Sujet: Quelques souvenirs. [Pv: Kaleïs] Lun 11 Juil - 23:34
Des souvenirs égarés restent parfois la clé pour découvrir qui l'on est. Je me souvenais de plusieurs choses, comme le fait d'avoir découvert une jeune femme aux cheveux rouges, rougeoyant de bonheur comme de malheur. C'était entre les deux disons. Je ne regrettais en aucun cas tout ce que j'avais fait dans ce monde, foutu monde rempli de souffrances, de trahisons et de sacrifices inutiles. Pourquoi vivre comme ça ? Le monde n'avait qu'une épée de Damoclès au-dessus de la tête. J'en faisais moi-même parti, la vie ne m'avait épargner. Bref, revenons sur le sujet principal du moment où je vous en parle. Ce que je vais vous dire fait parti de mon passé. Des fragments qui morcellent ma vie, de bout à bout, je deviens moi-même, je mûris.
Brrr~ Quel froid de canard il y avait ici. Heureusement, j'étais muni de ma cape noire, une capeline m'offrant une remontée de degrés, du moins, vaguement car il faisait du moins dix à mon avis. Quelques flocons de neige voguaient sur les douceurs du vent, bien qu'il était glacial, relativement glacial. Oui, j'en frissonna littéralement rien qu'à y penser. Je naviguais sur cette toundra à présent créée par la neige. Cet élément qui fait parti de l'eau et de tout ce qui est à l'état liquide à l'origine. Gelée à point, celle-ci tombe durant l'hiver, mais dans cette région blanche, c'était durant toute l'année qu'il y avait ce manteau blanc. Je m'arrêta, dérivant mon regard derrière moi, je me sentais quelque peu suivi. Certainement une hallucination dû au froid glacial. Ou alors je devenais vraiment paranoïaque... mon corps fit un nouveau détour et je repris donc ma marche lente. Offrant un bruit à mes oreilles, un bruit de neige craquante. Comme si on marchait sur des biscottes.
Démarche lente et confiante, je me dirigeais vers les sommets. Je vis une maison à l'état de ruines, très courant en ce moment. C'était un peu avant la guerre. Je devais bien sûr voir l'état des lieux, là où je me rendrais un peu plus tard, cela m'offrira une planque. Oui, les samouraïs avaient déserter les lieux, une chance pour moi. Je reconnu vaguement la présence qui se trouvait derrière moi... Cette jeune femme aux cheveux rougeoyants. Je continuais quand même... Pénétrant dans l'habitation délabrée, les murs étaient quelque peu rempli de moisissures, d'humidité et d'autres choses répugnantes. Il y avait un bordel incroyable dans la bâtisse. Je mis un coup de pied dans une chaise, l'envoyant littéralement boulet contre le mur, elle craqua contre celui-ci, des milliers de morceaux. Sans doute le froid.
J'étais maintenant poser tranquillement contre le mur. Dos à mur et le pied contre, m'en servant comme d'un support. La présence était non loin de ma position. Ma capuche pouvait maintenir une dose de mystère sur mon identité, mes pupilles étaient toujours activées maintenant. C'étaient plus ou moins les même qu'avant, juste qu'elle partait vaguement en spirale. Parfois elles changeaient, comme si elles n'avaient pas encore décider de la façon de se mettre, assez étrange. Mes yeux rouges étaient plus ou moins distinctifs sous ma capuche, les camouflant, sauf quand je remontais la tête. J'avais la tête baissée en fait. Attendant et écoutant le moindre soubresaut qu'offrait le bruit vague, de la démarche de l'inconnue.
Je m'appelle Kaleïs Maboroshi et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki
Messages : 59 Date d'inscription : 31/05/2011 Age : 29 Localisation : Dans l'ombre de la lune.
Quels étaient ces pas, ces pas qui se rapprochaient lentement de moi, j'étais dans ma demeure temporaire, complètement délabrée, humide et glaciale, comme la mort qui vient vous cherchez dans votre sommeil. Mon regard s'était assoupi un instant, tandis que mes paupières se sentaient lourdes et se fermèrent paisiblement afin de retrouver ses songes abyssales, je me perdis un instant dans les méandres et les entrailles les plus ténébreuses. La présence que j'avais senti un peu plus tôt se manifesta enfin, à l'entrée de l'habitation du diable en personne, pénétrant à l'intérieur, je ne le connaissais pas... ou plutôt je ne la connaissais pas, la présence dérobée tout à l'heure était une jeune femme, cachée sous quelques fringues ou je ne sais quelle tenue. J'aperçus qu'elle n'était pas tout à fait bien habillée en-dessous. Avec un froid pareil, normal qu'elle veuille s'abriter quelques heures, des giboulées de neige virevoltaient dans l'air de la mort. Qui osez me déranger maintenant, je ne connaissais pas son nom mais elle, elle connaissait le mien, normal en même temps... Je n'étais pas le moins connu de ce bas monde après tout. La sortie de mon arme se fit sans aucun bruits, pourtant la pointe aiguisée venait de toucher le sol dans un bruit clinquant de métallique. Je vis dès lors qu'elle essayait tant bien que mal de se réchauffer, ici, ce n'est pas comme ça qu'on pourrait se réchauffer, Ô non. Il faisait bien trop froid pour y arrivé tout seul, d'autant plus que la température se trouvait dans les négatifs et que ça pouvait descendre davantage si la nuit pointait le bout de son nez étoilé. Bref, je me demandais ce qu'elle venait faire dans des contrées aussi reculées que le pays du fer, d'où les dirigeants tenaient leur sommet généralement, je m'en souvenais très bien, j'avais exterminé celui qui fût durant quelques heures, le sixième chef du village de la feuille. Il était mort dans des souffrances encore méconnues pour beaucoup de personnes vivants dans ce monde. Mes lèvres s'empressèrent de lui étreindre les oreilles.
« Qui peux-tu bien être, jolie demoiselle ? Et surtout, que viens-tu faire ici... »
Ma voix fût rauque et sans grande émotions, après tout l'air gelé me mettait dans cet état-là, même si c'était tout le temps habituellement. Toujours dans ma passe de réflexion et surtout de faire profil bas pendant quelques jours encore, avant de mettre de la lumière sur tous les plans que j'avais en tête, et vous pouvez être sûrs qu'ils n'étaient pas tous aussi jolis que ceux du chef de la lune rouge. J'étais peut-être pire, avoir osé tuer son propre maître alors qu'il était souffrant, je pense qu'on ne peut pas faire pire ou mieux que cela. Et encore plus navrant et désolant de voir que j'avais abandonné les ninjas qui m'avaient été d'une grande aide durant plusieurs semaines. Je ne le regrettais pas, je ne pouvais rien regretter, je n'avais pas ce droit-là en ma possession, je devais suivre ma propre route et aucun être en ce monde ne pourrait s'y objecter.
Durant ce laps de temps, mon corps se glissa contre le mur, jusqu'à finir sur le sol sur lequel j'avais recouvert un restant de couverture, trouvée sur le sol, non loin de ma personne. Mon dos s'érafla contre le mur, heureusement j'avais une capeline sur moi, recouvrant l'entièreté de mon enveloppe charnelle. Déposant ainsi Kusanagi sur le sol frais et recouvert d'une fine poussière, la tenant toujours au cas ou, malgré qu'elle soit certainement de la lune rouge, enfin, peut-être. Plus loin, il y avait des tonnes de gravas, de ruines ou encore des objets complètement détruis voire même glacés par la température négative de ces derniers jours. Relevant légèrement ma capuche, me donnant un air de Bad Boy, elle pouvait apercevoir mes yeux, mes pupilles rouges aux virgules sanglantes. Mes lèvres étaient quelques peu plissaient en bas, d'un air plutôt arrogant. Prenant mes mains l'une contre l'autre, entrelaçant les doigts, déposant ainsi les côtés de mes mains sur le haut de ma lèvre supérieure, réfléchissant à plusieurs choses en ce moment. J'en avais marre de ce froid, et si ça continuait j'allais devoir trouver quelque chose pour me réchauffer, mes mains, je les sentais presque plus pour tout vous dire, malgré mes gants noirs recouvrant une infime partie de celles-ci.
Je m'appelle Kaleïs Maboroshi et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki
Messages : 59 Date d'inscription : 31/05/2011 Age : 29 Localisation : Dans l'ombre de la lune.
Sujet: Re: Quelques souvenirs. [Pv: Kaleïs] Dim 14 Aoû - 17:54
Toujours contre ces fichues pierres froides, gelées par le temps très dur de cette région. Toujours l'hiver ou presque, la neige recouvrait énormément le sol à certains endroits des monts et autres plaines enneigées. Les giboulées de cet air froid me rendait tendu, drôlement tendu. On respirait faiblement, difficilement à des moments, c'était plutôt chiant comme temps, rien à envier aux sites où l'organisation se trouvait, ou le village de la feuille, en même temps là-bas c'était un village d'ignorants, bossant même sous le soleil de plomb qu'il y avait. Mais je préfère quand même le temps de là-bas, ceci dit. En revanche, je suis plutôt friand de la pluie, je ne sais pas pourquoi, elle m'apaise, c'est con à dire. Sentir les gouttes qui s'appose sur ma peau, dégoulinant, et c'est généralement là que je lève mon visage vers le ciel, comme si le temps humide me lavait de tous les pêchés que j'ai en moi. Étrange à dire pour un homme comme moi, je vous l'accorde. En tout cas, je suis actuellement en compagnie d'une jolie demoiselle, de toute façon ce sont mes pensées là donc je m'autorise le droit de me le dire dans ma caboche, qu'elle soit jolie. Je suis pas du genre à le dire en fait, ça m'as jamais vraiment intéressé toutes ces choses-là. L'amour, à quoi bon ? Pour se faire trahir, ce n'est pas la peine, dû moins c'est ce que moi je pense, après vous, vous pensez comme vous le voulez. Mes pupilles fixent la jeune femme qui s'assoit et s'installe confortablement face à moi, enfin confortablement, façon de parler, vu les lieux qu'on avait investis c'était pas grandiose. Mon regard se pose alors sur ses formes, cela ne faisait que confirmer les faits sur sa beauté réelle. Charmante compagnie, je ne vais pas dire le contraire, ce serait mentir. Vous me voyez mentir ? Hé hé.
« Suivre la même organisation ? Je ne la suis pas spécialement, elle me sera juste utile. »
Mes yeux montent alors dans les siens, dévisageant ses voluptés par la même occasion, dessinant les formes comme si c'était un petit nuage de fumée qui se forme afin de crée un personnage réel. Je souris, bien que légèrement, j'affiche un petit sourire dans ma barbe, que je n'ai pas. Je me lève alors, difficilement, la température négative n'a fait que chuter ma température interne et qui plus est, je sens un peu des fourmis dans mes jambes, je dois me dégourdir les guibolles, prenant appuie sur le manche de Kusanagi, le rangeant alors dans son étui, je m'approche vaguement d'elle, m'accroupissant face à elle, mais plus près désormais. Je peux maintenant la regarder dans les prunelles, plongeant mon regard dans le sien, tandis qu'elle rejette sa tête en arrière, soufflant et dérobant de légère fumerolles de buée qui s'en va et disparait en hauteur, ne touchant pas le plafond de la bâtisse. Je ne sais pas trop quoi dire en fait, je n'ai pas eu cette habitude de parler de tout et de rien, et encore moins des sentiments qui ne me préoccupe mais alors, absolument pas, je le reconnais de toute manière. Dans les profonds ravins de mes pensées, j'ajoute alors la recherche de mes compagnons de l'organisation créée par mes soins, je dois les trouvés, c'était plutôt important et je vais en faire une organisation très connue, j'accueillerais les nouveaux membres plus tard, une fois que j'ai retrouvé les deux hommes de mains que j'avais perdu, il y a peu. Sans doute dans une prison dans ce pays, un peu pour ça que j'suis dans la région en même temps.
Les samouraïs devaient sans doute être encore à leur poste, surtout si la guerre se prépare, mais qui sait, ils sont peut-être participants dans cet affront, j'ai eu vent que les lieudit ont été abandonnés par eux pour rejoindre l'Alliance. Que de mouvements en ce moment, notre ennemi était grandiose mais ça je m'en fous un peu, il fallait dire ce qu'il en était, cela m'importe peu. Pour le moment, je dois me cacher. Je ne connais pas encore mes pleins pouvoirs et je verrais bien de quoi je suis capable dans les semaines à venir. J'eus vent de quelques mots de la part de ma partenaire de discussion, toujours une vraie beauté à regarder. Qu'est-ce que je fais dans ce lieu si reculé, exclu de la plupart des grandes villes ?
« Je suis ici parce que deux des membres de mon organisation s'y trouvent, du moins, hypothétiquement parlant. Suigetsu Hôzuki, frère cadet d'un ancien épéiste très célèbre et très fort à ce qu'il paraît. Mangetsu Hôzuki. Ainsi que Juugo no Tenpin, alias Juugo, tout simplement. Il est fou allié mais il a des passes de tranquillités et bien sur, c'est l'origine de la marque maudite du serpent blanc, Orochimaru. »
Voilà, c'était dit, peut-être m'aiderait-elle, j'en sais rien, ça me serait favorable, je dis en aucun cas le contraire là. Je me pose alors sur le sol, toujours aussi frais, y mettant un coussin pour éviter que ça fasse mal ou que ça soit trop froid. Je me tiens donc devant elle, nous sommes beaucoup plus proches que tout à l'heure et on peut se contempler avec un peu plus de soutien, se dérobant du regard l'un à l'autre.
Je m'appelle Contenu sponsorisé et je suis un ninja.