Kigen No Setsuwa
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Viens voir le Docteur mon enfant !

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Je m'appelle Akabane Kurodo et je suis un ninja.


Akabane Kurodo

Nukenin de rang A



Messages : 17
Date d'inscription : 24/07/2011



Fiche du Shinobi
Ryos: 400


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MessageSujet: Viens voir le Docteur mon enfant !   Viens voir le Docteur mon enfant ! Icon_minitimeDim 24 Juil - 21:40

La déesse des déesses, La toute puissante Kaelïs j'ai l'honneur de me présenter à vous.


Mon Shinobi



      I n f o r m a t i o n s . n é c e s s a i r e s
      — N0M : Kurudo
      — PRÉN0M(S) : Akabane
      — SEXE :
      — ÂGE : 28 ans
      — Nindo : L'homme est tellement intéressant que je veux l'étudier sous toutes les coutures.
      — VILLAGE DÉSIRÉ : Nuke'
      — GRADE VOULU : Celui que vous voudrez
      — AUTRE / PARTICULARITÉ : Akabane se bat avec des scalpels d'où ses surnoms Docteur Yume/Docteur au Chapeau.







Description physique



      I n f o r m a t i o n s . n é c e s s a i r e s
      Viens voir le Docteur mon enfant ! Dryume2r
      — DESCRIPTION PHYSIQUE :La première fois que l'on rencontre Akabane on se retrouve mal à l'aise, anxieux, un sentiment de peur pourrait nous envahir mais ces étranges émotions soudaine sont mélangés à une sorte d'admiration devant ce personnage mystérieux et affreusement charismatique. Vous pouvez à tout moment le croiser au détour d'une ruelle de Kiri, et lorsqu'il apparaitra devant vous, vous saurez que c'est lui. Pourtant ce ninja n'a pas un physique relativement différent des autres habitants. Les rues étroites de Kiri envahis par la noirceur de la nuit semble être ses endroits favoris. En effet son visage est blanc comme neige, ce qui lui donne un aspect cadavérique. Son faciès fin, sa bouche dotée de minces lèvres, son nez affublé de deux fentes en guise de narines ainsi que ses yeux anguleux surplombés par de grands et fins sourcils accentue cette allure de déterré. Bien que son visage soit absent de toutes barbes, l'imberbe possède une masse de cheveux étonnantes. Tel une cascade la chevelure du Docteur soumise à l'attraction s'effondre de manière désordonné sur l'ensemble de sa tête ainsi que ses épaules. Mais sa crinière astreinte de brosses ou autres outils est en partie enfermée sous un large chapeau noir de jais. La coiffe ainsi que sa tenue renforce l'aspect lugubre du personnage. En effet l'homme au chapeau possède une garde robe très sobre mais évoquant une fois de plus la mort ainsi que la noirceur. Akabane possède une chemise aussi blanche que son visage, ainsi qu'une cravate noire. Le tout est recouvert d'un long manteau monochrome descendant jusqu'en bat des pieds. Le tissu gisant au sol connote fortement l'allégorie de la mort lorsque le vent gonfle et emporte le bas du manteau. Décidément il ne manquerait plus qu'une faux à notre protagoniste pour être le parfait représentant de la mort sur terre ainsi que le successeur de la tristement célèbre Faucheuse. Mais à la place notre Docteur au Chapeau s'est munit de gant en caoutchouc basique, cet accessoire rend le protagoniste plus impressionnant. En effet on reconnait tout de suite les gants que l'on utilise en bloc opératoire. On pourrait penser qu'Akabane soit un tueur fou compulsif, égorgeant ses victimes avec certains outils médicinaux. Sa façon de s'habiller ainsi que le stoïcisme sur son visage n'inspire guère confiance. Je pourrais vous décrire encore longtemps la moindre parcelle de tissu que nous n'arriverions pas à savoir ce qui se cache derrière le personnage. Sa banalité est hors du commun et derrière une apparence simple et sobre se trouve une psychologie complexe et difficile à décortiquer. L'extérieur de sa personne ne nous en apprend guère si ce n'est qu'Akabane inspire la peur. En effet le Docteur est, malgré sa conformité, différent. Sans savoir pourquoi, sans savoir comment, on sent qu'il est excentré. C'est cette marginalité qui est à l'origine de l'anxiété mais aussi de l'admiration des personnes qu'il croise. L'inconnu fait peur aux hommes, mais les curieux s'essayent à découvrir ce qui se cache, des questions se posent, des interrogations .. on imagine ce que cet homme tout de noir vêtu peut bien faire. Souvent on imagine le pire, des fois les légendes urbaines n'ont pas forcément tort ..






Description Mentale



      I n f o r m a t i o n s . n é c e s s a i r e s
      Viens voir le Docteur mon enfant ! Sansre5t
      — DESCRIPTION MENTALE : Nous pourrions comparer Akabane Kurudo non sans modestie à du caviar. En apparence ce plat est fade, noir profond, d'une forme peu attirante, on dirait un mélange de fange et de bouillis. Mais lorsque l'on en prend une bouchée, l'on découvre un parfum exquis qui soumet notre langue à une multitude de saveur. Le docteur au chapeau peut être assimiler à ce plat dans le sens où, en apparence, il semble banale, sans grand intérêt, il est loin d'être attirant. Et pourtant à l'intérieur on découvre une personnalité avec de nombreuses subtilités, et un mental complexe. Il serait difficile de comprendre la psychologie du protagoniste sans être à sa place lui même. Il n'est pas courageux, mais il n'est pas vaillant. Il n'est pas défaitiste mais ne cherche pas à garder une attitude positive. Quelques fois inspiré, d'autre fois son génie lui échappe. On pourrait le qualifier de lunatique à temps partiel. Nous pourrions parler de ses envies, de ses passions mais ce ne sont que des désirs soudains qui s'effacent aussi vite de sa mémoire que ce qu'elles sont apparut. Une seule tare lui reste, si l'on peut appeler ça comme ça. Une lubie émanant de son esprit il y a bien longtemps, mais qui reste immuable. Le meurtre. Est-ce qu'on pourrait qualifier ça d'une passion ? Ou bien un cas pathologique ? Certains peignent des tableau, d'autre font de la couture, Akabane semble préférer la violence, le sang et cette frénésie meurtrière. Peut être est-ce un passage de sa vie ? L'homme au Chapeau est jeune, 28 ans, c'est l'âge de raison. L'âge où l'on se trouve, après s'être cherché longuement. Pourtant cet homme la n'a jamais vraiment cherché à se trouver, ni même à se comprendre. Il prend les sentiments comme il viennent. Assouvit ses désirs les plus morbides et marginaux. Si l'on étudie bien le cas de ce "Docteur" on pourrait penser qu'il vit d'une manière Epicurienne. En effet sa vie se résume à l'assouvissement de ses plaisirs. Pour le moment il tue avec jouissance. Méthode désespérée et vaine ayant pour but de trouver un peu de bonheur. Lors des meurtres le jeune homme cherche surement à se sentir vivant, le fait de tuer les autres lui fait comprendre que la vie est précieuse et que la sienne est la meilleur chose qu'il soit. Parfois il se doute que cela ne durera pas l'éternité. Mais l'espace d'un instant voir le cadavre sanguinolent et gisant à ses pieds lui rend une part de bonheur, le bonheur d'être vivant. Souvent notre protagoniste s'est posé des questions. A quoi bon vivre ? Que faire ? L'amour, il n'a jamais été un grand sentimentale, peut être l'enthousiasme d'une seule nuit causé par la beauté féminine. Mais le sentiment de s'accrocher à quelqu'un autre que sa personne, non c'est impossible. Égoïste me direz vous ? Je vous répondrez que c'est humain. Comme toute autres personnes Akabane est égoïste partant en quête du bonheur, à la recherche de l'introuvable. Peut être s'est il rendu compte que l'aboutissement d'une vie n'est pas de trouver le bonheur, mais de constamment partir à sa recherche. Alors le jeune homme prend la vie comme il vient, ne pense pas au passé, ne culpabilise pas pour ses actes antécédent. Akabane ne pense pas à demain, parce que demain c'est loin. Il cherche juste un moyen de combler sa journée pour en profiter le plus possible, ne se souciant pas du malheur qu'il crée. Tel Epicure ce ninja cueille la fleur d'aujourd'hui sans se soucier du lendemain. Esprit malsain, psychopathe peut être bien, nous ne sommes pas la pour juger. Le Docteur passe sa vie comme les autres, ses désirs divergent de la foule, mais ses sentiments sont similaires. Akabane n'est pas un profond croyant, enfaite il n'est pas croyant du tout ! La vie est éphémère c'est ce qui fait d'elle la chose la plus précieuse du monde. Il ne cherche qu'à profiter de chaque instant. Il n'a pas peur de la mort, il la côtoie. Il ne cherche pas à se rassurer derrières des livres bibliques qui tentent de trouver une échappatoire ainsi qu'une raison pour mener la vie la plus droite et juste possible. L'enfer et le paradis, deux mondes absurdes inventés par certains peureux de mourir. Manière de conditionner la société, jugement final qui permettra de savoir qui sont les bons des mauvais. Si Akabane doit aller en enfer, ce sera de bon cœur puisque sa vie n'aura été qu'une succession de plaisirs unilatérales et égoïstes. Si nous étudions plus en détail le personnage on pourrait aussi le voir comme un homme indécis, ne sachant pas où aller. Se laissant tranquillement flotter sur le fleuve de la vie, acceptant les aléas sans essayer de les éviter. C'est une manière de s'astreindre des conséquences, il ne fait que suivre le cour de sa vie. Certaines fois il s'interroge sur sa manière d'être, il se dit qu'il pourrait changer du tout au tout, vivre une vie nouvelle. Sans être un froussard il n'est pas non plus courageux. L'inconnu lui faire, peur. L'humain aime se raccrocher à ce qu'il connait. Si la description du Docteur est si imprécise et relève de l'hypothèse c'est car on ne peut le comprendre, puisqu'il ne se comprend pas lui même. A t-il déjà pensé au suicide ? Surement, certainement. Lorsqu'Akabane se met à douter, une peur étrange l'envahi, comme si l'atmosphère se resserrer, l'air devenait lourd et impossible de vivre pleinement. Une respiration lourde, et le sentiment d'être étriqué. A ce moment l'homme au chapeau avait peur, peur de lui même, peur que si un jour l'envie lui prenait il allait mettre fin à ses jours. Peur d'être malade ou bien schizophrène et de ne plus se contrôler. Paranoïaque ? Je n'irais pas jusque la. Réaction normal puisqu'il ne se comprend ni ne se connait.

      Alors, Akabane Kurudo est-il un fou ? Un psychopathe ? Ou simplement un homme assouvissant des désirs superflue, mais si vitale sur le moment. A vous de juger.






My story



      I n f o r m a t i o n s . n é c e s s a i r e s
      Viens voir le Docteur mon enfant ! Akabane
      — HISTOIRE :
      I-Demain dès l’aube.

      Ici, aucune introduction digne de contes de fées, pas de « il était une fois » et surement pas de « ils furent heureux jusqu’à la fin des temps ». L’histoire que je vais vous conter ne génère ni la joie ni l’enthousiasme. Il ne faut pas croire que la naissance d’un enfant rime toujours avec bonheur. Akabane Kurudo, née lors d’un hiver non pas glacial, mais ordinaire. Ne tombons pas dans le stéréotype du personnage porté par la malchance depuis sa plus tendre enfance. Le fait que sa mère aurait put avoir une vie plus longue sans l’arrivée de son fils ne fait pas de l’enfant un damné. Dans ce monde tout se paie, lors de ce premier décembre, une jeune femme ayant un visiteur sous le nombril, échangea sa vie contre celle de son enfant. A l’aube du lendemain de cette tragédie, on enterra la jeune et défunte mère. Enterrement banale, que pouvons nous dire à part que le Mari n’avait dépensé guère de sous. Une tombe grise, quatre planches grises, un ciel gris, un cadavre gris, et des vêtements gris. Le parfait enterrement pour une parfaite famille parfaitement conformiste. Certains superstitieux diront que l’avenir du gosse sera morbide et remplit de douleurs. Moi je pense qu’il faut lui laisser une chance et voir ce qu’il adviendra. L’enterrement touchait à sa fin, une fine pluie venait se mêler aux larmes des spectateurs, assistant au cycle naturel de la vie. Le père jeta symboliquement quelques pelletées de terre sur les planches de chêne. Il laissa échapper un soupir et susurra quelques mots en direction de la tombe, comme si il discutait avec le cadavre de sa femme.

      « Demain dès l’aube, à l’heure ou blanchit la campagne, je partirai.. »

      Ces paroles auraient put être dénuées de sens, juste un élan poétique provoqué par la tristesse et la mélancolie. Et pourtant le lendemain qui suivit, la grand-mère se retrouva seul avec l’enfant dans la demeure. Il n’y avait aucune trace du veuf. Un petit mot se trouvait sur le landau :

      « Je ne peux t’aimer, car tu as volé la femme que j’aimais, je ne peux te détester car tu es la seule chose qui me reste d’elle. Je m’en vais. Où ? Je ne sais pas. J’irais certainement retrouver ma dulcinée. Quand tu sauras lire, et que tu verras cette lettre j’aimerai que tu saches : ta mère voulait que tu deviennes un Ninja. »

      L’enfance d’Akabane fut tout ce qu’il y a de plus normal pour un fils sans parents. Vivant chez sa grand-mère, regardant les jours défilés comme l’on regarde l’eau couler. Sa vie était remplit de moment d’ennuie et de rêveries. L’académie ninja ne lui était pas encore accessible. L’enfant ne s’était pas encore adonné à la lecture. Heureux est l’insouciant. Il ne connaissait rien des horreurs du monde, rien de la mort de ses parents, rien du monde morbide qui l’entourait. Juste le hameau paradisiaque érigé par sa mamie pour son petit fils. Celui-ci grandissait de jour en jour, sans s’en rendre compte il pourrait bientôt rentrer à l’académie ninja. Les ennuis allaient commencer à arriver, les exercices, les devoirs et tout un tas de contraintes inexistantes il y a quelques années. L’école c’était fait pour les idiots se disait Akabane, on peut comprendre qu’il préférait s’amuser au bord de l’eau plutôt que d’entendre un adulte vociférant des imbécilités toute la journée. Et pourtant il y allait tout les jours pour faire plaisir à sa mamie. Un parfait petit enfant vivant dans le meilleur des mondes me direz-vous ? C’est vrai que cette histoire qui semblait partir si mal commence à prendre des airs d’Amour Gloire & Beauté. Mais lorsque l’antiquité qui lui servait de grand-mère lui fit découvrir le passé qu’il portait, la couleur de l’histoire vira du rose jovial, au gris maussade. La belle vie de l’apprenti ninja se métamorphosa pour finalement devenir un monde de rage et de haine. Comprenez ce petit, il est à l’origine de la mort de ses deux parents. Le jeune garçon repensait à cette lettre tout les jours, que ce soit en cours, à la maison ou dans son lit. Chaque jour ce passé si lourd lui écrasait l’âme et la remplissait d’une sorte de cancer. Sa mentalité se tuait elle-même à petit feu. Akabane essayait pourtant de se donner des objectifs dans la vie, il voulait devenir fort pour impressionner la seule personne qui était vraiment proche de lui, sa grand-mère. Cette relique d’un certains nombres d’années, était une bonne patte. Toujours prêt à rendre le moindre service pour l’orphelin. Mais on sentait dans son regard que ce gamin était la pire chose qui lui était arrivé. Sa fille mourut par sa faute, et de ce fait il était détesté. Il n’avait directement rien fait, mais l’homme est comme ça, il doit rejeter la faute sur quelqu’un. Akabane était le bouc émissaire de la famille Kurudo. Chaque jour de sa vie la grand-mère se forçait à lui sourire, à être gentille, à lui servir son petit déjeuner et lui préparer son repas. Cette tortue dura douze ans. La vieille dame mourut de vieillesse. Son esprit hantait maintenant la chambre où elle décéda le plus naturellement du monde. Elle se plongea dans un sommeil infini. Il n’y avait plus qu’à espérer que cette fois si elle ne ferait pas de cauchemars. Notre protagoniste se retrouvait maintenant seul, sans ambitions, sans raisons de vivre, sans but. Le jeune garçon était maintenant envahi de désespoir.


      II-Spleen et Idéale.

      Il n’avait rien à faire de sa vie et pourtant, il continuait inlassablement l’école jusqu’à devenir le meilleur de sa classe. Akabane se révéla un brillant apprenti ninja malgré un engouement proche du zéro. Le jeune héros ne voulait pas s’instruire, il ne voulait pas être un puissant ninja. Son rêve n’était pas comme tous les autres gamins de son âge devenir le Kage du village. Akabane venait juste en cours histoire de combler le vide intersidérale qui occupait tout l’espace de sa vie. Le désespoir l’avait gagné, mais il refusait de mettre fin à ses jours. Esprit de survie ou tout simplement lâcheté, les deux sont identiques non ? Un jour, un évènement spécial tira Akabane de la monotonie. Le ciel était gonflé de nuages noirs et dangereux, Kiri subissait une nouvelle rincée. Chacun se terrait chez eux pour éviter l’orage, y comprit Akabane. A quoi vous attendiez vous ? Ce n’est pas parce qu’il est le protagoniste qu’il doit forcément être idiot. C’était un lundi après midi, ou peut être un mardi. Les jours se ressemblent tellement que notre héros à dut mal à les reconnaitre. Calme en apparence le jeune garçon ne dérangeait personne dans la classe, il n’attirait pas l’attention et ne cherchait pas les emmerdes. Pourtant certaines personnes, ne voyaient pas l’attitude nonchalante d’Akabane d’une bonne manière. Une bande d’élève exaspéré chaque jour par la même gueule du protagoniste, par son stoïcisme, par sa réussit brillante, par son dénuement total d’intérêt et de sentiments voulurent lui donner une petite leçon. Ce passage est encore un bel exemple de la société humaine qui hait les marginaux et les excentrés. Une fois les cours terminés, le jeune garçon s’en retourna errer dans la cité de Kiri. Le parapluie noir de jais était en parfaite harmonie avec sa garde robe monochrome, on aurait put penser qu’il allait assister à un enterrement. Mais en y réfléchissant Akabane ne connaissait personne. Au fur et à mesure que l’apprenti ninja avançait la pluie s’intensifiait jusqu’à devenir torrentiel. On aurait dit que la nature se déchainait contre Akabane en lui lançant un ultime défi. Le parapluie devenait inefficace, les rafales de vents auraient fini par le déchirer si Akabane ne l’avait pas rangé. Les vêtements trempés, le visage ruisselant d’eau légèrement salé, les chaussures imbibaient de liquide il se décida à trouver un abri. Au détour d’une ruelle un hangar se profilait à l’horizon et le jeune garçon décida de faire l’état des lieux. Quelques chats vagabonds, deux trois canettes de bières, un ou deux pneus usés, à part ça l’endroit était désert. Les yeux rivés vers le ciel, Akabane se disait :

      « C’est triste la pluie »

      Lorsque le jeune héros regardait la pluie tombait, il essayait de voir sa mère pleurant à chaude larmes, mais le plus triste dans tout ça c’est qu’il ne pouvait pas l’imaginer. Akabane avait quelques vagues bribes sur son père, peut être était-ce le fruit de son imagination. Mais sa mère, il ne connaissait rien d’elle. Sa grand-mère n’avait pas pris la peine de lui montrer des photos ou portraits. Pour lui personne n’exister. Personne n’avait de l’importance. Il allait mener une vie sans grand intérêt, sans que personnes ne s’occupe de lui, sans que personne ne remarque sa présence. Enfin c’est ce qu’il croyait au début. Pourtant inconsciemment, il s’était déjà fait remarquer auprès de certains de son âge. Alors qu’il tentait de sécher ses vêtements, une horde de gamins aux nombre de trois ou quatre se ramena. Une belle bande de voyou venait rendre visite à un pauvre gamin sans père ni mère, qui ne voulait de mal à personne. Akabane ne se méfia pas des autres apprentis ninja, tu parles ils ne connaissaient rien de la vie, rien des autres, rien de la société. Juste sa grand-mère. Mais lorsqu’une douleur lui accrocha la mâchoire pour ne plus la lâcher suivit d’un :

      « Tu commences à nous casser les couilles avec ton air de petit enfant modèle. On va te refaire le portrait pour te donner une bonne leçon. »


      Notre protagoniste comprit que la paix n’exister pas dans notre monde. C’était la première fois qu’on le frappait, cela lui fit un choc. Ca ne faisait pas forcément mal, c’était juste étrange. C’est comme si dans ce coup de poings Akabane sentait la rage, la colère de l’attaquant, c’est comme si en plus de lui filer une mandale, le petit voyou déchainait toute sa rage contre lui. Puis soudain Akabane perdit le contrôle des choses, les coups qu’il venait d’encaisser eurent un effet frénétique sur notre héros. Le jeune garçon qui n’avait jamais frappé qui que ce soit ne retenait pas ses coups, à chaque droite dans la figure de son adversaire il faisait sortir toute ses émotions gardées en lui depuis si longtemps. Toute la rage qu’il avait pour son père et sa mère il le léguait à l’apprenti ninja en face de lui. A force de frapper le sang se mêler à l’eau, le visage du voyou s’effaçait sous les poings d’Akabane qui ne pouvait plus s’arrêter. Il ne pouvait pas car il ne voulait pas s’arrêter. C’était une jouissance ultime que de faire sortir tout ce que l’on avait sur le cœur de manière bestiale et violente. La tête du gamin rebondissait dans les flaques d’eau et le crâne se brisait à chaque rencontre avec l’asphalte. Akabane se retrouvait alors à genoux sur son adversaire l’enchainant de toute sa force, poussant des cris sauvages. Le reste de la bande s’était déjà enfui, de peur de se faire tuer. Quant à notre protagoniste il continuait de se défouler sur le visage du futur infirme. Enfin pour la première fois de sa vie le jeune garçon se sentait enfin vivant, il sentait des pulsions montaient en lui et une sensation de bien être et de plaisir avaient enfin atteint son âme. C’était un plaisir malsain qui fut de courte durée. Son adversaire ne bougeait plus, son visage était ravalé par des centaines de coups de poings. Le cartilage du nez lui avait atteint son cerveau. Lors de cette fin d’après midi pluvieuse, Akabane venait de tuer son premier homme. A la vue du cadavre gisant au sol notre héros ne put s’empêcher de pousser un cri digne des plus grands psychopathes. Il était ivre de sang, ivre de violence. La vie de notre héros venait de prendre un tournant. Enfin il avait trouvé un but dans sa vie. Sans trop réfléchir il voulut réitérer son exploit sanglant

      III-L'invitation au voyage

      Dans la salle, un élève manquait à l’appel. Une semaine que personnes n’avait eu de nouvelles. Perturbé par cette absence le professeur semblait oublier totalement son rôle de régulateur. Plongé dans ses pensées les enfants avaient une totale liberté de leurs actes. Des cris, des pleures, des jeux de mains, l’excitation juvénile semblait affecter la classe entière. Pourtant dans un coin de la salle, une personne gardait sa réserve de ninja. Akabane semblait froid comme le marbre, son stoïcisme était presque inquiétant. Il était une accalmie dans cette tempête de prés pubères. Pourtant l’esprit du garçon au chapeau ne pouvait que bouillonner suite à l’évènement de la semaine dernière. C’était le cas. Dans sa tête une multitude d’idées se heurter, sur le meurtre, sur la vie, la violence. Tout un tas de questionnement sans réponses qui faisaient marcher ses neurones à plein régime. A peine onze ans et ce gosse était un meurtrier, avec le recul on aurait put penser qu’il allait culpabiliser. Peut être se dénoncer. Mais au contraire, le plaisir procuré lors de cette frénésie surpasser tout le reste. Tel un toxicomane, Akabane cherchait à reprendre sa drogue. Il fallait qu’il assassine une autre personne. Mais malgré son envie, il était jeune et n’avait pas les tripes de tuer une personne sans le contexte qui s’y prête. Pour le moment il ne faisait que repenser à cette soirée la. Le cadavre qui jonchait le sol, le sang dégoulinant sur ses chaussures, l’odeur cadavérique mêlée à celle de la fange. Une situation qui repousserait la plupart des personnes sur terre, mais pas notre héros. Ce monde lui convenait. La violence était un moyen pour lui de sortir tout ce qu’il avait sur le cœur et dans la tête. Il repensait alors à ses parents. Vieux débris trop lâche pour vivre leurs vies. Sa mère trop faible pour enfanter et son père assez imbécile pour gâcher son existence à l’aide d’une corde. Le destin pourrait sembler injuste, des parents qui ne demandaient pas plus que de vivre, se retrouvèrent au pied du mur sans autre alternative que de mourir. Ses parents étaient médecins tout les deux, sauver des vies étaient leurs métiers. Sauver la leurs fut hors de leurs capacités. Ironique n’est-ce pas ? Les parents d’Akabane étaient morts sans qu’il puisse les connaitre, et pourtant son être ne penser qu’à eux. Et notre héros en souffrait chaque jour, sa tête était martelés de bribes sur sa mère et son père. La douleur était psychologique et le jeune garçon se fatiguait de plus en plus, un jour ne pourrait-il plus lutter contre lui-même ? A son tour mettrait-il fin à sa vie ? Son existence n’était pas fameuse, le carnage était sa seule source de plaisir. Autant mettre un terme à ce cauchemar. La seule chose qui le retenait sur cette bonne vieille terre était le souvenir de ses parents. Il ne voulait absolument pas faire comme son père. Il ne voulait pas être un lâche, il ne voulait pas leurs ressembler. Il voulait devenir l’inverse, et inconsciemment il le fit. Ils vouèrent leurs vies à sauver des vies, Akabane allait vouer la sienne à en détruire.

      Après cette longue réflexion sur son être intérieur la classe prenait fin, les élèves étaient partis bien avant, même le professeur avait déserté les lieux. Sauf lui. Avançant seul dans les couloirs, le jeune garçon voulait réitérer l’acte de la semaine passé. Le contexte semblait parfait, la nuit allait bientôt tomber, un petit vent sifflait dans les couloirs, accompagnant le claquement des chaussures à chacun de ses pas. L’endroit était sordide, l’académie était à peine éclairer, il n’y avait pas âme qui vive. Akabane était seul avec son ombre, on aurait put croire que celle-ci prenait des formes démoniaques. Vraiment ce garçon dégageait une aura mystique et inquiétante. Le garçon au chapeau allait quitter l’enceinte de l’établissement, lorsqu’un bruit retentit. Une porte qui venait de claquer, suivit de chuchotements incessants. Entre ces murs le bruit résonnait et s’intensifier, si bien que quelques personnes marchant dans le couloir provoquait un vacarme digne d’un troupeau de bovins. Les quelques jeunes garçons se trouvaient en face d’Akabane qui resta stoïque. Il ne dit mot. L’académie était à présent bercée par la seule respiration des élèves. Comparer à la dernière fois les voyous ne faisaient pas les malins, ils ne se sentaient pas obligés de rabaisser notre protagoniste. Ils se contentèrent de lui foncer dessus. A six contre un le combat était trop inégal. Ils voulaient venger leur défunt camarade, mais ils n’eurent pas le courage de le tuer. La tête écrasait contre le carrelage, la vision d’Akabane se troublait. Autour de lui des ombres s’agitaient, du sang s’écoulait de son crâne et ses articulations craquaient lorsqu’il tentait le moindre mouvement. Impuissant, il ne pouvait qu’attendre que la lassitude gagne les apprentis ninja. Son esprit ne répondait plus, sa cervelle trop abîmée n’envoyait plus de message nerveux. Il aurait bien voulut se relever et coller une branlée à chacun d’entre eux. Mais c’était impossible, au lieu de ça il se tordait de douleur tandis que les enfants continuait inlassablement à donner des coups de pieds. Peu à peu le monde devint de plus en plus flou, les ombres devenaient des tâches difforment. Les couleurs n’avaient plus la même clarté, sa vision se brouillait. Akabane se réveilla à l’hôpital avec six points de suture aux crânes et quelques côtes cassés. Sa première pensée fut la plus logique, comment était-il arrivé ici ? Un professeur l’avait peut être ramassé. Combien de temps était il resté allonger contre le carrelage froid de l’académie ? Est-ce que la bande de voyou allait divulguer son crime ? Toutes ces questions sans réponses furent stresser notre héros qui commença à se lever. Soudaine une douleur insoutenable aux côtes l’agrippa et le cloua au lit. Impossible de partir dans de telles conditions. Pendant sa convalescence personne ne lui apporta de fleurs ou n’eu de pensées pour lui. Mais Akabane s’en fichait, vivre seul c’était toute son existence. Les apprentis ninjas n’y étaient pas allés de mains mortes, il lui semblait que chaque jour quelqu’un venait lui assénait quelques coups de burin entre les côtes tellement c’était douloureux. Au bout de quinze jours coincés dans un hôpital puant le vieux sénile et le médicament le destin obligea Akabane à s’en aller. En effet à l’aube une patrouille ninja occupait la cour. Pris de panique notre protagoniste décida de s’en aller discrètement. Peut être n’était-ce pas pour lui, mais il vaut mieux prévenir que guérir. Le jeune garçon s’était habillé à la vitesse de l’éclair et au moment ou il put faire un pas en dehors de cette chambre excessivement blanche une infirmière l’empêcha de partir car certaines personnes voulaient le voir. Grand moment de détresse, l’enfant ne put garder son sang froid, sa première réaction fut de s’enfuir, mais retenu par la jeune femme il prit la première chose qu’il vit et frappa avec. Une giclée de sang vint lui tâcher le visage. L’infirmière ne fit aucun bruit tellement la mort fut rapide. Instinctivement ou, par chance le gamin venait de lui enfoncer un scalpel dans la jugulaire. L’hémoglobine coulait à flots et Akabane jubila intérieurement. Il attrapa au passage quelques gants en caoutchouc et d’autres scalpels puis s’enfuit de l’hôpital.

      Toute la ville était à sa poursuite, les patrouilles ninjas faisaient d’incessant va et viens. Impossible pour lui de partir de sa cachette. Akabane s’était procuré l’abri d’un défunt clochard. Le corps gisait à quelques ruelles d’ici, attirant les mouches, les bêtes et par la même occasion la population ninja du village. La nuit tombée, notre héros se décida à sortir, pour une fois la voute étoilée s’était astreinte de tous nuages. Akabane aurait bien aimé admirer ce paysage, mais l’heure n’était pas à la flânerie malgré le faite que le contexte s’y prêtait bien. Il se dirigea vers les portes de son village qui n’était que très peu gardés. Deux ninjas étaient de gardes pendant deux heures puis ils laissent leurs places aux autres. Au moment du changement d’équipe la fuite était forte aisée. Hors Akabane n’était pas sortit inculte de l’académie, et il maitrisait quelques techniques de Genjutsu basique. L’art de l’illusion, c’est comme la magie, on met une chose bien en évidence pour les spectateurs et pendant ce temps on fait autre chose dans l’ombre pour les duper. Notre protagoniste était peut être un psychopathe avide de sang il n’en restait pas moins un petit génie pour son âge. Et grâce à quelques illusions basiques, il put se frayer un chemin en dehors du village de la pluie. La brise maritime effleurait le visage du garçon qui pouvait enfin admirer les étoiles. Il ne pensait pas au passé, il ne pensait pas à ce qu’il allait devenir, son âme était focalisé sur l’instant présent. Car il pouvait enfin jouir d’une pleine liberté, il pouvait faire ce que bon lui semble et il se rendait vraiment compte à cet instant, ce que c’était de vivre. Akabane Kurudo, jeune garçon marginale ferait de sa vie un éternel plaisir et l’assouvissement de ses désirs. La fuite du village n’était en rien une punition. Le destin venait de lui faire don d’une Invitation au voyage.









Derrière l'écran



      I n f o r m a t i o n s . n é c e s s a i r e s


      Autre chose ? Gautier 17 ans. Flemme de me présenter la x). Plus tard Smile.

      Votre avis sur le forum ( design, contexte, règles, staff...) : Très jolie Design. L'ambiance m'a l'air sympathique.

      Votre activité sur le forum (Donnez une estimation en jours par semaine) : 5/7

      Comment avez vous connu le forum ( Top-site, partenaire, bouche à oreille...) : Top-Site

      Estimation de votre niveau RP (Donnez une estimation sur une échelle de 10) : J'en sais rien et je m'en fiche :p.

      Avez vous lu les règles ? (code)

      Est-ce un double compte ? Non

      Autre chose ? (Indiquez vos remarques, suggestions, impressions...) : Les codes c'est toujours aussi chiant sachant que les règles diffèrent très peu entre chaque forum.







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Dernière édition par Dr. Yume le Mar 26 Juil - 20:19, édité 3 fois
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Je m'appelle Akabane Kurodo et je suis un ninja.


Akabane Kurodo

Nukenin de rang A



Messages : 17
Date d'inscription : 24/07/2011



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Ryos: 400


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MessageSujet: Re: Viens voir le Docteur mon enfant !   Viens voir le Docteur mon enfant ! Icon_minitimeMar 26 Juil - 20:02

Piti up pour dire que j'ai fini albino

Ofayt pliz sauyer eindulgant c mn 1er rp. pliz svp trolololol^^
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Je m'appelle Kaleïs Maboroshi et je suis un ninja.


Kaleïs Maboroshi

Membre d'Akatsuki



Messages : 59
Date d'inscription : 31/05/2011
Age : 29
Localisation : Dans l'ombre de la lune.



Fiche du Shinobi
Ryos: 100


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MessageSujet: Re: Viens voir le Docteur mon enfant !   Viens voir le Docteur mon enfant ! Icon_minitimeMar 26 Juil - 20:23

alors une jolie présentation même si l'histoire a un rythme un peu trop lent et monotone pour moi (mais ça ce sont mes goûts Razz).

Un vrai petit psychopathe en action.
NEANMOINS Suspect tu aurais du te relire un peu plus sérieusement car il y des fautes qui auraient pu être évitées ^^ Fautes de participe passé (mes plus fréquentes Laughing ) de genre/nombre, tu vois? (non tu vois pas? Tant pis Oo)

pour ma part ça serait nukenin de rang A avec un bonus de vingt ryos
Ou rang S sans ryos Oo (mais je suis peut-être un peu sévère *sbaf* )

edit: je voulais dire: (mais je suis peut-être un peu trop cool *sbaf*)

Attends d'autres avis o/

tu as écrit kaelis et pas kaleis ==> rang F !!! *sbaf*
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Invité








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MessageSujet: Re: Viens voir le Docteur mon enfant !   Viens voir le Docteur mon enfant ! Icon_minitimeMer 27 Juil - 4:28

Bienvenue sur KNS

Je valide les codes.

Pour la présentation, je suis du même avis que Mabo. Le style est agréable et fluide. Tu possèdes un très bon vocabulaire. Contrairement à ma collègue, j'ai bien apprécié l'histoire dans toute son ensemble. J'aimeuh le détail x) D'ailleurs, j'ai vraiment aimé la description mentale, qui est l'élément central de tout personnage. Elle est bien complète et garde-la toujours à l'esprit pour bien incarner ton personnage =)

Bref, je serais aussi d'avis pour nunkenin de rang A, avec un 15 ryos de bonus.

Tu peux aller faire ta fiche technique, ton compte en banque et te recenser =)

P.S. Petit hic : il faudrait que tu changes ton pseudo en Kurudo Akabane ( ou l'inverse, comme bon te semble ) mais tu pourras conserver Dr. Yume comme surnom inrp. Nous voulons seulement éviter de nous retrouver avec n'importe quoi qui ne sonne pas japonais comme pseudo des membres. Envoie un mp à un admin connecté lors de ta prochaine connexion pour qu'il le change =)
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