[Event] Arrivée de Konoha !

Au final, bon nombre de ninja décidèrent de se joindre au voyage. Afin de nouer des liens, afin de voir du paysage, afin de s'échapper de cette triste réalité et de cette routine démoralisante: chacun avait ses raisons. Personnellement, les miennes étaient diverses et variées, mais les plus concrètes restaient l'envie de s'en aller, loin de l'habitude et de la vie que je connaissais, et de faire des rencontres. pas simplement par courtoisie et par envie d'une vie sociale plus développée, mais aussi pour réussir à trouver des personnes partageant les mêmes idées que moi. Alors, je les testerai, j'analyserai leur psychologie et les esprits faibles seront laissés à leur vie ratée. Pour entreprendre mon voyage, il me fallait quelques coéquipiers pour débuter: j'avais absolument besoin de shinobi ayant les mêmes idéaux que moi, de personnes différentes de la masse, se démarquant par leur sagesse et non par leur stupidité et leur facilité à nous prouver encore une fois que l'homme est un chien. En cours de route, suivis par les ninjas de Konoha, je me perdis dans mes pensées, dans l'immensité d'un esprit troublé. Je me demandais comment j'allais faire, pour m'en sortir lorsque je serai partie. Mes motivations étaient-elles valables ? En réalité, il me manquais l'assurance, je n'étais jamais vraiment sûr de moi. Soudain, je me mis à chercher la vérité. la réalité, sur moi, et sur mon existence, alors qu'il y a encore quelques minutes j'étais persuadé de le savoir. "cette putain de réalité que l'on cherche toute sa chienne de vie, et qui vous tombe sur la gueule telle un fruit pourrie": c'est une phrase qui trottait souvent dans ma tête, et vraisemblablement, puisque des doutes planait encore, je n'avais pas totalement compris mon rôle sur Terre, mais en revanche je savais que seul ce voyage que j'entreprenais de faire depuis des années m'aiderait et m'apporterait les réponses que je cherche depuis si longtemps. Et voilà que j'avais, d'un coup, repris la pêche et la joie: j'étais lunatique, mais à l'extrême. mais changements d'humeur étaient constants, même si je pouvais passer une journée dans la joie tout entière, ou dans le tristesse, la nostalgie d'une époque révolue qui avait pourtant ses mauvais aspects. Cette époque où je me contentais de rien, dans la tanière du mal, d'orochimaru mais où j'avais pourtant trouvé le bonheur. Une simple histoire à l'eau de rose, certes, mais j'y replongeais, comme on replonge dans un rêve qui a fait de nous l'abri de toutes les souffrances du monde, et qui nous a fait verser des larmes sincères et éternelles ...

Flashback

Un an, un mois, trois jours depuis mon arrivée chez Orochimaru s'étaient écoulés. En vérité, j'avais perdu la notion du temps. Tout cela n'était pour moi que de simples chiffres, vides de sens. Parce que j'avais trouvé le bonheur, aux côtés du mal. Je vivais en tant que protégé chez le célèbre Sannin, serpent, qualifié de légende mais rien de plus à mes yeux qu'un être vil et pitoyable, participant comme beaucoup à la décadence de notre monde, à l'extrême pourriture qui le rongeait. Il se trouve, comme pourra vous le révéler mon passé, qu'une des prisonnière de ce salopard était la personne qui comptait le plus à mes yeux, d'une manière que je ne saurais vous décrire: elle était celle avec je partageait jusqu'au moindre soupir, jusqu'au moindre rire, jusqu'à la moindre larme, jusqu'au moindre secret. Elle était celle a qui j'avais accordée ma confiance et mon cœur. Moi, qui d'habitude ne suis pas sentimental, avouait avoir trouver l'amour, le véritable, celui qui vous fais vivre et survivre. Je ne m'attarderai pas sur les sentiments, qui sont incompréhensibles par ceux qui ne les connaissent pas eux mêmes. Dans un silence de mort, on m'annonçait le décès de cette jeune fille, de cette jeune morte. On m'annonçait qu'elle avait été victime d'un accident, sans rien de plus. Et alors, ma haine se libéra, moi qui avais toujours cru que celle ci n'était plus qu'un souvenir, perdu et effacé par le temps de mon cœur, à jamais. Et pourtant, elle explosa: parce que dès le départ, j'avais compris que ce n'était pas un accident. Je revoyais alors mes yeux, qui se déchirèrent pour laisser placfe à un regard livide et à des pupille ensanglantées, je revoyais mon visage se tordre de douleur, face à la rage que l'on peut ressentir en perdant la seule chose, sur un Terre que l'on maudit, à laquelle on tenait. je me mis à haïr, je me mis à tuer, je me mis à souffrir comme jamais, à pâlir. j'avais perdu l'esprit, étant devenu instable, j'étais plus le jouet d'orochimaru, futur arme de sa précieuse collection. tout était calculé, il voulais simplement me manipuler et se servir de moi, qui pensais tout ce temps mener le jeu... Mon visage, ressemblant à celui d'un démon ayant soif d'âme pure, n'était plus celui d'un homme, il était celui d'un animal, primitif, ne vivant plus: survivant, tant bien que mal, grâce à la haine. C'est là que commença le calvaire, c'est là que commença le reste de ma vie.

Fin du Flashback (lire mon histoire si vous ne comprenez pas, elle est pas longue.)

Mes yeux, perdu dans le vague, voyait passer les arbres de la dernière forêt nous séparant du village de la Foudre. Une larme coula, puis deux, puis trois. Puis elles s'arrêtèrent, et mes jambes cessèrent de bouger. laissant passer devant moi shikamaru, en lui disant simplement que je prenais une pause, je m'assis sur un rocher aux abords d'une rivière. Fumant une cigarette, je me demandais ce que serais ma vie maintenant, si la haine avait persisté en moi. Mais non, je valait mieux, j'avais réussi à la faire disparaitre, et cette fois ci ma certitude était réelle. Allumant une cigarette, je poussais un soupir, en me demandant cette fois ci comment serait ma vie avec celle que j'avais tant aimée... Moi qui avais eu un nombre incalculable de petites amies, savais très bien que je ne ressentirai plus jamais un tel attachement, de tels sentiments, à moins que le hasard ne m'amène la perle rare, l'unique. Mais je n'oublierai jamais celle qui ne fut pas seulement une copine, mais aussi une véritable amie, qui avait en elle, en son cœur toute ma confiance et toute ma vie, mes pensées, mes secrets, celle qui avait percé les mystère de mon esprit et qui avait cernée le fond de ma conscience. Ma rappelant mon devoir de shinobi consistant à guider les ninja de Konoha à Kumo, je fonçais droit devant, pour les rattraper en cinq minutes, en allumant une seconde cigarette. Peu à peu, la tristesse s'effaça en partie, laissant en moi une part de mélancolie qui jamais ne partirait, afin de ma rappeler que rien n'est parfait, que cette chienne de vie que j'ai jadis maudit me réserve encore bien des surprises et que ma souffrance ne fait que commencer. Mais j'ai accepté la douleur, j'ai choisi de porter ce fardeau que représente la haine de l'homme afin de le détruire, de l'emporter avec moi dans les abysses de la solitude et du désespoir. un jour, 'espoir refleurira ... Dans mon cœur, et dans celui des hommes.

Apercevant enfin les portes du villages, après quatre jours de course, je fut soulagé: ce voyage avait été long, mais nous étions arrivés, et après l'accueil de Kumo, nous pourrons aller dormir, et le lendemain, en nous réveillant, débuterait une ère de collaboration et d'espoir. Les hommes, peu à peu, commenceraient à se comprendre, à s'entraider, à nouer de véritable liens. Beaucoup de vie seront changées, beaucoup de destins perturbés, et malgré les embûches, malgré les obstacles, les hommes continueront d'avancer, à force de persévérance et d'ambition. rassemblés devant les portes qui peu à peu s'ouvraient, nous allions procéder à un comptage des shinobi, une sorte d'appel pour voir qui était là et qui manquait.

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Nous avions beaucoup marché pour arriver à Kumo. Je regrettais d’avoir demandé une mission de rang C qui m’avait envoyé à Konoha. J’avais d’abord fait 3 jours de voyage pour y aller, m’étais arrêtée 2 jours et était repartie pour 4 longues journées jusqu’à Kumo. En somme je n’avais fait que voyager depuis plus d’une semaine alors que Kumo était à peine à une journée de marche de Suna. De plus je ne connaissais personne à Konoha, du moins personne qui était parti pour Kumo. Enfin ça ne changeait pas grand-chose de toute manière, je n’avais pas d’amis non plus à Suna après tout… Je me serais peut-être sentie plus apaisée auprès de mon Kazekage ? Oui, sans doute était-ce simplement l’absence de mon Kazekage qui me rendait aussi mélancolique…

Depuis ma plus tendre enfance je me souvenais de toujours l’avoir observé. Je voulais l’imiter, suivre son exemple. Et ce dans l’unique but de le protéger. Mais cela m’étais malheureusement impossible pour l’instant avec mon simple grade de Chuunin. J’aspirais à devenir une Juunin experte pour le protéger. Certains se moquaient de cet objectif, pensant que j’étais amoureuse de lui. Mais je ne leur répondais jamais positivement à l’époque. Je me demandais ce qu’il en était maintenant. Je ressentais un grand vide d’être aussi éloignée de lui en ce jour. Mon seul espoir était de pouvoir le croiser à Kumo, ne serait-ce que le voir de loin m’aurait emplie de joie. Après tout je n’avais fait que ça durant mon enfance, et c’était encore le cas maintenant. Je ne lui avais jamais adressé la parole en dehors du contexte officiel. Et je pense bien que je ne le ferais jamais, cette perspective m’effrayait bien trop pour tenter le coup…

Je fus tirée de mes réflexions par une goutte d’eau qui me tomba sur la joue. Surprise, j’ôtais la gouttelette de ma joue et lança un regard mauvais au ciel : nous étions si près du but et il allait se mettre à pleuvoir, les cieux se jouaient vraiment de nous. Cependant je découvrais avec étonnement que le ciel était d’un bleu azureux, il n’y avait pas l’ombre d’un nuage gris à l’horizon. En reportant mon attention devant moi, je remarquais que ce n’était pas le ciel qui était responsable de cette goutte d’eau mais le jeune homme devant moi. Un certain Yujoba à ce que j’avais cru comprendre. Je ne le connaissais pas particulièrement, encore une fois je me fiais à ce que j’avais entendu sur lui ou pu observer. C’était un des Juunin qui nous guidaient vers Kumo, et c’était un grand fumeur apparemment. Je me demandais pourquoi il pleurait mais n’avait aucun droit d’aller lui poser la question : je ne le connaissais pas et il aurait très bien pu mal réagir à ma question.

Alors qu’il s’était arrêté sur le chemin de Kumo, j’avais continué avec les autres. Je tenterais à l’avenir de ne pas remarquer ces détails : je me suis tourmentée un moment en me demandant pour quelle raison un homme de sa trempe pleurait-il. J’essayais de penser à autre chose alors que nous approchions de plus en plus de Kumo. La végétation de cette forêt était aussi belle que celle que j’avais pu observer à Konoha. C’était la première fois que je me rendais dans un autre village que le mien. Dire qu’en une semaine environ j’aurais déjà bien vu du pays… J’avais du mal à le réaliser mais cette idée me redonna le sourire et je cessais de me préoccuper du cas de Yujoba. C’était la première fois depuis longtemps que je me sentais aussi libre, depuis des années d’ailleurs… Depuis la mort de Koguro en fait. C’était agréable de se balader de village en village comme ça, même si c’était dans la menace d’une guerre malheureusement…

C’est à ce moment-là que celui qui nous avait lâchés en route refit son apparition à côté de moi, une cigarette au bec. Cette vision de lui me fit sourire, il semblait aller un peu mieux. Tant mieux, je n’aimais pas voir les gens malheureux. J’avais remarqué lorsque nous étions partis que j’étais la seule fille du groupe, je m’étais attendue à ce qu’il y ait au moins une autre femme que moi mais apparemment ce n’avait pas été le cas. Je me demandais quels autres Shinobis je pourrais rencontrer dans ce périple à Kumo. Nous approchions de plus en plus des portes de la ville. C’était la perspective d’un espoir, d’un avenir meilleur, d’un avenir prometteur. Nous, ninjas de tous horizons avions pour objectifs de protéger les citoyens de nos villes respectives et nous avions juré de le faire. En repensant à cette idée des Ninjas, le souvenir flamboyant de mon père reparut sous mon regard. Avait-il été lui aussi ninja tout comme moi ? Si c’était le cas, il aurait trahi bien plus de gens que je le croyais. Non, mieux valait ne pas penser à de si mauvais horizons.

Nous arrivions enfin aux portes de Kumo. Je m’assis sans tarder au sol, histoire de reprendre un peu au souffle et de me préparer à ce qui se passerait lorsque j’aurais passé ces portes. Nous devions nous faire pointés par un appel pour savoir qui était là, et sans doute si nous avions perdu quelqu’un en route à ce que je supposais. Le passage de ces portes signifiait beaucoup de choses pour nous : à la fois un début d’union, mais aussi le début d’une guerre… Et pas n’importe laquelle à ce qu’il semblait se murmurer.

Il y avait des gens intéressants, d'autres moins. Kaito ne portait aucune attention aux genins, ces-derniers n'étaient pas capables de lui montrer quelque chose qui puisse manifester un quelconque attrait chez lui. Le chemin passa, le temps aussi.

Il analysait les gens autour de lui, en réalité il se limitait à trois ninjas : Yujoba, Shikamaru et Kiina, la fille de Suna. Les autres, quelques soit la couleur de la peinture, se montraient bien ternes. Il espérait ne pas faire de mauvaises rencontre car c'était un groupe de niveau moyen ... Il connaissait l'intelligence de Shikamaru mais, bien sûr, n'ayant jamais fait équipe avec il ne pouvait pas savoir que d'un groupe moyen, le Nara était capable d'en faire une bonne équipe, exploitant aux mieux les capacités de chacun.

Yujoba, personnage énigmatique, parlait peu et sensiblement plus à Shikamaru. Mélancolie, regret et tristesse ... Que de tristes émotions émanaient de lui. Ses sens ne le trompèrent pas, ce dernier quitta le groupe et des gouttes humides perlèrent de son visage, perturbant ainsi l'espace autour de lui. Alors il pleurait ? Ah !

Shikamaru ... Calme, ennuie et nostalgie. C'est, du moins, ce que ressentit Kaito lorsqu'il l'analysa. Lui non plus ne parlait pas alors que derrière, les genins ne s'en privaient pas. Lorsque Yujoba quitta le groupe, il décida de ne pas rejoindre Shikamaru afin qu'il puisse se concentrer sur le chemin et sur les précautions à prendre.

Le jeune Sagaki se tourna alors vers la dernière personne qui l'intéressait : Kiina. Il soupira alors : malaise, tristesse et mélancolie ... Le mal être, il pouvait le comprendre, elle devait se sentir si étrangère, ce qui n'était pas totalement faux mais pourquoi les ninjas dignes de louanges étaient-ils si négatifs ? Était-ce la clef du succès pour atteindre une puissance encore plus grande ? Il rejoint alors la sunéite.

[Event] Arrivée de Konoha ! 11033111292323628

Je me joint à toi, j'espère que cela ne te dérange pas mais je ne peux laisser notre invitée seule à se morfondre en pensées. J'imagine que tu es pressée de rejoindre les tiens, même si c'est à Kumo. J'espère que tu garderas un bon souvenir de Konoha.

Le maître du koton n'était pas au courant qu'elle n'y était restée que quelques jours. Il ne se renseignait jamais sur la présence de ninjas étrangers au sein du village d'autant plus que lui venait à peine de rentrer de mission qu'il partait déjà vers le pays de la foudre.

Kumo, cette ville n'a vraiment pas changé depuis le temps. Ces montagnes ternes, ces nuages neutres. Cette net impression de se sentir blooser, sous-estimé. Même les uniformes de ces ninjas me semblent ridiculement taillé. Je m'avançais par le portique et je voyais à ma droite des autres ninjas portant un tout autre accoutrement que le mien et que ceux de ces ninjas émérites et vantards. Je reconnais ce logo, Suna. La fête semblera grandiose, d'une part des vantards et de l'autre côtés des gens qui font la tronche à longueur de journée. Heureusement que je peux m'appuyer sur mes recherches, m'étant rapproché d'Iwa. De plus, je pourrais peut-être en apprendre plus ici.

Je me retrouvais encore seul. Je reconnaissais au loin Sagaki. Peut-être le seul que je pouvais blairer. Peut-être car c'est celui, qui ne se montre pas le plus entreprenant. J'ai d'ailleurs cru entendre des histoires sur lui. Kiton, euh Kroton, ah oui, Koton, voilà sa spécialité. Un art très rare ce qui fait de lui, un être unique. Identique à moi, qui suit le seul à comprendre le pouvoir de mes chers cartes qui sont mes seuls compagnes. Je me demande pourquoi il s'est décidé de joindre le groupe. Enfin, le seul moyen de le savoir est d'encore m'en approcher...

- Sagaki Kaito je présume. Utilisateur du Ku euh... Koton. J'ai entendu parler de toi, j'imagine que tu as tes propres raisons pour venir ici. Est ce que tu en sais plus sur la vrai raisons de notre venue ici?

Je remarqua, qu'il parlait avec une jeune femme venant de Suna. Super en plus, je sens dans son regard peu d'envies et énormément de mélancolies. Bref, je dois comprendre ce qu'on attends de nous et ça passera par l'interrogation de n'importe qu'elle ninja ici présent.

Alors que je me reposais un peu de ces quelques jours de voyages, un jeune homme de Konoha s’approcha de moi. J’en fus étonnée, car aucun d’entre eux n’avait essayé de me parler durant le voyage. Bon d’accord je n’avais pas fait beaucoup d’efforts non plus, mais il fallait essayer de me comprendre, j’étais un peu l’intrus dans cette flopée de ninjas de Konoha, sans compter que j’étais la seule fille du groupe, il y avait vraiment de quoi se sentir seule. Mais l’habitude faisait que ça ne m’avait pas attristée tant que ça, j’étais au contraire soulagée qu’aucun d’entre eux ne connaissent mon passé contrairement à une majorité des Sunajins de chez moi.

Bref, ce garçon m’avait accostée, me considérant apparemment comme son égal et me parlant de manière plutôt courtoise, ce qui me ravit. Je m’affairais à le détailler brièvement alors qu’il me parlait, portant toujours cependant une oreille attentive à ce qu’il me disait. Je ne pouvais voir ses yeux car ils étaient cachés par des rubans, ce qui m’interloqua, comment pouvait-il savoir où j’étais ? Peut-être que le ruban n’était pas aussi épais qu’il n’en avait l’air. Hormis cela il avait une longue chevelure d’un blanc très clair qui était pour certaines mèches enroulées autour d’autres rubans. Il était plutôt grand et fin et un diadème de perles entourait le haut de son crâne. Bien qu’il ait l’air souriant, quelque chose chez lui me mettait mal à l’aise, même si je n’arrivais pas à mettre la main sur ce qui me perturbait chez lui. Je lui rendis donc finalement son aimable sourire, restant encore un petit moment assise le temps de répondre en partie à ses affirmations.

« Non, ta présence ne me dérange pas au contraire. C’est gentil de te préoccuper de moi de la sorte. »

Suite à ce début de réponse, je me relevais, tapant un instant mes vêtements pour qu’il ne me reste pas de poussière dessus suite au fait que je me sois assise. Je m’étirais de tout mon long sous les rayons lumineux de l’astre solaire, mon ami de toujours. Ici aussi, il ne tapait pas aussi fort que chez moi, ce qui était compréhensible de toute manière : je vivais en plein désert à Suna. Le sable en lui-même faisait augmenter la température que le soleil nous envoyait alors bon, il n’y avait pas de comparaison à faire. Ceci fait, je me retournais vers le ninja de Konoha qui m’avait abordée.

« Pour ce qui est du bon souvenir de Konoha, ne t’en fais pas pour ça, c’est le cas. Par contre non, je ne suis pas si pressée que ça de rejoindre les miens comme tu dis. Pour cette supposition-ci, tu t’es mépris. »

J’eus un simple rire, doux et calme. Après tout je ne faisais qu’énoncer des vérités, même si la dernière pouvait surprendre, elle était bien réelle. Pourquoi serais-je pressée de rejoindre des gens qui me jugeaient sur ma naissance et pas pour ce que j’étais réellement ? De toute manière je n’avais pas d’amis à Suna, la seule personne que je respectais était mon Kazekage, et uniquement lui, enfin j’avais aussi de l’admiration pour sa sœur, la princesse Temari, mais rien de plus. Alors à Suna, à Konoha ou à Kumo, pour moi tout cela était la même chose. Mais bon, je ne tenais pas à ce que cette personne, la seule à m’avoir approchée depuis notre départ de Konoha me rejette également s’il venait lui aussi à apprendre des méandres de mon passé. Je lui souris donc simplement, lui tendant la main amicalement.

« Au fait, je m’appelle Kiina, Chuunin de Suna. Et toi, qui es-tu ? »

Mais alors que je voulais lui serrer la main et connaitre son nom, un autre ninja de Konoha vint à sa rencontre, m’ignorant totalement. J’étais certes habituée à ce genre de réaction mais cela me dérangeait toujours un peu, quoi de plus normal ? Enfin, grâce à son intervention je pus connaitre le nom du garçon qui m’avait approché sans même qu’il ne me le dise. Ainsi il s’appelait Sagaki Kaito. Ce nom me disait vaguement quelque chose, mais la technique qu’il présenta ne me dit rien quant à elle. Quant à la raison de notre venue ici, je n’en avais moi-même aucune idée. Sans doute allaient-ils nous en apprendre d’avantage au fil de la journée, mais pour le moment, je pensais juste que nous étions venus pour créer des liens entre ninjas en vue de la guerre à venir. J’ignorais qu’il devait y avoir une autre raison, et commençais moi-même à me poser les mêmes questions que le jeune homme blond qui était venu accoster Sagaki…

- Je vois que nous sommes tous dans le même bateau.

Je n'aimais pas trop, à la base, les ninjas de Suna. Pas plus que ceux de Kumo par ailleurs. J'avais toujours l'impression que le poid et toute la misère du monde était portée sur leurs épaules. Mais cette fille, cette Kiina comme j'ai peu entendre, elle avait quelque chose dans ce regard qui me surprit directement. Une forme de tristesse, mais pas celle que l'on a quand on est malheureux. Je voyais bien, qu'elle parlait avec Sagaki, je me demandais pourquoi, si seulement elle connaissait les rumeurs qui courent autour de ce ninja. Mais dans me quête personnel d'information, je me devais de faire connaissance.

- Suna hein. Le climat de ce pays doit énormement te changer. Tomaya Sakuza, chuunin de Konoha, enchanté.

La jeune fille, belle comme un sourire, hésita à me parler. je la comprenait. Vu le regard qu'elle me posa, je compris qu'elle avait du mal à faire confiance. Enfin, quand on a eu un kazekage comme Gaara, je peux comprendre qu'on soit tout le temps craintif. Surtout, que je voyais pas beaucoups d'autre ninjas de Suna dans les parages. Voulant lui décocher un sourire, qui m'aurait ravi, je lui fit un petit tour de magie avec mes cartes, disparaissant dans l'une de mes mains et réapparissant dans l'autre. Enfin bref, aucun résultat. Mais que pouvait-il y avoir comme horreur, dans le passé de cette jolie demoiselle?

Bien tu connais mon nom ainsi. Mais limites toi à Kaito, cela fera plus amical. J'utilise bien l'art mentionné et, joueur de carte, je te demanderai à l'avenir de ne plus l'énoncer, c'est mon jardin secret ... Pourquoi allons-nous à Kumo ? C'est pourtant évident. Oui, on va apprendre à se connaitre pour affronter les épreuves à venir et puis quoi ? Après, lorsque le danger sera écarté, nous n'aurons plus besoin les uns des autres. Cependant, on aura toujours les techniques d'autrui pour s'en défendre ou ... Peut-être n'est-ce pas aussi fourbe mais je reste sur mes gardes.

Il restait très calme dans ses dires mais lorsqu'il mentionna le Koton, on pouvait clairement ressentir l'avertissement qu'il prononçait et qu'il risquait de ne pas être aussi courtois la prochaine fois. Son énoncé pouvait rendre Kiina plus tendue car il ne semblait pas se montrer très ... optimistes et surtout peu unioniste. Il sentait bien que Tomaya Sakuza avait semé la graine du doute en elle, peut-être même était-elle plantée dans un terreau favorable. Il n'avait rien à perdre ni aucune honte, il préféra alors peindre le portrait qu'on faisait de lui. Son corps avait entamé un mouvement mais s'était arrêté lorsqu'elle fut interrompue. Il décida alors de saisir sa main.

Enchanté cela dit. Enfin, je me trompe sûrement alors autant en profiter pour se faire de réels amis. Bien avant que tu te poses plus de questions sur mon sujet, voici l'homme vu par ceux de son village : on ne me fait pas confiance à Konoha donc je te conseillerai d'en faire autant, ça m'ennuierait d'apprendre à adopter une attitude différente. Celle d'accepter qu'on puisse me faire confiance.

Il se mit alors à rire, c'est vrai que depuis ce fameux jour, on ne lui avait donné des missions que par nécessité et surtout fautes d'autres ressources. Peut-être était-il plus proche de Kiina qu'il n'y paraissait. Il releva une longue mèche en orientant son visage vers le ciel. Lui qui ne voulait pas effrayer la jeune femme, ça devait être raté. Il réfléchit, pourquoi ce chûnin était-il venu ainsi interféré dans leur discussion et s'il avait ses propres raisons ? Bien sûr qu'il en avait ...

C'est assez étrange de ne pas être pressée de rejoindre ceux qu'on appelle les "siens", je vois que nous avons chacun nos parts de mystères. Puisque j'en ai aussi et que je les protège, je ne vais pas chercher à découvrir les tiens. Je ressens ton regard interloqué sur le bandeau me cachant les yeux : je suis aveugle.

- Très bien Kaito, aucun soucis pour moi. Tu as certainement jamais du entendre parler de moi à Konoha. A vrai dire, je suis plus le ninja en retrait que celui qui se montre. J'espère qu'un jour, nous croiserons le fer, mais dans le même camps, je ne tiens pas à me battre contre mes semblables...

Un flash me vint devant mon regard. Battre, mes semblables. Lesquelles, qui sont mes semblables? Enfin bref, d'un geste élégant, je laissais les deux ninjas faire connaissance, de toute manière, j'avais déjà trouvé une ébauche de notre présence Kumo. Je me décidais donc de m'en aller, visiter cette triste ville. Mais, je me devais de dire une dernière chose à cette Kiina.

- Kiina, si je peux me permettre, laisse moi juste t'énoncer ce verset : "Si tes larmes coules, sèche les. Si ta gorge se noue. Pense à ce que tu n'arrives pas à penser. Si on se refuse à essuyer les larmes de son coeur, c'est son ame que l'on voit couler sur le sol. Reste toi même, et si tu n'arrive pas à sourire, pense aux gens qui sont bien plus malheureux que toi, alors tu créera une brèche dans ton ciel obscure, et la lumière te carressera la visage." Sur ce, je vous laisse et à bientôt.

Qui suis-je avec mes grandes phrases? Et moi, comment je dois me percevoir. Oublie-ça Tomaya, tu as d'autre chats à fouetter pour le moment.

Le ninja qui était venu à la rencontre de Sagaki ne semblait pas très amical. Du moins j’avais vu mieux, il faisait sans doute le tour de toutes les têtes pour avoir des renseignements. Il avait l’air assez dédaigneux et peu accueillant. Il me semblait qu’il jugea mon insigne ninja avant d’en déduire dort habilement que je venais de Suna. Pour sûr que le climat me changeait, là-bas on cuisait tous les jours à l’étouffé ! Ici le climat était plus clément, tout comme à Konoha d’ailleurs. Mais je n’allais pas quitter mon village pour un autre comme Mr. Otsuki bien que rien de particulier ne me retienne à Suna. J’avais seulement un profond respect pour mon Kazekage, aucun lien amical ou familial ne me retenait cependant dans mon village natal. Bref, le blondinet se présenta tout de même, il s’agissait de Tomaya Sakuza, un Chuunin de Konoha. Je lui répondis avec une pointe d’hésitation et de méfiance dans la voix.

« Moi de même. »

Sans doute avait-il entendu mon nom lorsque je m’étais présentée à Sagaki, je n’avais donc pas besoin de réitérer les présentations. Pour je ne sais quelle raison, il se mit à me montrer un tour de magie, jouant avec ses mains et des cartes de jeu. J’avais déjà vu ce genre de tours sur les places publiques de Suna. Mais il s’était avéré que l’homme qui avait fait ce tour était un traitre. A ce que j’avais entendu dire, il avait été fusillé le soir même ou on l’avait appris. Pour cela, son tour ne me fit pas sourire du tout, bien au contraire. Bref, alors que je soupirais, Sagaki repris la parole en me demandant de l’appeler Kaito pour faire plus amical disait-il. Je lui souris à cette demande que je ne manquerais pas de respecter. Je comprenais que Kaito ne voulais pas divulguer ses secrets concernant ses techniques, moi-même je n’aurais pas été tentée de le révéler à quelqu’un si j’avais possédé un art aussi rare que le sien.

Par contre la seconde partie de ses explications ne me plut guère. D’accord nous devions nous unir et créer des liens, mais après la guerre ? Sauf qu’il devait peut-être réfléchir avant de dire ça. On ne savait pas combien de temps durerait cette guerre ni même si on allait y survivre, nous n’étions tous trois que Chuunin après tout ! Bref, il se voyait déjà dans une autre guerre, après celle que l’on préparait on cette fois nous serions ennemis, je trouvais ça assez pessimiste comme manière de voir les choses, mais bon, après ma rencontre avec un membre de l’Akatsuki, il y avait de moins en moins de choses qui m’étonnaient : juste de plus en plus qui me décevaient. Mais finalement il me fit sortir de ces pensées moroses en répondant enfin à ma main tendue. J’eus cependant un haussement de sourcil à l’énonciation de ces paroles. En quel honneur ne devrais-je pas lui faire confiance ? Pourquoi était-il vu de manière aussi noire par les autres membres de son village ? Il eut un rire étrange après ses explications. Je trouvais que finalement ils étaient tous les deux bizarres ces garçons, et chacun à sa manière. Moi-même on ne me faisait pas confiance, alors je me sentais un peu plus proche de ce garçon à cause de cela, bien que les raisons du manque de confiance de notre entourage devaient être bien différentes.

L’autre reprit la parole. Il s’adressait à Kaito et le remerciait de lui avoir donné ces quelques brèves explications, je restais là à attendre patiemment mon tour de parole quand il se tourna finalement vers moi. Interloquée, il me semblait qu’il allait prendre congés, mais sans que je sache pourquoi il m’adressa la parole et m’énonça un verset que je trouvais qu’il devait être de sa confection. Sans doute avait-il l’âme d’un poète. J’essayais de comprendre petit à petit ses paroles, certaines m’encouragèrent, d’autres ne me faisaient pas trop plaisir. Je n’eus pas trop le temps de répliquer que le blondinet s’en allait déjà. Je me contentais donc d’énoncer ce que je pensais à voix haute, non pas pour Kaito mais parce que j’en ressentais le besoin.

« Quel drôle de personnage… »

Je soupirais, l’air las et fatiguée et me retournais vers Kaito. Celui-ci leva les yeux au ciel en continuant ses constatations. J’aimais le fait qu’il cherche à cacher ses secrets et de ce fait respecter les miens, ça me mettait déjà un peu plus à mon aise avec cet étrange personnage dont je me trouvais de plus en plus proche. Il avait senti mon regard interrogateur concernant son bandeau à ce qu’il m’en avait dit. Lorsqu’il me dit pourquoi il le portait je fus des plus surprises. Pour un aveugle, il avait bien suivi le trajet et avait réussi à atteindre le niveau ninja d’un Chuunin, j’étais des plus impressionnées. Sans doute ses autres sens s’étaient perfectionnés avec le temps pour lui donner une certaine force. Je m’inclinais alors doucement, gênée par mes propres pensées.

« Ah euh excuse-moi, je ne savais pas… »

Evidemment que je ne savais pas, comment aurais-je pu le savoir aussi ? Décidemment j’étais à la ramasse aujourd’hui. Je m’en voulais d’avoir cherché une réponse à la présence de son bandeau, peut-être cela ne lui plaisait pas de parler de cela. Je regardais alors à mon tour le ciel en cherchant de quoi parler avec ce garçon mystérieux. Je soupirais. Les questions que je me posais n’auraient sans doute jamais de réponses car il n’y répondrait sans doute pas. Pour dire de rétablir l’équilibre, je révélais donc une information sur ma personne à Kaito.

« Comme ton compatriote m’a révélé que tu pratiquais l’art du Koton, dont je n’avais jamais entendu parlé d’ailleurs, je me dois de te révéler que pour ma part je me suis spécialisée dans l’utilisation du Katon. Sinon je te trouve assez pessimiste, selon tes propos après cette guerre, nous nous battrions les uns contre les autres à ce que j’ai compris. Mais dans ce cas pourquoi s’allier avant pour briser cette alliance après, c’est illogique, tu ne trouves pas ? »

Je me mettais à parler de logique avec un parfait inconnu, de mieux en mieux Kiina, bravo…

Durant ses quatre jours de voyage, j'avais beaucoup réfléchi sur un point, pourquoi un Gennin qui venait juste de redevenir ninja serait-il envoyé pour une telle mission. J'y ai réfléchis sans prêter attention aux autres pendant ce voyage, c'était à cause d'autres ninjas qu'à l'époque j'avais démissionné du poste de ninja auprès du Sandaime, c'est pour cela que je ne comptais pas faire connaissance s'ils n'ont aucun intérêt pour mon objectif, mais telle n'est pas la question. Je pensais à mon avis que si j'ai été envoyé à cette mission c'est que l'Hokage doit être au courant de mon nindo, il devait être au courant que je souhaite retrouver les descendants des gardiens du clan où mon ancêtre en était le dirigeant. Pour cela je devais avoir une résolution aussi clair que le Ciel comme l'avait eu mon ancêtre à la création du clan. De toute manière, durant le trajet personne ne s'était parlé, sauf à un moment Yujoba qui avait prit une pause en l'indiquant à Shikamaru.

Nous venions d'arriver à Kumo, une fois sur place, je préférais attendre un peu avant de commencer mes recherches, voir si les autres shinobis avec qui j'avais fait le trajet auraient pu être différent de ceux qui m'avaient fait démissionner. Mais bon, j'avais l'impression de me tromper, ils dégageaient tous une aura ténébreuse mis à part Shikamaru et la Sunajin, je n'avais donc aucune raison de continuer avec eux cette mission, je n'aimais guère leur présence, il pourrait me gêner et ça je ne l'aurais pas permis. Puis il devait trouver ça étrange qu'il y ai un ninja en costume/cravate.

Bon je vous laisse, je n'ai aucune raison de rester ici dans ce groupe maintenant que nous sommes arrivés ici, je n'apprécie guère l'aura que la plupart d'entre vous émane, je n'ai aucune raison de le cacher, je suis franc. Je ne souhaite pas sympathiser avec des personnes comme vous. Je suis ici pour rechercher certaines personnes et réveiller mon sang pour faire renaitre le Katon ultime utilisable seulement par les personnes ayant le même sang que moi.

J'avais une résolution aussi clair que le Ciel qui s'étendait au-dessus de nos têtes, je devais trouver les autres Gardiens du Clan Vongola et trouver le moyen de réveiller mon sang. J'avais au moins la solution pour rechercher les autres gardiens, je sortais de ma poche de costume ma bague qui certifie que je suis le Gardien du Ciel de mon Clan et donc le dirigeant du Clan. Je l'avais ensuite enfilé à mon doigt, puis je devais concentrer mon Chakra dans l'anneau ce qui fît apparaitre une flamme chaleureuse, ma bague me permet lorsque que je fais apparaître cette flamme de m'en servir comme radar pour repérer les autres gardiens, plus je suis proche d'un gardien, plus elle vacille. Mais avant de partir, elle se mit à vaciller fortement comme si un Gardien faisait partie du groupe de Konoha, si ce doute s'avère être vrai, le gardien devrait reconnaître ma bague même s'il ne sait rien du clan, parce qu'il devrait avoir la même, seulement la couleur du joyau serait différente.

Kaito laissa le tout se terminer, alors qu'il allait répondre à Kiina sur les raisons de son pessimisme, un simple genin lui énonça qu'il n'appréciait pas l'atmosphère de ces gens-là. Il respira une bouffée d'air frais et se retient de montrer l'échéance tragique qui attend les gosses dans son genre. Il l'ignora alors complètement.

Kumo ... Hum ... Avant de te laisser filer, je tiens à te répondre. Premièrement, ne te montre jamais désolée de ton handicape, je le vis bien et je vais même t'expliquer que dans ma famille, c'est un honneur. Disons simplement que mon clan naît aveugle, alors pour nous c'est normal. Ce serait dommage de te sentir mal pour ça. Pourquoi suis-je pessimiste ? L'histoire est bâtie sur le sang de nos ancêtres. Nous sommes des ninjas, nous avons été conçus pour protéger nos terres et attaquer celles des autres. C'est un triste constat ... Mais ...

Kaito posa une main amicale sur l'épaule de Kinaa en la tapotant. L'air était vraiment frais, si ... paisible, la sunajin était quelqu'un de bien, ses idées étaient plaisantes mais ne rejoignait plus la réalité de l'aveugle, ceci étant il garda un grand sourire.

Kiina, je suis pessimiste mais j'espère réellement que des gens comme toi pourront continuer de garder leurs idéaux et de les faire voir le jour. La paix est un état serein, j'avoue que j'aimerais que tu aies raison, alors n'oublies jamais ce que tu viens de me dire. C'est amusant, je n'imaginais pas que tu puisses dire de telles paroles, je sentais beaucoup de tristesse émanant de toi et finalement tu es aussi optimiste que notre héros, à Konoha. Bien, je t'ai assez privée de tes libertés, tu es libre maintenant, deviens forte pour affirmer tes dires !

Kaito garda son sourire inchangé et s'adossa à un arbre, restant un petit moment hors de la ville, sans fuir Kiina, lui laissant la possibilité de rester si elle voulait encore éclaircir certaines choses.

J’eus l’esprit attiré par un garçon bien spécial qui c’était mit bien au milieu de nous tous et clamait à voix haute qu’il n’en avait rien à faire de nous. Sympa, ça fait toujours plaisir. Il pouvait bien parler avec son costard-cravate ! Nous, on pavanait pas à la recherche de personnes spéciales au moins ! Réveiller son sang nan mais écoutez-le, c’était pas une statue de glace non plus. Décidément il y avait beaucoup de garçons étranges à Konoha. Je me sentirais peut-être mieux parmi les Sunajins finalement… Bref, je gardais pour moi mes pensées assassines bien que la mention du « Katon ultime » suscita ma curiosité, moi qui m’était spécialisée dans l’utilisation de techniques de Katon depuis la brève rencontre que j’avais eu avec mon père. Finalement le pingouin en costume sortit un anneau de sa poche et en sertît un de ses doigts. Une flamme en sortit et vacillait alors qu’il n’y avait pas de vent, c’était impressionnant. Mais ce qui me troublait, c’était que j’avais l’étrange impression d’avoir déjà vu un tel spectacle, ou du moins cette bague ne m’était pas inconnue.

C’est alors que le souvenir me revint, comme un électrochoc, beaucoup plus clair et précis que je ne l’avais eu jusqu’alors. La bague que portait ce garçon, elle ressemblait à s’y méprendre à celle que portait mon père le jour où il assassinat Koguro sous mes yeux. Bien sur la mémoire sélective avait réussi à effacer ce détail, mais après avoir vu cette flamme, je n’avais plus aucun doute : il s’agissait bien de la même. Je m’élançais vers le garçon.

« Eh attends, cette bague… »

Mais je fus coupée dans mon élan, Kaito reprenant la parole il s’adressait à moi. Il avait bien compris que j’allais m’en aller et n’avais pas l’intention de me retenir bien longtemps selon ses dires, il avait juste quelques petites choses à me dire avant que je ne parte. Ainsi la perte de la vue était transmise de génération en génération dans sa famille, je me demandais bien lequel de ses gênes pouvait être atteint pour l’avoir rendu aveugle de naissance. Je comprenais qu’il prenne ça pour un honneur si c’était transmis de père en fils mais je trouvais ça un peu dommage pour lui, il ne pourrait pas admirer la beauté des belles choses de notre monde comme moi je les voyais, jamais.

Concernant l’histoire des ninjas, il avait une fois de plus totalement raison et je n’avais rien à redire là-dessus. Juste que moi qui était une grande partisante de la paix entre les états détestait l’idée que nous devions un jour nous battre de nouveau, ça me déprimait un peu, mais d’un autre côté c’était notre destin, et nous l’avions choisi en devenant ninjas.

Il posa doucement sa main sur mon épaule et la tapota, je pris ça pour une marque amicale, comme si il essayait de me rassurer, mais à sa manière. J’esquissais un faible sourire à son attention, attendant qu’il continue. Il espérait que mes pensées pacifistes portent leurs fruits, tout comme moi, mais je sentais qu’il n’en était pas totalement convaincu, et à l’aube d’une nouvelle guerre c’était tout à fait compréhensible. Il me confia s’être fourvoyé, persuadé que je tiendrais un discours tout autre à propos de la paix entre état car j’avais semblé triste. Ainsi il l’avait remarqué, j’eus un sourire ironique à la pensée que même un aveugle arrivait à ressentir mes émotions. C’était cela que je détestais chez moi, je détestais de ne pas savoir cacher mes sentiments.

Sur ces dernières paroles Kaito me relâcha et alla s’adosser à un arbre non loin de là. Je souris à nouveau, le moins que l’on puisse dire c’était que ce garçon ne s’imposait pas. Et puis j’avais apprécié de discuter avec lui, je me dirigeais donc une nouvelle fois à sa rencontre. Je posais à mon tour ma main sur son épaule et la tapota aussi amicalement qu’il l’avait fait pour moi tout à l’heure.

« Parler avec toi m’a fait du bien Kaito, merci d’être venu à ma rencontre. Je te promets de devenir forte pour défendre mes convictions et j’espère de tout cœur pouvoir combattre à tes côtés si le combat venait à arriver. Au plaisir de se croiser à Kumo ! »

Et sur ces derniers mots, je lui fis mes adieux. J’avais été tentée de lui embrasser la joue pour sceller notre amitié et lui montrer l’affection que je portais à son égard pour m’avoir approché, mais ne sachant pas de quelle manière il réagirait je préférais prendre congés de lui sans m’imposer. Je repris de petites foulées pour rattraper l’étrange garçon en Costard-cravate de tout à l’heure qui m’avait rappelé Soft Fury par sa tenue. Mais ce n’était pas le genre de Soft de parler à autant de gens pour leur dire cela. Moi ce qui m’attirait chez lui était purement symbolique. Son anneau m’intriguait par sa flamme mais surtout parce que mon père avait porté une bague qui se rapprochait énormément de la sienne. Je le rattrapais donc et lui coupais la route en me mettant sur son chemin. Reprenant mon souffle, je lui désignais son anneau du doigt avant de m’expliquer.

« Ton anneau… Où est-ce que tu l’as trouvé ? »

♥ Suite de ce post Ici ♥

-… dono… kage dono… age dono… HOKAGE DONO !!!.

Se réveillant en sursaut avec un « HI ! »(A lire comme I en anglais), faisant valdinguer par ci par là certain documents éparpillés sur son bureau, la jeune kage sortait de son sommeil. Ses eux verts grandement ouverts, elle jetait des coups d’œil frénétiques un peu partout ; la seule chose dont elle se rappelait était d’être venue faire le ménage dans son bureau avant d’entreprendre la lecture des différentes missions non cacheté des shinobi de Konoha. La pile de dossiers était si imposante que n’importe qui les aurait balancés au feu sans hésiter, ou se serait décider à les stocker quelque part faisant mine de ne point les avoir vu.
Mais le problème était le suivant, le village avait grand besoin d’argent pour poursuivre sa reconstruction. Il était primordiale de renfloué les caisses pour rendre au village de konoha gakure sa gloire d’entent. C’était pour cette raison que Milena ne pouvait se permettre de tirer au flan, étant le nouveau ninja responsable du village de la feuille, elle était consciente du nombre de vie comptant sur ses décisions et du poids important qu’occupait la responsabilité des différentes vies humaines sur ses épaules.

Toute fois, elle était en train de lire des dossiers de missions au alentour des 23h, alors pourquoi diable le soleil était-il si haut dans le ciel ? Une personne frappa de nouveau à la porte, prononçant les deux mots qui l’avaient tirée de ce noir soudain qu’elle commençait petit à petit à comprendre. Se donnant deux belles baffes pour sortir complètement de et état de somnolence, elle tachât de prendre un air sérieux avant de permettre au shinobi de rentrer. A l’instant où ce dernier entrât dans la pièce, prenant son inspiration pour lui parler d’elle ne savait trop quoi, la jeune fille put le voir se mettre à pouffer de rire. Soulevant un sourcil devant cette situation ambigüe, elle resta ainsi dans l’incompréhension jusqu'à ce qu’il sorte un mouchoir de sa poche et le lui tende. Mais qui avait-il de si drôle ?
Prenant le mouchoir avec le visage qui disait qu’est-ce qui se passe, ce dernier lui fit signe de se retourner pour faire face à la fenêtre. Une fois ceci fait, elle se demandait toujours ce qui se passait à l’extérieur. Hormis ce moineau sautillant sur le rebord du balcon, il n’y avait rien de bien particulier. A part peut être…

- uso !!!(c’est pas vrai !), quittant son bureau en toute hâte, elle entra dans une pièce à cotée où se trouvait une salle d’eau.

Face au miroir, elle comprit ce qui avait provoqué ce fou rire chez le konojin qui l’attendait a l’extérieur ; sur le coté gauche de son visage était imprimé le rapport de mission d’un certain Sakaki. L’impression était si nette qu’elle voyait le rang de la mission ainsi qu’une partie de la description de cette dernière. Rinçant le mouchoir et se dépêchant d’essuyer tout ceci, elle revint à sa place en toussant très légèrement poing devant la bouche les yeux fermés.

- Merci de m’avoir prévenue… fit-elle avec le peu de dignité qui lui restait devant ce shinobi qui tachait de reprendre son sérieux. Alors, qui à t-il de si urgent ?

c’était hier qu’avait été fixé le départ à kumo gakure no sato… répondit ce dernier bras dans le dos.

Persuadée que c’était le lendemain, notre blondinette aux yeux d’émeraude tilta assez rapidement qu’elle avait deux jours pleins de retard ; remerciant le shinobi, cette dernière quitta son bureau en passant par la fenêtre, pas le temps de dévaler tous les escaliers de la tour du kage qui étrangement avait survécue à l’assaut du chef de l’akatsuki.
Se précipitant a son domicile, elle allât prendre une douche, se vêtit rapidement ; balançant sur ses épaules sa tenue destinée aux cérémonies qui était en faite une robe blanche des plus élégante elle quitta enfin sa demeure, suivit de près par les junin chargés de l’escortés. Avec le retard qu’ils avaient prit par sa faute, il était certain que tout leur trajet allait être effectué en utilisant le suishin no jutsu.

Toute fois, Milena passa d’abord voir comment évoluait l’état de santé des personnes dont les blessures n’étaient pas encore entièrement refermées. En tant que Kage, elle se devait de montrer ne serait-ce qu’un peu d’attention à l’état de ses troupes, et c’était ce genre d’attention qui avait l’impressionnante capacité de remonter le morale de ses hommes. Leur faire comprendre qu’ils comptaient et qu’ils n’étaient pas de simples machines de guerre dont elle avait besoin et que quant elle était cassées elle était bonne pour la casse. Non, ils étaient avant tout des être humains, des personnes sur lesquelles elle se reposait pour promettre à konha une longue vie. Elle avait besoin de leur force pour pouvoir réalisé le souhait de sa défunte mère qui était de faire de konoha une nation puissante mais surtout et avant tout unie. Car de l’union naissait la force et de cette force konoha en avait actuellement un grand besoin…
Après cette petite heure passée au près de ses hommes, la Kage et son escorte quittèrent le village de la feuille, utilisant la technique de déplacement rapide maîtrisé par la plus part des ninjas expérimenté pour rattraper les troupe de Konoha partie depuis quelque jours déjà.

Fort heureusement, ceux-ci faisaient la route à pied, prenant leur temps pour marcher tranquillement pour arriver a destination. C’est pour cette raison qu’après un jour et une nuit complète leur traces de pas furent finalement visible par l’équipe de la konojin blonde. C’était à peine si ils s’étaient arrêté pour souffler par moment, Heureusement aucun obstacle n’avait croisé leur route, de ce faite, ils avaient put donner le meilleur d’’eux même pour retrouver la foule.
Ils étaient plutôt nombreux, mais pas autant qu’elle l’aurait souhaitée, vu que bon nombre d‘entre eux était resté à konoha pour les réparations et autres.
Du haut de l’arbre d’où elle sautait de branche en branche, la jeune fille put percevoir Yujoba et se rappelât immédiatement de leur dernière discutions. Fronçant quelque peut le regard, elle les devançât et attendit une trentaine de mètre plus loin l’arrivée de ces derniers, juste en face de la porte de kumo gakure no sato.

- Nous sommes arrivés à temps on dirait… Fit Milena avec un sourire à son escorte épuisée.

[Event] Arrivée de Konoha ! Kumogakurenosato

Nous avons donc réunis assez de ninjas pour se rendre à cet évènement inter-villages. Oui, un rassemblement de la plus haute importance de chaque ninjas de chaque village. Bien sûr, certaines personnes devaient rester au sein de leur lieu natal pour le protéger. C'est vrai, si tous les ninjas disponibles devaient s'y rendre, quelles sont les personnes qui devaient défendre l'un des cinq grands pays ? De plus, c'est bien trop inutile d'envoyer une masse de ninja à Kumo. Cela serais complètement ingérable et mettrais un peu le chaos chez nos hôtes. En ce qui nous concernait, nous étions à peine une dizaine à avoir quitté le village pour cette mission.

Pendant notre voyage vers ce village qui m'étais pratiquement inconnu, une chose me traversa l'esprit. Nous étions tous des ninjas de rang assez valorisé. Du moins, nous étions quelques Chuunins, Juunin. Dans le lot, Yujoba et moi-même étions les deux ambassadeurs de Konoha, les agents de liaisons de notre village respectif. Seulement, une mission d'une telle envergure, se doit être fait par le Hokage en personne. Représentant d'une nation, protecteur le plus respecté d'un peuple, il se doit de mener une mission de ce genre. Ce qui me semble assez étrange puisque nous étions d'accord sur quelques détails de notre venue. Selon moi Milena-sama à du s'endormir sur son bureau ou à quelques affaires assez importantes à régler. De toute manière, je sais qu'elle nous rejoindra dans peu de temps, de plus, je n'ai aucun soucis à me faire, car elle sera escortée par l'élite de Konoha. En parlant de Kumo, ce village se trouvant dans le Pays de la Foudre venait de faire son apparition. Il ne nous restait plus que quelques mètres à parcourir avant d'y rentrer. A notre arrivé, une apparition plutôt convaincante venait de se faire. Milena-sama en compagnie de deux ninjas. Elle était là, rayonnante et souriante d'un air assez spécial. Son sourire avait l'impression de nous dire : " Vous voilà enfin" ou encore "Désolé du retard, j'ai oublié de vous rejoindre". Enfin bref, l'importance était qu'elle était présente avec nous.

« Hokage-sama ! Je suis bien content de vous voir présente ici, malgré le retard rattrapé..»

Mes paroles avaient un fond de rigolade, car elle savait que je me moquais d'elle sans la vexé. Je pris le soin de m'avancer vers elle pour lui parler de nos futurs projets chez notre allié. D'ailleurs, je pense que ça va être assez barbant de prendre des mesures de sécurité, avoir certainement une réunion des Kages et tout ce qui s'en suis.

« Nous sommes tous au complet et aucune impasse, embuscade à eu lieu sur notre chemin. Tout va bien ! Dites moi, comment allons nous, nous organiser par la suite ? Car je suppose qu'il y aura une mise au point entre Kage, histoire de mettre à bien la sécurité du village ainsi que la cohabitation de tous les shinobis venant de différents coins si je me trompe ? »

Je voulais juste connaître nos prochaines actions dans le village caché des nuages ainsi que les préparatifs à venir.

[Désolé pour la médiocrité de mon Rp]

Assise sur une roche, observant Excalibur son épée restée dans un fourreau de couleur Or bien trop gros pour une lame de ce type, Milena se rappelait des conditions dans lesquelles elle l’avait eut. Il s’agissait d’un amour, un amour non pas impossible, mais dont les chances de germer en une relation plus approfondit avec l’être qui l’avait mise au monde était vraiment basses. L’amour d’un forgeron, ayant créé pour Reil une arme assez exceptionnelle ; aussi bien en terme d’élégance que d’efficacité… telle était l’histoire de cette arme a lame dorée, une relique, celle d’un sentiment d’une incroyable puissance, malheureusement non partagé.

Ses jounin lui servants de gardes du corps l’observaient, jetant de temps à autre des regards aux alentour pour s’assurer de faire correctement leur travail de protection. Etre chargé de la protection du plus puissant ninja du pays du feu n’était pas une mince affaire, même si il était certain que ce dernier, en l’occurrence cette dernière était capable de se défendre toute seule ; mais là n’était pas la question. Ils venaient de se rendre compte que le poste qu’ils occupaient ne leur permettait qu’une chose : protéger son corps. Mais qu’en était t-il de son esprit actuellement tourmenté par le passé ? L’expression désolée qu’ils pouvaient voir sur son visage angélique devait certainement être troublant pour eux, mais la personne la plus troublée restait notre kage à la chevelure Or.
Elle continuait de se le reprocher, se reprocher le faite d’avoir courue après la vengeance si longtemps et de revenir trouvée une Konoha en ruine. Elle avait été d’une inutilité prenante, son absence avait certaine causée un gros trou dans les troupes, pendant qu’elle se vengeait sur une personne qui n’en valait pas la peine, dans son village des gens souffraient ; pleurait devant leurs maison, maudissaient leur faiblesse et priant pour leur salut… Mais elle, où était-elle ? Dans un village … un village dans lequel elle satisfaisait une ambition personnelle, abandonnant bon nombre de ses camarades de combat. Toute fois si elle pouvait s’estimée heureuse de quelque chose, s’était de loin l’absence de perte humaine ; l’hokage actuel ne se le serait certainement jamais pardonné. Toute fois, sur son visage paraissait actuellement cette détresse, le besoin ardant de se racheter ; aussi bien au près de konoha gakure no sato qu’au près de la mémoire de Saber Reil, une femme qui avait tout donnée pour son pays natale.

- Hokage dono… Fit la voix d’un des ninja qui l’avait accompagné jusque là.

Levant aussitôt la tête, sortant de cet état de torpeur, un sourire se dessina sur son visage. Ses konojin arrivaient, ils bavardaient gaiement de chose et d’autre. Milena ne voyait aucuns bandages, ou personnes mal en point, aucune tristesse ou désarrois sur un visage. Ce n’était peut être rien aux eux de certains, mais pour notre amie aux yeux d’émeraude cette gaieté signifiait beaucoup ; pour commencé, il n’y avait pas eut d’attaque, pas de blessé ni de malade. Mais malgré la situation actuelle de leur pays, ils pouvaient encore sourire, et ça lui mettait du baume au cœur.
Se détachant du lot, vint Shikamaru nara, Chunin serte… mais ce jeune homme avait toute les qualités requise pour rapidement passé au grade de junin voir plus si seulement il mettait un peu plus du sien dans son comportement. Heureusement, il travaillait toujours à fond dans ce qu’il entreprenait, et c’était certainement pour cette raison que le précédent Kage l’avait nommé comme conseillé. D’après ce qu’elle avait comprit, cet enfant avait un bon sens de déduction et de réflexion, cerveau de la plus part des missions qu’il avait effectué, il aurait toujours vaincu ses adversaires par des stratagèmes diaboliquement millimétrés. Elle en avait elle-même été témoins lors du tournois des chunin de konoha durant lequel la nation du village du feu avait essuyée une attaque d’un de ses sanins légendaire Orochimaru... mais bon s’était du passé maintenant il fallait regarder l’avenir, la était une véritable marque de maturité.

« Hokage-sama ! Je suis bien content de vous voir présente ici, malgré le retard rattrapé..» Fit-il sur le ton de la plaisanterie, faisant légèrement rosir les joues de son interlocutrice qui détourna le regard avec un petit sourire.

- L’on va dire… que j’ai perdue la notion du temps… haha répondit cette dernière avec un petite rire nerveux les yeux fermés.

Entamant le pas avec le chunin qui était maintenant son conseillé, le représentant des nara lui fit un bref rapport sur le voage qu’ils avaient effectués, comme elle s’en était douté, aucune anicroche n’avaient eut lieux durant leur voyage, et le sourire de l’hokage ne put que s’élargir en apprenant cela ; cet alors qu’il posa certainement une question qui lui brûlait les lèvres, si bien qu’il en avait oublié de lui demandé comment c’était passé son voyage et etc…
Comment les choses allaient-elles se déroulée au village des nuages dans le pays de la foudre. C’était bien simple, a dire vraie elle y avait pensée durant son propre voyage et a cette question, une réponse avait déjà prit forme dans ses pensée.

- S’il y a une chose dont on peut être sure, c’est que le régime du village va quelque peut changer. Certains endroits seront certainement réaménagés afin de pouvoir accueillir un grand nombre de personnes. Cependant étant quatre des cinq grande nations à se réunir ici, nombres d’entre vous devrons dormir à la belle étoile dans des tentes ou des baraquements… c’est du moins ce que j’aurais fait moi-même… Ajoutât-elle avec l’expressions sérieuse qui avait prit place sur sa face. Toute fois, au vu du faite que ce sont justement les nations de ninjas encore debout qui sont invitées ici, il est évident que la sécurité a été renforcée pour évitée une seconde Iwa… Iwa, le respecté village de la terre qui était tombé devant ses adversaires. La sécurité allait être augmentée ici, cependant, ce n’était pas vraiment les lieux qu’il fallait protéger, mais plutôt les villages dont l’absence de kage allait sérieusement se faire ressentir en cas d’attaque ; surtout konoha dans son état actuel. Je te demanderais donc de veiller à ce que l’ordre règne dans nos troupes, je ne veux aucuns problèmes ou quelconques malentendu avec le village des nuages durant cette période, veille a ce que tout nos ninjas suivent scrupuleusement les ordres qui leurs seront donnés, tant que cela va dans le ses du respect des règles qui nous seront imposées. continuât-elle avec le sérieux qui caractérisait son visage dans ce genre de situations .

(*)
Spoiler:

Petit à petit, l’expression de la jeune femme s’adoucie ; elle reposa son regard redevenu souriant sur Shikamaru et d’un signe de tête s’assura qu’il avait bien comprit ce qu’elle lui avait demandé. Ce voyage à Kumo s’annonçait aussi bien intrigant que passionnant.

L'aube neuve portait ses rayons sur toutes la surface de Konoha, sublimant l'immense demeure des Hyuuga de sa luminescence. Cela faisait désormais quelques semaines que la jeune Hanabi avait étée promu Gennin. La jeune héritière venait d'émerger d'un long sommeil paisible, qui fut dérangée à cause de la sonnerie de son reveil. Un nouveau jour se levait, Hanabi esperait enfin recevoir une mission digne de se nom. Eh oui, la jeune Hyuuga était à présent une Gennin, une vrai ninja et plus simplement une élève de l'académie dont elle avait mainte fois rever de quitter. Elle était allongé sur son lit, fixant son bandeau ninja, qui pour elle avait déja une immense importance. Tout d'un coup, elle entendit la porte en bois glisser sur le parquet, laissant apparaitre sa servante Shimizu-san. Ca avait des avantages d'être Hyuuga, pensait Hanabi. Avoir une servante rien qu'a elle, c'était vraiment quelque chose de bien. En effet, Shimizu était la servante exclusif d'Hanabi, elle devait lui obéir au doigt et l'oeil ( Elle est payée pour sa >.< *sort* ).

- Ohayo Hime-san*, j'ai quelque chose pour vous. Vous allez être contente !
- Vous pensez ?! Je me demande bien pourquoi !

En effet, Shimizu tenait un mystérieux parchemin dans ses petites mains. Elle le remit à Hanabi, qui s'empressa de le lire. Peut-être une mission de Rang D, pensait Hanabi. Après tout, une gennin se devait d'exécuter les missions les moins dangereuses, et les moins intéressante de surcroit. Elle commença donc la lecture du parchemin. Hanabi, et de nombreux ninja était conviés à aller au village cachée de la foudre, Kumo. Un énorme sourire se déssina sur son visage, sa première mission se passerait en dehors du village de Konoha, en plus en compagni de nombreux shinobis du village ainsi que l'hokage. Hanabi s'empressa de sortir de son lit, en remerciant sa servante qui sortit de sa chambre. Il fallait qu'elle se prépare le plus vite possible. Ses yeux pétillait, son exitation s'intensifiait. Elle se coiffa d'une queue de cheval et enfila sa tenue quotidienne. Aussi, elle remplit sa sacoche de divers ustensils ninja comme des shurikens et des kunais. Ensuite, Elle attacha son bandeau ninja sur son cou. Hanabi n'avait jamais rencontre l'hokage du village, juste entendut parler. A vrais dire, à pars ses camarades de classe, ses professeurs et ses cousins, elle n'avait jamais rencontré d'autre ninja ! Ce voyage promettait de grand frissons pour la petite fille. Ses affaires prête, elle se hâta au salon, afin de prevenir son père.

- Père, je m'absente pour ma première mission.
- Je suis au courant. Tâche de faire honneur au clan Hyuuga et d'obéir aux ordres que l'on te donne. Bonne chance ma fille, je te fais confiance.

Hanabi salua poliment son père, la seule réponse qu'il reçu c'était un grand sourire déssiné sur le visage de sa fille. Elle ne decevrait pas son père et écouterait ses conseils. Elle ne tarda pas à rejoindre les portes de l'immense demeure. Enfin ! pensait-elle. Il fallait maintenant qu'elle rejoigne les portes du village pour les quitter avec le groupe de ninja. Durant tout ce chemin solitaire, la jeune Hanabi songeait aux évenements qui pourrait se passer. Elle s'imaginait des combats, ou elle pourrait faire honneur aux plus grands clans de Konoha. Après avoir regagné le groupe des ninjas, Hanabi leva un instant le visage vers le ciel, réceptive au moindre rayon de lumière.

*C'est une belle journée qui s'annonce... *

Un sourire calme et posé illumina son beau visage. Elle commençait à observer un à un, les shinobis qui l'entouraient. Hanabi devait être la plus jeune, elle put remarquer de nombreux chuunin et Juunin qui étaient beaucoup plus vieux qu'elle. Elle devait être une des rares gennin convié à cette mission. Cependant, malgèrs que la plupart des ninjas présent lui était inconnu, elle nota la présence d'un chuunin dont elle avait beaucoup entendu parler, il s'agissait de Shikamaru Nara. Il faisait parti de la promotion de sa soeur Hinata et était connu, pour son intelligence hors pairs. C'était plein d'entrain et d'exitation qu'Hanabi suivait ses compères dans la marche vers le village de Kumo. Elle connaissait malheureusement ce nom. C'était des ninjas de Kumo qui avaient demandé la tête de son père. Un air mélancolique s'installa sur son visage. Elle avait faillu perdre son père, rien qu'a cette pensée, son visage s'assombrit. Finalement, elle ne l'avait pas perdu, mais son oncle c'était sacrifié. La famille Hyuuga avait perdu un pillier du clan. Ses pensées furent interomppu : le groupe avait gagnée le village de Kumo. C'était un paysage tout nouveau pour Hanabi, ses yeux opaque ne quittait pas le décor et l'entrée du village. Ce village était étrange, Hanabi ressentait une sensation bizzard, elle ne pouvait mettre de mot sur ça. C'est alors que l'Hokage apparût. Une entrée plutôt innatendue, pour une Hokage, pensait Hanabi. La jeune fille décida d'imiter certains de ses compères, elle s'engouffra dans le village, bien receptif aux ordres du Kage.

« Oh...c'est lui l'expert de Konoha! Il parait si jeune.»

« T'as vue ça!»

« Regarde moi ce corps...»

* Surement la fête...Au moins je peux avoir la paix.*

*Confiance...*

* Tu devrais le savoir plus que tous Shinzuke...*

Le genin de konoha marchait discrètement a travers toute la ville, utilisant son environnement comme camouflage, une plante, un arbre, un mur... Tout était bon pour ne pas se faire repérer et surprendre le plus de Ninja possibles, mais personne ne semblait présent, ni même dans les allées les plus fréquentées, et un silence étrange pesait dans le ciel, Dramar trouva ensuite quelqu'un qui marchait en parlant d'un évènement spécial, la seule idée lui vint de le suivre, il marcha ainsi sur ces traces et, en se doutant bien qu'il devait y avoir des gens qui le trouveraient facilement, sorti de sa cachette qui était, en ce moment, de l'ombre et la personne qui était devant lui se retourna ce qui laissa une occasion au jeune garçon de le doubler et de continuer sur sa lancée, la victime voyant ça, elle fronça les sourcils et Dramar, qui le fixait toujours avec un air narquois, se prit le mur d'en face et jura a haute voix d'un vocabulaire inconnue des konojin
-Tabarnac de mur*! Tu sais que pour moi t'est qu'une bibitte** que j'vais écraser

*Saleté de mur **Bête

L'autre personne le fixait avec des yeux ronds et un air d'incompréhension, le nouveau konojin se repoussa du mur et coura vers l'endroit le plus animé, mais le problème était qu'il n'avait pas le sens de l'orientation, il se retrouva de l'endroit ou il était parti et il tapa sur une maison, le propriétaire sortit en hurlant

-Hé! Ça ne va pas de taper sur les maisons des gens comme ça?

Quand il tourna ses talons, le genin tenta une question timide

-Sinon ou est le célèbre évènement?

L'homme se gratta le bras et le posa sous son menton, il balbutia des « euh... c'est... ah non... » Pendant un petit temps avant de se relever d'un coup ce qui fit reculer l'épéiste d'un grand pas

-Allez donc voir au portes du village, le rassemblement se fera sûrement là bas.

Le jeune garçon murmura un « merci » et partit en courant dans la mauvaise direction, ce qui le fit siffler, mais il était trop loin pour l'entendre et s'enfonça donc encore plus dans konoha. Quand le jeune garçon arriva aux portes de Konoha, il se cacha dans un buisson, de manière a ce qu'il soit bien visible...

(PS: Tout mes prochains RP seront sous forme épistolaire)

» [Event] Arrivée des shinobis de Suna
» Départ de l'event ! [Ouvert à tous les ninjas de Konoha]
» • Cellule 9 : La vaste jungle. [Heike Dar Vendel | Akisada Miki]
» Un réveil difficile - arrivée de Jokorya
» Event

[Event] Arrivée de Konoha !

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