Aww, le village s’anime de plus en plus ces derniers temps… Une raison à ça ? La prochaine réunion des Kages, et l’invitation de notre Raïkage aux différents villages… Et depuis quelques jours, les visiteurs défilaient… D’abord Konoha, puis Suna et enfin Kiri… Le vent du changement est en train de souffler sur nous, mais bon, « changement » serait un peu exagéré non ? Un vrai changement serait d’arriver à me calmer et de me dégoûter de la musique par exemple… En gros, mission impossible, y’aura toujours des choses qui ne changeront jamais…

Enfin, bref moi j’étais là, sur les toits, depuis mon poste d’observation favori, mon casque audio sur les oreilles et un livre entre les mains, j’observais les passants… Depuis que les trois autres villages ont investi la place, c’est bien plus marrant de regarder la foule dans la grand rue… Chaque jour de nouveau visages passent et repassent… Et moi je reste là à les observer passer… J’devrais peut être aller les voir, mais j’ai un peu la flemme… Après tout, je l’ai déjà dit, mais j’ai un bon bouquin et une super musique, et puis chuis pas enfermé chez moi… Alors pourquoi j’me bougerais ? Chuis très bien installé là ! J’aurais peut être pu aller en saluer quelques un à leur arrivée, certes… Mais bon, ce qui est fait est fait, alors j’vais pas rester là-dessus dix mille ans ! Si ils veulent, ils viendront engager la conversation, encore que chois pas sûr d’entendre si on s’adresse à moi… Mais bon, quelqu’un d’attentif me remarquera, en haut de mon perchoir…

La musique battait à mes oreilles, me faisant taper du pied par terre, ou plutôt sur le toit où j’étais installé, juste par réflexe, pour suivre la mesure… Y’a pas à dire, le roc n’équivaut pas au fameux Enka-rap de notre Killer Bee natinoal, mais n’empêche que c’est pas mal… Enfi bon, chuis là depuis un moment quand même… J’vais peut être me bouger… D’ailleurs mon estomac se plaint à coups de grondements depuis quelques minutes… Je me levais alors, enlevant mon casque et le passant autour de mon cou… C’est alors que j’entendis un pas derrière moi… Enfin, j’commençais à désespérer d’avoir de la compagnie ! Mais là, le ‘bleme étant que j’vais aller manger un morceau, alors ça va être chaud… Surtout à deux heures de l’aprèm’, j’vais avoir l’air bizarre… Et puis merde, j’men tape de ce que pensent les autres ! Je me tournais alors, regardant qui venait de me rejoindre sur mon perchoir, m’apprêtant à lui expliquer que j’allais bouger, donc soi il fallait que l’arrivant m’attende, soit la personne en question m’accompagnait, ce qui ne serait pas de refus vu le peu de compagnie que j’avais eu depuis le matin…

[Hj : ouvert à ceux qui voudraient bien rp avec moi dans le cadre de l'event ^^]

Peuh, cette ville est si grande que je m'y perdrais. Ces rues étroites en plus de ça remplie de monde, c'est à en devenir chlostrophobe. Comme je le pensais, les gens d'ici sont autains et arrogants. Ils te bousculeraient exprès, car tu viens de Konoha, cela me rebutte. La seule chose qui m'étonne, c'est l'absence de vrais patrouilles de gardes. Je veux dire, je suis sûr que l'Akatsuki a déjà eu vent de nos présences ici, mais rien ne semble présager une quelquonque protection. Mais soudain, un terrible mal de ventre me rappel que je n'avais toujours grignoter depuis mon arrivée.


Je m'arrête alors devant ce marchand de confiserie. Il me regarde, de son air bedonnant. Je vois qu'il scrute, de ces petits yeux fatigué, mon bandeau gravé du symbole de Konoha placé sur mon bras droit. Comme je m'en doutais, il prends son air refrogné, je sens qu'il ne va pas apprécier si il me prend de haut.


- Qu'est ce que vous voulez ?

- Vous avez des Chouraki ?

- Des quoi ?


Comme je m'en doutais. Je sais que j'appelle ça Chouraki à Konoha mais ici cela porte un autre nom surement. Pff, il me regarde encore plus comme un con. Je dois me calmer et lui expliquer calmement.


- Désolé, je proviens de Konoha et chez nous, on appelle ça ainsi. C'est une tranche de jambon, de fromage dans de la pâte chaude vous voyez?

- Oh, euh, non. Mais je vends de Toffious. C'est presque pareille, goutez.


Ca va, il est un peu commerçant. Je sors mon portefeuille et paie le marchand. Il est heureux, je le vois. Visiblement, il y a des exceptions qui confirme la règle. Aimablement je le salue et me retourne. Ces bâtiments sont vraiment spéciaux, et le goût de ce toffious est pas mauvais. Mais alors que je sens le goût d'un ingrédients qui m'intrigue, s'enfonçant dans a gorge, j'aperçois enfin quelqu'un qui faisait mine de surveiller. Enfin, avec son casque j'ai pas l'impression qu'il prends les choses à coeur. Oh, j'ai l'impression qu'il m'a vu. Je le vois descendre habilement du bâtiment et se diriger vers moi. Oh, mais non, il va chez ce marchand. Je ne dois pas oublier ma mission, je dois prendre des renseignements. Je me retourne doucement et je vois qu'il a prit la même chose que moi, une bonne opportunité pour lui parler.


- Euh, excuse moi...


Rien a faire, il ne m'entend pas, tanpis, je fonce. Il ne va peut-être pas apprécier, mais je lui hôte son casque...


- Euh, salut ninja de Kumo...

Hum ? Kessssskissspassss là ? D’où on m’a enlevé mon casque ? Je regardais autour de moi avant de trouver l’auteur de cet acte… Un ninja, de Konoha apparemment… Pourquoi il avait fait ça ? C’est ce que je m’apprêtais à lui demander, mais il me devança…

- Euh, salut ninja de Kumo...

Hum… Oui, et donc ? Ah, nan, il a fini ? Bon, alors je vais devoir lui envoyer une de mes réponses fumantes… Le genre de paroles qu’il allait se prendre en pleine face et qu’il aurait un peu de mal à digérer… Nan, je déconne, j’vais pas être si méchant quand même ! Mais je vais peut être le secouer quand même, ne serait-ce qu’un peu…

- Hum, t’as de la conversation toi, c’est magnifique ! Tous les Shinobis de Konoha sont pareils ou tu fais exprès de jouer au crétin ? Moi je m’attendais à une présentation au moins ! Bon, allez, aie pas trop la rage, moi c’est Lavi, chunnin de Kumo ! Z’avez fait bon voyage j’espère !

Ouais, c’était bien de la provoc pure et simple, mais c’était une façon de voir comment il allait réagir face à ce genre de situations, pour me faire une opinion sur Konoha, même si juger une seule personne est beaucoup trop peu pour ce genre de choses… Mais je verrais bien comment évolueront les choses… Pour le moment, je récupérais mon casque et le passais autour de mon cou, mordant dans l’espèce de truc que je venais d’acheter… Je sais vraiment pas ce que c’est vu que d’habitude je mange plus des nouilles ou des sobas, mais ça a bon goût quand même…

Je m’éloignais alors, remontant sur mon perchoir… De là haut, je retrouvais mon point de vue, et je ressortais mon livre, reprenant ma lecture sans vraiment faire attention à si le Konohaji m’avait suivi ou pas… En tout cas, à vrai dire, je m’en tape, qu’il soit derrière moi ou en train de manger, j’en ai strictement rien à faire… Ca plaira peut être pas à certains, mais ce type, je m’en balance un peu…

- Sacrément rapide Lavi de Kumo. Mais j'ai quelques questions à te poser. Mais avant, sache que je suis Tomaya Sakuza. Ce nom ne te dis surement rien mais j'en ai plus fait que tu ne peux l'imaginer.



Il était très sur de lui. Sa vitesse, même si celle-ci n'est clarement pas mon point fort, m'impressiona. Je me tenais derrière lui, sur ce point de mire. Comme tout ninja de Kumo, il semblait totalement me sous-estimer, chose, que j'adorais par dessus tout. Il se leva et se retourna. Me regardant de ses yeux pleins de rivalité. Mais nous étions alliés, il ne devait donc pas porter la main sur moi.



- Je suis un chuunin de Konoha, mais avant tout quelqu'un qui sait agir dans l'ombre et qui ne veux pas se faire de nom. Mais j'ai quelques questions. Es-tu au courant de quoi que ce soit sur notre venue dans ta ville?

Pff, c’était quoi ça ? Il était en train de me faire subir un interrogatoire ou quoi ? Bah, après tout, j’ai rien a perdre non ? J’étais en train de finir ma page tranquillement, relevant la tête un court instant pour regarder les passants et répondre au Konohajin :

- Tu sais Tomaya, c’est bien sympa de se présenter, mais et-ce que je t’ai fait chier avec ce que j’avais déjà fait ? Nan, alors vire moi ce « J’en ai plus fait que tu ne peux l’imaginer à l’avenir… Ca t’évitera de te prendre des pains dans la tronche par des gens qui n’aiment pas l’arrogance… Enfin, c’est juste un conseil…

Je me replongeais alors dans mon livre quelques minutes, avant de continuer ma réponse, restée incomplète en me tournant alors légèrement vers lui…

- Si tu veux des infos, déjà je sais que la Hokage est super mignonne et que l’un des chunins de Konoha est imbu de lui-même et qu’il n’arrête pas de rajouter des compliments sur sa personne quand il parle… Hahaha !

Sur ces quelques mots, je partais dans un éclat de rire tout en voyant sa mine déconfite… Il était vraiment marrant ce type ! Suffisait de voir sa tête pour se marrer… Je me retournais alors vers la rue, reprenant ma page, lisant quelques lignes en vitesse avant de me mettre à courir à toute vitesse sur le toit avant de sauter et d’aller me percher sur un autre toit assez proche, mes petites affaires sous le bras… Voyons voir si il était persévérant, et s’il avait le sens de l’humour aussi… Et dans le cas contraire, bah, ce sera un crétin fini à mes yeux… Se prendre trop au sérieux est très mauvais je trouve…

Quelle drôle de personnage. Sensé monter la garde, il continua de lire son livre tranquillement. Je n'étais pas assez informer, je savais qu'il en savait plus sur la situation. Je le vois partir au loin, me défiant de le suivre. Je dois avouer, que comme quatre-vingt pourcents des Ninjas de ce village, sa vitesse est assez impressionnante. Je sais qu'il me regarde encore de sa position, je sens son regard de travers, me défiant. Enfin bref, je me mis à la suivre, il en savait certainement plus.


Atterrissant devant lui, je le vois continuer de faire semblant de lire aves son casque de musique. Ainsi, je décidais de m'y prendre autrement. D'un geste instinctif je sortis mes cartes de ma poche et je me remis à les mélanger. Je vois qu'en bon ninja de surveillance, il en a déjà déduis que c'était mes armes. Mais loin de moi l'envie de me battre. Je suis sur, qu'il est d'un tempérament de joueur.


- Je vois en effet que tu as rencontré notre cher Hokage. Quand à l'autre ninja, je supposes que tu parles de Yujoba. Je ne suis pas très fan non plus de ce personnage aussi, je voudrais avoir plus de renseignements venant de ton camps.


Il me sourit, il me prends de haut, très bien.


- Je te propose un jeu. Mokouki no Atirame. Un jeu assez connu de là où je viens. La règle est simple, je te pose une question, tu tires une carte. Si celle-ci s'éclaire d'une lumière blanchâtre, tu réponds, sinon, je t'autorise à me nier, et à continuer ta fausse surveillance, plonger dans ton livre, dont le début du titre :"Fille ninja en maillot..." ne me parait pas être de première priorité, alors, qu'en dis-tu?

Une bonne semaine. Oui, à quelques jours près, cela faisait une bonne semaine que Moetirf était arrivé à Kumo, et rencontré Takemaru, le mystérieux genin de Kiri également dans son équipe. Une bonne semaine qu'il vagabondait dans les rues bondées de Kumo. Chaque minute, on pouvait tomber sur un shinobi d'un autre village ou des marchands d'armes venus pour écouler leurs stocks de marchandises. Bref, c'était la merde tous les jours, et cela l'exaspérait au plus haut point, qui ne cherchait qu'un semblant de tranquillité, et des moments à passer avec des gens tranquilles. Pas des hypers stressés d'la life comme les personnes qu'il avait pour l'instant rencontré.
Il sentait que l'objectif des Kage dans cette réunion familiale était impossible. Une preuve concrète ? En quelques jours, le représentant de la famille Kuzo - se réduisant maintenant qu'à lui seul - n'avait vraiment échangé qu'avec une seule personne. Et Kirijin de surcroit ... L'arrogance des communautés empêchaient la plupart des shinobi de créer un lien social avec des étrangers, et cette absence de liens sociaux les empêchaient de s'entraîner pour que tout le monde devienne plus fort, en vu de la méga grosse bataille qui les attendait. Moetirf ne savait d'ailleurs pas grand chose de cette menace, mais la tension et la suspicion dans le regard de ses confrères étaient la meilleure des preuves. Quelque chose de grand était attendu. De grand et de pas joyeux.
En quête plus ou moins de rencontres, Moetirf avançait dans cette rue bordée par plusieurs échoppes. Les voix s'élevaient, les visages se mélangeaient, les tenues se mouvaient, les bandeaux s'entrecroisaient. Comme partout et tout le temps, c'était un bordel pas possible. Les gens accouraient, se renversaient, se suivaient, se parlaient, pendant que les marchands s'amusaient à gueuler le plus fort possible pour attirer un de ces nombreux clients potentiels. En retrait, Moetirf observaient cette cohue tout en dégustant une sorte de spécialité locale. Il 'avait acheté la veille, conservé dans son sac, puis finalement sorti aujourd'hui, froid et collant. N'ayant pas envie de se mêler aux autres et se faire pigeonner par un des nombreux restaurateurs de la ville, il l'avait croquée, sans grande conviction. Et là, se fut le choc.
Le jambon froid enduit de fromage collant, le tout enfoncé dans un petit pain rassi, c'était exquis. Moetirf n'en avait pas retenu le nom, mais dès que cette putain d'évènement se terminerait et qu'il pourrait enfin retrouver son Kiri, il irait faire chier tous les p'tits vendeurs du village pour obtenir la même chose, en gueulant bien fort qu'il était le premier à avoir penser à réunir ces trois ingrédients, qui, frais, devaient être cent fois meilleurs. Pendant qu'il achevait son sandwich (qu'il avait décidé de baptiser "Honchi", en l'honneur de rien en particulier), une fine ondée tomba devant lui. Ce fameux type de pluie bâtard. Alors que le soleil régnait toujours, de fines trainées d'eau descendaient du ciel, pour bien emmerder les passants qui leur préféraient la chaleur. Et ils n'avaient pas tord.
La rue se dégagea rapidement, puisque tous ces occupants allaient se réfugier sous les toits des boutiques. Seul restaient quelques Kirijin, revendiquant ouvertement leur amour pour l'eau, qui paradaient fièrement entre les deux rangées de shinobi décidés à les ignorer et préférant acheter des babioles aux marchands ravis, bien que lesdites babioles termineraient leur vie dans une flaque un peu plus tard. Moetirf ne se soucient guère d'eux, et préféraient passer tranquillement sous la pluie, un sourire béat sur les lèvres et les mains levées. Il pleuvait rarement à Kumo, et il avait appris à profiter de chaque goutte comme si s'était la dernière, ce qui était probable. Accompagné de quelques visages inconnus arborant le même bandeau que le sien qu'il portait aujourd'hui comme une ceinture, il se réjouissait de la tournure que prenait sa journée. Dans un excès de joie, il se prépara à crier de joie, et pour ce, prit une grande inspiration tout en levant la tête. Et c'est ainsi qu'il les vit.

Sur un toit. Ils étaient tous les deux sur un toit. Moetirf ne les connaissait pas - en même temps, il connaissait personne, alors pourquoi eux en particulier ? De là où il était, il ne voyait que deux petits bonshommes. Le premier, blond, semblait tendre quelque chose à l'autre. L'autre, c'était un roux, habillé bizarrement, et qui semblait se foutre éperdument de la proposition du blond. Il était évident que c'était des ninjas - oui, les personnes normales ne se baladent pas sur les toits quand il pleut, mais impossible pour Moetirf de discerner la petite gravure présente sur leurs bandeaux, de quelle sorte qu'il ne pouvait savoir s'ils étaient en théorie amis ou ennemis.
Moetirf était partagé quant au choix à faire. Il pouvait très bien passer son chemin tranquillement et finir la merveilleuse journée qui s'annonçait. Ou bien, il pouvait se faire chier à monter sur ce toit pour aller emmerder les p'tits qu'étaient là-haut, en train de faire il ne savait trop quoi. Bon, c'est pas qu'il était maso', le p'tit Kuzo, mais deux inconnus, qui, comme ça, se présentent à vous, c'est tentant, nan ? Bon, y avait toujours le risque qu'ils soient simplement fêlés et qu'ils l'envoient au tapis dès qu'il aurait ouvert sa gueule, à moins qu'ils soient du genre d'Akitaka Ichiwo, le p'tit papy qui repose dans sa grange, le sexe en sang, pour avoir baisé la mère de Moetirf ...
Un petit rictus diabolique figé sur son visage au souvenir du plaisir qu'il avait éprouvé quand il avait châtié le vieux pédophile, Moetirf arrêta ses tergiversations inutiles. Il savait dès le début qu'il était prêt à péter la gueule de ces mecs, et il n'allait pas se gêner. A moins qu'ils veuillent faire ami-ami, et sous réserve qu'ils aient quelque chose d'intéressant, il ne se gênerait pas non plus pour accepter avec son sourire niais-qui-marche-tout-le-temps. Sous les regards interrogateurs des autres shinobi, Moetirf s'élança. Grâce à sa grande taille, il s'accrocha facilement au petit toit d'une échoppe fermée, avant de se propulser dessus à la force de ses bras. Une fois en équilibre précaire sur la petite plateforme de bois, il monta laborieusement le mur à la verticale, plusieurs fois gêné par son accoutrement pas vraiment fait pour l’escalade sur murs mouillés. Son chapeau se rabattait sur ses yeux, sa sacoche le tirait vers le sol et son pantalon se collait à ses jambes. Malgré cette situation inconfortable, il réussit à arriver sur le même toit que sa cible.
Les deux chuunin ne l'avaient pas vu arrivé pas, et il eut donc un petit moment pour préparer son entrée en scène. Les deux ninja de Konoha et Kumo - Moetirf le voyait bien à présent - semblaient absorbés par leur conversation. A moins qu'ils ne faisaient que se regarder. Le jeune de Kiri ne faisait pour l'instant pas attention à eux, et se focalisaient plus sur son apparence et sur ce qu'il allait dire. Avançant le plus naturellement possible, il se rapprocha des deux chunnin, qui ne montraient toujours aucun signe de l'avoir remarqué. Après avoir rapidement remarqué que le blond, ninja de Konoha, présentait une carte au roux, ninja de Kumo, il se lança.
Il recula par un bon en arrière aussitôt son méfait effectué. Cette journée était un bon jour, et il se sentait d'attaque pour provoquer la malchance jusqu'au bout, juste parce qu'il savait qu'elle n'aurait aucun effet sur lui. La fine pluie continuait de tomber pendant qu'il jubilait intérieurement et se décidait à reprendre son petit monologue, avant que ses victimes décident de s'en prendre à lui.

La pluie s'arrêta net, et peut-être sa chance avec ...



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[HRP] Sorry pour la lenteur de ma réponse, mais j'avais beaucoup à raconter, et peu de temps pour l'écrire x) Mais bon, maintenant, tous mes contre-temps sont réglés, donc je vais pouvoir vite répondre
Ah oui, pour l'ordre de passage, on garde Lavi> Toma'> Kuzo ?

- Tu ne manque pas d'audace gamin. Ton geste à été rapide et précis. Mais tu dois encore apprendre beaucoup de choses.



Ce garnement ne manquait pas de culot.Chose que j'exècre par dessus tout. Sur un champs de bataille, les plus audacieux sont souvent les plus rapides à rejoindre dieu et ce gamin, n'avait surement encore jamais croisé de champs de batailles de sa vie même si, je décelais dans son regard, le sourcillement si particulier des gens qui ont déjà cotoyer la mort. Mais même si j'ignorais la cause de cette bêtise qui le faisait tant rire, en sachant que mon comparse de Kumo allait surement peter un plomb, je me mis à sourire, en sachant que ce gosse, allait comprendre quelque chose d'utile dans sa vie.



- Mais tu dois comprendre une chose. Quand on joue avec le feu, on se brûle!.


Instantanément, je vis ce garçons crier et balancer ma si précieuse carte au sol puis se souffler sur les doigts. Comme je le pensais, mes cartes sont totalement liées à moi. Je me mis à ricaner, devants les mimiques de ce garçon, surpris de sa petite expérience, qu'il n'était pas le premier à vivre. Mais n'étant pas une crapule, je lui expliquais clairement la situation, alors que je lu dans son regards, de la colère.


- Je suis le seul à pouvoir toucher mes cartes. Dis-je en ramassant celle qu'il avait balancer, tel un vulgaire bout de papier, et qui m'avait un peu agacer, que l'on traite ainsi MES cartes. La dessus j'enchaina : Vu ton age, tu dois être un Genin. Kiri hein. Sache que tu me dois avant tout le respect. Je suis Tomaya Sakuza, Chuninn de Konoha.


J'ignorais totalement ses pensées et ce qu'ils comptaient faire. Il semblait vulgaire, grossier et visiblement perturbé. Après tout, on ne devient pas ainsi par hasard. J'ignorais aussi comment allait prendre mon collègue de Kumo de cette petite blague. Mais vu la reaction qu'il a eu quand je lui ai parler, je sens que je devrais calmer le jeu ici.

Ah… Encore un qui me pique mon casque… Mais bon, lui au moins il a l’air de savoir s’amuser, et d’aimer ça… J’écoutais d’une oreille distraite le Konohajin engueuler le Kirijin… Ah, ce mec est lourd, mais s’pas possible ! Je me levais alors, collant mes mains au plus profond de mes poches… Je soupirais alors, et en un éclair, je collais une énorme beigne derrière la tête de Tomaya… Je lui hurlais alors dessus…

- Bon, tu peux pas te décontracter des fois ? T’es tendu comme une crampe toi ! Déstresse, merde !

Je me tournais ensuite vers le nouvel arrivant, et en quelques instants, j’étais devant lui… Je le regardais rapidement avant de reprendre mon casque et de me le passer autour du cou…

- Et toi ? T’es qui ? J’dirais rien pour ton arrivée, si ce n’est que t’aurais pu prévenir que t’arrivais, t’m’as surpris t’sais ? Moi c’est Lavi, enchanté ! Et fait pas attention à ce coincé du cul, il est comme ça et j’ai rien pu y faire…

Je me reculais ensuite un peu, appréhendant la réaction de Tomaya… Vu comme il est, ça risque de partir en couille là… Mais tant pis, si il pouvait se calmer, ce serait bien… Et d’ailleurs, si il veut pas se calmer de lui même, on va le calmer de force ! En fait non, trop la flemme, et puis si on fait ça on va défoncer le toit… Quoique, si il faut, on le fera… Mais chuis pas sûr en fait… Oh, et puis merde hein ! Ce Konohajin me casse les couilles en fait !

Hj : désolé, post en carton… >< Manque d’inspi en fait…

Dès qu'il était entré en possession de la petite carte et du casque, la pluie s'était arrêtée. Pouf. Moetirf ne voyait pas vraiment ça comme un présage ou un signe du destin, mais il remarqua quand même qu'à partir de ce moment là, tout sortit de son contrôle. Il examina d'un œil curieux ses trésors, pendant que le mec de Konoha semblait lui expliquer quelque chose, ou le féliciter, ou un truc du genre, mais pas très clair. Quand il releva les yeux vers le blond qui s'était avancé pendant que l'autre restait un peu en retrait, avec un air un peu agacé, il sentit un léger picotement au bout des doigts qui tenait la carte qu'il venait de grossièrement subtiliser. Le picotement l'alerta immédiatement, et il pensa de suite à un piège, mais aucune explosion ne retentit. Non, à la place, la carte sembla s'embraser entre ses mains, bien qu'aucun signe extérieur ne le prouvait. Quelque chose clochait – il ne tenait qu'un vulgaire petit papier, et ce quelque chose l'empêcha de se concentrer pour liquéfier sa main, afin de ne plus supporter la douleur grandissante. Moetirf la supporta et regarda une nouvelle fois le shinobi de Konoha, qui maintenant souriait.Une fois ces mots prononcés, la chaleur émanant de la carte se décupla, et Moetirf fut contraint de la lâcher par terre pour que le feu invisible ne se répande pas dans sur tout son corps. Il essaya d'atténuer la douleur du mieux qu'il pouvait, ainsi que de reprendre son calme et de ne pas céder au ridicule. Le Konohajin ramassa rapidement la carte avec une expression d'agacement sur le visage, puis se lança dans une courte explication, histoire d'avoir la conscience tranquille. Moetirf le savait : il ne l'aimait pas.La petite remarque sur le prétendu respect dû à Tomaya ne l'impressionna guère, et le fit presque pouffer. A ce qu'il voyait, il devait sûrement dominer les deux shinobi d'une bonne dizaine de centimètres, alors qu'il avait facilement cinq ans de moins qu'eux ... Le fait que le Sakuza soit chuunin ne lui faisait pas non plus peur. Il en avait rencontré à Kiri, et pour être franc, la différence de grade dans un affrontement entre un genin et un chuunin n'était pas un problème. Ce qui était problématique en revanche, c'était son intervention. Elle avait complètement cassé son effet d'entrée, et un peu plomber son moral.
Heureusement, le Kumojin était prêt à tout pour remettre de l'ambiance !


Totalement décontracté, le Kumojin s'avança vers les deux autres. Moetirf n'avait pas encore fait attention à lui, et commença à le regarder de plus près. La première chose qui le frappa fut qu'il était plus petit que lui, ce qui était une grande fierté. La seconde chose, c'était que son accoutrement était - si c'était possible - encore plus ridicule que celui de l'entreprise Kuzo. Et enfin, contrairement à Tomaya qui avait un regard posé et une expression sérieuse sur le visage, lui semblait respirer la joie de vivre, et n'avait sûrement pas vraiment aimé le petit discours de remontrances ... Mais alors, pourquoi jouait-il aux cartes avec le ninja râleur qu'il semblait tant détester ? Moetirf finissait furtivement de le décrire quand il soupira et, soudain, gifla l'arrière de la tête de Tomaya. Ils allaient bien ces deux-là ?
Le jeune de Kiri fut ébahi devant cette démonstration de supériorité face au chuunin. Le Kumojin était-il lui même chuunin, ou bien était-il encore plus gradé ? La situation échappait totalement au contrôle de Moetirf, qui sentait le monde tourner autour de lui. Certes, ces deux personnes ne semblaient pas belliqueuses au premier rapport, mais savoir qu'ils étaient minimum chuunin tous les deux ... Mais dans quel bordel s'était-il fourré ? Si la situation dégénérait, il ne savait où se ranger et que faire. Ses mains commencèrent à trembler légèrement, pendant que de la sueur froide coulait sur ses tempes. Le shinobi continuait son petit numéro en gueulant, mais Moetirf ne l'écoutait pas. C'est seulement quand l'étranger se plaça bien en face de lui qu'il revint à la réalité. En enlevant tranquillement le casque des mains de Moetirf qui ne fit rien pour l'en empêcher, il commença ses petites remarques, tandis que le genin était à nouveau bouche-bée, surpris par sa propre peur.

Plus rien. Moetirf n'avait plus rien dans ses mains. Les deux ninja avaient tranquillement récupéré leur bien, et il n'avait rien tenté pour les en empêcher. C'est pas qu'il allait chialer, mais il avait franchement les boules. Tomaya Sakuza, chuunin de Konoha, manieur de cartes enflammées. Lavi, shinobi – au moins chuunin également – de Kumo. Ces deux personnes étaient étranges, et Moetirf n'avait rien à foutre avec eux. Il le savait, et tentait désespérément de fuir, mais intérieurement. Ses jambes ne faisaient rien d'autre que de trembler, sur place malheureusement. Il avalait difficilement sa salive, et son teint virait au blanc livide. Pour la première fois depuis un bout de temps, il avait vraiment peur, et en avait conscience. C'était le dernier point qui était le plus chiant. Avoir peur sans le savoir ou en faisant tout pour ne pas s'en rendre compte, ça passait, car le corps ne réagissait pas comme ayant peur, et on pouvait se sortir des situations les plus périlleuses : c'était l'état dans lequel était Moetirf à son arrivée. Mais maintenant, il était paralysé, et ne dû son salut qu'à son instinct Kuzo, qui cherchait en permanence de petites portes pas lesquelles se dérober habilement au danger. Et cette porte se nommait Lavi.
Sa dernière phrase fit un gros TILT dans son oreille quand il l'entendit. Ledit tilt fit un petit voyage par la grande autoroute blanche descendant de la tête au cul, avant de revenir après un petit demi-tour, pour finalement échouer dans une petite partie de son cerveau. Celle en haut à droite, la plus fourbe et pernicieuse qui soit. Ce petit trajet avait permis à la panique de s'introduire dans l'esprit de Moetirf, mais maintenant tout était réglé. Le monde n'était pas sauvé, mais on en était pas loin. Le tilt était arrivé à destination et avait délivré ses informations. Ce n'était pas les grossièretés employées dans sa phrase (les tilts de Moetirf y sont immunisés, car sinon ils se réveilleraient à chaque intervention de leur maître) qui avaient donné naissance à ce tilt, mais son contenu. Clairement, ces deux-là n'étaient pas amis. Et si on se basait sur les cinq dernières minutes, on aurait tendance à dire que c'était Lavi qui était au-dessus de Tomaya. A moins que ce dernier ne fasse le faible pour finalement dévoiler sa carte maîtresse (haha, jeu de mots) à la toute fin ! Après tout, à part blabla provocateurs et petites piques, rien de bien imortant ne s'était encore dévoilé. Reprenant peu à peu des couleurs et de la contenance, Moetirf se concentra. Personne ne parlait depuis au moins une minute, et la fine bruine avait repris. Lavi semblait attendre la réaction de Tomaya. Tomaya semblait chercher la bonne réaction. Et Moetirf semblait jouer au devin en essayant de prédire les décisions des uns et des autres, pour trouver le bon comportement à adopter. A sa gauche, le mystérieux ; à sa droite, l'extraverti. Au fil des secondes qui s'égrenaient lentement, la bruine s'intensifia un peu et des gouttes commencèrent à nettement rouler sur le visage des trois shinobi qui se jaugeaient. Ou plutôt, des deux shinobi. Car pour Moetirf, la tactique était trouvée !


Il passa délicatement la lanière de son sac en bandoulière autour de son cou, s'humecta tendrement les lèvres, se ramassa sur lui même, et l’œil pétillant, reprit son petit discours, avec dans la voix et sur le visage la même joie qu'il y a cinq minutes. Il commença à tourner autour des deux chuunin en faisant de grands bonds et en montrant les deux visages du doigt à tour de rôle.Redevenant tout à coup sérieux, Moetirf se tint bien droit quelques secondes, histoire que ses deux compères comprennent bien toute l'histoire, et que son petit jeu continue un petit peu. Son avenir dans ce bas-monde se jouait peut-être dans les prochaines minutes, et il espérait vraiment ne pas 'être trompé dans ses petites anticipations. Si son petit manège échouait, il pouvait se retrouvait avec sa tête ici, et son corps là, séparés à jamais. Il reprit ses petites chorégraphies ridicules basées sur des sauts et des bras qui vont dans tous les sens quelques secondes, puis braqua ses deux index devant lui, avant de le faire osciller entre les deux ninja, comme le mouvement d'une balance qui n'a pas encore bien mesuré les poids. Il ralentit progressivement puis s'arrêta enfin.
Ses ongles rongés étaient en direction de Lavi.

Ce gamin est d'un perturbant ca en devient gênant. Je n'étais pas d'humeur à me battre, a vrai dire je ne le suis jamais. Je le voyais me pointer du doigt et me retrouvant entre deux étranges être, l'un totalement immature et l'autre qui ose me traiter, je savais que je me devais de tourner le dos, après tout, l'un des principale enseignements de mon grand-père, était que les agresseurs étaient toujours dans le malheur.Je ne suis pas du genre agressif. J'effectuais juste mon petit interrogatoire afin de retrouver ce mystérieux ninja d'Iwa et je n'avais donc pas de temps à perdre avec ces enfantillage. Mais malgré tout, quelque chose m'intrigua et me rendit curieux, chose incroyable, dans le regard de ce garnement. Il me lançait clairement un défit.


- Tu es au courant que tu t'attaque à un plus haut gradé que toi.


Ma réflexion était net. Il était hors de question pour moi de me battre ici, sur le toit d'un bâtiment de Kumo. Mon style de combat n'y est premièrement pas adapté, de plus, j'ai pas envie qu'on vienne dire que les ninjas de Konoha cherchent toujours misère. Dans mon dos, je n'avais toujours pas apprécié cette tape de ce fainéant, qui dormait au lieu de surveiller. Un coincé du cul? Moi? Ce genre de réflexion qui me laissaient pantois tant l'ignorance de l'individu était immense. Il n'en valait pas la peine. Par contre ce gamin.



- Tu veux vraiment te battre? Cela t'apporterais quoi dis moi franchement? Si nos villages sont réunis ici, ce n'est surement pas pour nous entretuer à l'aube de la bataille. De plus, quand on doit se battre sur un vrai champs de bataille, on ne doit jamais hésité et vu ton regard, tu l'es...


Hors de question que je m'époumone avec eux. Mais malgré tout, vu l'age du garçon, une question me revint en tête, et il me fallait la poser. Je voyais la déceptions se creuser dans ses yeux alors que le Lavi, se recula, sentant mon ignorance. Ce garçon ne manquait pas de culot même s'il voulait se prouver quelque chose, qu'un duel contre moi ou Lavi, n'aurait rien apporter.



- Dit moi, tu viens bien de Kiri. J'ai une question à te poser. Es-tu rentré en contacte avec un shinobi d'Iwa utilisant des oiseaux noirs pour se battre?



Ce garçon avait a peu près l'age des victimes de ce shinobi que j'ai combattu à Konoha. Peut être celui-ci n'avait pas fait que sonder les genins de mon village. Cette question je le voyais, surprit le garçon qui trépignait toujours d'impatience pour un combat, pour moi, inutile. Mais dans mon dos, je sentis le Lavi se rapprocher, qu'allait-il encore me dire de mal?

~ Kumo
~ Direct Live (une semaine après mon arrivée)
~ Pv. Hotaru Lavi (absent pour le moment)/Tomaya Sakuza
« Le chien aboie, la caravane passe. » ~ Proverbe Arabe

Bla-bla-bla. Voilà tout ce qu'avait retenu Moetirf des remontrances et des bonnes paroles que lui avait rétorqué Tomaya. Franchement déçu que toute l'énergie qu'il avait dépensé pour essayer de monter les deux chuunin l'un contre l'autre n'avait servi à rien, il se renfrognait, écoutant à peine les paroles sages prêchées par le Sakuza. Ses émotions avaient tellement basculé depuis quelques minutes qu'il en avait mal à la tête. Passer de la joie de vivre au sentiment d'impuissance était horriblement stressant. Puis la peur s'était installée quelques minutes, avant de laisser place à l'adrénaline du combat qui approche, qui s'était finalement transformée en renfrognement devant le peu de ''coopération'' de ses compagnons.
Hotaru Lavi s'était éloigné du groupe après le petit spectacle de Moetirf, comme s'il trouvait tout cela vraiment inutile et ennuyeux. Il avait raison, mais le jeune ninja ne voulait pas l'admettre. Tomaya continuait de le sermonner en parlant des motivations de l'Alliance et de la détermination qu'il fallait avoir dans une vraie guerre. Lui non plus n'avait pas tort, mais il était impossible pour la petite tête butée de le reconnaître. Lorsque la grande déclaration du Konohajin fut terminée, le Kirijin le regarda dans les yeux, un air de défi sur le visage. Les deux têtes en face l'une de l'autre – Moetirf était grand pour son âge, Tomaya se figea soudainement, comme si une idée venait d'éclore.


Le jeune Kuzo était intrigué. Pendant une seconde, il eut la tentation de retourner dans son petit jeu et répondre avec désinvolture à cette question, avec quelque chose du genre ''Peut-être que oui, peut-être que nan, na na na na nère !'' ... Mais le ton qu'avait employé le shinobi l'en dissuada. Apparemment, ce Tomaya en savait beaucoup sur les choses cachées de ce monde. Ou, s'il n'en connaissait pas beaucoup, il en savait bien plus que le jeune Kirijin. Ce dernier ne savait pas du tout de quoi parlait son allié. Un shinobi d'Iwa ? Y en avait là-bas, des shinobi ? Et puis, des oiseaux pour se battre, c'est totalement absurde nan ? Enfin, Moetirf les utilisait, mais ils étaient d'eau, et c'était lui qui les créait. Tandis que là, il semblait que ce soient de vrais oiseaux noirs. Que le monde était étrange !
Perplexe, Moetirf s'éloigna un peu de son interlocuteur pour aller s'asseoir sur le bord de l'immeuble, les jambes dans le vide. Il était à environ trois mètres du sol, donc sa situation était dangereuse, mais il n'avait pas prévu de se suicider aujourd'hui. La pluie semblait avoir définitivement disparue, comme les intentions puériles du Kuzo. Il profitait simplement des bourrasques qui lui fouettaient le visage et voulait en apprendre plus sur les mystères que regorgeait son univers. Invitant Tomaya à se joindre à lui d'un geste de la main, il prit un air et une voix sérieux, pour bien montrer au chuunin qu'il avait changé d'état d'esprit et était prêt à apprendre, comme l'est un élève devant son senseï.
Il avait joué cartes sur table avec Tomaya Sakuza, et espérait qu'il en ferait de même avec lui.

Enfin ce gamin montre des signes amicaux. Comme je m'en doutais, j'ai plus à faire à un esprit un peu perdu, traversant ou ayant traverser maintes tourments dans sa vie, pourtant si courte. Je le vois qui s'assied sur ce rebord en m'invitant clairement à le rejoindre. D'un pas vacillant, je m'approche de lui. La vue que nous avons sur la ville de ce haut point est assez jolie.


- Bon, soyons sérieux. Primo, je m'excuse pour tout le bordel que j'ai foutu. C'était con et irresponsable, je l'admets. Mais maintenant, parlons de ton ninja. Alors non, je ne l'ai jamais vu, comme je n'avais vu de ninjas d'Iwa ou des ninjas utilisant des oiseaux noirs. Je suis désolé de ne pas pouvoir t'aider dans ta petite collecte d'informations, mais je sais que toi tu peux m'aider dans la mienne. Si tu veux bien, parle-moi un peu de tout ce qui se trame dans notre dos. Parle-moi des êtres maléfiques qui peuplent les contrées mitoyennes aux nôtres. Parle-moi de la vermine que notre petit regroupement – l'Alliance je crois – doit écraser. Je veux savoir, merde !



J'en étais sûr. Pff quelle misère. Encore un gosse qu'on a balancé dans une guerre qu'il ne peut comprendre. Le genre de gosse à tomber à la première escarmouche. Décidément, l'être humain est capable du meilleurs comme du pire. J'ignore moi même ce que nous faisons ici. Il est clair que les raisons sont encore cachées par nos courageux dirigeants. Mais plus que la raison de cette alliance, c'est une place dans ce monde de violences, de haines et de tromperies incessantes, que recherche ce gamin et j'ai vraiment l'impression, qu'il recherche la tendresse ou l'amitié de quelqu'un, qui pourra le guider.


- J'en vois des centaines des gosses comme toi à Konoha. Se sentant exploité, perdu. Lancé dans un jeu d'adultes que vous ne parvenez pas a comprendre.



Je sentis alors son regard se poser sur moi. Un respect s'imposa dans ses yeux, ce même respect que je lis dans les yeux des genins de Konoha, quand ils me voient les surveiller du haut de mon habituel perchoir.


-D'après ce que je sais. L'akatsuki a refait des siennes et on est la, pour la deuxième mi temps.


Je le sentais maintenant de plus en plus perplexe quand à l'avenir de cette bataille et ce qu'il devait en penser. Cela allait être sa première bataille, son premier bain de sang. J'ai horreur de ressentir ce genre de sentiment, surtout venant de ces enfants, ayant encore tout à apprendre. D'un geste d'encouragement, afin qu'il sente qu'il n'est pas le seul, je lui tapote l'épaule en le souriant.



- J'ai déjà vécu maintes batailles dans ma vie. Ce monde, sache le, peut malgré tout te réserver d'excellentes choses. Je crois que ces batailles, sont là pour nous rappeler a quelle point nous devons le protéger. Bientot nous serons lacher dans la guerre. Une enieme dans mon histoire mais surement la premiere pour toi. Mais ne t'inquiete pas Kuzo. Je te promets de t'assister durant ce cataclysme.

~ Kumo
~ Direct live
~ PV. Hotaru Lavi (absent)/Tomaya Sakuza

C'était la première fois qu'on lui parlait ainsi. C'était la première fois qu'on lui parlait de ça. La première qu'on lui promettait quelque chose de réalisable. C'était la première fois qu'on semblait vouloir sincèrement l'aider. C'était la première fois qu'on lui parlait sur un toit. C'était la première fois qu'on lui touchait l'épaule si affectueusement. Tellement de première fois que ça en devenait étrange … Et si toutes ces belles paroles n'étaient là que pour l'amadouer, dans un but bien plus sombre ? Et si sous cet air gentil se cachait un être ignoble ? Rien n'était moins sûr.
Le discours de Tomaya l'avait atteint évidemment. Ces belles palabres sur les pauvres enfants démunis, les guerres qui n'en finissent pas, l'aide promise. C'était joli, pour sûr, mais était-ce sincère ? Son visage disait que oui, qu'il y croyait vraiment, qu'il voyait vraiment le monde ainsi. Mais dans la tête de Moetirf, ça se passait autrement. Kiri et ses rues sombres l'avaient habitué à se méfier à tout ce qui bougeait. Là, il était devant un cas classique. Ils étaient seuls, il était un peu perdu psychologiquement, et quelqu'un en avait profité pour l'encenser avec de belles paroles. Si quelque chose se passait ici, ça serait la parole d'un gamin turbulent contre celle d'un chuunin en apparence bon. Il fallait donc tout faire pour que rien ne se passe.
Dès que le ninja de Konoha eut fini son discours, Moetirf se dégagea agilement de sa main posée innocemment sur son épaule. En effectuant un léger mouvement de hanche tout en reculant d'un petit saut, il se retrouva sur ses pieds, dans le dos de Tomaya. S'il voulait attaquer, c'était le moment !


Il ne profita cependant pas de cet avantage. Comme l'avait souligné Tomaya auparavant, tous les shinobi présents ici, même s'ils ne s'entendaient pas tous, étaient là dans un but d'union. Se battre serait très idiot. Premièrement, parce qu'il courrait un risque face à un plus haut gradé. Et deuxièmement, parce qu'il mettrait dans une mauvaise position Kiri qui devait vraiment se racheter après des dizaines d'années noires. S'il s'était reculé, ce n'était donc pas pour attaquer, mais plus pour mettre une petite distance entre lui et l'étranger. Pourquoi avait-il fait ça, alors que ce dernier avait montré toute la gentillesse possible à son égard ? Par mesure de sécurité tout simplement. Car cet étranger était étrange. Car ses cartes étaient étranges. Car ses actes étaient étranges. Car ses paroles étaient étranges. Cela remettait profondément en question les convictions que la vie avait suggéré à Moetirf, et il n'aimait pas ça du tout.
Il avait toujours vu les adultes comme des êtres assoiffés de sang qui aimaient blesser, insulter, violer ou tuer l'autre. Tantôt alliés, tantôt ennemis. Tantôt trompeurs, tantôt trahis. Tantôt gentils, tantôt méchants. A l'image de l'histoire shinobi qui n'avait été que complots et secrets. Et sur quoi avait débouché tout cela ? Sur la guerre évidemment. Et même plusieurs. Il n'en avait jamais vécu, mais il imaginait très bien l'horreur. Les carnages dans les plaines, les familles massacrées, les villages dépouillés, tout le sang écoulé. ''Cataclysme'' était le mot qu'avait employé Tomaya pour la décrire, et cela correspondait bien à l'idée qu'en avait le jeune Kirijin. Encore un point de plus pour le blond énigmatique.
Toujours à quelques pas de son camarade, Kuzo se remémorait l'information principale qui lui avait été apportée. L'Akatsuki hein ? Moetirf ne la connaissait que vaguement – pour parler vrai, le nom sonnait creux dans son oreille. Il savait à peu près que c'était une organisation traquant des mecs avec des choses dans leur corps dans le but de buter tout le monde à la fin du livre. Finalement, il ne faisait que perpétrer ce que les villages ont fait pendant un siècle. Amasser du pouvoir dans son clan pour détruire ou dominer les adversaires. Et si cela avait découché sur deux guerres auparavant, il n'y avait aucune raison pour que cela ne se reproduise pas une fois encore. Le destin n'était finalement pas si inventif que ça finalement !

Spoiler:

Ce jeune garçon est de plus en plus interessant, en faite, il ressemble fort à tout ces gamins que je surveille dans la cour de Konoha. Naïf, ne comprenant pas trop les choses. Je suis d'accord avec lui, nos guerres ne sont que les fruits de nos erreurs et des enfants de son âge, n'ont pas çà être lancé dans des conflits qui les dépassent. Mais malgré cela, il a du passer un serment, cela m'etonnerait qu'il se soit inscrit de force. J'ai vaguement entendu parler de Kiri et de son passé sombre. Et ces générations de haines, qui ont empesté cette ville, ressortent dans les yeux et les craintes de ce garçon. Je vois qu'il s'eloigne de moi. Visiblement, ce petit a clairement besoin de bouger, et moi aussi d'ailleurs. Je me demande ce qu'il va faire, il est seul. Je pense, que je pourrais peut-être l'aider.


Je me lève et le rejoints, je vois que j'ai attiré son attention, mais il se méfie toujours de moi. J'ai horreur qu'on mèle des enfants dans ces conflits, ils sont notre avenir. Je crois, que je vais devoir en faire un protégé.



- La guerre mon garçon, n'est que le fruit de l'arbre que nous avons nous même planté. Malheureusement, qu'on le veuille ou non, elle est bien là. Ce n'est pas un cauchemard, mais la réalité. J'ignore ce que toi, tu fais là. Aussi, je dois t'avouer l'un de mes principales rôle à Konoha. En plus d'y être Chuunin, j'ai été désigné comme surveillant et protecteur des apprentis ninjas du Village.


Je vois que son visage s'éclaircis. Un sourire vint forcer un visage morose. Je vois que j'ai toute son attention.


- Aussi j'ai décidé de ne pas te laissé seul. Si tu as envie, on peut aller s'entraîner, ce qui me permettrais ainsi, de mieux apprendre tes déplacements et ton style de combat. Je pourrais ainsi, mieux te protéger sur le champs de bataille. Alors qu'en dis-tu ?

Suite : Training or fight ? That's the question !