Une journée ensoleillée comme toujours dans ce pays, peu de nuage pour camoufler cette étoile qui permettait la vie dans ce monde. Alors que dans cette région reculée du monde, où l'intensité des rayons lumineux de la boule de feu était les plus intenses, celle-ci n'était pas vraiment créatrice de vit. Mais bien plus sous le rôle sombre de la faucheuse et cela de façon ironique lorsqu'on imagine comme à son habitude la faucheuse agissant que de nuit et sous des vêtements se confondant aux ténèbres. Enfin après tout ce n'était pas réellement les éclats rayonnants qui donnait à proprement dit le coup de grâce à ces terres, mais bien plus la chaleur qui émanait de ceux là. Une source d'énergie divine, que tous les habitants avaient réussi à s'en adapter pour pouvoir survivre, si on pouvait même considérer que la vie en elle-même n'était pas de notre ressort, ce que beaucoup avaient tendances à penser, jusqu'à en devenir de misérables fous. Ce phénomène divin, qui agissait comme bonté et gourou, était le signe d'une puissance au-delà de notre perception. Peu de gens étaient capables de l'accepter, même les croyants en ce monde se voyaient irrémédiablement comme des élus de leur Dieu et par cela allait contre ses dires, tout en entrainant des esprits perdus dans la tourmente en leur faisant croire une réalité faussé. Le monde marchait ainsi et cela depuis la nuit des temps.Mensonges, manipulations, meurtre, crimes, fausse justice, tout cela assemblé pour former notre réalité. Une réalité souvent masqué convenablement par une société du fort, se disant pour le faible. Souvent même le dirigeant pouvait avoir une bonté incontesté et agissant vraiment pour les autres, mais même dans ce cas, ces derniers ne pouvaient vraiment agir de cette façon et même s'ils l'obligeaient, il suffisait seulement de leur faire croire que c'était vrai pour leurs couvrirent les yeux d'un voile d'idéal. Un voile qui souvent satisfaisait assez les personnes pour ne pas qu'ils le retirent même en connaissance de cause. Dans cet accord, même celui qui prône le bon chemin se voyait considéré au mieux comme un fou et au pire comme un traitre à abattre sur-le-champ. C'est pour cela que même ces personnes agissant pour le bon, allaient devoir prendre un mauvais chemin. Une fatalité pour chacun, le destin n'était lui aussi pas tellement contrôlable, on pouvait le penser et changer des détails, mais à côté le chemin reste tracé ... La mort répond à cette fatalité qui nous amène tous à être égaux sur au moins un élément.

Et même le personnage qu'on allait suivre à présent allait suivre ce genre de chemin faussé. Il en avait déjà conscience, ou plutôt le gardait dans un coin de son esprit, jusqu'au moment où une révélation arriverait, un jour ... Il combattait donc contre le Divin, voulant devenir plus puissant, voulant contrôler au maximum son destin. Défiant donc même les limites qu'on lui avait imposées, un sort qui allait lui être fatal lors de ses derniers retranchement. Mais à cet instant, s'il agissait de cette manière c'est surtout pour éviter la mort le plus possible. Une mort concernant surtout les autres, il s'était toujours dit que la mort devait être au plus possible évité. Et encore plus lorsque c'était une personne qui ose donner la sentence. On pouvait accorder une certaine noblesse à cette vision d'esprit, mais lui bien que d'un air déterminé, n'en était pas plus loin de franchir la limite toujours aussi fine entre une chose et son contraire. Cependant, s'il voulait pouvoir respecter ses convictions, il savait qu'il devait s'améliorer. L'évolution, c'était un cheminement très populaire, peu de gens voulait à tout prix rester au plus bas, bien que pour certains la montée était effrayante et donc ils préféraient rester en bas sous une pseudo-stabilité. Le marionnettiste quant à lui avait déjà fait beaucoup de chemin, mais il savait qu'il était toujours limité comparé au stade qu'il pouvait atteindre. Sachant également que la soif de pouvoir était quelque chose de dangereux et avait souvent fait sombrer les plus remarquables d'entre nous. Mais le risque était à prendre quitte à se sacrifier .

Et pour pouvoir atteindre les stades supérieurs, il avait hérité d'élément non négligeable. Il allait surtout s'inspirer de l'emblème même de son art qu'est le Kugutsu. Ce dernier s'était dirigé vers un chemin difficile, mais même en sachant cela Kankurô sentait en cette légende qu'elle n'était en rien si malfaisant comme pouvait l'être de réel personne.Non pas qu'il était contrôlé, mais des événements avaient fait qu'il avait abouti à des objectifs et des directives contraires à ses idéaux de base. Un cheminement que pouvait avoir tous les ninja, le sunajin compris. Il voulait atteindre le niveau de ce dernier et non plus simplement être son nombre. Il avait déjà réussi à contrôler ses plus minutieuses créations, mais n'avait pas encore pu clairement atteindre un niveau de création égal. Un élément précis attirait l'attention de Kankurô, le ninja des sables rouges avait aussi de grandes connaissances en Fuin, qui l'avait bien aidé pour améliorer son Kugutsu. Les connaissances de Kankurô à ce niveau était encore que très limité, mais il pouvait très bien s'améliorer petit à petit. Et de l'héritage du Maitre, il retenu une première évolution, une qu'il maîtrisait déjà dans son utilisation, mais beaucoup moins dans sa conception. Il s'agissait d'une technique qui permettait à la création de bois de pouvoir utiliser les éléments de façons spécifiques. Lorsqu'il reprit le corps de bois de Sasori, il y trouva cet aspect, sous la forme d'un canon rétractile associé à un parchemin permettant ainsi de libérer des flammes. Kankurô avait déjà dû utilisé cette capacité pour s'entrainer à la maitrise du pantin, puis il dû apprendre en étudiant le parchemin et la marionnette, à pouvoir faire de même c'est-à-dire créer un parchemin muni de sceaux bloquant et pouvant libérer avec concordance le chackra bloqué sous forme de flamme. Ce n'était donc pas concrètement des flammes qui étaient bloquées en le parchemin, mais seulement du chackra, qui allait à l'aide du sceau apposé aux parchemins libérer une certaine spécificité. Avant celui Kankurô n'avait jamais vraiment touché à ce domaine, si ce n'est en utilisant une technique de stockage qui était souvent commun à un grand nombre de ninja.

Pour permettre de s'améliorer dans ce domaine, il alla donc aborder sa première création. Il pensa donc directement pour correspondre à cela à améliorer une de ses marionnettes. Il s'agissait de Sanshouo, autrement dit « La salamandre », il pouvait ainsi couvrir le point faible de cette marionnette qui est sa taille, pour la rendre plus discrète mais également répondre à son nom. En tant que Marionnettiste, Kankurô se devait d'être des plus discrets, il n'utilisait donc pas souvent ce pantin sauf au moment où il combattait directement et devait protéger. Pour cela il pensa donc à la camoufler sous terre et la capacité qu'il hérita de son maitre allait agir en cette faveur. En effet s'il liait l'aspect élémentaire « Tsuchi » à la marionnette sous une spécificité très connu dans cette affinité qu'est la « nage souterraine », alors tous seraient en concordance pour palier au défaut. Pour permettre cela, il alla donc tout d'abord se diriger dans un premier aspect de recherche. En effet il ne connaissait en rien les combinaisons d'écriture pouvant permettre cette caractéristique. Il devait donc rechercher dans les archives du village cela. Marchant donc sous le soleil tapant au-dessus de sa tête, il arriva après cinq minutes à la bibliothèque privée du village. On y trouvait divers livres et en tant que Juunin certain niveau lui étaient permis alors que pour d'autres non.Il passa ainsi une demi-journée en enchaînant les ouvrages, peu parlait de cette technique, mais on pouvait retrouver quelque passage par-ci par là d'utilisation aux fils des années. Ils les récoltaient tous et fini par pouvoir tout organiser en un mode de fonctionnement. Ce n'était pas très dur, il y avait des codes spécifiques dans l'utilisation, il fallait les assembler pour former une technique. Les assemblages étaient infinis, mais tous ne pouvaient aboutir à un résultat concret. Les sceaux se décomposaient en trois grands groupes, dont deux généraux et un très variable. Le premier était l'écriture de l'élément, il était indiqué sous un ouvrage et permettait diverse utilisation bien au-delà du Kugutsu. Le dernier était le sceaux permettant de bloquer le chackra qui allait se différencié tout d'abord grâce aux premiers écris. Tendit que le sceau du milieu, lui dépendait de l'utilisation qu'on voulait obtenir. Il était difficile de retrouver très clairement les écritures à mettre en place pour pouvoir obtenir ce qu'on voulait. Le mieux pour Kankurô aurait été l'apprentissage des bases pour pouvoir créer de lui-même cette spécificité. Mais là où il en était il n'allait pas retourner en arrière et il se suffit de quelques données externes permettant la liaison de diverse sous-catégories, donnant ensemble de nouveaux éléments. Il s'agissait par exemple de prendre une écriture « Feu » et une autre « Boule » pour obtenir « Boule de Feu », bien que cela restait tout de même bien plus complexe et que deux écritures ne permettaient pas à elles seules de répondre à un assemblage.

Il prit ainsi une demi-semaine pour finaliser son écriture. Il avait également dû demander conseil au plus expert en cet art du sceau. Ce qui lui permit tout compte fait d'avoir ce parchemin, qu'il devait à présent apposé en son pantin. Il fallait un endroit sûr pour éviter la destruction et qu'il gêne à l'utilisation. Pour cela Kankurô était très doué, il passait son temps à modifier les créations, les faisant ainsi devenir clairement siennes. Une fois tout cela fait, il pouvait enfin pouvoir passer au test . Il avait déjà connaissance de la méthode d'utilisation de cette technique, il lui manquait plus maintenant qu'à l'adapter à l'utilisation voulue. Concentrant alors son chackra sur ses doigts, libérant les fils allant se fixer en la marionnette, il injecta par la suite par ce lien directement du chackra pour activer le parchemin. La dose scellé en intérieur allait par la suite suffire à son utilisation, seul le moment d'arrêt et les dosages de la technique allaient être contrôlé directement par le marionnettiste. Lorsque le parchemin fut activé, il libéra du chackra dans les membres de la marionnette, qui au contact du sol dur alla modifier sa forme. Devenant poussière, le pantin commença alors à s'y enfoncer . Il n'y avait pas de trou montrant son entrée alors que maintenant il était plus visible. Mais les liens le liant à son maitre restait intact, il pouvait le mouvoir et deviner sa position exacte grâce à cela. Il alla donc le faire sortir cinq mètres plus loin à une grande vitesse montrant qu'il pouvait se mouvoir tout aussi bien sous terre qu'en l'air. Cette amélioration était donc une réussite, loin d'être une création à part entière du Sunajin, il pouvait maintenant considérer qu'il maîtrisait de lui-même cette capacité et comptait bien aller plus loin. Et à cette image, après ces quatre jours à étudier, il avait déjà en tête une idée qui semblait réalisable ...

La technique qu'il comptait à présent envisagé n'allait pas lui être totalement originale. Il allait partir d'une information qui la première fois qu'il l'avait lu lui paraissait que très peu important, mais c'est une nuit, comme sous une forme de révélation que tout le monde a un instant puisque souvent on oubli, qu'il réussit à faire de cette information banale une possibilité intéressante. Cette information de base n'était en rien une technique ou autre, mais seulement un écrit explicatif des sceaux, on y retrouvait dans cet ouvrage les premiers enseignements du fuinjutsu, ce que pratiquement tout ninja avait connaissance et à partir de quoi un ninja devait partir pour pouvoir par la suite se spécialiser dans ce domaine. Et dans les diverses notations, seulement une allait avoir un réel intérêt à présent. Celle-ci disait que les sceaux d'un même genre étaient tous plus ou moins liée et entretenait un fonctionnement similaire. Et qui de plus deux sceaux présentant les mêmes caractéristiques étaient d'autant plus liés. Mais cela n'allait pas plus loin, en quoi pouvait bien être ce lien plus fort ?

Kankurô pensa alors agir de la même manière qu'il avait toujours fait, c'est-à-dire en allant faire des recherches et réfléchir avant d'agir. Mais même après plusieurs jours à chercher la solution à son problème, il ne finit par ne rien trouver de concret. Il y avait donc bien une réponse quelque part, peut-être que ce lien existé simplement et qu'il était de la même façon juste plus proche au fur et à mesure que les sceaux l'étaient. Pour ce que voulait en faire Kankurô, cela devait signifier qu'il allait devoir tout d'abord créer deux parchemins similaires. Mais même de cette manière, leurs liens n'en seraient pas que plus grand, surtout en ce qui concerne leurs utilisations. C'est sur ce point précis qu'il devait faire en sorte qu'il ne forme plus qu'un, des parchemins similaires et jouant ensemble de leurs utilisations. Si cela était fait, alors Kankurô aura réussi ce qu'il voulait entreprendre. Il aurait enfin pu aller plus loin que la simple amélioration, en créant lui-même son propre sceau. Si le lien existait déjà, cela voulait dire qu'il pouvait très bien utiliser un moyen de l'amplifier et de la même façon s'il voulait fusionner l'utilisation de parchemins similaires, alors il pourrait faire en sorte d'utiliser des sceaux servant à cela. Prendre ce qui existe déjà, sélectionner ce qui sera utile, assembler sans oublier de rajouter des éléments personnels pour permettre à cette technique de fonctionner correctement. Car après tout s'il suffisait juste d'écrire et donné un peu de chackra pour que cela fonctionne, tout le monde pourrait faire ce genre de choses. C'est comme pour les techniques de ninjutsu, qui ne demandaient pas seulement de concentrer son chackra et d'exécuter des mundras.

Il passa ainsi une dizaine de jours pour finaliser sa création. Il avait dès lors poser deux parchemins ouverts devant lui, ils étaient vides et il allait commença à apposer les sceaux pour les tester. Car en effet le taux de réussite n'était pas de 100% , durant cette dizaine de jours à perfectionner, le Juunin de suna connu énormément de rater et parfois même dans la même journée. Une expérience qui ferait baisser les bras à plusieurs, mais lui était déterminé, il voulait à tout pris finir son travail et se prouver qu'il pouvait aller plus loin que ses compétences de bases. Il se sentait obligé d'aller au-delà pour ensuite pouvoir y revenir bien plus fort. Après qu'il vint finir sa préparation, il utilisa seulement un parchemin, dont il se suit quelques mundras pour y sceller une de ses marionnettes. Il referma par la suite l'autre parchemin et à l'aide de sa technique de manipulation alla le placer cinq mètres plus loin. Le but de ce test était d'utiliser le parchemin en main, pour pouvoir activer celui en face. De cette manière au lieu d'avoir le pantin qui apparaît juste à côté, il fera son apparition juste devant.Il ne s'agissait que d'un test d'essai et d'une base pour les utilisations à venir. Il concentra donc son chackra sur le parchemin en main, il fallait doser minutieusement pour ne pas tout faire rater. Il se doutait que pour l'instant le sceau n'était pas encore parfait et poserait problème s'il n'était pas amélioré dans son utilisation pour un combat . Mais c'était amplement suffisant pour se dire que la technique était maîtrisé. Il prit donc son temps, rien ne presser pour l'instant, il posa ensuite doucement sa seconde main pour rejoindre le bout du parchemin, qu'un d'un coup sec il déroula. A cet instant rien ne se passa, il avait l'habitude d'avoir un pantin sortant lors de cette manoeuvre, donc cela était un choc. Jusqu'au moment où il se rendit comte que c'était exactement ce qu'il voulait ... Bien que devant lui aussi rien ne s'était passé, il manquait quelque chose, mais quoi ? Il avait concentré son chackra pour bloquer l'invocation d'ici et son sceau devait permettre de faire l'échange. Il fallait encore un élément pour permettre l'activation à distance. Il opéra alors de la même manière que précédemment, utilisant alors le lien entre les deux parchemins créés, pour pouvoir insuffler le chackra à travers celui en main et ainsi activer le second. Là encore il fallait se concentrer au maximum, rater si près du but n'était pas envisageable ... si c'était le cas alors cela voulait dire que sa supposition était fausse et que peut-être que créer un lien concret était impossible. Il ferma alors les yeux, visualisant son chackra et sa concentration. Il fallait faire en sorte de ne pas détruire le lien et justement de l'utiliser. Lorsqu'il se sentit enfin prêt il insuffla son chackra dans le parchemin, il n'avait aucune garantie, mais cela devait fonctionner. Il hésita ensuite à ouvrir les yeux, peur d'être déçu.Mais il fallait affronter cette peur, car après tout il n'avait rien à perdre que d'avoir essayé. La lumière du soleil lui ébloui les yeux, à tel point que le suspens se fit plus long. Lorsque cela se dissipa il y avait devant lui sa marionnette Karasu, sa première. Et elle marquait une nouvelle fois un cap de franchit dans son amélioration.

Bien sûr pour l'instant rien n'était complètement finalisé. Or ceci était suffisant à présent pour rassurer Kankurô et prouver sa progression. Par la suite à force d'entrainement et d'utilisation, il fera de ses nouvelles techniques des outils de guerres impressionnantes. Mais à présent il ne voulait qu'une chose : Dormir. Il avait passé tout un mois à s'entrainer au point où ses nuits furent très courtes et parfois même sous le signe de la réflexion. Il méritait à présent son repos.

[ ... ]

Durant cette dérive d'apprentissage où il s'éloigna quelque peu, de plus en plus, de son domaine de prédilection qu'est le Kugutsu, il en oublia pratiquement une amélioration qu'il avait envisagée depuis un bout de temps. Elle venait d'une arme qu'il avait pu voir aux mains de plusieurs créations de Sasori faisant partie de son « théâtre des cent pantins ». Il s'agissait tout simplement d'un manche d'arme blanche perméable au chackra. L'affilant ainsi de sorte à donner naissance à une lame de chackra affilé aussi bien que toute arme blanche. Kankurô aurait facilement pu envisager simplement de reprendre cette arme, simplement l'étudier pour pouvoir la reproduire aisément par la suite. Mais bien qu'envisageable ce style ne convenait pas vraiment au marionnettiste. Seul l'aspect d'arme de chackra possible à travers une base simple l'intéressé. Surtout s'il lui était possible de créer une arme précise convenant à son style de combat éloigné, soit un arc. Cette idée l'intéressait d'autant plus qu'il avait en tête déjà plusieurs façons d'utiliser cette technique. Mais avant cela il devait tout d'abord passer par le peaufinage d'un arc de chackra simple.

Lorsqu'il étudia les marionnettes laissaient en héritage par Sasori, dont il en prit quelques-unes, il étudia également les armes présentes en ces créations. Il n'y avait plus rien à dire, le niveau de cet homme dans cet art était bien trop élevé, il serait difficile par l'avenir de le rejoindre sur ce point. Leur premier combat avait fait montrer à Kankurô que même en combattant comme il l'avait toujours fait il n'était encore rien d'autre qu'un apprenti. De cette conclusion il s'entraîna d'arrachepied jour après jour, lui qui ne pouvait même pas protéger son frère malgré son grade. Mais à présent il pouvait même se sentir prêt pour répondre à ses objectifs, il ne serait plus le faible qu'il avait pu être par le passé. Et même si à présent il ne pensait pas à arpenter le même chemin que le Maitre des sables rouges, il savait aussi qu'il ne pouvait se permettre de mettre de côté cet art. Et l'amélioration qu'il voulait opérer à présent était faite dans ce sens : Inventé un style propre en s'inspirant des bases des arts ancestraux. Pour cette arme de chackra minant les armes blanches, le mode de fonctionnement n'était pas des plus avancés. Quand on avait déjà l'élément créé, il suffisait juste de l'étudier pour la comprendre un minimum, puis la copier n'était plus un problème. Et vu que les armes étaient restées en un état plutôt bon suite au combat contre Chiyoo et Sakura, Kankurô pu les reprendre sans problème, sans pour autant les refaire de lui-même. Il apprit de cette façon assez vite comment cet élément marché, il ne manquait plus à présent que de l'extrapoler pour une arme, ce qui allait être bien plus dur à présent.

Pour permettre cela le mieux aurait été de placer la base de l'arme, c'est-à-dire le long manche, en arme externe à la marionnette. Mais agir de cette façon ne permettrait plus d'avoir d'effet de surprise, l'adversaire voyant directement l'arme et imaginant très bien le style de combat utilisé. De plus en ne formant pas d'arme simple, l'arme pourrait être envisagée pour toutes les oeuvres. La marionnette à l'image de Sasori était déjà doté d'ouverture permettant de libérer le chackra. Il suffirait alors simplement d'utiliser le même mode de fonctionnement pour créer la première partie. Une fois le chackra libéré, il faudra par la suite le modeler de la sorte de former l'aspect de l'arc, qui ne sera pas qu'esthétique mais utile à son bon fonctionnement. C'est cette étape qui demandera certainement le plus de travail d'exercice. Tendit que la flèche, utilisant le même principale, pourront être formés par le continu des fils de chrackra. Il s'occupa donc de former au niveau des bras des pantins le genre de bois permettant la libération de ce chackra. Pour cela il reprit donc comme convenu le même principe que pour le bouclier de chackra qu'il modifia par l'étude des armes blanches de chackra de Sasori. Cela ne fut pas des plus difficiles, mais demanda énormément de travail technique, c'est pourquoi ce travail s'étendit longtemps sur le temps, profitant ainsi des missions pour expérimenté la libération de chackra. Ce qui lui permit ainsi de finir sur la main dont le majeur était envoyé vers le ciel, le pouce vers le sol et ainsi l'index vers l'avant formant la direction que prendra la flèche et libérant un chackra assez dense pour former une sorte de boule autour de la main. Il fallait maintenant à Kankurô se concentrer pour pouvoir affiner le chackra de telle sorte qu'il entoure seulement sous une fine couche les doigts, mais également qu'il soit tous relié de telle sorte qu'après il puisse amener la seconde main afin d'étirer le chackra et former une flèche dont le bout sera l'index et l'autre bout là où l'autre main étire. Cette forme allait permettre également de moins libérer de chackra pour la formation de l'arc et donc d'envisager une concentra plus importante sur la flèche.

Il alla donc utilisé sa maitrise des fils de chackra qu'il avait à force d'entrainement affiné le plus possible, pour ainsi former les liaisons entre les doigts. Il lui suffirait donc de juste se concentrer sur sa concentration de chackra pour moins libérer et combler le reste par les fils de chackra. Une fois le chackra minimisé autour des doigts, il fit passé ses fils de chackra à l'intérieur du bras pour le libérer aux doigts du pantin. Séparant le fil en trois reliant les bouts de l'arc, il ne lui manquait plus à présent que de concentrer le chackra sur ses mêmes trois autres doigts de l'autre main, pour qu'ils puissent attraper les liaisons et les étirer par le biais du chackra contenu dans la main. Une fois fait, la main s'éloigna jusqu'à rejoindre le torse, laissant apparaître un fin fil de chackra reliant les deux parties précocement côte à côte. Ce fin fils serait donc la flèche, qui une fois que la main qui venait de la former coupera les liens de chackra, se fera expulsé en avant à grande vitesse. La forme que pouvait donner Kankurô à la flèche à travers sa concentration de chackra pouvait être en plus dosé, de tel sort de donner différente caractéristique à la flèche. Il pouvait donc lancer une flèche comme la précédente, si fine qu'elle ne perdra pas en vitesse et aura une perforation des meilleurs, ou bien par le biais d'une concentration plus intense former une flèche bien plus grosse qui rompra en cours de route pour se diviser en de dizaine aussi fine que la première décrit, tel le noyau trop gros qui explosera en diverse autres plus petits en libérant une énergie des plus intenses. Et ainsi de suite, les possibilités étaient des plus grandes, seul la limite était l'utilisateur. Pour l'instant Kankurô n'avait surtout pensé qu'à ces deux particularités bien qu'il avait déjà en tête quelques petites idées sans plus les développer. Il testa donc l'arc, les différentes flèches jusqu'à pouvoir bénéficier d'un résultat concluant.