Sujet: Re: » Rencontres ... [PV: Yujo' et Ninjas de Konoha] Dim 27 Mar - 19:41
Un arbre mort, en plein centre d'un forêt, à demi éclairée par une lune triste, donnant aux feuillages une couleur argenté. Les yeux rivés sur ce tronc gris, mes pensées se perdaient s'emmêlaient, et c'était tout un tas de sensation nouvelle qui s'offraient à moi: j'étais au delà de la pensée humaine, là ou personne ne pouvait me voir, m'atteindre, me déranger. J'étais seul mais à la fois tellement bien, dans un autre horizon, celui de l'imaginaire et de l'irréel, où tout est abstrait. En vérité, j'étais en une période de méditation, au cœur de la forêt, là où la nature domine, là où elle est reine et peut nous offrir tous ces bienfaits, nous revigorer de bonheur et de pureté. Rouvrant lentement les yeux, je vit un oiseau se poser sur mon épaule, majestueuse créature dominant de loin les homme, parcourant les cieux et vivant dans un ciel surpassant la Terre dans tous les points: il vivait en paix, et son bleu avait beau s'éteindre, il renaitra toujours. Un jour, la sérénité qui se cache dans ce ciel descendra sur Terre... Les hommes se relèveront, l'espoir revivra, et dans les flammes destructrices des enfer, la haine s'écroulera, emportant avec elle le mal. Mais pour cela, il fallait d'abord que ces chiens changent, que les humains comprennent, que leur cruauté et leur bêtise finiront par les anéantir ! J'en suis venu à les haïr pour cela, j'en suis venu à vouloir leur fin, leur souffrance, je voulais les voir s'éteindre, je voulais voir l'empire bâtie par l'homme tomber, pierre par pierre, entendre leur cris pour que tout se termine comme cela a commencé: sans rien, sans guerre, sans souffrance, une existence illusoire. Ces idéaux reviennent à ceux de Madara Uchiha, mais depuis j'ai changé, énormément, et la haine ne faisant plus partie de mon esprit, je vois plus loin que la simple pensée insignifiante des humain. je vois au delà des frontières du réel, pour m'aventurer dans des contrées inexplorées où tout n'est que lumière et révélation. Aujourd'hui, je voit, je sais. le monde m'ouvre ses bras et me souffle ses secrets, innombrables, qui sont le fruits de ma méditation. Je ne suis ni un dieu, ni un prophète: je suis un sage, dont le passé n'est que chaos et refuse de sombrer dans l'oublie. Plongé dans une réflexion sans fond, en dehors du temps, je me posais cette question à laquelle je n'avais jamais trouvé de réponse: la vie éternelle, qu'est-ce que c'est, et par quel moyen y arrive-t-on ? Et la révélation fut pourtant presque logique: La vie éternelle, c'est la mémoire.
"jeune homme, est-ce que ça va ?"
Une femme portant un sac à dos, tenant le bras de son jeune fils d'une main et une bouteille d'eau de l'autre venait de me tirer de ma méditation. Mon regard se perdit, on aurait dit un démon ayant repéré une âme pure à traquer, et en un éclair, je disparut de cet endroit par un déplacement instantané. "J'aurais été capable de la tuer, je pense... J'étais aller si loin dans les confins de l'esprit humain... Bon, une promenade me fera un peu de bien !" Sur ce, je m'éclipsais vers un lieu que j'appréciais tout particulièrement, la vallée de la fin. Je n'avais même pas remarqué que des heures s'étaient écoulées durant ma réflexion, et le soleil commençais à sombrer, pour laisser place peu à peu à une lune scintillante et qui pourrais bientôt devenir l'objet de nos cauchemars, d'une illusion permanente... Les yeux rivés vers un ciel devenu sombre, j'observais les étoiles apparaitre une à une, et m'imaginais un monde sans guerre, une utopie irréalisable, fruit de mes rêves et chimères les plus grands. Une phrase appariut alors comme ça, et sortit de ma bouche lentement:
On n'se rend plus compte de la chance de pouvoir vivre au jour le jour...
Il est vrai que cette vie n'est que surprise et innatendu pour les shinobi... même si parfois cela peut causer des chocs, des dommages, préfèrerait-on une vie régler comme du papier à musique ? Non, malgré les erreurs du passé, malgré les souffrance, j'aime vivre. me sortant encore une fois de mes pensées, la vue d'un corps comme endormit me fit détourner le regard... Naruto Uzumaki. Je connaissais bien son histoire. Il était le type de shinobi que j'admirais, mais je ne lui ferai pas savoir. Pourquoi ? tout simplement parce que son point de vue sur la paix semblait être le même que le mien. J'avais eu souvent l'occasion de l'entendre, en passant telle une ombre, écoutant les rumeurs et ragots. Il m'impressionnait, et sa conviction me redonnais à moi aussi l'espoir, renforçait mon ambition et me prouvait qu'il y avait toujours une solution, mais jamais un échapatoir. Lorsque ses paupières s'ouvrirent, il me salua. Je lui rendit son salut, et m'approcha d'un pas.
Dernière édition par Yujoba le Ven 8 Avr - 19:50, édité 1 fois
Je m'appelle Nara Sôkaku2 et je suis un ninja.
Jounin expert de Konoha
Messages : 202 Date d'inscription : 16/03/2011 Age : 35
Sujet: Re: » Rencontres ... [PV: Yujo' et Ninjas de Konoha] Jeu 7 Avr - 21:34
Il y a une route à l'intérieur de vous, à l'intérieur de moi il y a un vide. Aujourd'hui, alors que la vie fait son cours et que le vent tourne, j'ai peur. Peur de ne pas réussir dans un monde où ma conviction a pourtant longtemps été forte. désormais, seule l'avancée me ferait vivre, seul mon but me poussera à mes limites. mais quel but ? Et Dans quel monde ? J'avais comme cette vague impression de faire du sur-place, de progresser si peu que lorsque j'aurais atteint enfin un grade important, il sera trop tard pour redresser ce monde et rayer ces chiens de la Terre. Ces chiens, comme je les appelle, sont ces hommes malhonnêtes pour qui je me suis sacrifié. Ceux que je veux poursuivre et traquer sans fin, jusqu'au dernier, ceux qui prônent le mal et la haine parmi des personnes qui ne désirent que la paix et pour qui l'espoir est le seul réconfort. Encore une fois, je me perdis dans mes pensées, dans une nuit calme et apaisante, alors que de toute part dans les différentes nations, les armées se préparaient à une guerre dont les seules limites seraient la destruction totale et un nombre de morts incalculables. J'avais réellement peur pour l'homme, peur de ce qu'il allait devenir, car plus le temps passait, plus sa mentalité changeait, mais dans le fond une chose demeurait intacte, inchangée: la haine, le plus vieux des sentiments après l'amour, celui qui a persisté durant des générations entières. Parmi les chiens, j'ai su reconnaitre les gens bien. mais aujourd'hui, pour se faire une place, il faut aller au delà des rencontres, et faire dans le social. Mes convictions et ma soif de solitude ne me le permettaient pas, et bien que je ne m'améliore, j'avais encore du mal à m'y faire. Je me retrouvais face à deux shinobi du village, et je n'avais aucune réelle envie d'entamer une quelconque discussion. profiter de l'air d'une nuit était bien moins fastidieux que perdre son temps dans de telles palabres. je les voyait déjà venir: quelle belle nuit, que les étoiles sont belles, la lune radieuse... C'est tout ce qui me fallait pour devenir irritant et vexant. mais pourquoi ne pas essayer, rien que cette fois ci, d'aller à l'encontre de mon principe de sauvage consistant à me cloîtrer dans une solitude exaspérante ? Ces deux ninja ne réveillaient en moi aucune crainte, aucune méfiance mais encore mieux: il ne brisaient pas réellement ma sérénité intérieure et ma pensée, je pouvais respirer en leur compagnie. Mais surtout, au fond de leur yeux, et au plus profond de leur pureté, je pouvais observer des sentiments bien différent de ce que j'imaginais et attribuais aux hommes: il n'y avait aucune haine, aucune once d'espoir, je ne voyais que le bon en eux. cela me troubla, et me rappela que tous les humains n'étaient pas devenu des animaux en perpétuelle quête de destruction de pouvoir et de domination. Mon regard, perdu dans un vide, devenant un rêve aux ombres déformées et aux couleurs grises et noires, me fit visiter des horizons inconnus: je replongeais une fois de plus dans l'univers de ma pensée, dans l'infinité de la psychologie humaine dans toute sa complexité.
Bougres d'abruti, que fichez-vous ici, à une telle heure ? Vous ne savez pas que cet endroit est extrêmement dangereux par les temps qui courent ? Surtout pour toi, Naruto ! Tu sais pourtant très bien que tu es la cible de l'ennemi. Nom de nom, grandis un peu. Il est temps que tu réfléchisses un peu plus au lieu de flâner ! Et toi, il me semble que tu es Genin. Qui t'as donné l'autorisation de quitter seul le village ? Allez, déguerpissez. Je vous accompagne, mon tour de garde est bientôt terminé...
Mes yeux se rouvrirent lentement, et toute ma sociabilité s'évapora d'un coup. Il venait de m'enlever au seul échappatoire que je me permettais, pour m'évader de la triste réalité de souffrances incessantes dans laquelle je vivais. Une simple envie de le frapper, mais je n'en fis rien. Tournant les talons pour aller m'asseoir sur un rocher couvert de mousse et encore humide, je l'ignorais et commençais à me rouler un joint, avant de dire:
"Vous n'avez pas autre chose de plus intéressant à faire que de jouer les nounous ? Vous feriez mieux de retournez à votre vie de routine et d'habitude, de rejoindre votre famille et vos proches, et de mener à bien votre existence paisible. j'ai besoin de solitude, de sortir de ce village."
Tournant de nouveau la tête, en m'efforçant d'effacer le mépris de mon regard, je retournais à mon joint. recrachant la fumée, créant un nuage blanc et épais autour de mon visage, me cachant ainsi de ce jounin voulant me faire retourner là où je n'avais ni famille ni proches, seulement l'espoir de trouver une femme avec qui passer la nuit. je ne me plaignais jamais de ne pas avoir de famille, car je ne savais réellement ce que c'était. Mais je n'aimais pas non plus trop y penser, me demander comment ce doit être, car je ne le saurais probablement jamais.
Dernière édition par Yujoba le Jeu 7 Avr - 22:25, édité 2 fois
Je m'appelle Shikamaru Nara et je suis un ninja.
Administrateur - Chounin & conseiller du Hokage
Messages : 305 Date d'inscription : 12/03/2011 Age : 31