Sujet: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Sam 30 Avr - 20:14
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Entre les blocs de bétons tout le monde veut devenir barons vu qu’ca part en couilles et qu’dans nos têtes tout ne tourne pas rond tout ca y en a marre on s’en rend compte trop tard on s’réveille un matin s’apercevant qu’c’qu’on à fais c’est marrond
cette musique déprimante dans les oreilles, un joins à la bouche, je regardais le vide, avec cette impression de tout quitter, de tout laisser derrière moi une fois de plus, de tout abandonner lâchement pour partir à l'aventure tel l'un de ces héros solitaires que je méprisait tant. L'envie de tout jeter à l'eau, de me laisser crevé ne fit pas apparition dans mon esprit embrouillé par mille idées et ma désillusion ne fut que très courte. Je ne faisais pas cela par égoïsme, suivant aveuglément une chimère manipulatrice me conduisant à une mort et une déception certaine, mais pour le monde, pour le relever, et arrêter ces chiens tirant les ficelles de la décadence humaine. De la pourriture à effacer, à rayer de la mémoire et du temps, ainsi ils comprendront notre peine, ainsi ils perdront l'espoir, et alors seulement, ils pourront connaitre la haine à l'état pur. ce que je ne parvenais pas à expliquer, c'était ce cycle de haine qui depuis la nuit des temps hantait le monde et le marquait par des guerres, des conflits, des morts et les ténèbres qui doucement s'infiltrait dans nos vies, dans le bonheur et dans notre existence que certains qualifient d'impure et de futile. La fumée blanche ressortait en cercle de ma bouche, et recouvrait mon corps assis sur un banc aux portes mais pourtant si loin de ce monde à l'instant présent... L'instant présent, n'était-ce pas ce qui comptait après tout ? le passé était trop loin pour nous contrôler et nous laisser le temps de regretter, et le futur trop loin pour le cerner et l'appréhender. La seule chose que l'on puisse faire, c'est de réfléchir à ce que l'on fait dans le présent. c'est la seule manière pour ne pas regrretter ou appréhender justement. Voici venu le temps d'une ère de souffrance, celle qui fera de ce monde un vaste terrain de jeu, dont les maîtres seront ces chiens de guerre que j'ai toujours tant méprisé. désormais l'instabilité des villages les a rendu vulnérables et faibles. Cette maudite race humaine que j'ai haït auparavant, et que j'espère dorénavant sauver me dégoûte au point de ne plus lui faire confiance, tellement la trahison passée fut douloureuse, tellement la haine l'a attirée et pervertie. mais je n'ai pas encore cerné toute la complexité de l'esprit humain, je n'ai pas encore les connaissances suffisantes malgré mes études rapprochées et mon contrôle presque parfait sur les esprits les plus faibles. Je profitait du vent de ce village une dernière fois, afin de me rendre compte de la différence avec celui de la liberté que je goûterai bientôt... Mes plans étaient prêts, infaillibles, je n'avais laisser aucun détails de côté et je n'avais aucune chance de tout rater. c'est là ce que je me disais pour me rassurer, pour ne pas perdre confiance. mais cela ne risquait pas d'arriver, car malgré le fait d'aimer mon village, je n'aimais en aucun cas la vie qu'on y menait: le bonheur avait presque disparu pour laisser place à la crainte d'une guerre en approche. L'ignorance de certains des véritables faits et de l'avancée de l'armée me faisait de la peine: on ne disait pas tout aux Shinobi, j'en étais persuadé, trop de choses restaient floues, trop de choses restaient inavouées, secrètes et tenu sous silence. C'est pourquoi, en vue d'une politique que je détestait et de la répugnance que j'éprouvais à l'égard des dirigeants de ce monde qui bientôt laisserait place à un véritable champ de bataille, j'avais décidé de partir en voyage, en mission permanente pour le monde shinobi, afin de rapporter mes informations au hokage, le seul au courant de mes projets et qui m'aiderait à maquiller mon départ en désertion pour que personne ne se doute de mes plans: pour les autres, je perdrai mon honneur et ne serai qu'un ninja déchu de plus ayant quitté son village pour mener une vie de débauche, de perversité et qui servira le mal dans sa splendeur répugnante. cela me convenait, du moment que je pouvais avancer. Ensuite, ce que je n'avais pas révélé à l'Hokage sera plus dur: profiter de la confiance que l'on m'accordera et de l'aide que j'aurais apporté pour changer une politique méprisable et organiser s'il le fallait des coup d'états. Le village de Konoha serait le seul épargné d'une révolution que je prévoyait à l'échelle mondial, car son kage était bien plus sage qu'on ne l'imaginait... Je me levai doucement de se rocher, un sourire aux lèvres. Sans me retourner, en abandonnant toute la magnificence d'un monde de règles, je partais vers la liberté. Allumant une clope, je passa devant la garde renforcée sans un mot: j'étais ambassadeur de Konoha, et je m'étais arrangé avec le Hokage: si jamais on ne me croyait pas lorsque je dirai que des shinobi manquent à l'appel et qu'ils ont du se perdre non loin du village, le Hokage dira la même chose que moi. Et ce moment est venu:
"Hé, il est interdit de sortir du village ! Avez vous un laisser passé ?"
"Je n'ai aucun laisser passé, je suis ambassadeur de Konoha. Je m'en vais chercher des éléments qui manquent à l'appel, ils ont du se perdre non loin du village. Si on ne s'occupent pas d'eux maintenant ils courent un certain danger. Préférez vous attendre que l'on ramène des cadavres ?"
J'entendis le second garde, à quelques mètres, marmonner à un autre shinobi:
"je préfèrerais les voir crever moi, ces ninjas de Konoha !"
D'un déplacement instantané, je me trouva devant lui, avec un regard ne laissant transparaitre ni crainte ni supériorité. je me contentai de le fixer, droit dans les yeux, ne lui laissant aucune possibilité de leur échapper. Il faisait partit de ses enfoirés qui nourrissaient des rancunes bien trop lointaines pour être encore présentes et qui vivaient dans un sombre passé de conflits maintenant réglés et enterrés. je méprisais les gens comme lui, mais le buter maintenant n'aurais fait que m'empêcher de partir, bien que cela aurait renforcé la gravité de ma désertion, ce qui n'était pas pour me déplaire. nos regards restèrent longtemps en contact, en véritable collision, et sa tension était parfaitement lisible dans le sien.
"Quand je serai partit d'ici, tu m'auras oublié. C'est pourquoi je tien à ce que tu te rappelles de moi et de mes paroles: tu vis dans un passé que l'histoire a voulu retenir mais que les cinq nations ont voulu oublier. La rancune que tu ressens n'est que le fruit de la profonde stupidité qui émane de toi. Un jour, tu comprendras, ... Un jour, tu comprendra que les chiens comme toi n'ont pas leur place dans ce monde, et que leur haine les conduira au delà de la souffrance, au delà de l'ignorance, là où personne ne sera présents, car tous auront retrouvés la paix et la sérénité, tandis que la haine vous perdra, vous les animaux, qui autrefois avaient été des hommes."
je pus voir la sueur couler sur son front, les tremblements dans son corps, je pus me délecter de sa crainte. Aucune place pour la pitié lorsque je faisais face aux faibles, c'était là l'un de mes principes les plus importants: il fallait les endurcir, il fallait les faire passer par la souffrances afin qu'ils comprennent ce qu'est le bonheur et la paix. Je remis mes oreillettes, je pouvais poursuivre ma route, en lâchant un cracha aux pieds du garde apeuré, qui commençait à se foutre de moi derrière mon dos. Mais peu importe, désormais, j'étais sorti, et je devais faire vite afin que si jamais des doutes pesaient sur moi et devenaient trop importants, personne n'intervienne. Le premier pas en dehors de Kumo étaient fait. Mais le plus étrange dans cette histoire, c'est que j'ai effectué ces derniers pas dans mon village, et sans même m'en rendre compte: je quittait actuellement Kumo, mais je m'étais en aller de Konoha pour le départ de l'évènement des nations unies.
Citation :
Effaçons les doutes et les douleurs, effaçons tous les mauvais symboles. La liberté de l'homme sera un envole, vers un nouveau lendemain portant, une auréole ...
Je m'appelle Kiina et je suis un ninja.
Chunnin de Suna
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Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Dim 1 Mai - 21:57
Merci Luffy ~
Cette journée fut une des plus longues de ma vie.
Du moins ce fut comme ça que je la vis. J’avais rencontré beaucoup de personnes, et principalement des hommes. Mais ce n’était pas pour ça que je trouvais cette journée longue, non. Mais je m’étais posé beaucoup de questions. D’abord des souvenirs me revenaient en mémoire et ensuite comme par hasard les personnes avec qui j’étais me donnaient leur point de vue sur les choses auxquelles je pensais. C’était très perturbant. D’autant plus qu’ils ne pouvaient pas tous avoir le pouvoir de la télépathie, ç’aurait été saugrenu de croire cela. Néanmoins j’étais complétement perdue après cette longue journée d’attente. Je m’étais pris une chambre dans une auberge de Kumo, mais je n’arrivais pas à dormir. Je pensais à la désertion. Pourquoi me poursuivait-elle sans cesse ? D’abord mon père, ensuite Luffy ce garçon de kumo qui voulait vivre avec moi et enfin Soft Fury, cet étrange homme de l’Akatsuki. Je ne parlais pas bien sûr des discussions que j’avais eu avec les différentes personnes que j’avais rencontré aujourd’hui mais… Ils m’avaient tous fait plus ou moins penser à la désertion. Si le Kazekage avait su mes pensées, je pense qu’il m’aurait fait tuer sans sommation…
J’avais besoin de prendre l’air. Je me changeais donc après avoir pris une brève douche. Je mis une simple chemisette noire et une jupe rouge, dissimulant un kunai dans ma jambière. J’enroulais de longs rubans noirs sur mes avant-bras et mis ensuite mes mitaines rouges. Comme à mon habitude je disposais un kunai dans chacune de mes bottines et me fit une haute queue de cheval à l’aide d’un ruban. Je mis finalement la croix d’or que m’avait léguée mon père le jour de ma naissance. J’hésitais à mettre mon bandeau de ninja pour une raison qui m’étais inconnue, sans doute la multitude de questions qui embrumaient mon esprit ne me rassuraient pas de le porter. Je le mis tout de même, autour de mon cou. Je sortis par la fenêtre de ma chambre ce soir-là, je ne souhaitais pas que l’on me croise, je voulais juste être seule pour réfléchir. J’ignore pourquoi, mais j’avais pris mon sac de voyage avec moi. C’était complétement stupide.
Les étoiles brillaient de tout leur éclat ce soir-là et l’air était plutôt doux. Je me laissais guider par le vent frais qui m’emmenait vers les portes de Kumo. J’avais envie de dépasser les portes, juste pour voir ce que ça ferait : arriverais-je à ne pas me faire repérer ou me ferais-je poursuivre par les gardiens ? En arriver à mes poser des questions sur ça, c’en était pathétique. J’effleurais du bout des doigts la croix de mon père, lui lançant d’abord un coup d’œil. Je finis par la prendre entièrement en main et laisser mon regard d’azur se perdre dans l’océan noir du ciel étoilé. Je l’interrogeais du regard, comme s’il allait me répondre.
« Oh père, que dois-je faire ?... »
Comme si le fait d’interroger le ciel allait me donner une réponse ?... Je décidais de tenter le coup, peut-être étais-je en quête d’adrénaline ? Peut-être cherchais-je à trouver cette liberté dont Luffy m’avait parlé il y a 3 ans ? A moins que ce soit cette cape de l’Akatsuki léguée par Soft Fury, que je conservais depuis ma rencontre avec lui, qui me donnait des ailes ? J’avais instantanément traduis ce don comme une offre de désertion, il avait senti le doute dans ma voix, du moins c’est ce que je crois. Perchée sur mon arbre j’observais discrètement les gardiens qui semblaient être en plein milieu d’une discussion houleuse avec un des ninjas de Konoha avec qui j’étais venue. Yujoba je crois, celui qui, à ce que j’en avais déduis, était en pleurs le matin même bien que je ne sache toujours pas pourquoi. J’étais toujours en pleine controverse avec mon esprit, pesant le pour et le contre de sauter ses murs. Je n’avais à proprement dire aucune vraie raison de partir, je ne me sentais juste pas à ma place, que ce soit à Suna, à Konoha ou même ici à Kumo. J’étais encore perdue dans mon passé, je voulais retrouver mon père, mort ou non peu m’importais, du moment que je trouvais des informations sur lui. Le problème était que je n’avais rien su de plus sur lui en devenant un ninja de Suna. Alors quoi ? Je devais partir sous-prétexte que je voulais retrouver mon assassin de paternel doublé d’un déserteur-lâcheur ? Pitié, tuez-moi. Je commençais à avoir vraiment mal au crâne avec ces milliers de questions qui inondaient mon cerveau.
Je finis par me lancer. Sautant de ma branche pour atterrir sur le mur, pas trop loin des portes, mais assez pour qu’ils ne me voient pas forcément. Loupé. J’aurais dû m’en douter, ma chevelure rose avait dû leur mettre la puce à l’oreille étant donné que je n’avais fait presque pas de bruit, si ce n’était pas du tout. L’homme lançant l’appel à ses collègues pour m’attraper, je décidais de descendre du mur, côté Kumo et cherchais quelques instants une raison à ma présence ici, n’importe quoi aurait fait l’affaire cependant rien ne me venait à l’esprit. J’étais trop perturbée par toutes mes questions pour réfléchir à tête reposée. Ils m’attrapèrent les bras, je ne me débattais pas, néanmoins ils étaient violents et dur, trois sur moi. Voyant que l’un appuyait fortement à l’endroit où Takimaru m’avait blessée quelques jours plus tard, je lui donnais un coup de boule pour qu’il me lâche. Un instant déboussolée, je repris néanmoins vite mes esprits tandis que mon camarade le gardien était à terre et voyait trente-six chandelles. Les autres me maintinrent alors plus fermement alors je me décidais à me défendre.
« Oh ça va lâchez-moi, si on a plus le droit de se ballader la nuit maintenant ! » « Il est interdit à tout ninja de passer les portes de Kumo, où est votre laisser-passer ? » « J’en ai pas ! Comme si je voulais sortir ?! »
Le mensonge, un des plus vieux vices de la race humaine. Je n’étais pourtant pas en mesure de le manier aussi bien qu’à mon habitude. Ils ne semblaient pas très convaincus par mon énervement feinté, ce que je comprenais très bien il faut l’avouer. Je devais bien me résigner à attendre la suite des évènements, ce qui ne serait sans doute pas très festif pour moi…
Je m'appelle Yujoba et je suis un ninja.
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Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Dim 1 Mai - 22:52
Citation :
Quand je pense, qu'on peut tous s'en sortir qu'on peut tous s'en dormir qu'on efface pas s'qui nous hante ... mais quand je pense que si on s'plaint un jour ou l'autre on n'se rend pas compte de la chance de pouvoir vivre au jour le jour ...
La musique remise au volume maximum dans les oreilles, un join à la bouche, un sourire de victoire sur les joue, j'admirais une le paysage qui se dressait au devant du village en me promettant de ne pas me retourner. Mais, j'avais commis le malheur d'accentuer mon ouïe en diminuant ma vue afin d'entendre en détail les paroles: c'était là une particularité qui m'était propre, utile mais dangereuse. Aux portes, une jeune fille avait visiblement tenté de sauté le mur, et désormais cherchait à s'expliquer. Une tentative pitoyable faite par une amatrice ne connaissant visiblement rien à la vigilance des gardes et aux nombreuses protections de ce village. Mais lorsque je me rapprocha, je vit dans ses yeux la lumière et l'espoir, cette lueur de pureté quasi absente chez l'homme de maintenant. L'aider ? Mais à quoi bon ? je ne connaissais ni ses buts ni ses véritables motivations. peut être était-ce simplement un caprice de jeune fille qui ne sais pas ce qu'elle encourt et qui se rebelle contre un village la privant de ses libertés. mais savait-elle réellement ce qu'était la liberté dans ces cas là... Je ne savais rien, mais mes pas se rapprochèrent des deux gardes et de la kunoichi. mes paroles se firent attendre. Sans un mot, je la fixais intensément, puis mon regard se tourna sur les gardes: celui à qui j'avais parlé tout à l'heure était resté à son poste, le regard perdu dans le vide. La manipulation, la souffrance par les mots, toutes ces subtilités de la psychologie humaine ne m'étaient pas inconnues et je les maitrisait presque à la perfection. J'avais trouvé les bonnes patoles face à sa stupidité afin de le troubler et de faire en sorte qu'il se pose des questions sur le sens de sa vie et sur la mentalité qu'il avait développé au court de son existence. Soit il choisirait la voie de la bêtise dans laquelle il s'était déjà bien engouffré, soit il changerait et comprendrait le sens du mot tolérance.
"Cette jeune fille est avec moi, elle me cherche depuis que nous sommes arrivés et devait se douter que vous ne la laisseriez pas me rejoindre. Même si elle vient de Suna, elle est mon élève et se sent encore perdu sans moi dans un village qu'elle ne connait pas."
J'aurais pu en dire beaucoup plus pour les tromper mais mon regard ne leur inspirait que la crainte: sans expression, sans menace, mais ils savaient pertinemment que derrière celui ci se cachait un monstre contre lequel ils ne pouvaient rien. J'avais eu raisons d'eux et étant d'un grade inférieur au mien, toute tentative de résistance aurait été vaine et illégale. J'avais un laisser passé permanent pour aller et venir dans le village grâce à mon poste d'ambassadeur. Personne ne viendrait me chercher d'ici des heures, mais pour le cas de cette jeune femme que j'avais vu partir avec Konoha, cela allait être bien plus compliqué.
"Je l'emmène donc avec moi. Adieu"
Avec ce adieu, ils auraient du comprendre, que je ne reviendrai pas. ils auraient du se douter de tout, de se que je préparer. Mais leur seul réactions ne furent que signes d'ignorance et hochement de tête. Je pouvais partir. Enfin, et personne ne m'arrêterait. De plus, j'avais avancé dans mes idées. je voulais rencontrer des membres de l'akatsuki, tous, sans qu'ils ne me reconnaissent. Et ainsi, j'analyserai chacune de ces personnes, collaborant s'il le faut avec elles, pour savoir s'il y a parmi les membres de la fameuses organisations des traîtres ou des manipulateurs comme moi. de toute manière, s'il en existait, et lorsque je les rencontrerai, chacun de nous saura à qui il a à faire mais personne n'osera le dire de suite. J'étais pressé, l'excitation montait en moi telle une vague destructrice et annonciatrice d'un grand virement de la guerre: Kigen No Heiwa, l'ère de la paix, succèdera à ce conflit mondial et alors, tout aura changer, jusqu'à la moindre loi de cette Terre régit par des chiens. Emmenant la jeune fille plus loin en dehors du village, je m'arrêta brusquement et me mit à parler, en crachant en même temps la fumée de ma clope :
"Tu as essayée de déserter par vrai ? J'attends les raisons de cette tentative. ne me mens pas, je pourrais le lire dans tes yeux. On ne ment pas à un menteur après tout ..."
Elle ne savais pas que j'étais aussi à l'heure actuelle un déserteur. Je pouvais alors profiter de cet atout en la menaçant de la ramener au village si jamais elle ne voulais pas me donner de raison précise.
"Tu peux tout me dire, car je peux voir en toi les sentiments que tu cache, à travers ton regard et tes paroles... Et alors nous conviendrons de ce que nous ferons."
Sur ce ton mystérieux, je terminai ma phrase. Si ses motivations étaient autres que de simples caprices d'adolescente, alors je pourrais l'aider: je ne voyais que la pureté et la fougue d'une jeunesse prometteuse. L'air de la liberté, je pouvais le respirer. Enfin, je pouvais y goûter, en profiter, en n'appartenant plus à un quelconque village. Bientôt, la chasse commencera, et les chasseur de déserteurs me traqueront. c'est là que la partie deviendra intéressante sur tous les points ...
EN COURS
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Chunnin de Suna
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Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Mer 4 Mai - 18:11
Les gardiens me maintenaient fermement au niveau des bras pour que je ne les laisse pas en plan. J’avais l’esprit complétement embrumé. Je me voyais déjà enfermée dans les cachots de Suna pour le restant de mes jours suite à cette tentative désespérée, tenaillée par la faim jusqu’à ce que je finisse par crever. Pourtant cette vision de moi-même ne m’affolait pas, je n’avais aucune réaction, aussi neutre que possible. Le désespoir m’avait envahi et j’étais désormais seule face à mon destin. Cependant une apparition vint devant ses yeux qui se voilaient déjà de larmes. Ce garçon je l’avais déjà vu plusieurs fois, c’était un des ambassadeurs de Konoha, celui qui c’était mis à pleurer sur la route. Il plongea son regard dans le mien avant de demander aux gardes de me lâcher prenant un étrange prétexte. Lui, mon professeur ? Je ne savais même pas ce qu’il valait au combat… Néanmoins la perspective de ce rapport prof-élève me redonna des ailes. De plus je remarquais bien la peur qu’il inspirait aux gardes de Kumo qui avaient relâché leur prise sur moi. De ce fait, je me dégageais de leur étreinte et accourut vers Yujoba, avant de mimer à merveille la pauvre petite chose égarée. Après tout c’était comme ça qu’il m’avait présentée, il fallait que je tienne mon rôle.
« J’ai cru que vous étiez parti sans moi, Yujoba-sensei… »
Les larmes qui avaient pointé le bout de leur nez avant son arrivée se mirent enfin à couler, mais uniquement car je les forçais. J’étais devenue une bonne actrice à cause de Koguro, mais bon, mieux vaut ne pas trop lancer de fleurs à un mort de son espèce. Il avait peut-être l’air effrayant, ou du moins très froid, mais la proximité entre nous avait été réduite dès lors où je m’étais adressée à lui de la sorte, de manière à ce que notre rapport élève-professeur paraisse des plus crédibles. Finalement mon professeur fit ses adieux aux gardiens, et pour respecter mon rôle, je m’inclinais respectueusement en leur présentant mes excuses les plus sincères et les plus niaises.
« Désolée de vous avoir importunés messieurs. »
Ils semblaient conquis par mon rôle à mon plus grand soulagement. Je suivis donc les pas de Yujoba tandis que les traits de mon visage redevenaient neutres et perdus. Lui, il avait l’air perdu dans de bien belles pensées. Moi, j’étais complétement perdue : devrais-je rebrousser chemin ou continuer à le suivre jusqu’à ce que nos chemins se séparent ? Mes pas étaient lourds, comme si je trainais un boulet derrière moi. De plus avec la fumée qui s’évacuait de mon « professeur » pour m’embrumer le visage, je ne pouvais pas avoir autre impression que nager dans la purée de pois. Finalement il s’arrêta et se retourna, je lui fis face, certaine qu’il allait m’interroger sur mes raisons de vouloir déserter. « On ne ment pas à un menteur », c’est vrai, j’étais moi-même une excellente menteuse quand mon esprit me le permettait et dans ces moments-là, personne ne voulait deviner le fin fond de ma pensée. Concernant le fait de convenir ce qu’on fera, je ne souhaitais pas que ça arrive, je ne voulais pas avoir quoi que ce soit à faire avec qui que ce soit. Je soupirais à sa demande, il avait beau se vouloir autoritaire, il ne m’effrayait pas le moins du monde. Il n’avait rien d’un monstre par rapport à ceux que j’avais rencontré, enfin je ne le connaissais que de vue aussi… Je finis par m’appuyer contre un arbre en regardant le ciel.
« La raison de ma désertion, hein ? J’aimerais voir l’expression de ton visage quand je te dirais qu’il n’y en a pas vraiment… »
Un sourire mélancolique fit son apparition sur mon visage. Je repensais à mon père et à son regard d’azur, si similaire au mien. Un petit vent frais fit voleter quelques mèches de mes cheveux roses. Comment parler à ce garçon des raisons de mon départ alors que je n’étais même pas sûre de vouloir partir ?... J’effleurais de nouveau la croix d’or qui ornait mon cou du bout des doigts, histoire de me donner du courage. Je plantais alors mon regard dans le sien. Il me semblait louche que quelqu’un qui n’avait rien à se reprocher cherche à m’aider à déserter avec pour simple compensation mes raisons de désertion. Mon regard était lourd de suspicions mais je ne m’attarderais pas à le questionner de suite, après tout il avait posé une question, il fallait bien que je lui réponde, même si la réponse ne devait pas être des plus simples à comprendre.
« Mes parents sont des déserteurs, de ce fait j’ai eu une étiquette dès ma naissance et ne me sens à ma place nulle part. Par ailleurs j’ai rencontré un Kumojin qui voulait déserter il y a quelques années et… Quelqu’un d’autre à Konoha qui m’encourageait dans cette voie… »
Je ne citerais pas le nom du membre de l’akatsuki que j’avais rencontré à Konoha. Si jamais il venait à apprendre qu’un membre de la lune rouge avait rôdé dans sa ville natale quelques jours plus tôt, les conséquences seraient terribles. De plus je m’étais juré de garder notre rencontre secrète, bien que j’ignore pourquoi je cherchais à le protéger depuis que je l’avais rencontré. Je soupirais à nouveau, maintenant j’espérais que mes réponses aient convenues à mon sauveur qui me semblait de plus en plus suspect. Je plongeais de nouveau mon regard dans ses yeux d’un noir abyssal. Yujoba était un bel homme, il avait à peu près mon âge à ce que j’avais pu constater, à peine plus grand. Mais son visage montrait toute la souffrance qu’il avait dût endurer à se battre contre le sommeil, creusant des cernes noires profondes sous ses yeux de corbeau. Je m’avançais alors vers lui, doucement pas à pas tel un félin sans ciller. Je me stoppais à quelques centimètres de lui, devant relever légèrement le regard pour que mes yeux voient les siens. J’attendais quelques instants, ma respiration s’habituant à l’odeur de sa cigarette jusqu’à ce que mes lèvres se remettent à bouger.
« J’hésite donc fortement à déserter, étant donné que rien ne me retient véritablement à Suna. Et toi ? Pourquoi m’as-tu protégée alors que je suis supposée avoir déserter ? Ca s’expliquerait déjà plus si tu étais toi-même déserteur, à moins que tu préfères m’expliquer l’art et la manière de protéger son pays sans se sentir oppressé par sa politique peut-être ? »
Oui, je savais être convaincante quand je le voulais. Le fait de l’avoir vu m’avait instantanément fait retrouver toutes mes capacités de réflexions. Je ne bougeais pas le moins du monde, attendant la réaction de mon sauveur face à mes provocations. J’aurais sans doute dû le remercier de m’avoir aidé, mais je ne l’ai pas fait. Je n’aurais pas à le faire si je devais retourner à Kumo d’ailleurs.
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Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Mer 4 Mai - 20:53
Désormais, trahir mon village, trahir le monde shinobi n'était plus important: les projets avançaient au fur et à mesure que le temps passait, et dans ma tête tout était clair. j'avais enfin conclu un contrat avec le Hokage: je serai désormais en mission permanente pour le monde shinobi, consistant à rassembler le maximum d'informations sur l'akatsuki tous au long de la guerre. Ce départ du village pour voyager et trouver des sources sûres avait été masqué en désertion afin que personne n'interfère dans mes projets et sur ma route, afin que les seuls qui me pourchasseront seront les chasseurs de Nukenin. Cependant, le Hokage s'était laisser manipuler jusqu'au bout: il est vrai que mes principales motivations demeuraient la paix, mais je n'avais jamais dis par quel moyen et de quel côté j'étais. Je me retrouvais désormais espion au service des villages, et bientôt je serai espion au service de l'akatsuki. Ainsi, je pourrais déclarer des informations capitales des deux côtés, déstabiliser le monde et faire basculer une guerre futile, sans pour autant pénaliser l'un des deux camps: les plans de chacun tomberont à l'eau, l'avancée du conflit sera bloqué et celui stagnera car plus aucun des projets de l'organisation de la Lune rouge ou des cinq nations ne seront secrets. Voilà comment régler une guerre en limitant les pertes et les dégâts matériels et morales. Et voilà comme j'avais réussi à duper un kage et comme je duperai Akatsuki. Manipuler un monde fragile et faible, marquer l'histoire de mon empreinte et ramener la paix et l'espoir dans le cœur de l'homme... cette paix quasi inexistante face à cette haine pragmatique m'avais toujours fait désirer une ère de paix sans limite, une ère d'harmonie et de compréhension. Chimère une fois de plus ? Non, certainement pas, car tant que l'espoir persiste même parmi les cœurs, il y a toujours une possibilité. La facilité de cette évasion d'un monde privé de liberté était exceptionnelle. Bientôt, l'ère de misère des villages serait réduit à néant pour que son 'âge d'or apparaisse enfin. Aucun doute la dessus, bien qu'il y en ai eu énormément auparavant dans mon esprit. J'étais sûr de moi, prêt à tout et sacrifié pour l'homme que j'avais haït dans le passé. Rien ne me ferait reculer, et s'il fallait s'allier avec ce que les nations qualifient du mal à l'état pur, je le ferai, car lui aussi serait manipulé et changé. Quand cette guerre aura basculé, il sera plus simple d'en finir une fois pour toute avec ce régime répressif et insultant envers l'humain. Je ne voulais pas de guerre, je ne voulais pas privé l'homme de sa liberté, du droit de s'exprimer. je voulais juste porter un dur coup à une politique instable et à l'akatsuki que je méprisait depuis toujours. Jadis, j'avais assisté à une guerre dont je n'étais que simple spectateur. la vue horrifiante des cadavres, des corps mutilés, des enfants arrachés à leur familles, des hommes rejoignant les abysses profondes et ténébreuses de la mort, dans l'insouciance et dans la solitude du désespoir.
Ma vision du monde n'avait pas changée du tout au tout mais s'était développée et avait finit par laisser place à une véritable envie de paix, durable, car nous ne devrions pas nous abandonnée à la guerre et la violence mais parler en tant qu'homme. J'avais finit par me demander si l'avis général selon lequel l'homme serait une machine à tuer était vrai. Qu'il était un chien, un bête animée par la haine et vivant dans le trouble des ténèbres. Si celui ci n'était pas réellement condamné et conçu comme tel: un animal. Mais non, j'en étais persuadé, car certains m'avaient prouvé le contraire. Aujourd'hui disparu, m'ayant laissé seul, je m'étais moi aussi abandonné à la haine et aux sentiments néfastes qui auraient du finir par me transformer en démon. mais j'ai résisté et avancé dans la crainte du jugement dernier, celle où l'on me dirait mes péchés et où l'on me condamnerait. Mais je ne croyais pas à ces histoires de repentir et de jugement: j'étais seul maître de mon destin et capable de changer le cours de ma vie, parmi les poussières que sont les hommes et la difficulté à sortir du lot. Anarchiste et anticonformiste, j'avais développé cette mentalité de non obéissance aux règles que je méprisais, pour leur insignifiance et parce que je les croyais faite pour être enfreinte. J'avais raison, et je penserai toujours ainsi. Malgré cela, ma vision de monde et de l'homme était loin d'être simpliste...
En face de moi se trouvais toujours cette Kunoichi que j'avais surpris à déserté et aider à sortir. Si elle ne m'avouais rien, je la ramènerai au village et la livrerai aux gardes afin qu'elle soit enfermée. Et sa vie n'aurait plus aucun sens alors, car je voyais en elle la pureté et le bien, et non l'envie de s'en aller faire ou servir le mal. Le fixant intensément, enfonçant mon regard au plus profond d'elle je tentais de lire ses sentiments, de les comprendre. Je ne voyais que l'incertitude à tout m'avouer, car c'est ce qui se lisais sur son visage. J'avais eu envie de rire lorsqu'elle prit son air de petite fille, égarée, sans défense face aux gardes... peut être était-ce aussi une bonne menteuse et manipulatrice ? Avec un peu plus de jugeote, de réflexion et de sang froid elle arriverai sûrement à devenir forte dans cet art.
« Désolée de vous avoir importunés messieurs. »
Le rire me prit alors tellement cette fille me faisait rire. Je voyais la méprise, le sarcasme et l'ironie face à ces stupides gardes. Si mon esprit n'était pas raisonnable et que la folie m'eut pris, je me serais bien défoulés contre eux. mais les joints que j'avais fumés depuis ce matin m'avaient rendu complètement calme et posé. la violence n'était plus en moi à l'instant présent, l'envie de me battre, de frapper non plus.
« La raison de ma désertion, hein ? J’aimerais voir l’expression de ton visage quand je te dirais qu’il n’y en a pas vraiment… »
"Aller va, je vois bien que je ne t'inspire ni crainte ni aucune peur. j'aime tester les gens, mais tu n'as encore rien vu. En vérité, tu a l'air perdu... Si tu es perdu, tu pars à la recherche de l'égarement et seulement de l'égarement dans un monde et une situation où la désertion n'est plus possible si l'on ne sais pas ce que l'on veut. Tu te fera rattraper très rapidement par les gardes si tu n'es pas motivée. Personnellement, je quitte ces villages pour des raisons personnelles et parce que je suis persuadé d'avoir quelque chose à changer à la stupidité des lois présentes."
Un sourire triste. Nostalgique et mélancolique. J'avais presque de la compassion pour elle, car cette expression sur son visage avait si souvent fait apparition sur le mien dans les moments les plus désespérés de ma vie. Elle n'était pas encore prête à s'en aller. Mais j'étais sûr que mes paroles l'aideraient à trouver sa voie et à prendre une véritable décision, qu'elle ne regretterait pas plus tard. je pu voir la méfiance apparaitre sur son visage pourtant si beau et raffiné. jamais il ne devrait être orné de quelconque sentiments le rendant triste et inexpressif.
« Mes parents sont des déserteurs, de ce fait j’ai eu une étiquette dès ma naissance et ne me sens à ma place nulle part. Par ailleurs j’ai rencontré un Kumojin qui voulait déserter il y a quelques années et… Quelqu’un d’autre à Konoha qui m’encourageait dans cette voie… » EN COURS
"Alors cette raison est amplement suffisante. mais sans but tu erra seule dans un monde bien trop cruel ou n'ont leur place que ceux qui s'imposent. A toi de faire tes choix, à toi de trouver ta voie. Tu dois sans doute te demander pourquoi je t'aide, trouver ça louche ? Eh bien c'est simple, moi aussi je déserte alors que mes envies ne résident que dans la ..."
je m'arrêtais, et ma voie se troubla... pourquoi lui aouais-je tout ? Pourquoi tout lui dire alors que jamais je ne devrais en parler à un inconue ... La confiance ne se gagnait pas facilement avec moi et il fallait souvent passer par mille épreuves afin de l'acquérir. Mais elle, cette jeune fille qui devait avoir mon âge, en face de moi, ne m'inspirait aucune méfiance... Sans me dire que je risaquait de commettre une erreur qui me serait fatal, je lui dis:
"Dans la paix... j'ai déserté pour la paix, alors que je suis en mission permanente pour le monde shinobi dont le seul au courant est le Hokage. Mais je compte aussi le tromper. pour répondre à ta prochaine question, mes motivations sont simples: devenir le médiateur, et connaitre des informations capitales et les plans de l'alliance et de l'akatsuki afin de renverser la guerre sans que le conflit n'ait lieu longtemps..."
Le souffle coupé, je du reprendre ma respiration : qu'est-ce qui me poussait ça, mis à part une envie stupide de tout avouer ... Oui, tout avouer, parler, c'est ce dont j'avais besoin, comme avant avec cette femme que j'ai aimé puis que j'ai perdu, dont j'ai vu le corps inerte dans les bras d'un esclave d'Orochimaru pour être emmener dans sa tombe, sa destination finale ... Et cette expression mélancolique qui venait d'apparaitre sur le visage de la jeune fille dont je ne connaissais même pas le prénom se dessina sur la mienne. Jetant mon mégot, je rallumai aussitôt une clope. l'envie de fumer, je ne la contrôlais plus, elle avait prit le dessus. mais je n'en avais que faire. j'acceptais la mort dû au tabac plus facilement que la mort de vieillesse...
"je souhaite notamment rencontrer des membres de l'akatsuki. Je ne désire aucunement les tuer. Depuis toujours, j'ai approché certaines personne dans le but d'étudier de près l'être humain sous toute ses facettes. Rencontrer un membre ou plusieurs de l'akatsuki m'aiderait grandement dans mes recherches. Même collaborer avec certains d'entre eux pourrait m'être utile ..."
Tirant sur ma clope pendant quelques seconde en regardant le ciel, j'aspirais la fumée en me demandant quand cette saloperie me tuerait. Recrachant la fumée vers les cieux, je vit cette jeune fille me rappelant la femme que j'ai connu jadis. Je ne savais pas si j'étais prêts à retrouver quelqu'un mais seul le temps et les rencontre me le prouveront. Son corps et son visage à quelques centimètres de moi, je jeta ma cigarette au sol afin de ne pas la gêner et écoutait ce qu'elle commençait à me dire:
« J’hésite donc fortement à déserter, étant donné que rien ne me retient véritablement à Suna. Et toi ? Pourquoi m’as-tu protégée alors que je suis supposée avoir déserter ? Ca s’expliquerait déjà plus si tu étais toi-même déserteur, à moins que tu préfères m’expliquer l’art et la manière de protéger son pays sans se sentir oppressé par sa politique peut-être ? »
Cela se voyait fortement, qu'elle ne me connaissais pas... Elle me faisait encore penser à ces gens qui jugeaient selon une apparence... Mais c'est vrai que je ne lui avais pas encore expliquer que je désertait. Elle n'avait rien du comprendre à ce que je lui avais dis avant.
"Comme je te l'ai expliqué, je viens à l'instant de faire mon premier pas dans une nouvelle vie, loin de la politique merdique de ces villages instables. Mon but est que tout s'écroule, et que la guerre se retrouve bloquée, qu'elle stagne. Ainsi, avec des alliers que j'aurais rencontrés et qui partageront les mêmes buts que moi, je pourrais porter le coup final, renverser l'alliance et fomenter des coups d'états... On m'a déjà qualifier de ... Anarchiste, anticonformiste. je pense que ces mots suffisent pour que tu comprennes ? La paix n'a jamais était persistante en ce monde, et c'est cela que je veux changer..."
Je ne devais rien lui dire de plus, je voulais savoir ce qu'elle pensais réellement...
"Tu me dis ton nom, et on bouge de là avant de se faire rattraper par ces cons ..."
Je m'appelle Kiina et je suis un ninja.
Chunnin de Suna
Messages : 393 Date d'inscription : 05/04/2011 Age : 31 Localisation : se ballade dans les ruelles de Suna.
Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Ven 13 Mai - 0:40
Yujoba m’avait enfin avoué qu’il désertait également. Je m’en doutais : pourquoi m’aurait-il aidée à partir si ça n’avait pas été le cas ? Je soupirais. J’étais encore en compagnie d’un déserteur. J’ignorais ses raisons, mais je ne pense pas que je voulais vraiment le savoir. Après tout je n’étais même pas sûre de vouloir partir, je n’avais aucun objectif ni aucune vraie raison de faire cela. Lui, il devait en avoir des tas, sinon il ne l’aurait pas fait. Je me sentais stupide d’avoir franchi ces murs sans me rendre compte de la gravité de la situation dans laquelle je m’étais fourrée. J’étais pathétique, pire qu’un chien blessé laissé à son triste sort : vivre ou mourir. La vie était douloureuse, mais la mort aussi. Mais la mort au moins on ne la vivait pas pendant des années, non, ça nous tombait dessus comme ça, sans qu’on ait besoin de demander au ciel de nous frapper de ses foudres vengeresses. En parlant de ciel, les étoiles commençaient à disparaitre petit à petit derrière de gros cumulus foncés. Le temps se couvrait, et il faisait doucement de plus en plus froid. Aucun doute, la pluie allait tomber : mauvais présage ? Aucune idée. Je savais juste que le ciel était actuellement aussi mitigé que mon avis de quitter ma patrie.
Je reportais mon regard vers mon voisin, le ténébreux Yujoba. Il était en train de m’énumérer les raisons de sa désertion. Il me semblait pourtant ne pas l’avoir questionné dessus. Pourquoi donc venait-il se confier à moi ? D’accord je savais garder un secret, mais on ne se connaissait pas assez pour qu’il me confie des choses aussi importantes que cela. Peut-être lui inspirais-je de la pitié ? A moins qu’il ne me révèle ses projets crapuleux dans l’unique but de me donner envie de le suivre sur la route de la désertion… J’étais un peu perdue dans mes suppositions et me résignait à l’écouter, tout simplement, avec toute l’attention que sa confession méritait. Il me fit pitié avec son air triste, je crus même qu’il allait se remettre à pleurer, comme j’avais pu le constater sur le chemin qui nous menait jusqu’à Kumo. Mais non, il jeta juste sa clope pour en rallumer une autre. La cigarette, du poison en bâtonnet. Cette chose, je la considérais comme un suicide à retardement. Non seulement l’odeur qui en émanait était pestilentielle mais en plus c’était nocif pour notre propre santé ainsi que ceux qui la respirait autour des fumeurs. Mais je savais aussi que c’était une addiction dont on avait du mal à se défaire, c’était même impossible pour les âmes les plus faibles. En d’autres termes si je m’y m’étais, j’étais mal barrée. J’essayais donc de ne pas prêter attention au fait que je recevais des volutes de fumée dans le visage. Mais le simple fait qu’il soit fumeur me prouvait qu’il devait avoir eu un passé difficile, voire blessant. Je croisais bien peu de fumeur de nos jours, les gens se passionnant généralement pour quelque chose de spécial plutôt que de tomber dans les addictions comme la cigarette, les drogues ou l’alcool. En somme il m’expliquait qu’il allait espionner en quelque sorte l’Akatsuki et chercher à collaborer avec eux, ce qui était totalement contre les principes ninjas. Les membres de la lune rouge étaient encore moins bien vus que les quelques déserteurs de nos différents villages. C’étaient nos pires ennemis, ceux que l’on devait tuer quoi qu’il advienne s’il l’on en croisait un. Cependant j’en avais croisé un, sans le savoir au départ, et une fois que j’avais su son identité, je l’avais laissé filé : la tenue noire arborant des nuages rouges dans mon sac pouvait en témoigner. Mais je devais bien avouer que je ne voulais pas lui courir après. Je n’avais rien contre ce garçon, bien au contraire, il me semblait gentil et aimable. Quelqu’un de bien dans l’Akatsuki, cette simple constatation avait totalement faussé ma vision de l’Akatsuki. Il était peut-être l’exception qui confirmait la règle si ça se trouve.
Finalement Yujoba jeta à nouveau sa cigarette, mais n’en ralluma pas de nouvelle. Je fus soulagée mais n’en lassa rien paraitre. Ainsi il voulait bloquer la guerre, c’était une pensée fort noble mais difficilement réalisable. Déjà les kages ne savaient pas comment s’organiser pour celle-ci alors je voyais mal un homme arrêter cette guerre tout seul, même après maintes investigations. Enfin, il avait de l’espoir c’est déjà ça, et un objectif qu’il se donnait les moyens de réaliser, et rien que pour cela j’éprouvais un sentiment étrange pour lui. De l’admiration, ou peut-être plutôt du respect ? Je ne saurais dire précisément ce que ma rencontre avec ce garçon m’a fait ressentir, mais j’éprouvais un fort sentiment de proximité entre nous. Il m’avait fait confiance et m’avait révélé ses projets sans même me connaitre d’avantage, je le remerciais pour cela.
« Oui je comprends, et je pense que tu as raison. Tu es bien le seul à te donner les moyens de faire de telles choses dans mes connaissances. Mais cet objectif est tout à ton honneur… »
Je lui souris tendrement. J’espérais que mes mots le toucherait et lui donnerait un peu plus de courage pour réaliser son souhait. Il était ce que je voulais devenir de tout mon être : quelqu’un. J’étais certaine que lui avait une identité, une vraie, et pas une étiquette collée dès la naissance à cause de ses parents. Enfin, j’étais devenue ce que je suis grâce à toutes ses souffrances aussi, et puis j’avais encore du chemin à parcourir avant de devenir quelqu’un de vrai, de sain. Quelqu’un que les gens ne jugeraient pas pour son passé, mais pour son présent. Je reçus une goutte d’eau sur le visage alors qu’il me demandait mon nom et me proposait de lever le camp. Les sœurs de celle-ci ne tardèrent pas à s’écraser lentement sur nous, nous mouillant de plus en plus. Il commençait à partir et je fis quelques pas pour le retenir. Je lui attrapais la main et plantais mon regard d’azur dans son océan d’ébène. Je me demandais si un jour j’apprendrais à connaître ce garçon que j’avais trouvé en l’espace de 5 jours de voyages et d’arrivée à Kumo à la fois solitaire et sensible. Cette personnalité m’attirait pour je ne sais quelle raison, je voulais percer les mystères de son esprit, apprendre les déboires de sa mémoire, plonger jusqu’au plus profond méandre de ses souvenirs. Que ce soit triste ou non peu m’importait, je souhaitais seulement le voir sourire un jour, que nous devenions amis un jour ou non. Je lui souris tendrement en serrant doucement sa main entre les miennes. Il m’avait sauvé. Sans le vouloir, il m’avait ouvert les yeux, et cela m’avait fait du bien. Je m’approchais un peu plus de lui et lui murmura juste assez fort pour qu’il entende le son de ma voix malgré la pluie :
« Je suis Kiina, de Suna. Je suis désolée Yujoba, mais je ne peux pas venir avec toi. Sache que je garderais ton secret jusque dans ma tombe s’il le fallait, je ne suis pas une personne à divulguer quoi que ce soit sur les autres. Désolée, mais j’ai décidé de rentrer, j’ai encore une mission à terminer au moins avant de penser à déserter. Je partirais peut-être plus tard mais… »
« Je ne me sens pas prête. » Voilà ce que j’aurais voulu lui dire. Mais les mots ne réussirent pas à passer la barrière de mes lèvres. Je le regardais avec un air d’excuse, j’aurais aimé lui dire, même si ça n’aurait pas servi à grand-chose. Je m’enlevais vers sa joue du bout de mes pieds pour la lui embrasser doucement. Signe d’adieu et de remerciement en même temps. On pouvait bien me traiter de gamine d’agir de la sorte, je m’en fichais bien. Ce garçon, je le trouvais attachant, ce qui était rare pour les garçons de mon âge. Je lui lâchais la main en me retirant et lui sourit doucement, les joues légèrement rosies par l’émotion qu’il avait provoqué en moi. Sans le vouloir, ce Yujoba m’avait redonné une bonne partie du courage qui m’avait fait défaut durant de nombreuses années. Je lui dis donc ces quelques mots pour clôturer notre rencontre sur cela.
« J’espère que nos chemins se croiserons à nouveau. J’aimerais apprendre à te connaitre un jour. Sur ce, je te souhaite bon courage. Au revoir. »
Je tournais les talons et courrait vers la porte de Kumo, déviant ma direction vers l’un des murs du village. Je sautais dans les arbres pour dire de ne pas me faire repérer par les gardes. Je savais que Yujoba aurait très bien pu me suivre, mais je ne pensais pas qu’il le ferait. Après tout, j’avais confiance : on se reverrait.
Je m'appelle Yujoba et je suis un ninja.
» Fondateur » Ancien Jounin expert de Konoha - Nukenin de rang A
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Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina] Ven 13 Mai - 1:02
La manipulation... Un art méticuleux nécessitant parfois un sadisme fou et une résistance inouïe. J'avais joué mon rôle de protecteur à merveille, et je me rendis compte que cette fille ne savais pas quelle voie emprunter? C'était bien triste d'ailleurs, de ne pas se forger rapidement mais sûrement un véritable idéal de vie... Elle devais croire que je m'étais confié à elle, et sans aucun effort, juste avec quelques paroles, j'avais été à ses yeux celui qu'elle croyais. Tout n'était pas faux. Il est vrai que j'avais eu tendance à trop lui en dire. mais cet air sombre gravé sur mon visage, cette tristesse, tout était calculé. Et j'avais fais attention de ne pas trop lui en dire, même si l'envie de tout avouer à une personne qui ne m'inspirait ni méfiance ni dégout se faisait forte. Nulle place pour les faibles dans un monde où la seule manière de se faire une place est de l'acquérir par la force, la trahison, la stratégie ... Oui, seule l'intelligence et l'audace priment, tandis que les esprits volatiles et craintifs se font éjecter, renvoyer dans leur triste réalité d'impuissance et d'ignorance. Cette mentalité, qui a fait que je suis devenue une personne sûre d'elle, n'est pas venu du jour au lendemain. Non... Dès l'enfance, ma psychologie s'est développée, mais est souvent devenu instable, déviante. J'ai connu la haine, la démence, la folie, le regret, la nostalgie, la tristesse, le désespoir ! J'ai connu tous ces sentiments, et je voulais que les autres payent pour moi, ou plutôt qu'ils payent pour profiter du bonheur alors que jamais une seule seconde je n'ai pensé l'avoir, rien que pour moi... Quelques temps, quelques minutes, ressentir la joie. ui, le bonheur m'a négligé. la vie m'a rejetée, et enfermée dans un océan de solitude et de souffrance. mais désormais, cette époque est révolue. Le tournant de ma mentalité fut cette nuit horrifique et cauchemardesque ou j'avais vu la fi arrivée...Durant ce fameux songe, qui a entièrement bouleversé ma vie et le sens que je lui donnais, je me suis vu, avec six mois devant moi. Six mois, au bot desquels la vie s'éteindrait. Et j'ai compris, en me réveillant, que je pouvais à tout instant laisser ma peau en combat, ou crevé d'une maladie, d'un accident. Dans dix secondes, dans un an. Je n'en savais rien. Alors, en profitant des bienfaits du monde, en vivant au jour le jour, en ne connaissant pas le regret, là, on existe. Si en plus de cela on a un but qui nous est propre, et que notre ambition ne connais nulle limite, nous serons comblés.
**EN COURS
Je m'appelle Contenu sponsorisé et je suis un ninja.
Sujet: Re: Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina]
Lorsque la guerre approche, la trahison survient [désertion PV Kiina]