela comme une mission ordinaire. Alors.... " Nous avons capturé un mercenaire qui était au compte d'un nukenin de Konha, il doit savoir quelques chose mais ne veut pas parler. Faites le pour qu'une équipe d'Oi-nin puisse s'occuper du déserteur."Tiens donc, je vais devoir torturer quelqu'un apparemment. Il est vrai que j'ai il y a peu de temps demandé au Raikage de me donner une place dans la prison de Kumo. J'ai déjà torturé auparavant et cela me fait presque autant de bien qu'un meurtre. Faire souffrir les gens, leur faire plus mal qu'il ne l'aurait imaginé même dans leurs cauchemars les plus atroces est jouissif. Je pris donc la direction de la prison sanglante de Kumo. Une fois à destination je marchais vers la salle de torture. Sur mon passage les prisonniers cachaient dans leurs draps ou gémissaient de terreur. Quel bonheur de ressentir cela, ils me craignent donc à ce point là ? Quoiqu'il en soit je n'ai rien contre, du moins pour l'instant...
Je me retrouvais enfin dans une petite salle sombre, au centre était assis sur une chaise un homme. Autour de lui se trouvaient trois Oi-nin. Ils s'écartèrent pour me laisser faire ma mission. L'homme saignait de plusieurs endroits mais ce n'étaient que des plaies superficielles. Sûrement dues à la capture. J'ouvris lentement la boite qui se trouvait sur la table. Toutes sortes d'armes s'y trouvaient, des engins faits seulement pour torturer. Je n'aurais pas aimé être à la place de l'home en face de moi. Je mis sur mes mains des gants en les faisant claquer.

- Bien. Je ne sais ni qui tu es ni ce que tu as fais. Mon boulot est juste de savoir où se trouve le nukenin qu'i t'a engagé et mis dans cette galère là. Si tu ne parle pas tu vas vraiment en chier et moi je vais bien m'amuser. Que choisis tu ?

Il ne dit rien, pensif, puis leva la tête vers moi. Il me cracha alors dessus. D'accord, si en plus il me cherche je vais m'y donner à cœur joie. J'essuyai ce qui souillait mon visage et prit dans la boite une petite aiguille. Je pris violement une de ses mains et la plaqua sur la table. De mon autre main je la plantai avec un kunai très solidement enfoncé. Au moins elle ne bougera plus. Courageux, il se retint d'hurler, sans doute pour ne pas me faire plaisir, mais cela ne durera pas. L'aiguille s'approcha lentement de sous son ongle et d'un coup sec elle se logea dans son doigt. Là il ne put se retenir et hurla de toute ses forces tandis que moi je commençais à rire. S'il ne m'avait pas énervé j'aurais arrêté et j'aurais posé des questions maintenant. Mais ce n'était pas le cas j'allais faire de même avec ses cinq doigts. Je pris quatre autres aiguilles dans ma main et les enfonça lentement cette fois ci dans doigts restant du mercenaires. Il cria de douleurs, hurla pendant plus d'une minute avant de commencer à pleurer. En fait il n’est pas si coriace que cela.

- Je pense que maintenant tu vas parler, si tu le fais j'appellerais des médecins, ils te soigneront, et tu sortiras après avoir fais ton temps.

Je pensais vraiment qu'il allait me dire ce qu'il savait mais non. Il a préféré insulté ma mère. En réalité je me fiche pas mal d'elle mais j'ais fais semblant du contraire. Cette fois ci je saisis un marteau et je commençai à frapper tellement fort sur les doigts déjà meurtries de l'homme que trois d'entre eux se coupèrent pendant que les autre furent écrabouillé littéralement. Sans écoute les plaintes de ma victime je pris une sorte de pince assez particulière dont l'utilité est simple. Avec elle il est très simple d'arracher un œil. Après avoir placé un bout de métal entre les dents de mon souffre douleur pour qu'il se casse les dents en hurlant. Je plaçais l'engin sur à l'endroit voulu et arrachais l'œil. Mon bout de métal servit parfaitement car j'entendis l'homme hurlé de plus belle après avoir cassé une ou deux de ses dents.
Pour me défouler un peu je lui mis des coups de poings avec toute ma force. Son visage se retrouva très vite en sang. Et avant de reposer la question je saisis un hachoir de boucher... Cette fois je voulais trancher une main, mais pas celle déjà bien amoché, non, ce ne serait pas très drôle. J'allais plutôt couper l'autre, je la saisis donc la plaqua sur la table et coupa vers la moitié de l'avant-bras. A ce moment l'homme hurla tellement fort qu'il réussit à faire sortir le métal de sa bouche. Bien sûr outre le métal un paquet de bouts de dents tombèrent aussi. Il faisait vraiment pitié à voir maintenant gémissant, pleurant, navrant....

- Tu ne m'amuses plus beaucoup, soit tu parles maintenant soi je t'arrache le deuxième œil et je continue de te torturer durant une heure.

Son corps était parcourut de spasmes de douleur. Il leva de nouveau sa tête vers moi, le regard suppliant et finit enfin par me dire où était son patron. Dans une petite grotte non loin du village. Il a même parlé de choses en rapport avec d’autres affaires. J'ai alors lancé un grand sourire à cet homme et en lançant mon hachoir, ce qui coupa sa seconde main, je partis faire mon rapport au Kage. Cette mission était vraiment des plus agréables. Il n'y a pas à dire j'aime toujours autant torturer les gens. Ce sentiment de puissance, l'impression d'être supérieur, faire sentir à l'autre qu'on le méprise. Ce genre de mission est de celles que je préfère, j'ai vraiment encore plus envie de rentrer dans cette prison. Je veux la diriger à ma façon, les ennemies de konoha sont les miens.
Le Maitre Raikage fut très surpris de la rapidité à laquelle j'avais réussis à soutirer les informations. De plus elles n'étaient pas erronées car les Oi-nin étaient revenues en compagnie du déserteur tant recherché. Cette fois ci en revanchent ils y étaient allé fort, j'ais même pensé un moment que l'homme était mort. Il m'annonça alors ma nomination au grade de Jônin. Bien que je ne sois pas très émotif en général, je souris, mais d'une joie très humaine cette fois.
Maitre Raikage décida en plus de mon nouveau grade de jônin de me donner une place dans la section des interrogatoires. Mais rapidement je fus exclu de ce poste pour avoir éliminé trop de gens que j'étais sensé interrogé. Mais je n'eus pas pour autant à aller en prison. Mon tempérament cruel ne convenait pas tellement à un sensei. Le Raikage s'en était rendu compte t ne me donna pas de genin à entrainer. Je ne m'en portais pas mal pour autant, avoir une bande de petites larves à mes bottes ne m'aurait de toute façon pas convenu.... Les années passaient et peu de temps après on me nomma ANBU sous ordre direct du Raikage. Je n'avais alors que 23 ans. Sept longues années se sont écoulées pendant que j'occupais ce poste prestigieux. Cela me convenait parfaitement, jusqu'au jour de mes trente ans où une mission des plus complexes m'a un peu changé mentalement. Ce doit être l'amalgame de mon passé et le fait que j'ais aussi grandi, mais j'ais réussis à cette époque là à maitriser bien mieux encore mes pulsions meurtrières. Elles sont presque devenues seulement des envies et un plaisir, mais plus une obligation. Je suis devenu plus humain. C'est d'ailleurs pour cette raison là que j'ais décidé de laisser mon masque de côté et de m'occuper d'une équipe de genin. Je dois faire part de ma puissance et de ce que je suis à des élèves, sinon je ne perdurerais pas. Mais bien que je sois plus humain qu'avant j'en reste un véritable petite démon ne vous leurrez pas surtout.....