" Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.. "
Tahar Ben Jelloun
Je débarque sur une tour d'observation détruite. Enfin je la retrouve..
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« Fourbe Destin »
L'aube se levait, je regardais le Soleil prendre petit à petit la place de la Lune ancienne reine du ciel. C'est sur le toit de ce qui est ma demeure que je fumais tranquillement, repensant à tout ce qui m'entoure. Allongé sur ce toit j'aimais la transformation du ciel, alors qu'il n'y avait que quelques heures l'obscurité était maître n'ayant pour seul repère la luminosité des étoiles, le ciel était désormais plus clair, arrivant des couleurs rosées, orangées et quelques nuages cachant les anciennes princesses de la nuit. Je relâchais la fumée, presque heureux d'être ici. Du haut de mes vingt et un ans j'avais vécu pas mal de choses, cela ne faisait même pas deux ans que je profitais de ce que les gens appellent la vie. Ma perception était devenue différente, j'appréciais respirer, je ne le faisais plus pour survivre, j'aimais manger, je ne me contentais plus de voler le nécessaire, tout cela change un homme, change une vie, je ne suis plus celui que j'étais, et tout cela je le devais à cette nana. Je l'avais cherché, encore et encore, mais en vain. Je me souvenais de son visage, de chaque détail de cette journée. C'est sur mon lit de mort qu'elle m'avait arraché redonnant espoir et envie à ma pauvre personne. Je n'avais pas pu la remercier...
Je fermais les yeux, m'endormant calmement, sous la douce chaleur du Soleil, le visage au vent. Les heures passèrent, et lorsque mes yeux s'ouvraient une nouvelle fois, le roi trônant sur le ciel était déjà à son zénith. Je descendais dans ma chambre, prit ma douche, m'habillant comme j'en avais l'habitude. Chaque jour je bloquais sur cette cicatrice, bien qu'affreuse, elle marquait la fin d'une vie minable, le début de la fin et la fin du début. Je le recouvrais de mon tee shirt et de ma veste, attachant mon bandeau à mon bras droit, prouvant mon appartenance à cette nouvelle catégorie : les Shinobis. Je me souvenais de mon enfance, je les haïssais, et pourtant ils sauvaient le village maintes et maintes fois, je les pensais incapables, mais ils n'y pouvaient rien. Aujourd'hui tous ceci est derrière moi, plus personne n'y a survécu, plus personne ne pourra témoigner de l'enfer qui existait sur terre. Personne sauf moi...
Avant de partir de chez moi, j'enfilais mon bonnet, vestige de mes actes, de mon passé et de mes hantises, je plaçais mon fidèle nodachi dans mon dos, pouvant désormais partir en ville. Fin prêt, je me dirigeais dans les rues de Kiri. Je connaissais le village par coeur, lorsqu'on devient une enfant de la rue on a beau dire mais on visite. Pendant plus de huit ans j'avais vagabondé dans les rues sombres du village, je le connaissais ainsi tous les raccourcis, les cachettes, les rues principales et toutes autres rues sommaires. Je me dirigeais vers le restaurant le plus prêt de ma demeure, il se faisait faim, c'est vrai. Ma journée était assez banale, je n'avais été placé sur aucune mission, j'étais donc sur mon temps libre. Deux choix s'offraient à moi, l'un était l'entrainement, l'autre était la recherche de ma sauveuse. Je n'avais encore rien décidé, je restais dans mon monde, j'écoutais ma musique, clope au bec et parcourant les chemins pour arriver à lieu de restauration. Une fois fais je mangeais jusqu'à plus faim, et effectua quelques bonds pour me percher sur un toit. Je reprenais la position de ce matin, digérant et réfléchissant à la suite.
Elle m'avait sauvé à mes dix neuf ans, je n'avais à cette époque plus qu'une seule envie était d'errer dans les sous sols de l'enfer, à vrai dire, la fois où elle m'a sauvée était mon dernier combat, je comptais bien crever là bas. Je me souviens parfaitement de cette époque, elle reste encore une partie de moi même. Un délinquant, une simple machine s'occupant en tuant, en combattant, un demi homme r attrapé par son passé de monstrueux. J'étais sale, je ne vivais que pour le sang, j'ai des envie de vomir lorsque je repense à mon image. Je ne regrette pas cette époque, je l'assume sans l'avouer, mais je me dégoûte. Je n'avais qu'une envie, et cette envie était celle de mourir. Mais elle est arrivée, des cheveux aussi pourpre que mes yeux, un visage aussi doux que celui d'un ange, les traits fins et lisses laissant apparaître une mine enfantine, un léger senbon entre les lèvres montrant un caractère puissant, ou encore la détermination dans ses yeux mouillés prouvant qu'elle n'est pas si fragile. Je me souviendrais toute ma vie de son apparence, cependant, en deux ans, rien, je ne l'avais pas revu, je n'avais pu avoir qu'une seule et unique indication, son prénom : Maya. Une façon plus rapide de chercher, je me revois parcourir les rues à la recherche d'une Maya. Rien, à chaque fois que je pouvais la chercher elle n'était pas dans le coin. Je dois dire que je me sentais minable de n'avoir pas pu lui rendre la pareille, ni même avoir pu la remercier...
Je me relevais de ma position, je n'avais pas réussi à la trouver en deux ans, je n'avais plus envie de chercher encore et encore, j'étais épuisé. Le destin jouera ou ne jouera point. Je continuais ma route donc vers les alentours de Kiri, commençant à m'entrainer. Mon style était assez simple, mais personnel. Je développais un style particulier mélangeant katana et Suiton. J'ai toujours su que pour être pris dans les meilleurs il fallait quelque chose d'original, quelque chose de nouveau. J'avais enfin réussi à rétablir l'ordre des choses, j'étais devenu un Juunin Expert, enfin j'entrais dans un grade avec des gens de mon âge ou plus, voir moins. Je me souviens encore de mon année en Genin ou en Chuunin, ils étaient tous plus faibles et plus petit que moi. Bien qu'amusant certains tenait la distance. Mais bref, alors que je souriais face à cette bonne nostalgie, on m'interrompa. Un messager du Mizukage me prévenant que je devais absolument me rendre à une tour de contrôle aux frontières du pays. On ne pouvait discuter les ordres, je rangeais mon arme, râlant quelque peu de devoir me rendre si loin alors que je devais rien faire aujourd'hui. Mais montait donc sur une branche d'arbre, remerciant le messager, et partit vers mon réquisitionnement. Quelques heures suffirent pour m'y rendre. Arriver en bas de la tour je levais la tête avant d'écarquiller mes yeux. Le messager m'avait prévenu qu'un autre ninja devait s'y rendre aussi, mais la voilà dont. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres qui laissaient s'échapper un halo de fumée. C'était elle, je n'oublierais jamais son visage...
Sujet: Re: Destinée retardatrice Sam 13 Aoû - 17:39
« Un simple passé »
Un retour en ville gâché...
Une lueur traversant les nuages c'était posé délicatement sur mon visage, ouvrant les yeux petits à petits, j'étais sur un ilot proche de Kiri pour me ressourcer moralement. Etant devenue qu'une simple coquille vide, ne souhaitant que vivre sa vie, je n'avais pas le choix, je devais faire mon retour au village pour voir ceux qui se tramaient. Pliant le campement rapidement, je m'étais difficilement en chemin, seul ami sans compter la solitude, ce visage... Celui que j'avais peut-être sauvée, du moins c'est ce que je croyais pour l'instant. Perdu, non je ne parle pas géographiquement parlant, mais spirituellement, je me devais de retourner au village, une chose m'appelait étrangement... J'avais un pont assez long à traverser, c'était désert pour changer. Malgré tout, j'entendais le son de vagues claquer contre l'infrastructure que je traversais, puis, des bruits sourd venant de l'autre bout du pont. Quelques minutes plus tard, un messager apparu pour me dire que je devais aller voir une tour de contrôle où il y avait eu plusieurs victimes.
La fin d'un gang...
Je n'avais plus qu'à me rendre à cette fameuse tour, à la suite du pont, je n'avais plus que quelques arbres à passer pour arriver au point d'attaque. Une fois sur place, le combat avait déjà commencé avec un de ces fameux bandits, c'était un des leurs... Ceux qui avaient réussi à mettre ma vie en sac, d'une aiguille, il était déjà neutralisé, lui liant les poignets et l'installant dans la tour, je n'avais plus qu'à faire le tour à la recherche de quelques survivants. A part deux gennin qui étaient ici pour contrôler les environs, personnes d'autres... Un simple jutsu de soin avait réussi à les remettre sur pied.
"Vous devez retourner au village les enfants... Je m'occupe de tout..."
A peine étaient-ils parti que des gémissements ce faisait entendre, c'est un Garde de la tour, apparemment il était avec d'autres personnes sur la tour, mais les adversaires étaient bien trop nombreux. Heureusement que j'étais une kunoichi maîtrisant l'art de l'Irou no Jutsu, car de nombreux morts auraient été à déclarer. Sans rien dire, j'étais reparti vers l'homme que j'avais neutralisé, il était réveillé et vivant par bonheur, je pouvais mettre en action mon plan... D'un simple Jigyakkou no jutsu, je voyais ce qu'il s'était passé ici, du sang, des morts, beaucoup de morts chez eux aucun chez nous... C'étaient eux, ils devaient payer, je devais l'envoyer au village pour qu'il passe un interrogatoire... Je voulais savoir...
Destinée...
A peine sortie de la tour que j'étais tombé sur lui... Ce délinquant que j'avais peut-être sauvé... Que j'avais sauvé ! Vue le regard qu'il m'avait lancé, c'était lui, pourquoi ? Destin ou coup du sort ? Rien ne pourra me le dire, mais une fois arrivé devant lui, un acte impardonnable se produisit, je l'avais serré naturellement dans mes bras... Lorsque dans un dernier sursaut, je m'étais reprise en main, reculant légèrement en soufflant d'un ton désemparé.
"Désolée, je suis confuse..."
Beaucoups de questions avaient envahi mon esprit, je devais rapidement changer de sujet, sinon, je ne serais plus la même... Lui disant alors d'un naturel...
"Donc voila, j'ai réussi à neutraliser un de ses bandits, il faut l'envoyer au village pour qu'on puisse le passer à tabac !"
D'un simple geste, j'avais déjà franchi mes interdits, à savoir mes sentiments... J'espère qu'il ne prolongera pas mon embarras... Malgré tout, j'étais contente qu'il soit encore en vie... Rapidement, je m'étais retourné vers la porte pour l'ouvrir et voir que l'homme n'était plus la...
Dernière édition par Maya le Dim 14 Aoû - 2:21, édité 5 fois
Je m'appelle Daiki Heihachiro et je suis un ninja.
Sujet: Re: Destinée retardatrice Sam 13 Aoû - 21:32
Daiki Heihachiro
Alentours de Kiri
" Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien. "
Socrate.
Nos retrouvailles commencent, apprenons nous à nous connaître.
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« Philos »
En bas de la tour, je la regardais, cette jolie fille que j'avais recherché pendant deux ans, cette seule et unique qui avait joué le rôle le plus important dans ma vie. J'avais eu pas mal d'amis autour de moi, des amis ? Si seulement on pouvait les appeler comme cela, c'était plus des gens que j'avais rencontrés avec qui on partageait les mêmes centres d'intérêts, tout cela dans un climat où tu te tournes je te plante aussi sec. Mais à part ça ils étaient sympas. Bref, me voilà enfin là face à elle, les mots ne sortant pas, je la fixe, elle est descendue, je la regarde encore et encore. J'aimerais lui dire merci mais je suis pris de court. Deux ans que je la cherchais et alors que je suis face à elle, je n'avais rien à dire, enfin si mais les mots ne voulaient pas sortir. Je la fixais s'approchant de moi, je devais avoir l'air bête à cet instant, elle arriva vers moi, et sans même que je ne puisse bouger elle me prit dans ses bras. Ce court moment je ne m'y attendais pas. Pourquoi avait elle agit comme cela ? Après tout, elle m'avait sauvée, et non le contraire. Cela ne m'empêcha pas de profiter du moment, ce n'est pas tous les jours qu'une jolie fille vous câline. Elle se retira, s'excusa, confuse. Je souriais, c'était mignon, drôle et appréciable. Elle avait l'air mal à l'aise, je me sentais à ma place. C'était assez comique comme situation, c'était comme si nous nous connaissions depuis des années, sans réellement se connaître. Je continuais de rester silencieux, profitant juste de son visage. Elle reprit rapidement, par l'ordre de mission.
"Donc voila, j'ai réussi à neutraliser un de ses bandits, il faut l'envoyer au village pour qu'on puisse le passer à tabac !"
J'avais senti son malaise, je ne dis rien, commençant par le suivre jusqu'à l'entrée de la tour. Elle avait prit de l'avance sur moi, étant arrivée avant moi elle avait eue le temps de maîtriser le dernier brigand encore présent. Mais à son grand étonnement, l'homme avait disparu. Je plaçais ma main sur son épaule, comme pour partager sa déception. La fuite de l'homme n'était rien, il fallait faire attention, le groupe de brigands pouvaient revenir ici d'une minute à l'autre. Mais je n'avais aucune peur, j'étais assez fort désormais, et je savais que chacune de mes blessures pouvaient être soignées. Je me retournais, m'allongeant sur le sol, je sorti une cigarette et l'alluma. Pour une fois qu'il faisait beau ici, je voulais en profiter. Aujourd'hui je devais ne rien faire, le Mizukage devait manquer de ninjas pour m'envoyer là bas. Je ne me plaignais pas, cette mission, aussi futile soit elle, m'avait permis de la revoir. Cette jolie nana m'ayant autrefois sauvée, je n'avais pas eu l'occasion de la remercier, c'était le moment, il fallait juste que je me lance. Je fermais les yeux, me remémorant la scène, moi dans les vapes, entre la vie et la mort, elle, à la limite des larmes, me soignant. Je n'avais jamais su pourquoi elle pleurait ? Elle ne pouvait pas le faire car j'étais dans un sale état, on ne se connait pas. Cette question semblerait trop osée, trop déplacée même, je commençais par simplement exprimer ce que je ressentais.
« Hey..Merci.. »
Ce n'était pas si compliqué à dire, mais il m'aura fallu du temps pour le sortir. Je devais le faire, elle m'avait redonné goût à la vie. Entre les Shinobis j'appris que ce geste pouvait sembler dans la normalité, mais ces derniers n'avaient pas eu mon passé. Voyez vous, j'avais vécu l'enfer, j'avais passé la plupart de mon enfance à me faire lyncher, ou à frapper les autres. Une vie pas solitaire non, une vie d'isolement. La nature humaine nous obligeait à frapper les plus petits, ceux qui autrefois étaient nos camarades, et on se faisait taper par les plus vieux qui plus tard seront nos compagnons. Une vie malsaine et perverse, une vie souillée par le sang, on ne s'attend pas à de l'aide. Et pourtant, aussi dégueulasse que j'étais, aussi répugnant qu'était mes actes, elle avait été parfaite. Arrivant tel un second souffle, s'occupant de mes blessures, me redonnant vie alors que tout était déjà mort en moi. Outre son geste qui représente l'ensemble de ma vie, je me rendais compte que je ne m'étais jamais présenté. Je connaissais son visage par coeur, j'avais retenu son nom, mais elle ne savait rien de moi. Je continuais de fumer, m'asseyant, la regardant encore, et pris la parole, pour me présenter.
« Je suis Daiki Heihachiro. Juunin expert de Kiri, l'homme que tu as sauvé. »
Je souriais, je pouvais en rire aujourd'hui, je remettais mon bonnet en place en laissant mon regard pourpre sur ses yeux bleus. Je pensais qu'à me détendre, après tout, cette mission n'avait pas grand chose de dangereux. On devait surtout attendre de voir si les brigands reviendraient, si oui on les ramènera morts ou vifs à Kiri, si non, nous aurions perdu une journée de notre vie. Mais cela j'en avais rien à faire, j'aurais toute la journée pour apprendre à la connaître, je n'avais qu'une envie c'était de tout découvrir sur son passé, son présent et même ses projets futurs. Je ne trouve même pas ces envies étranges, j'avais juste besoin de connaître la personne que j'ai recherchée pendant deux ans, la personne la plus importante à mes yeux.
« Laisse tomber l'homme qui s'est enfui, soit ils reviendront, soit nous les retrouverons plus tard. »
Sujet: Re: Destinée retardatrice Sam 13 Aoû - 22:18
« La flamme... »
Une crise de coeur ?
Un poids se faisait sentir sur mon épaule, je le ressentais, je pouvais suivre un peu ses sentiments, sa compassions... Malheureusement, je ne suis pas addicte des sentiments, même s'il est vrai que j'avais dévoilée une partie de moi-même lors de cette étreinte. Enfin bref, je n'avais que deux solutions, me laisser aller ou alors, éteindre la flamme qui allait peut-être naitre, du moins de manière prévention. D'un coup, je me retournais au même moment que mon confrère m'avait remercié, je ne savais pas quoi dire... Si je l'avais fait c'était... Je ne sais pas... Je ne sais plus, mais bref si je l'avais fait c'est que ce n'était pas un hasard... Devais-je y croire ? Certainement, je devais rester moi-même, maîtresse de mes émotions et au centre de toute coordination !
"Et bien écoute... Tu semblait avoir des soucis, j'avais ce qu'il te fallait pour te remettre sur pieds et voila..."
Par ses mots, j'espérais qu'il n'allait plus revenir dessus, même si je savais au fond de moi que le sujet aller refaire surface bientôt. Mon collègue venait de prendre ses aises, fumant sa cigarette sans se soucier du reste du monde, je le sentais un peu troublé.... Je l'étais bien plus que lui de toute façon...
Un coeur qui saigne...
Jusque là, tout allait bien, d'ailleurs, je tentais de lui faire ressentir que j'étais calme, m'appuyant sur un grillage non loin de l'entrée de la tour. J'étais posé moi-aussi, ne bougeant plus, ne voyant que son regard... Voilà, que je me perdais encore.... Pourquoi fallait-il que je tombe sur lui lorsque mon Sensei avait été tué ! D'un léger souffle, je sortais rapidement quelques mots qui allaient une fois de plus me faire défaut.
"Mon héros..."
Au fin fond de mon esprit, j'avais entendu son nom Daiki Heihachiro, lui aussi était un junnin, mais pourquoi ? Pourquoi était-il entré dans le monde des shinobis ? Je me devais de lui poser la question, mais je devais aussi dévier le fait que je lui avais sauvé la vie, que faire ? Je ne devais pas faillir une énième fois... Je ne devais pas me dévoiler de plus ! Que dire ? Déjà il veut que j'arrête la recherche de l'homme, c'est fait, après, il me poserait d'autres questions et me mettrait encore plus dans l'embarras enfin bref... D'une voix sûre de moi, je lui faisais quelques demandes.
"Comment ce fait-il que tu sois à la solde du village ? Pourquoi nous a tu rejoins ? Un but particulier ?"
Pourquoi ?
Conventionnellement, je devrais lui laisser le temps de répondre à mes quelques questions, mais j'en avais tellement d'autres en réserve que je ne pu m'empêcher de reprendre sur le même ton.
"Explique moi comment est tu arrivé à Kiri lorsque je t'ai soignée... *D'un souffle, je finissais ma phrase* Ce jour tragique...."
Une nouvelle fois, je m'étais vendu à lui en quelque sorte... Devais-je vraiment laisser le sois disant destin maître de mes pensées et surtout de mes réactions...
Je m'appelle Daiki Heihachiro et je suis un ninja.
Sujet: Re: Destinée retardatrice Mar 16 Aoû - 7:30
Assez rapidement elle me rejoignit, détendu j'avais réussi à la remercier. Je ne fis pas attention aux quelques mots qu'elle avait dit. Pas par un soucis d'inattention, mais de soulagement. Un poids s'enlevait, je me sentais voler presque. Je fumais ma clope tranquillement, lorsqu'elle s'interrogea sur moi. Me demandant mon but, et le pourquoi du comment de la raison de ma présence ici, en tant que ninja. Mon allure de vagabond était si flagrante ? Je souriais, c'était comme si on se découvrait complètement, les raisons étaient claires pour moi. Mais comment les expliquer à une personne n'ayant pas un soupçon de mon vécu ? J'aimais être là, allongé dans l'herbe à côté de cette jeune femme dont je voulais tout savoir. Mais pour en savoir plus sur le passé d'une personne, un climat de confiance devait s'installer. J'aurais bien pu dévoiler, cash, toute mon histoire mais cela était lourd pour une première conversation. Je me relevais, me mettant face à elle, comme si rien existait autour de nous, comme si nous étions deux à vivre, à respirer, comme si elle était la seule chose importante. Mes yeux très clairs et hors du commun n'avaient pas l'air de l'effrayer, un point positif. Je plongeais le violet de mes pupilles dans le bleu des siens. Je souriais, prêt à lui répondre.
« Mon but n'est rien d'autre que la rédemption. Me repentir de mon passé, l'effacer et tout rebâtir. Et pour cela un nouveau monde devait entrer dans ma vie, comme un second souffle, un nouvel univers à découvrir. »
Ma réponse gardait une grande part mystérieuse sur moi, je la gardais en haleine pour pouvoir susciter de l'intérêt. Bien que bandit j'avais toujours eu en moi l'aisance des mots. J'aimais discuter tant que cela restait dans l'utile, le silence était parfois des plus efficaces. Bien que de rester silencieux dans une situation se devant d'être expliquer pouvait m'irriter. Dans la vie il faut être direct et clair. Je poursuivis ainsi par une dernière phrase, la complimentant.
« Tout ceci à été possible grâce à toi, Maya.. »
Un moment de silence s'installa, elle avait l'air gênée, cela m'amusait. Les gens étaient tellement comique parfois, certains étaient même plus pathétique qu'autre chose, mais ce n'était pas du tout son cas. Ses réactions étaient mignonnes, correspondant à ses traits fins et doux rappelant ceux d'une jeune fille en croissance. J'aimais ce petit gêne, j'adorais analyser le monde, les faits et gestes des gens m'entourant, tout cela entrait dans mes loisirs. Vagabonder était plutôt ennuyant, on s'occupait comme nous le pouvions. Il n'y avait plus rien en moi ne ressemblait à l'ancien bandit que j'étais, je n'avais aucune crainte de me faire jeter ou encore me faire renier par ces gens là. Après tout les épéistes sont bien revenus dans le patrimoine malgré le coup d'état échoué de leurs aînés. Avant mes réponses elle avait enchainée sur ce fameux jour, celui où, noyé dans mon propre sang, les yeux dans le flous, l'esprit ailleurs, entre vie et mort je pus apercevoir son visage angélique. Je me souviens de ce cette halo de lumière m'éblouissant, de ce coma finit et de ses yeux mouillés lorsqu'elle me soignait. Quelle héroïne !
Je décidais de rompre le silence en étant plus précis sur mes réponses, et j'enchainerais pour la découvrir petit à petit.
« J'ai du rester allongé encore quelques jours, lors de mon réveil j'étais vivant, et cela ma suffit pour me reprendre en main. Dès lors les années ont passées, deux ans que je cherche à revoir ce visage aujourd'hui en face de moi. »
Je marquais une pause, fixant Maya, lui souriant légèrement, timidement. Je n'avais pas honte, je n'étais gêné, mais mon franc parler n'était pas toujours prit a degré voulu. Je voulais qu'elle s'ouvre un peu, découvrir ses secrets. Je continuais ainsi la conversation, espérant la percer à jour.
« Et toi, quelles sont dont les raisons de ton engagement envers les Shinobis de Kiri ? »
hrp : je coderais etc demain. Désolé du post je l'améliorais lorsque le temps me le permettra
Sujet: Re: Destinée retardatrice Ven 19 Aoû - 4:04
« Le temps passe si vite... »
Un coup de pouce du Hasard...
Grâce à moi il avait réussi à être quelqu'un de bien en quelque sorte ? Mais comment ? Si c'était grâce au soin que je lui avait fait... On peut vraiment dire que c'était un coup du hasard, ou alors... Du destin ! Mais je ne peux pas y croire, moi qui était quelqu'un de très sombre, ne dévoilant aucun sentiment, j'étais redevenue en quelques sorte une jeune fille tremblante et incohérente dans ses propos... Du moins, à première vue, car cela restait tout de même très pertinent !
Deux ans... Une longue attente pour me retrouver... Destin ? Triste Hasard ? Illusion d'une fausse destinée ? Pourquoi ? Comment ? Je ne savais plus ! J'étais encore perdu par ses fameux sentiment ! Je n'arriverais pas à tenir... Je ne devais pas faiblir ! Je ne devais pas le perdre... Je ne savais plus quoi faire ! Peut-être qu'en en disant plus sur moi je saurais ? Je pourrais... Je...
Trouble en plein coeur !
Perdu, j'avais décidé de parler de moi... Mais pour lui dire quoi ? Que je l'avais sauvée à cause de se héros... Que mon malheurs avait réussi à faire son bonheur lui proposant une seconde vie... Je ne pouvais lui dire, c'était trop... Facile... Trop... Cruel ! Je le savais, saleté de sentiment... Je ne devais plus le revoir... Je ne saurais plus m'en défaire... Trop tard...
"Moi ? Une histoire de famille plus qu'hasardeuse... N'en parlons même pas... Car j'en connais très peu sur mes parents, de ma tutrice... De tout ses morts... Désolée... Je redeviens sombre..."
Balbutiant mes dernier propos dans une incohérence hors du commun, je devais rapidement passer à autre chose, ne pas le faire attendre, ne surtout pas qu'il ouvre brèche dans mon coeur...
Un combat entre deux coeurs ?
D'un coup de tête, j'avais décidé une chose... Mauvaise ou bonne, je ne pouvais le déterminée aussi rapidement mais bref....
"Alors voila... Ma vie... Un roman... Le jour où je t'ai sauvée est marqué par la mort d'une personne... Mon héros... Mon maître... Je..."
Stoppant net, une petit larme coulait de ma joue, claquant contre le sol...
Je m'appelle Daiki Heihachiro et je suis un ninja.
Sujet: Re: Destinée retardatrice Jeu 25 Aoû - 4:22
Daiki Heihachiro a écrit:
Daiki Heihachiro
Alentours de Kiri
" La célébrité m'a apporté un gros avantage : les femmes qui me disent sont plus belles qu'autrefois. "
Woody Allen.
Une larme s'échappe, je fais mon possible pour la réconforter, il est temps de se socialiser.
Pursuit of Happiness..♫
« " Les mots justes dans un moment de tristesse! POUR LES NULS " »
Allongée dans l'herbe je faisais abstraction de tout les bruits m'entourant, tous, sauf la voix délicate de Maya. J'aimais l'écouter, elle avait l'air si forte, et pourtant si fragile. C'est quelque chose de peu commun comme sensation, savoir que la personne en face de vous ne vous a jamais jugé, vous a sauvé la vie, et vous apprécie même en tant que personne. Je devais être l'homme le plus chanceux au monde, auparavant je n'étais qu'une crapule, certes j'ai essayé, j'essaye même de redevenir quelqu'un d'humain, mais la réalité est tout autre, je ne suis qu'un virus. Et malgré ça, elle était là, à mes côtés, parlant de nos vies respectives, était ce ça ? Le bonheur ? Je n'en savais rien mais cela y ressemblait beaucoup, et c'était la première fois que je ressentais cette sensation. Ne pouvant effacer mon sourire, je fumais, les yeux fermés, écoutant juste Maya..
Elle venait de me raconter en gros pourquoi elle était entrer dans l'académie ninja. Une histoire de famille ? Des morts ? Elle renfermait en elle des secrets, des choses qui ne demandaient qu'à sortir, mais elle n'osait pas. Je ne voulus pas la brusquer, je me tus un instant, juste réfléchissant. Elle en avait gros sur le coeur, si je pouvais j'aimerais partager ses fardeaux, mais j'avais que très peu de solutions. Bien qu'une ouverture avait été faite, je ne voulais surtout pas que se sente mal à l'aise, ou même gênée. C'était notre première véritable rencontre, et je voyais pas que malgré le fait que ses petites mains fragiles m'aient sauvées la vie, nous ne savions rien l'un de l'autre. Je voulais en savoir plus, mais j'avais peur, je craignais qu'elle se renferme, ne pouvant plus se confier, je devais être patient. Je continuais de fumer, me torturant l'esprit à savoir ce que je devais faire, je pensais qu'un silence d'au moins une heure était passée, alors que quelques secondes, peut être minutes s'étaient écoulées. Je voulus briser la glace, mais elle reprit, je l'écoutais, mon sourire un peu éteint, voulant partager sa souffrance, j'avais ouvert les yeux, fixant cette petite mine triste.
"Alors voila... Ma vie... Un roman... Le jour où je t'ai sauvée est marqué par la mort d'une personne... Mon héros... Mon maître... Je..."
Elle poursuivis le récit de sa vie, couper à chaque mot par un sanglot, je me relevais brusquement. Je voyais ainsi son visage si doux devenir plus fin encore, une énorme pointe au coeur me vint, j'avais mal pour elle sans même savoir ce qui c'était passé. Mais cette fois j'agis, alors qu'une larme se versa de ses yeux mouillés, parcourant sa joue avant d'éclater au sol, je me rapprochais d'elle, balançant au loin mon mégot, la serrant dans mes bras. C'était certes un geste affectueux, et je ne savais pas comment elle allait réagir, mais je sentais qu'elle avait besoin de réconfort, d'une aide extérieure. Elle devait renfermer ses secrets depuis trop longtemps, n'ayant personne pour se confier, elle en avait beaucoup trop sur les épaules. Je n'avais pas envie qu'elle me voit comme un fardeau, mais je voulais qu'elle me voit comme une aide, un partenaire, une personne de confiance, quelqu'un qui prête attention à ses paroles, qui offre un oreille pour écouter et une épaule pour pleurer, une personne pouvant la décharger de ses soucis, cette personne je voulais être comme ça, et je le serais pour elle, celle qui m'a sauvé la vie, la seule qui m'a donné ma chance, et rien que pour ça, je lui dois mon entière allégeance.
« Ne t'en fais pas..Tout va bien désormais. »
J'essayais de la réconforter comme je le pouvais, alors que je lui assurais que tout allait bien, je lâchais mon étreinte, essuyant les quelques filets de larmes sur ses joues. Je lui souriais, et restait face à elle. J'attendais de voir un petit sourire, j'espérais avoir été utile. Je n'avais jamais été très doué pour ce genre de chose, à vrai dire je n'avais jamais réellement connu ce genre de chose. Ce que je savais des hommes, c'étaient qu'ils aimaient se battre, prônant la paix comme excuse. Alors qu'on cherche la paix, on continue et on enchaîne les guerres, une chose plutôt stupide à mon goût. Je savais aussi qu'ils détestaient la différence, au delà de ça, ils la discriminaient. J'ai pu en ressentir les conséquences de par mes yeux d'un violet éclatant. Sinon, je savais que les pires hommes aimaient le sang, la haine et la cruauté, bien que je ne pense pas être au bout de mes peines. Je sortais de mes pensées, improvisant quelques paroles, au hasard, j'avais une chance sur deux..
« Je t'en dois une, tu m'as sauvé la vie. Si tu as un quelconque besoin, je suis là.. »
Je tentais donc une approche plus sentimentale, lui disant qu'elle était totalement en droit de partager son fardeau. Je savais que certaine personne hésitait à parler de leurs soucis à cause de la gêne qu'ils pourraient apportée. Ce n'était pas faux, mais dans cette situation, elle pouvait tout me dire. Nous étions pourtant deux inconnus, mais cela ne l'a pas empêcher de sauver ma peau, aujourd'hui, la situation est pareille, nous sommes deux inconnus, et cela ne m'empêche pas de l'aider, si je le veux. Je regardais donc son visage, elle était vraiment jolie, j'attendais qu'elle me réponde, espérant pouvoir lui venir en aide..
Je m'appelle Contenu sponsorisé et je suis un ninja.
Sujet: Re: Destinée retardatrice
Destinée retardatrice
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