Je m'appelle Invité et je suis un ninja.
Invité
| Sujet: Kosui Namida Ven 2 Sep - 18:21 | |
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▬ Σ Nom : Namida. ▬ Ψ Prénom : Kosui ▬ φ Age : 28 ▬ Ω Sexe : Masculin. ▬ σ Nindo : Les hommes n'ont plus d'honneur, la justice n'est plus. Remplacée par la trahison, elle s'est évaporée a jamais. Je façonnerais l'égalité en supprimant la cupidité. ▬ ℘ Village désiré : Akatsuki. ▬ √Grade souhaité: Membre d'Akatsuki. ▬ ∉ Autre/particularité: Maîtrise du Chacra provenant de l'Etoile d'Hoshigakure.
♠ Description Physique : On disait de moi illuminer tel un Ange qui descendait du ciel. On disait que la pâleur de ma peau était incomparable en ce bas monde. Envers les personnes que je défendais, j'avais selon les dires, une aura réconfortante. Une chaleur corporelle incroyable, frôlant l'imaginaire. J'étais semblable à une lumière qui rayonnait même dans les lieux les plus obscurs de notre monde. Ma démarche ressemblait à celle d'un Roi étendant les frontières de ses terres à tout son peuple Une démarche majestueuse. M'élançant sur mon mètre soixante-quinze. La grandeur de mon corps ne reflétait pas la robustesse dont je faisais preuve. Mais l'agilité de mes mouvements est comparable à la flexibilité de ma foi. Il est pour moi difficile de me décrire. En ce qui me concerne, je nage dans une rivière tumultueuse. Je ne sais moi-même ce que je suis devenu. Cela fait tellement longtemps que je ne me suis jamais regardé dans un miroir... Je me vois dans l'obligation de vous raconter ce qu'on dit de mon apparence.
Auparavant, les personnes que je protégeais et tentais de réconforter, me demandaient si j'étais un Ange ? J'en avais l'apparence. Cheveux lisses, lumineux, même si la couleur était celle des Ténèbres. Le noir représentait la couleur de la sagesse. J'avais eu la chance d'avoir une teinte semblable. Quant à la forme de mes cheveux, ou coupe, si vous préférez. Elle était toujours en Chon-Mage. La coupe des Nobles et des Guerriers. Une infime partie de mes mèches était attachée par une ficelle sur le haut de mon crâne. Cette partie de ma chevelure était très bien "organisée", contrairement à l'arrière de mon crâne où mes mèches se mêlaient entre eux et bataillaient. Tout comme à l'avant où d'innombrables mèches tombaient sur mon visage et en recouvraient la totalité. Personne en ce monde ne pourrait vous dire si l'esthétisme de mon visage peut plaire à quiconque ou non. Du moins, certains ont peut-être eu la chance d'observer les formes parfaites de mon nez et de mes lèvres fines. Mon visage est entouré d'un équipement assez étrange, nul ne sait s'il s'agît que d'une simple attache à son masque ou pour protéger son visage. Quant à ma tenue vestimentaire, il faut l'admettre que j'adopte un style très Samourai. Les deux katanas que je dispose, dans des fourreaux rouges avec un emblème qui représentait la protection des opprimés. Un de mes fourreaux se trouve à l'arrière de mon bassin. Le deuxième, vous l'imaginez, est près de ma ceinture sur le côté gauche. Un foulard noir joue le rôle de ceinture à mon bassin. Resserrant mon pantalon de soie marron, dont je rentre les jambes dans mes protèges tibias. Protège tibias de métal gris, orné de quelques lignes d'or. Ces protèges tibias ont l'avantage de me défendre aussi à l'arrière et pas seulement que devant. Je chausse des simples sandales qui séparent mes hallux des autres orteils.
Le haut de mon corps Tout d'abord, je porte un simple t-shirt blanc, manches courtes. Des bandes grises partent de mon cou vers l'extrémité de mes biceps avant de laisser une partie rouge. Le même emblème présent sur mes fourreaux, est dessiné à l'arrière de ma nuque sur mon t-shirt. Par-moment, quand la température m'y oblige, je porte un gilet aux allures de cape, étant donné qu'une partie de ce gilet descend jusqu'à mes genoux sur le côté droit et qu'il a tendance à vaciller grâce au vent. Pour clôturer cette partie. Évoquons le visage que tout le monde voit. Un masque. Blanc, ayant des traces rouges à chaque coin. Je le porte sans arrêt. Il a la particularité de changer selon mes intentions. Il possède un sourire laissant transparaitre des dents imaginaires lorsque je suis en plein affrontement. Mais lorsque je suis en colère, ce masque change, le nez et la bouche reflètent la haine que j'éprouve.
♠ Description Mental : Aussi claire et pure qu'une Lune puisse paraître, elle peut virer à n'importe quel moment au rouge. Annonçant le destin funeste de l'Homme. Ne jugez pas une personne sur ses actes, cela pourrait bien vous coûter cher. Vous risquerez de vous fourvoyer. Un lourd fardeau nous encombre dès notre naissance, un fardeau qui devient une pensée, une pensée qui fait basculer l'Homme. Celle de penser qu'on est libre et qu'on écrit nous-mêmes notre histoire. L'Homme n'est pas libre, il n'écrit pas lui-même sa vie. Ce n'est rien d'autres qu'une suite d'évènements qui agissent sur sa manière de penser. J'ai accepté cette idée, que rien n'est dû au hasard. Que l'Homme est voué à accomplir son destin. Le destin. Ou mort et vie. Ce mot résume bien ces mots. Pourtant, autrefois je n'étais point ainsi. Autrefois, ma lame n'effleurait point les entrailles d'un être. Ma lame ne goûtait point au sang d'un être innocent. J'avais un cœur pur. Je sacrifiais tout au détriment des faibles et des opprimés. Je donnais tout pour les pauvres. La richesse de mon cœur servait à les réconforter. A les soulager du malheur qui les guettait en permanence. Ne croyez plus en l'Homme. Celui-ci est tourmenté de nombreux vices. Celui-ci fait tout pour sa principale survie. Il peut basculer pour un simple caprice, il peut devenir autre pour une chose futile. Mon cœur n'a cessé de regretter ces moments où il croyait à une paix durable, ces instants où justice serait enfin rendue. Vous l'aurez compris. Chaque battement de cœur est accompagné de nostalgie et de mélancolie. Même si j'ai suivi une voie qui contraste totalement avec la volonté de mon esprit. Mon cœur, mon âme, eux, restent intact. Ils rêvent du jour où l'Homme se réveillera, essuyant enfin les larmes qui coulent de leurs songes. Ébranlant sans remords la tentation. Utilisant la ruse du démon pour tromper le Diable lui-même. Je suis un rêveur. Mon rêve s'est transformé en cauchemar.
Homme ou Femme. Vous qui me lisez. Qu'est-ce donc une révélation ? Une vérité soudaine qui s'éclaire à vous ? C'est ce que j'ai cru autrefois. Autrefois. J'étais noble. Non pas par mon titre, ni mes biens. Une noblesse rare de nos jours. Mon cœur. Il n'était point tenté pour une quelconque envie de pouvoir ou de gloire. Mon cœur se vouait pour les faibles. Il défendait les opprimés. Pourvu d'un honneur sans égal, d'un sens de la dévotion inconnue à cette terre. Je ne vous énoncerait point la bienveillance. Le bien ou le mal ? Ce n'est qu'une question de perception. J'étais ce qu'on appelle communément un être adorable et attentionné. Si nous tentions de caresser la folie, on pourrait dire que j'étais un humanitaire. Mais ne nous égarons pas là-dessus. Il serait malheureux de nous perdre dans cette clairière obscure que représente mon esprit. La main du destin. Ce fût une claque qui me fit quitter mes rêves et mes idéologies. Après elle, je me suis longtemps remis en question pour enfin parvenir à une réponse qui me resta clair jusqu'à maintenant. En montrant une telle piété, l'Homme ne pourra changer. J'ai donc choisi une voie plus obscure, incertaine et sanglante. Me montrant doté d'une cruauté sans limite. D'une haine incalculable envers l'espèce Humaine. Une haine qui me consuma au point de vouloir l'éradication de l'Homme. Qu'il soit bon ou mauvais. La ruse, je l'ai quitté. J'ai épousé la franchise, ce n'est que par ce moyen que l'on comprendra enfin. Même si cela ne se voit pas. Je suis quelqu'un de rancunier et qui laisse facilement exposer à tous ses sentiments. Plus particulièrement, la colère et le pessimiste. L'importante ironie qui a subjugué. Fut celle d'un parjure. Alors que je n'ai cessé et que je continue perpétuellement d'agir et de me montrer en tant qu'homme d'honneur et de loyauté. Est-ce mal de demander justice à des fautes commises à mon égard ? Est-ce traître de quitter une idéologie qui m'a blessé au profit d'une idéologie qui m'a guéris et consolé... ?
♠ Histoire : - Citation :
- Bonjour, tout d'abord, je tenais à vous prévenir que j'ai tenté un autre type d'Histoire. Je parle de la forme et de la chronologie. Il se peut que vous vous perdiez. C'est expérimental, donc si vous vous perdez, dites le moi, j'essaierais d'arranger cela et de vous expliquer au mieux.
La nuit était à présent la souveraine. La Lune balaya le soleil et prit place accompagné d'un ballet d'étoiles orchestré par une force qui nous dépasse. Même si le clair de Lune régnait sans partage, nous étions dissimulés dans la pénombre. Guettions chaque faits et gestes de nos ennemis. Les tours de gardes ressemblaient à un aller-retour entre l'enfer et la Terre. Nous nous étions maquillés en bêtes nuptiales le temps d'un délit. Les hiboux chantaient à tour de rôle, une question, une réponse. Leurs yeux vairons se délectaient de notre silence. De notre immobilité. L'air frais nous maintenait éveiller. L'odeur de l'or nous appelait. La justice nous motivait et la richesse nous réconfortait. Mais il était encore trop tôt. Encore quelques minutes. Et notre cause se fera connaître à travers le monde entier. Dans les oreilles des hommes elle raisonnera, dans le cœur des hommes elle battra et dans leurs esprits elle perdura. Le moment propice fit enfin son apparition. Le démon quitta son antre. Les rapaces s'envolèrent, détruisant de multiples branches dans un bruit effroyable. Les sifflements de la pénétration des kunais dans l'air mirent un terme à cet instant de chaos, aussi silencieuse qu'ensanglantée. Nulle âme n'a remarqué quoi que ce soit. Nous étions pragmatiques. Précis et stoïque. Nous devions encore patienter. Cette fois-ci, nos yeux se posèrent au ciel. Le champ céleste était bercé d'étoiles capricieuses. Fatiguer de nous éclairer chaque nuit, lassait d'attiser nos songes.Les nuages, enfin, soulagèrent les astéries, enrobèrent la Lune. Des sifflements retentirent une nouvelle fois, plus passive cette fois, synonyme de déplacement. Nous étions à présent devant les portes de l'enfer. Et il n'était nul possible de faire marche arrière. Nos regards se croisèrent. C'était peut-être la dernière fois qu'on avait l'occasion de se voir. Ils hochèrent la tête. Ils étaient prêts. Affichant un sourire imperceptible derrière mon masque, je finis par hochai à mon tour. Nos dispersions aux quatre coins de la forteresse étaient semblables au lever d'une tempête. S'en suivi un crescendo d'explosions. Le choc des Kunais portait sur les aigus. Le sang qui coulait raisonnait dans les tons graves. En bourdonnement, nous avions les cris de douleurs de certains. C'était magnifique. La symphonie de la destruction. La voix de la Justice. Un spectacle magnifique. Quant à moi, j'étais assis sur le pic de la forteresse. Attendant la sortie de nombreux gardes qui étaient encore à l'intérieur. La lune avait chassé les nuages une nouvelle fois. Levant le voile sur un champ bercé de sang.
La cage du fauve était enfin ouverte et dépourvue de la bête. Exécutant un saut angélique et gracieux. Je posais pied-à -terre. Devant l'entrée du cœur de l'enfer. Ma respiration était saccadée et rythmait avec les battements de mon cœur. Une respiration ; un battement. D'une démarche lente et royale, je m'engouffrais. Je venais de basculer dans un tout autre monde que celui que je côtoyais. Je m'étais retrouvé dans ce couloir aux couleurs sombres. Des chandeliers éclairaient le passage. En posant un seul regard à l'autre bout, mes craintes s'avéraient juste. Un couloir interminable, une vue abyssale, obscure, les ténèbres, le noir. J'avançai dans la noirceur tout en observant l'architecture. Baroque, ornés de rouge et d'or à divers endroits. Des tableaux représentant sans doute cette famille de bourgeois et d'aristocrates en tout genre. Ces peintures doivent valoir une petite fortune pour chacune d'elle. Mais l'objet que l'on convoite mes frères et moi est beaucoup plus petit. Plus rayonnant, le symbole de la richesse sur terre, la fin de leurs calvaires. Cela faisait de longues minutes que j'errais dans ces longs couloir, semblables, symétriques, superposés. J'avais le sentiment d'être la souris dans le labyrinthe. Répétitif, perpétuel. Voilà à quoi se résumait mes mouvements. Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure que le dé-clique retentit. Le bruit de l'un de mes pas n'était pas semblable aux précédents. Un arrêt, une fouille, une découverte. Une trappe dissimulait sous le tapis. Prenant la peine d'ouvrir, je me mis à descendre. Un lieu lugubre, sombre, caressait par une atmosphère lourde et chatouillait par une aura oppressante. Je me doutais de la férocité et de la cruauté du Diable, mais pas à ce point...Arrivais au bas des escaliers, un simple sous-sol, je la voyais, debout sur ses petits pieds. Sa peau claire et sans doute douce. Ses cheveux blonds qui brillaient comme le soleil au zénith. Cette petite fille me regardait avec ses yeux bleus. Elle tenait le joyau que l'on cherchait. Une expression de surprise se dessina sur mon visage. Heureusement pour moi que je ne quittais jamais mon masque. Tendant la main, j'avançai vers elle à pas lent. Elle ne pouvait pas me faire de mal, je ne lui en ferais pas non plus. Le danger n'émana pas d'elle comme je le pensais. Une source de chaleur dans mon dos, je pouvais le sentir, un homme tenta de m'assassiner dans mon dos. Une simple esquive sur le côté droit puis je fis parler ma souplesse et mon agilité en rétorquant directement avec mon sabre. Lui perforant le torse. Je n'avais jamais quitté son regard qui semblait m'hypnotisait...Proche d'elle, la jeune fille déposa le joyau sur le creux de la main. Elle pointa sa petite main vers une porte qui se trouvait dans son dos. Avant de me libérer, elle ôta un bracelet de son poignet et le passa autour du mien. Je déposais un léger baiser sur son front et pris la sortie.
Je débouchais sur-le-champ de bataille. C'était plus calme. Un léger decrescendo et le silence serait maître. Ça ne dura que quelques secondes. Le tumulte avait cessé, pour laisser retentir un autre bruit. Un kunai explosa dans le ciel. Volant en éclats comme un feu d'artifice. J'en étais l'auteur. C'était le signe de la réussite, ça voulait dire qu'à présent les pauvres cesseront de vivre dans la misère. Les survivants pourraient être récompensés. Je regagnais l'orée des bois. Assis par terre contre le tronc d'un arbre. Un sac noir à mes pieds, je les attendais. Ils arrivèrent tour à tour. Tous des braves qui ont risqué leurs tristes vies en faveur d'une autre qu'ils rêvaient comme étant meilleures. Trois hommes, quatre en me comptant. Nous nous fixâmes quelques instants. Le silence était palpable contrairement à la scène précédente. Je me relevais. Les saluant brièvement, j'offris à leurs yeux la beauté de ce joyau qui était dissimulé dans le sac. Une fois leurs oculaires satisfaits, je me retournais et rangeais cette beauté dans un autre sac, la protection de l'objet avant tout. Au moment où je repris place face à eux, je pus contempler une surprise qui n'en était pas une réellement. Chacun d'entre eux avait son sabre dégainait sur un autre. Je les fixai tour à tour. Je pouvais voir dans leurs yeux la tentation. Leurs regards étaient avide de cupidité. Tous, simultanément, exercèrent une simple pression sur leurs armes...
Quelques mois auparavant...
Assis, j'observais la beauté qu'on avait la chance de nous offrir chaque jour. Le lever du soleil. Harmonie de chaleur naturelle et de lumière, une magnifique incandescence. Un léger zéphyr prit place et chassa mes maux. Mais il en demeurait un qui me retient constamment. Une odeur de misère et de souffrance. Cruelle inégalité sur cette Terre. Pendant que les riches se gavent au point d'en vomir et qu'ils se déversent aux milieux d'orgies, les pauvres tentent de trouver une quelconque nourriture pour survivre, leurs plaisirs ne se limitant qu'à être rassasié. Deux mondes opposés. Séparés par un fossé. Je tente de modifier le cours du destin en créant un pont, mais cela s'avère complexe. Une charrette s'arrêta à quelques mètres de ma position. Je quittais mes pensées négatives et me mis à les observer. Des mercenaires ou des bandits. Ils transportaient des vivres. Avec ce genre de convoi, on pourrait nourrir une dizaine de familles aisément pendant quelques semaines. Ca tombait bien, un campement de rejetés de la société se situait à un kilomètre d'ici. Dissimulais par les arbres, je les suivais, traquais comme des gibiers. Le moment où ils s'arrêteront pour se reposer, j'en profiterais pour leur dérober ce qu'ils possédaient. Ils prirent une pause deux minutes plus tard. Ils commencèrent à se rafraichir à coup d'eau. L'un d'entre eux avait une petite envie. Prévenant ses collègues, il quitta le chemin et s'engouffra quelques mètres plus loin dans la forêt. J'étais son ombre. Il se mit à se soulager. Cet instant me suffirait. Me faufilant derrière-lui. Deux gestes suffirent à en finir. Usant de ma main gauche pour recouvrir sa bouche, la droite, armée d'un sabre, vint lui ouvrir délicatement la gorge. On n'entendait plus que le sang qui coulait. Il se débattait, mais cela ne servait plus à rien. Une fois complètement vide, son corps tomba au sol, les feuilles avaient une teinte rouge à présent. Je repris place dans les ténèbres, attendant que l'un de ses compagnons vienne le chercher. Quelques secondes après, un congénère fit son apparition. Il remarqua le cadavre. La seule opportunité qu'il eut, fus celui de pouvoir crier le début de sa phrase avant qu'un kunai vienne louer la place disponible entre ses deux yeux. Exécutant la suite de mon plan, je plaçais sur ce deuxième cadavre une multitude de parchemins explosifs sur son ventre. Une fois finit. Je me dirigeais vers l'emplacement de la charrette qui ne détenait point de protecteurs. Un léger signe et une explosion retentit dans mon dos. Leurs morts serviront à prolonger la vie de certains. Il n'y avait aucun chevaux pour transporter cette charrette. Il fallait que je la tire moi-même pour au moins un kilomètre. C'était sans compter sur la pluie qui se mit à tomber...
J'avançais, pas après pas, la boue avait empli ce chemin. Ma mobilité était réduite. Le martèlement des gouttes sur mon corps me donnait la sensation de me faire transpercer de part en part. L'eau se mêlait ma transpiration. On ne pouvait apercevoir le signe de l'effort. Je me concentrais sur une chose, avancer. Rien ne comptait plus pour moi que de tirer ce convoi. L'insistance pourrait me coûter chère, mais j'étais envahi par une volonté d'acier. Ma requête envers les Dieux, s'ils en existaient, été simple. Amener cette nourriture à ces pauvres. Ma prière, leur offrir une vie meilleure. Une pression encombrée mes épaules, une pression plus lourde que ce fardeau que je traîne. Celle d'être le responsable de la misère de ces pauvres innocents. Et comme si ça ne suffisait pas, ma cheville gauche céda, une entorse. Je tombais au sol. Tentant de canaliser la douleur. Quelques secondes de repos et j'étais repartit. Mon dos commençait à faiblir à son tour, mes bras s'épuisaient. Je ne savais combien de mètres j'avais parcouru. Mais la souffrance était bien là. Je n'avais nulle plainte à formuler. Le ciel pleurait pour moi. Il se mit à gémir, sanglotant encore plus, rendant mon trajet encore plus boueux. Un signe pour m'arrêtait dans ma folie ? Non, ce n'était qu'un pur hasard. La fraîcheur se mit à m'enlacer. Me dévorant tout le corps, même si j'avançais à un rythme frôlant le ridicule, je progressais tout de même. Un centimètre de plus à chaque pas me consolerait. L'affliction tentait de s'emparer de mon esprit. Ce n'était plus qu'une simple bataille physique. Mon esprit serait mis à l'épreuve. Pas après l'autre, je finis par tomber une nouvelle fois. Un craquement, un cri, un chagrin. Mon dos venait de me faire comprendre qu'il ne pourrait plus tenir très longtemps. J'étais abattu. Affligé. Que faire ? M'en allait et les abandonner à leurs sorts ? Non, ça ne me ressemblait guère. Autrefois j'aurais aimé que quelqu'un fasse le même effort que je suis en train de réaliser. Me relevant encore. J'avançai sur le chemin sombre de la mélancolie. Un moment de nostalgie m'envahit. Me rappelant ces moments de misère et de pauvreté de mon enfance. Mais on avait une richesse, nous étions toujours fiers et heureux, mes parents se sont toujours efforcés de garder le sourire, même si le soir il n'y avait qu'un malheureux bout de pain sur la table. Un sourire sur mon visage maquillait par mon masque. En relevant la tête, reprenant mes esprits. Je pus voir de la fumée s'élevait à quelques mètres de là. Je ne devais plus être très loin. La pluie battait de moins en moins fort. Une légère consolation. Je quittais la désolation pour un goût plus sucré. Plus dévorant. Je pourrais enfin voir leurs visages...
Morosité accablante sur leurs visages. Une mine des plus neutres. Le teint gris. Ils me dévisageaient. Ne savant pas qui j'étais. Je me laissais tomber...
15 ans auparavant...
- Citation :
- Pays de l'Ours, village de l'étoile, Hoshigakure. Là où ma vie a commencé. Une cabane ? Non c'était bien ma maison familiale. Je vivais là-dedans avec mon père, ma mère et mon petit frère. Les planches de bois avaient pris l'eau, humide, froid. Nous étions réchauffés grâce à du bois qu'on brûlait à l'intérieur. Nous n'avions pas de cheminée. Et le matin nous nous réveillons avec le visage noir. Durant mon enfance, je ne fais rien d'autres qu'observait les autres. Tentant quelquefois de me mêler à eux, ils me rejetaient inlassablement. Je ne m'arrêtais pas à ces simples rejets. La preuve que les Hoshi-Jîns ne supportent pas l'étranger, est le gaz toxique dans le fossé du village qui nous sépare du reste du monde. Notre village était formé autour d'une météorite. Appelé communément "l’Étoile" par notre premier Hoshikage. A partir d'un certain âge, on enrôlait les jeunes enfants pour qu'ils tentent de maîtriser ce chacra à la perfection. Manque de chance, la plupart du temps, ils mourraient. Ma vie, avant l'entrée à l'académie, se résumait au vol. Je tentais de voler les plus riches pour subvenir aux besoins de ma famille. Lorsque mes parents l'apprenaient, ils me corrigeaient, rendant la chose volée au propriétaire en s'agenouillant pour s'excuser. Pff. Comment pouvait-il s'abaisser à ce stade ? La plupart des riches méritent la pendaison, rien de plus. Mes parents n'avaient de répits en me répétant toujours, que si l'on vivait ainsi c'était à cause de leurs manques de réussites auparavant. Réussir ? Étai -ce cela le secret de la richesse ? Si c'était ça, alors je maîtriserais cette étoile, quitte à en mourir. Je ne veux pas d'une vie comme celle-ci plus tard. J'ai parlé trop vite. Canaliser une énergie pareille relevait du génie. J'en étais pas un, j'étais un pauvre, un misérable, rien de plus. Soir après soir, je me sentais plus faible, comme un vieux au bord de la mort. Malgré ça, je continuais de m'entraîner. Pendant que les autres rentraient chez eux, je restais pour réussir. Voilà ce que je disais "Je réussirais même si pour ça je dois mourir". Borné, je l'admets, sous la surveillance d'un garde, je m'entraînais donc et cela m'arrivait de m'évanouir et de me réveiller chez moi. Ce n'est que quelques mois après que le second Hoshikage m'apprit le secret. La plupart des personnes tentent de réduire leur chacra "normaux" au plus bas et de se remplir du chacra de l'étoile. Ce n'était pas ce qu'il fallait. Le secret résidait dans l'harmonie des deux chacra, les mélanger, frère et soeur, mari et femme. J'ai passé toute mon enfance et mon adolescence à maîtriser cette énergie. Une fois que j'avais jugé apte à gagner ma vie. Je me mis à voler pour les pauvres...
Autre chose ? : Surnommé Ice. Votre avis sur le forum : Si la beauté avait un synonyme, ce serait sûrement ce Design. Votre activité sur le forum : 5/7 Comment avez vous connu le forum : Izaya Neijiro m'a proposé de venir et d'être à l'Akatsuki. Avez vous lu les règles ? : Autre chose ? : Il n'y a rien qui me vient à l'esprit pour l'instant.
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