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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Sans le sous [Izaya] Mer 20 Avr - 16:03 | |
| Fukiyu est une ville neutre que beaucoup qualifie comme un paradis. En effet les bâtiments sont somptueux, les allés sont remplies de boutiques luxueuses et alléchantes, les gens sont agréables et chaleureux et surtout tout est permis… tant qu’on avait l’argent nécessaire. Or moi je n’en avais pas… J’étais même la clocharde là avec mes quelques petits ryos. Alors autant dire, je m’ennuyais ferme ici. J’aurais pu parier ces quelques sous afin de tromper cet ennuie grâce à l’adrénaline de la compétition, la tension que provoque tous les gains pariés par les joueurs… mais toutes les tables demandaient une forte mise dès le départ, ce que je ne pouvais pas même si je voulais. Malheureusement, je devais me contenter d’une minable machine qui n’était pas foutue d’aligner trois même images ou lettres. Je perdais plus que je ne gagnais… ce n’était pas la première fois mais ca faisait encore plus mal que ce soit une chose inanimée et mécanique qui avale mes ryos. L’abus de couleurs n’aidait pas à vaincre ce sentiment de se faire avoir bêtement. Plus jamais je n’accepterais les missions d’escorte de riches ! Eux s’amusaient comme des fous je ne sais où autour d’un bon verre de champagne ou de saké hors prix ! Ce n’étai pas juste… on pourrait aussi penser aux personnes qui les accompagnent et qui risquent leur vie pour leur petit confort. Par exemple moi… une semaine entière où j’ai du les côtoyer et sincèrement, c’était une torture. Pas les mêmes centres d’intérêts, pas les mêmes discussions. Eux préféraient parler finance et investissement en m’ignorant royalement lorsque je voulais raconter une histoire de fantômes. En plus comme une idiote je n’avais pas demandé un coéquipier… Finalement mon orgueil m’avait bien eu cette fois. Effectivement, pourquoi mobiliser inutilement des effectifs pour une mission rang B assurée par une Jonin. D’ailleurs si j’avais accepté, c’était pour arrondir mon fin de mois rapidement et sans bobos. LA propriétaire exigeait mes deux mois de retard tous les jours maintenant, c’était presque du harcèlement ! Je n’ose même plus rentrer par la porte de mon studio, je passe par la fenêtre à une heure tardive pour ne pas tomber nez-à-nez avec cette vieille bique. « Perdu ! Essayez encore ! »
Ca ne servait à rien que je force la chance… une machine n’avait aucune indulgence ni intelligence pour pouvoir être utile. Je jetais un coup d’œil à mon portefeuille et me rendit compte que je n’avais presque plus rien pour le reste du voyage. Il fallait que je fasse attention si je ne voulais pas mourir de faim en chemin. Bon je pouvais bien m’offrir un petit verre de saké. Je prendrais le premier prix évidemment, juste un verre pour remonter mon moral. J’en avais bien besoin. Ainsi je traversais tout ce bâtiment où on pouvait trouver de tout. Allant de la piste de danse à la piscine … bien évidemment, plus de la moitié des dispositifs étaient à payer. Heureusement le bar et sa piste étaient gratuits. Les danseurs se trémoussaient sous la musique du DJ, des gens étaient assis confortablement sur leur chaise et bavardaient en toute « insouciance ». Peut-être qu’ils parlaient d’argent comme les gens que j’accompagnais ? C’était déprimant et encore plus quand ils se lamentaient d’avoir gagné que 100 milles ryoS. Une telle somme… Je ne le verrais qu’avec un gros Jackpot, autrement impossible même si j’économisais longtemps. Je me posais donc au bar, sur une des ces chaises hautes et commandais ce remontant en précisant le moins cher sans demander le prix. Ca ne pouvait pas non plus coûter tout mon porte-monnaie. Le verre arriva en même temps qu’un petit papier. Tiens il y avait plein de chiffres, tiens il y avait le symbole de la monnaie… tiens… c’était ma commande ! J’avalais de travers la petite gorgée que j’avais en relisant le montant ! C’était de l’arnaque ! Une blague ! Autrement ce n’était pas possible de payer autant pour un simple verre –qui n’avait pas un goût exceptionnel non plus-, en plus j’avais bien précisé le premier prix non ? - Barman ! Y a un problème dans ma commande ! Je t’ai dis un simple verre et non une boisson cher ! - Bah… Il n’y a pas d’erreur. C’est le moins cher de la carte. - Hei..HEIN ?! - EN plus vous avez bu donc plus de remboursement possible. Je veux mon argent demoiselle … ninja ou pas, aucun favoritisme. Puis-je pleurer à cet instant ? J’allais décidément me ruiner ici bêtement. Pourquoi avais-je l’impression que mon cerveau gonflait, que mon bandeau au front commençait à être étroit ? Je détestais Fukiyu. |
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Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Mer 20 Avr - 17:45 | |
| ♦ Le Pays de la Rivière : Las Vegas Parano ♦ Le jour se levait, le Soleil frappait mes yeux fermés. Une nuit qui s'était facilement déroulée, enfin si 4 heures de sommeil étaient considérés comme une nuit complète. Bref, je me réveillais doucement, avec un mal de crâne, oui, le moment le plus dure de ma journée : le réveil. La journée d'hier s'était passée comme toutes les autres journées d'ailleurs. Moi, une étendue d'herbe, une, euh non, trois bouteilles de saké, et ma réserve d'herbe, pas la même que sur celle où je m'allongeais. Mes journées étaient belles et splendides, je fumais et créais les nuages, en me prélassant au Soleil. Aujourd'hui, j'avais autre chose à faire, une mission, enfin un petit truc pour récolter des informations au Pays de la Rivière, dans ma ville préféré, Fukiyu. Une ville splendide, des plus modernes, toujours bondée, et surtout regorgeant de casinos et autres lieux de jeux. Un lieu de perversité, c'est ça que j'aimais. Là bas, je pouvais tout faire, puis en ce moment j'étais un peu fortuné. Mes économies y passeraient, mais à vrai dire, la vie de déserteur était belle, donc je n'avais aucunes craintes.
J'étais déjà prêt, je me levais et partit. Je faisais cette mission seul, j'avais besoin d'un peu de tranquillité, puis Fukiyu se visite seul. Je voyageai, sautant de branches en branches jusqu'au Pays de la Rivière. Ma mission était simple, aller dans une planque qu'on avait trouvée, attraper le ninja qui avait des information sur l'Akatsuki, et le descendre. Aussi simple que cela. Ce petit chanceux avait trouvé une planque, par hasard, une planque laissée sur place, inutilisé depuis la mort de Kakuzu, lui laissant un petit pied à terre dans son village natal. Bref, sa aurait pu être compromettant il fallait donc éliminé tout ceux qui étaient au courant. J'espérais que tout le village ne soit pas au courant, sa m'aurait embêter de devoir tuer tout le monde, enfin si j'avais pas eu la flemme, et si je n'étais pas mort avant. J'avançais aisément, avec nonchalance mais rapidement vers ma destination.
Une fois sur les lieux, je regardais les alentours, je m'étais approché de la fameuse planque, j'avais avec moi tout ce qu'il fallait pour passer le temps. Je descendais de mon arbre sur lequel je trônais et pénétrais dans le planque. Elle ressemblait vraiment à toutes les autres, sa sentait le renfermé, Kakuzu était pas soigné. Au premier coup d'oeil on remarquait que la planque avait été visitée, tout d'abord, tout était saccagé, il n'y avait plus d'argent, et les Bingo Book avaient été volés. Bref, je pris place sur une siège, mis mes pieds sur la table, et ouvris une bouteille de saké que j'avais, bien sûr emportée. M'allumant une clope et sirotant mon saké, j'entendais des pas et des rires grossiers. C'était eux, et vu leur rires et leurs grosses voies arrogantes, ils devaient être le genre « on a gardé les sous, on s'est approprié la planque, et avec les Book on gagne des points auprès du Kage », le genre de con quoi. Lorsqu'ils arrivèrent, ils me vient, face à eux, toujours dans la même position, ils me fixaient étonnés. Je portais l'uniforme conforme de l'Akatsuki. A la vue de leur tronches je riais, ils avaient l'air de Chuunin, voir Juunin, et seulement au nombre de trois. Je me levais, pris dans mes mains, les deux longues scies, parties intégrantes de mon immense épée. Mes attaques seraient sûrement plus lentes, mais au moins j'assurerais leurs mort et leurs démembrements. L'un d'eux, celui qui avait l'air d'être le chef, prit la parole :
« Hé toi là, blondinet, casse toi d'ici si tu veux pas d'ennuis ! »
Lui et ses potes avaient un air sérieux, et arboraient des sourires sournois. Les abrutis, s'ils savaient, oh oui, s'ils savaient. Je mis mes deux épées face à moi, en croix, et avant de disparaître dans un écran de fumée, je leur dit :
« Allez crevez, connards ! »
Sur ces mots, je jaillissais à travers ma fumée, un sourire pervers aux lèvres. A la fois excité et amusé, je les tranchais, encore et encore, faisant explosé les veines et en repeignant la tapisserie de leur propre sang. Arrachant leurs membres, au bout de quelques minutes j'avais finis mon massacre. Recouvert de sang, je repris ma clope, et finis mon verre cul sec. Maintenant il était clair que j'avais mérité un peu de détente. J'enlevais ma tunique tâchée de sang, et restait en civil, de toute j'aurais pas pu faire autrement.
Fukiyu, cela faisait longtemps. J'y étais enfin, depuis toutes ces années sa m'avait manqué. J'étais entré dans un de ses casinos privés, j'arborais mon habituel costard, et c'était simple pour un ex-habitué comme moi d'y entrer sans réservations. Bref, j'y étais entré sans problème, ne voulant pas dépenser mon argent trop rapidement, je m'installais au bar, commandant un verre de saké, un des meilleurs au monde. Ici c'était le paradis pour quelqu'un comme moi, enfin une journée différente de cette routine. Je sirotais mon saké, et entendais quelques excitations vers ma droite. Une Kunoichi avait commandé le moins cher, sans réellement savoir qu'ici le moins cher était très cher. Bref, elle était dans la merde, je souriais à cette situation. Je m'approchais doucement, après tout, je ne pouvais laisser une jeune femme en détresse. Je me plaçais juste sur le siège à côté, pris son verre, le balança, et prit la parole :
« Sers nous deux verres du meilleurs saké. Mets les sur ma note. »
Je connaissais le barman, il fut un temps où il me voyait pratiquement tous les jours, le bon vieux temps. Je me retournais vers cette jolie jeune femme, puis me présenta :
« Je m'appelle Izaya, heureux de te connaître. »
Elle avait l'air de ne pas savoir où elle se trouvait, cela serait amusant de voir comment elle réagirait face aux merveilles que ce casino nous offrait. |
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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Ven 29 Avr - 11:27 | |
| Allais-je sortir vivante de cet endroit, sans mourir d’une crise cardiaque ? Ou encore retournerà Suna sans me faire dévorer par de quelconques vautours qui retrouveront mon cadavre, maigre à force de ne rien avoir manger ? Allais-je mendier ? C’était carrément impossible ! Autant mourir que tomber si bas !
C’était donc dans cet état d’esprit chaotique que je vis une chose effroyable : Quelqu’un balança mon verre, comme si cette chose ne m’avait rien coûté, qu’elle n’avait pas vidé à moitié le peu de bourse qui me restait. J’allais l’injurier, demander pour qui il se prenait la gueule d’ange mais je m’adoucis rapidement lorsque je l’entendis commander deux verres du meilleurs saké. C’était certain que l’un des verres était pour moi, décidément il pouvait exister des gens galants dans ce monde. Vous pouvez que je suis facilement influençable ? Peut-être bien que oui mais je garde mes convictions, mon but et surtout je sais me montrer un minimum méfiante. Par exemple, là je voyais la bouteille de saké s’ouvrir –le bouchon fit un bruit caractéristique des bouteilles non ouvertes encore- et vit le barman le verser dans un verre propre où il n’y avait aucune poussière, ni aucune trace suspecte. C’était le quotidien d’un ninja mine de rien, toujours à se méfier, à chercher d’éventuels ennemis. En effet en quoi suis-je certaine que ce barman n’a pas une haine féroce envers les ninjas de Suna ? Qui peut m’assurer que le blond à côté de moi est un simple citoyen galant ? Tant de questions et d’hypothèses qui ne trouveront leurs réponses et leurs véracités qu’une fois attaquée. C’était ainsi qu’était fait ce monde, tué ou être tué… Passionnant n’est-ce-pas ?
Le blond m’addressa à nouveau la parole, cette fois-ci pour se présenter et finir sa tirade par la traditionnelle formule de politesse. Sincèrement sans même connaître la personne en face de vous, vous lui sortez « heureux de vous connaître ». Imaginons un instant que je sois une peste de première classe, cette formule serait risible et stupide car au bout de dix minutes cet homme aura juste envie de me fuir, de me laisser ici en ravalant son « heureux de vous connaître ». C’était logique mais par respect, il fallait dire cette formule … même si on connaissait le caractère détestable de son interlocuteur.
- Izaya ? Je perdais espoir de tomber sur un homme charmant. Je suis Amane, enchanté.
Izaya… Pourquoi ce prénom me chipotait ? J’ai l’impression de tâter du bout du doigt quelque chose d’important sans vraiment y mettre la main. Bah, peut-être une vieille connaissance dans le passé qui s’appelait comme lui Izaya, je n’en savais rien et ne voulait pas savoir dans l’immédiat.
Dans tous les cas, comme lui, je me contentais de donner le prénom et cette fois-ci, j’étais vraiment contente de tomber sur quelqu’un de sympathique. Etais-ce ma tenue « peu classe » ou encore mon bandeau qui faisaient fuir tous les garçons de bonne famille, des fifils à papa ? Lui, il dérogeait à la règle, à moins qu’il ne soit pas né avec une cuillère en argent dans la bouche ? Je me pose encore mille et une question au lieu de déguster ce verre en toute simplicité et en toute tranquilité.
- Exquis.
Il n’y avait pas d’autres mots pour ce breuvage. Jusqu’à maintenant je pouvais me vanter d’avoir visité un grand nombre de bar et casinos et d’avoir goûté à toutes sortes de saké mais j’avoue que là… c’était autre chose. Un autre monde, une autre manière de le faire… Si caractéristique de l’alcool, je m’apaisais aussitôt, oubliant tous mes tracas de tout à l’heure, même le fait que je sois presque fauchée –voire sans le sous… Il faut que je jette un coup d’œil à la bourse-. Siroter ce verre, voilà ma première préoccupation.
Un sourire béat s’étira sur mes lèvres et dans cette parfaite idiotie je fixe Izaya. Je me sentais un peu tâche à côté. Imaginez-vous un jeune homme blond, assez grand, mince, en costard –presque digne de paraître dans un mensuel de mode – et à côté une fille avec une drôle de chevelure, les traits légèrement tirés par la fatigue et toujours son bandeau de ninja sur elle. Pour couronné le tout… Aucun soin vestimentaire.
Si j’avais su dans quelle monde j’allais atterir, je me serais mis dans mon 38 ! La tenue moulante noire, peut-être verte, les cheveux coiffés et un peu de maquillage pour rehausser ce teint éteint et souligner mon regard. Selon moi, je manquais de charmes assez souvent alors si je commençais à énumérer mes défauts, j’en aurais pour la soirée et je passerais en revue chaque parcelle de mon corps, créant des complexes nouvels.
Dans cette optique, je faisais le strict nécessaire pour au moins être vu sans « piquer les yeux » et encore moins puer malgré les kilomètres parcourus dans des conditions qui laissent à désirer. Le parfum était bien un des rares liquides dont je m’aspergeais soigneusement tous les jours.
Enfin il n’y a pas intérêt qu’une ou deux des mes amis m’entendent ou je me prends un coup violent sur la tête. J’y peux rien si je complexe devant un type habillé avec classe et qui est tout frais et tout. S’il était un peu plus émaiché que moi, je me serais sentie moins complexée. Encore que là, c’était rien…sûrement à cause du Saké. Siroter doucement, histoire de ne pas passer pour une ivrogne ou un glouton.
- Pourquoi me servir un verre Izaya ? Je vois bien d’autres filles qui siéraient plus à votre compagnie.
La question qui tue. Je passe forcément pour la fille qui n’est pas sûre d’elle mais c’est plus fort que moi, il faut que je pose la question, que ma curiosité s’assouvisse… Une déformation professionnelle. Il faut aussi me comprendre quand on voit des filles juste à côté, sortant comme cet homme d'un autre monde que le mien. Seule... voilà mon sentiment. Je veux retourner à Suna, j'ai le mal du pays ici.
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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Ven 29 Avr - 14:20 | |
| ♥ Le Pays de la Rivière : How I Met Amane ! ♥ Les verres arrivèrent, j'avais pu bien rire au vue de la tête de la jeune fille lorsque je balança son verre. Cela m'amusa beaucoup, ce genre de détente et de jeux de socialisation m'éclatait. Je revenais d'une mission ennuyeuse, mes adversaires avaient même pas été capable de contrer un seul coup, sa avait été trop facile. J'avais donc bien le droit à me divertir. La jeune fille à côté de moi, bloqua sur mon prénom, puis se présenta en me nommant dans la catégorie d'homme charmant. Oui, je pense comme vous, elle ne me connaît pas vraiment, mais pourquoi pas rentrer dans le modèle de l'homme charmant, le gentil, le prince, le romantique ? Oui, je pense que l'on va bien se marrer. Le moins marrant sera qu'elle se rende compte que je suis membre de l'Akatsuki, après tout elle avait pu voir mon nom dans un BingoBook. Mais bon,ne pensons pas aux choses négatives, et reprenons le fil de cette rencontre.
Elle s'appelait Amane, un jolie prénom, s'était une Shinobi de Suna, fatiguée par les missions, et peu soignée, elle avait dut rentrer avec quelqu'un. Oui car dans cet immense casino, seul rentre les plus chics, les plus fortunés, les plus populaires, mais surtout pas les ninjas. Et c'est justement ce qui était amusant, en effet, le fait de mélanger ces deux mondes, de mélanger les a priori de la normalité à ceux de la bourgeoisie, quel pied ! Ces gens autour de nous, ne s'en rende même pas compte. Toutes ces personnes riches, célèbres, et chics, pensent être les maîtres du Monde d'aujourd'hui, ils pensent que le fait d'être noble te laissent un privilège sur les autres. Ils vivent au sein de leur rang, dans leur petit monde, leur petite bulle, s'en même savoir que le monde est régie par les ninjas. Oui, ces hommes et femmes qui risquent leurs vies pour des quelconques valeurs. Personnellement, si j'avais à choisir, je prendrais la vie de noble sans hésiter. C'est évident, vous vivez de vos plaisir, sans personne pour vous emmerdez, si vous avez un petit problème vous demandez une escorte, point. Alors que si vous êtes ninjas, vous me rencontrez, où Eishi, où Mira, et là, autant dire que même courir ne servirait à quelque chose. Demandez donc aux cadavres que j'ai laissés là bas, deux heures plus tôt, s'ils pouvaient revenir en arrière ils auraient tout fait pour m'éviter. Enfin bref, nous ne sommes pas là pour radoter sur les nobles et les gens dit « normaux », nous ne sommes pas là nous plus pour parler des inégalités, sinon, nous n'avons pas fini..
Je commençais à boire, regardais Amane, qui lâcha un « exquis », je souriais. A mon avis elle n'avait pas goûter de saké aussi bon que ça de toute sa vie. Je finis mon verre rapidement, et fit signe au barman d'en remettre deux autres. Oui, la soirée faisait que débuter, puis, étant tout de même un expert et un grand buveur de saké, deux verres, c'était même pas l'apéritif. Bref ne divergeons pas sur mes loisirs, enfin, voilà quoi. Alors que je m'allumais une clope, Amane me regarda, et prit la parole d'un air intrigué :
" Pourquoi me servir un verre Izaya ? Je vois bien d’autres filles qui siéraient plus à votre compagnie. "
A ces mots, je lâcha un léger rire, gardant ensuite un sourire sur mes lèvres. C'était une question amusante, je pris une bouffée sur ma cigarette pour préparer ma réponse. Oui, je ne pouvais pas dire par galanterie, sa aurait été fait nul, ni je suis un membre de l'Akatsuki je compte te souler pour te tuer ensuite, sa aurait pu être drôle mais complètement faux. Je relâcha la fumée loin de nous, la regarda et répondit :
« Je pense que le hasard a joué. Mais je ne peux être que heureux de rencontrer l'unique personne ici qui n'est pas superficielle. »
Voilà, exactement ce qu'il fallait répondre pour rester classe. J'étais fier de ma réponse, je gardais un léger sourire. Ma réponse était simple, directe, et surtout elle mélangeait un compliment à un rencontre totalement hasardeuse, oui, faut l'avouer, j'étais tombé sur elle par un concours de circonstances, et au vue de sa tenue, sa carrure et son bandeau ninja, j'ai surtout pensé à m'amuser lors de cette soirée. Oui, c'était une sorte de jeu, je l'appelait « qui suis-j » ce soir ? », ce soir j'étais Izaya, le mec charmant et mystérieux que j'ai envie de revoir. Pour ne pas laisser un blanc, ni qu'elle soit ne serait-ce qu'un peu gêné par ce compliment, je gardais sur regard sur le sien et lui demanda :
« Vous aimez ça ? Etre ninja ? »
Je reprenais une taff sur ma clope, et je lui tendais le verre numéro deux. La soirée allait être sympa, pour une fois que je tombe sur une personne qui ne veux pas me tuer.. |
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Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Dim 1 Mai - 3:42 | |
| Je pouvais me plaindre d’avoir le mal du pays, de ne pas me plaire ici malgré tous les jeux du hasard qui s’y trouvaient mais le blond se montrait sympathique. Après avoir escorté mon groupe de riches bourgeois, je pensais sincèrement qu’il n’existait pas de riches avec un cœur tendre qui a des sujets de conversations plus ou moins intéressants. Je désespérais. Et puis comme si un dieu avait entendu ma souffrance, j’eus droit à une personne charmante et agréable… Il ne me sortait pas les derniers chiffres de la bourse ou encore les dernières grosses transactions entre deux compagnies. Je ne sais pas exactement de quoi on allait parler mais avec du saké, on ne pouvait que bien s’entendre non ?
Ma question le dérangeait un peu. Pas de le sens je l’avais pris au dépourvu et qu’il était gêné, non dans le sens je l’empêchais de tirer tranquillement un bouffée de sa cigarette qu’il venait d’allumer. Bref il ne grogna pas et ne se montrait pas fatigué, au contraire il riait même. C’était si drôle que ca ? J’allais presque boudé face à cette réaction lorsqu’il sortit LA phrase classe. La tirade qui lui permet de répondre avec un 10/10 en toute simplicité, sans chercher loin et qui pouvait marcher partout tout en gardant sa posture habituelle. Avant même que je formule une quelconque pensée ou un compliment à prononcer, il enchaîna avec une autre question.
Ma vie de ninja ? On avait un salaire de misère par moment, on risquait sa vie quelque fois inutilement à cause d’une mauvaise information, on pouvait à tout moment être trahi ou jeté par son propre village pour X raisons et c’était dur physiquement comme mentalement à cause des morts ou encore de quelques techniques vraiment horribles… Rajoutons à cela les assassinats, les interrogatoires, les cadavres à récupérer quelque fois… Belle vie non ? Mon sourire béat disparu et je fixais mon verre, comme si la réponse à sa question s’y trouvait. Je ne cherchais pas des mots aussi classes que les siens, disons seulement que je réfléchissais en repassant toute ma vie en revue à une vitesse éclaire. En seulement quelques secondes, je pense avoir résumé cette vie.
- Une drôle de question… Je pense que vous imaginez que c’est passionnant non ? Arrêter des criminels, courir après eux, se battre, voyager… et j’en passe. Certains nous voient comme des justiciers masqués alors que d’autres nous traitent comme des chiens sous prétexte qu’on apporte la mort.
Je souriais amèrement à cette citation. Combien de villages avaient rejeté la présence de ninja à cause des dégâts humains et matériels que ces derniers causés ? Aucune idée… De toute manière la plupart de ces villages dépérissaient ou disparaissaient tout bonnement…Comme le mien.
- C’est galère et sincèrement une vie de bourge est le pied total comparée à la vie de ninja pour le confort matériel et financier… Mais j’aime bien ma position et cette vie. Je protège mon village et je rembourse ma dette en protégeant à mon tour d’autres qui ont besoin d’aide. Ca compense tous les problèmes matériels de mon point de vue… DE plus je ne veux plus être totalement faible et impuissant face à un malheur.
Je bus le second verre qui arriva et sans que je m’en rende compte, ma voix se faisait plus basse et bien plus grave au fur et à mesure que d’atroces images m’assaillaient. CE n’était pas seulement le massacre de mon village, il y avait encore les assassinats que j’avais commis pour Suna ou encore la mort de certains alliés dans de terribles souffrances. J’aimais peut-être torturer mais je détestais voir un allié souffrir, c’était normal non ? Je ne désirais plus ressentir ce sentiment « d’inutilité » lorsque l’un des mes compagnons d’arme souffrait ou qu’on maltraitait plus faible que soit. Je voulais devenir forte et tenir debout face à ces assassins. Qui sait, je deviendrais peut-être assez puissante pour enfin pourchasser l’akatsuki. Actuellement mon grade était insuffisant et je n’étais pas assez imaginative en combat pour m’en sortir grâce à deux ou trois ruses et en comptant sur mes alliés. J’avais encore besoin de puissances avant d’agir en me basant essentiellement sur mon propre potentiel.
De plus l’alcool déliait formidablement les langues les plus réticentes. J’étais habituée mais je n’étais pas non plus invincible au point d’ignorer la légère euphorie qui s’installait après un seul verre et qui s’intensifiait au fur et à mesure qu’on continuait à boire.
- Arrêtons donc de parler de moi ou encore de boulot. On est là pour se détendre non ? Dites, vous semblez être un habitué … vous connaissez peut-être un meilleur moyen de se divertir que papoter sur deux ou trois sujets avec pleins de morts dedans , n’est-ce pas ? Ou alors on reste ici et vous continuez à sortir de belles phrases classes qui flattent mon orgueil ?
Il n’y avait pas de sous-entendu, disons seulement que je coupais court à une conversation qui me déplaisait avec un mielleux sourire. Encore si c’était entre ninja, ça passerait or j’avais là devant un civil, ou un fifils à papa.
Je stoppais soudainement. Izaya… Je me rappelais enfin où j’avais entendu ce prénom, ou plutôt lu : Bingo Book. Izaya, un prénom d’un membre de l’Akatsuki. Le seul hic la dedans c’était qu’au moment où j’avais regardé la description, il n’y avait pas encore de photo. Apparemment une escouade faisait les recherches nécessaires et entre temps… Je n’avais plus le temps de jeter un coup d’œil. Et là, la prudence nous demanderait de se méfier mais une autre partie de notre être qui s’appelle « insouciance » nous traitait d’imbécile en prétendant qu’Izaya d’Akatsuki n’était pas le seul à s’appeler Izaya. Un homme charmant et ignorant du monde ninja pouvait également porter le même prénom qu’un criminel.
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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Dim 1 Mai - 5:17 | |
| ♥ Le Pays de la Rivière : On va à Miami et on fait ami ami ? ♥ Je buvais tranquillement mon verre de saké, toujours en souriant à la demoiselle. Je continuais également de tirer sur ma cigarette et l'écouter. Elle était sympa, mais, il y a toujours un mais, elle avait pas l'air d'aimé cet endroit. Pour moi il y avait tout ce qu'on voulait, mais, elle n'était pas dans son élément, elle était mal à l'aise. Mais ce petit détail ne gênait pas, je l'écoutait parlé :
' Une drôle de question… Je pense que vous imaginez que c’est passionnant non ? Arrêter des criminels, courir après eux, se battre, voyager… et j’en passe. Certains nous voient comme des justiciers masqués alors que d’autres nous traitent comme des chiens sous prétexte qu’on apporte la mort. '
Elle avait des a priori, c'était amusant. Je ne m'imaginais pas que cela soit passionnant, je savais que c'était de la merde. Le vie d'Akatsukien était bien meilleure, c'était bien drôle de l'entendre. Elle vivait de ce métier, mais ne le portait pas dans son corps. Je ne pourrais pas vivre en ayant à l'esprit que je n'aime pas ce que je fais. Je ne dis pas que l'Akatsuki c'est le rêve, mais au moins je pouvais faire ce qu'il me plaisait. Elle avait perdu son jolie sourire, elle en parlait avec difficulté, on sentait un certain vécu. Mon visage à moi aussi se perdait, je la fixais en écoutant ses histoires :
" C’est galère et sincèrement une vie de bourge est le pied total comparée à la vie de ninja pour le confort matériel et financier… Mais j’aime bien ma position et cette vie. Je protège mon village et je rembourse ma dette en protégeant à mon tour d’autres qui ont besoin d’aide. Ca compense tous les problèmes matériels de mon point de vue… De plus je ne veux plus être totalement faible et impuissant face à un malheur."
Comme je le pensais elle me prenait pour un de ses riches partisans, ou commerciaux. Je n'était pas du tout ce qu'elle imaginait, peut être s'en rendrait compte, oui, les ninjas ont un accès limite obligatoire sur le BingoBook, m'a description devait pas être jolie jolie, mais au moins, il n'avait aucune photo. Oui je n'avais encore laissé personne en vie pour me décrire physiquement. Mais bon, cette soirée me plaisait. J'étais en bonne compagnie, je buvais du bon saké, et je fumais une bonne clope. J'aimais être là, mon grade de Nukenin et de membre de l'Akatsuki n'avait qu'une seule contrainte, une grande restriction niveau social. Côtoyer toujours les mêmes personnes et tombé dans cette routine que je fuyais tant. Fukiyu et ses merveilles me permettaient de fuir un peu du quotidien, et passer mes soirées en compagnie de gentille personne comme Amane, suffisait pour me rendre heureux et compléter ma perpétuelle solitude et mon éternel quotidien routinier. Bon, ce n'était pas que son vécu ne m'atteignait pas, mais, à vrai dire, qui ne nous disait pas que c'était moi ? Oui, ces cadavres retrouvés, les fois où ils risquent leurs vies duent aux informations données discrètement par nos espions et nos pions. Tout ça, qui nous dit, que je ne suis pas le fautif. Ne vous inquiètez pas, je n'ai aucun remords ni regrets. Je suis pas fier, mais je ne pense pas que ce que je fais soit mal. Je débarrasse le monde des faibles. Je n'aime pas les faibles, ils sont inutiles, et c'est en partie à cause de gens faibles que les gens vivent dans un monde de guerre. Si le monde était gouvernés par des gens drogués et alcoolique, le monde se porterait mieux. Oui, ces gens là, ont souvent les mêmes points de vue, puis, même s'ils diffèrent, ils sont dans un état second, ce qui facilite les rencontres et les rigolades. Je rêve d'un monde où les gens vivent joins à la bouche, verre de saké dans la mains, bouteille dans l'autre, et rires aux lèvres. Je ne garde pas d'amis proches pour la raison que les gens ne sont pas digne de confiance, étant trop sobre et trop tendu pour se laisser couler et laisser le court des choses se faire. Je ne veux pas d'un monde à feu et à sang, j'aimerais, je voudrais et je souhaiterais vivre un monde où la détente et la fumée soient nos seules priorités.
Bref, son discours me faisait réfléchir, ouais, moi qui pensait que les ninjas étaient tous des cons arrogant qui aimaient se la raconter parce qu'ils ont réussi deux ou trois missions. Il semblerait que certains possèdent un véritable sac derrière eux, une vrai charge de tristesse et de moments difficiles. Pour éviter de partir dans ce genre de discussion, celles où tout le monde chiale à la fin. Je voulu prendre la parole et couper court à ces paroles, mais elle continua sur autre chose, qui réalisait mon souhait :
"Arrêtons donc de parler de moi ou encore de boulot. On est là pour se détendre non ? Dites, vous semblez être un habitué … vous connaissez peut-être un meilleur moyen de se divertir que papoter sur deux ou trois sujets avec pleins de morts dedans , n’est-ce pas ? Ou alors on reste ici et vous continuez à sortir de belles phrases classes qui flattent mon orgueil ? " A ces mots, je repris un léger sourire, et lâcha un petit rire, ce genre de rire qu'on fait quand on vous lance un petit pic entre pote. Ce genre de rire qui reste discret et pourtant qui montre bien notre accord et notre amusement. Cela était amusant de la flatter, dès qu'on voyait son regard ou bien sa façon d'être, on devinait que peu de personnes en costard venait l'accoster pour les dires quelques compliments. Peu de gens ne remarque la véritable beauté des personnes, non, je ne parle pas de ses conneries qui disent la beauté intérieure domine celle extérieure car ce sont des grosses conneries qu'on sort lorsqu'on est moche. Au delà de la blague, je vais prouver ce que je dis avec un exemple, oui, le fait que vous allez vers cette fille, et non une autre, c'est à cause de quoi ? Voilà, même pas besoin de répondre à cette question vous voilà d'accord avec moi.
Passons, je la regardais, souriait, et préparait ce que j'allais dire. Elle paraissait intriguée, embêtée par ses propres pensées. Je ne dis rien pour l'observer, il y avait comme si quelque chose qui la dérangeait. Je n'y fis pas plus attention, après le sujet précédent susciter une autre ambiance que celle qui avait commencée notre soirée. Je riais et lui dit :
« Oui ne parlons pas boulot. Un habitué ? »
Je bloquais sur cette phrase, je me remémorais tout mes souvenirs ici, tous ces moments, le bon vieux temps comme on dit.
« Oui on peut appeler sa comme ça. » dis-je en souriant et en fumant avant de reprendre. « Nous pourrions faire quelques jeux de hasard, ou bien, sortir de ce casino enfumé et aller près de la rivière. »
C'était un endroit splendide, on aurait été bien pour discuter un peu, et passer un agréable moment. Je finissais mon verre, et pour la taquiner, je repris :
« Sans vouloir flatter votre orgueil, je suis tout à vous ce soir. »
Je riais joyeusement, fier de ma note humoristique. Oui, ce n'est pas parce que je tue, bois, fume et suis à l'Akatsuki que je n'aime pas m'amuser, et encore, me mettre dans un rôle, que, d'ailleurs, je remplissais parfaitement bien.. |
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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Dim 1 Mai - 21:49 | |
| Il était en parfait accord avec moi, c’est-à-dire ne plus parler boulot. Certes quelque fois je m’amusais à détailler et expliquer les milles manières de tuer à coup de poison, dans de terribles douleurs ou dans une mort quasi immédiate, ou encore traitant des blessures infectées et plein de pus… Bref, les détails gores étaient intéressantes à raconter pour voir la tête de son interlocuteur, sauf que ce soir je n’étais pas d’humeur à raconter du gore afin de voir si j’effrayais ou pas.
Je voulais me détendre et ne pas faire fuir le seul mec pas trop imbu de sa personne qui voulait bien m’offrir un verre et rigoler. Bon le seul hic dans la discussion était notre passé… Je voyais bien que je me repliais un peu lorsqu’il se penchait trop –directement ou indirectement- sur mon quotidien et passé et inversement il se taisait ou restait vague quand je prétendais qu’il était un « habitué ». D’ordinaire on raconte une petite anecdote pour confirmer non ? Peut-être qu’en fait il ne vient plus que rarement ? Cette dernière me paraissait plus possible vue sa réaction.
Donc, ce jeune homme me proposait les jeux de hasard, or je venais d’en abandonner sous le coup de la colère et la frustration. Autant dire, je n’étais pas prête de retourner à un jeu de table de cette ville et ces casinos hors de prix. En effet un verre était encore acceptable mais je n’allais pas non plus lui faire les poches pour parier son argent. J’avais quand même ma fierté et un minimum de respect. Par conséquent il ne restait plus que l’option rivière. Que pouvions-nous faire près de la rivière ? Plonger ou seulement parler ?
Je rigolais soudainement à sa dernière remarque. Décidément il se surestimait ou alors faisait de l’humour… Je parie qu’il voulait être le type drôle et ca fonctionnait j’avoue. Il réussit à m’arracher un énième sourire, un secouement de la tête pour montrer une fausse exaspération et un petit rire discret qui se noyait dans le brouhaha environnant.
- Vous me faites trop d’honneur Izaya a m’octroyer un peu de votre temps… Sincèrement je suis très, très flattée que vous m’apparteniez cette nuit.
D’adorables piques qu’on se lançait là. Je devais avoir commencé le jeu ou alors c’était lui. En tout cas j’aimais bien chercher à le taquiner de cette manière, sans avoir à utiliser des mots comme « mort », « sang » ou « chair découpée ou moisie ». Je n’avais pas à faire de l’humour noir.
- Bien, conduisez-moi donc à cette rivière Izaya
Je me lève en même temps que lui et on commence à travers ce bar lorsque mes yeux s’arrêtent un instant sur une piste. Combien de temps n’avais-je pas dansé ? Quand me suis-je aventurée dans ce terrain sans que quiconque m’y oblige ? Il y a très longtemps. Avec les missions et les entraînements, j’avais très peu de temps pour ce genre de loisir. D’ailleurs même pour mes loisirs, c’était soi la musique soit les jeux du hasard. Je voyais bien les gens se trémoussaient, rire au rythme de cette musique déchainée.
D’un coup je me demande comment mon cher blond s’en sortirait. Garderait-il cette même classe et ce même sourire arrogant dans cette piste, en faisant bouger son corps raide dans ce costume ? Ca promettait d’être marrant et sans l’avertir ou quoi que soit, je le pris par le bras et l’attira au milieu de cette foule-là.
- Montre-moi d’abord tes talents de danseur.
Je rigolais comme une enfant. Etait-ce à cause de ces deux malheureux verres… peut-être que la fatigue et tous les petits tracas s’étaient soudainement envolés pour me laisser toute légère ? Bizarrement, une nouvelle énergie montait en moi et je me montrais de plus en plus motivée et avec plus d’entrain.
Je n’avais pas dansé depuis belle lurette certes, mais sans vouloir me vanter je m’en sortais assez bien sur cette arrière musique dynamique et assez entraînante. Les sons et les lumières se mélangeaient et même le visage du blond devenait méconnaissable dans ce tourbillon de couleurs. Une nouvelle euphorie s’emparait de moi et je rigolais de plus belles en bougeant tout ce corps. Que se soit les bras, les pieds, les hanches et la tête…Rien ne tenez en place.
Je parie que c’est l’ambiance qui me donne cette sensation. Décidément l’esprit ou encore l’énergie que chacun dégage dans une pièce ne devaient pas être négligés ! Regardez, en moins de quelques minutes j’étais devenue une femme active, abandonnant le manteau de la femme qui rumine son malheur autour d’un malheureux verre de saké de mauvaise facture.
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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Dim 1 Mai - 22:33 | |
| ♥ Le Pays de la Rivière : Alors on danse.. ♥ Alors que le soirée se poursuivait, Amane continuait dans mon jeu de taquinerie. C'était de plus en plus rare qu'ici, les filles ne soient pas coincées. Je suis sûr que n'importe quelle autre personne de sexe féminin ici, auraient pris ma remarque humoristique comme argent comptant, et là, je ne serais pas ce que je serais devenu. Elle avait l'air un peu plus joyeuse que précédemment, mon effet avait fonctionné. Manipulateur ? Moi ? Oui tout à fait, et à vrai dire je ne jouais que les rôles dont je connaissais déjà les scénarios. Le choix de la rivière était inévitable. Il faut savoir qu'à Fukiyu, les seules personnes qui s'ennuient sont celles qui n'ont pas un sous, ou celles qui ont tout perdu aux jeux, et qui souvent, finissent leurs crédits au bar. Amame n'y faisait pas abstraction, à mon avis elle était là par pure coïncidence, par simple mission ou autre. Et il était même possible qu'elle soit en mission de repérage pour trouver les hommes que j'avais, plus tôt dans la soirée, démembrés.
Ceci aurait fait une situation fort amusante. La soirée se déroulait comme prévu, j'avais enfilé parfaitement le rôle du garçon charmant, le genre qu'on épouse sans réfléchir, oui, ne faites pas les innocentes, vous en connaissez toutes un, et vous ne le connaissez pas, me voilà. Bref, nous allions partir vers un coin que j'aimais, un coin comme j'avais prêt du repère, un coin calme, paisible, tranquille et avec une immense étendue d'herbe. Je n'avais aucunes idées derrière la tête, je n'étais pas comme ça, enfin plus, oui, je me souviens du temps où je n'étais encore qu'un simple civil, Fukiyu était mon quartier général, et ma compagne de soirée allait me laisser le prouver. Chose amusante, elle décida de s'arrêter, puis, m'emmena danser. Voulait-elle me surprendre ? Si cela était le cas elle avait loupé son coup. Elle ne le savait pas encore, mais le garçon charmant et parfait, dont j'incarnais le rôle, savait évidemment danser. De plus, je n'incarnais les rôles que je savais jouer, et à la perfection. Quelques verres, un numéro de danse, une soirée se terminant avec du saké et une rivière. C'était ce que j'appelais une véritable soirée, cela faisait longtemps que je n'en avais pas eu, ce soir, je me lâchais complètement. Enfin, dans un certains sens, puis de toute manière, même dans un état second, je peux toujours me battre.
Passons, alors qu'elle me tira vers la piste de danse, la musique faisait rage. C'était le moment de se détendre et d'expirer toutes les pensées négatives. Oui, il fallait que j'incarne réellement le personne, le garçon charmant sait danser, même très bien, mais il doit aussi faire attention à ne pas être trop excellent. Dans tout les cas, je n'avais pas assez d'expérience dans ce domaine pour prétendre le titre d'excellence. Par conséquent je me contentais de suivre ces gestes flous, innovant quelques fois, faisant bouger tous les membres de mon corps. Cela était amusant, c'était ce à quoi s'amusait les civils la plupart du temps, on peut dire, ce que je m'amusais à faire, il fut un temps. Mais, cette fois ci c'était différent, avec Amane on partageait autre chose qu'une vulgaire dialogue, désormais, outre les taquineries et autre piques, nous pourrions nous moquer l'un de l'autre sur la danse.
Au bout de quelques temps, la musique se stoppa, il nous fallait de l'air. Fatiguant tout de même de danser. Pour continuer dans mon rôles, je continuais les notes humoristiques. Je plaçais mon bras droit en sorte qu'avec l'angle du coude cela créer un arc, comme dans les mariages, où chez les familles religieuses. En gardant un large sourire, et en prenant un ton stéréotypé des bourgeois, je dis :
« Si vous voulez vous donnez la peine, mademoiselle ? »
Avant de partir, je pris une autre bouteille de saké, et régla le tout. On pourra dire que mes ryos est été bien attaqués par ce casino. Mais je ne pensais pas à ça, je n'étais là uniquement pour passer un agréable moment. Une fois à mon bras, nous sortions. Je dus relâché mon bras pour enlever ma veste de costard. Je desserrais ma cravate, la regardait, toujours en affichant ce sourire confiant et chaleureux. Sourire en coin bien prononcé mais, visiblement, gentil et sympathique. Nous nous dirigions donc vers la gigantesque rivière. Je m'allumais une clope, puis lui dit :
« Vous ne venez pas souvent, pas vrai ? »
Mon ton était plus serein, comme si, lors de cette danse, on s'était rapproché. C'était amusant à vivre, à voir, et à jouer.. |
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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Sam 7 Mai - 17:53 | |
| A mon regret ou bonheur –à savoir- le blond savait danser. Dommage, j’aurais bien voulu me moquer un peu de lui. Il fallait donc que je trouve une autre manière de le taquiner, étrangement ca m’amusait de lui lancer de gentils pics sous le couvert d’un jolie sourire. EN tout cas il jouait bien son rôle de gentleman du début à la fin et me tendit donc son bras, comme soutient. C’était risible non pour une kunoichi ? Depuis l’enfance on vous apprend de vous débrouiller seul, sans demander l’aide superflu d’un inconnu ou d’un ami, d’être plus une arme efficace qu’une arme pleureuse et inefficace, et là j’accepte ce bras et fais preuve d’une certaine coquetterie.
Garçon manqué ? Absolument pas. Disons seulement que je ne suis pas fleure bleue et ne trouvais rien d’amusant dans ce genre de chose. Ce soir j’étais incroyablement légère. Etait-ce à cause de l’alcool ? Autant vous dire que je tiens très mal l’alcool… Un verre passe, deux c’est déjà proche de la limite alors trois ou plus… Je risque de ne plus savoir comment rentrer chez moi. Quand je le dis à certains, ils s’étonnent. Selon eux, comme je traîne souvent dans des casinos, je dois extrêmement bien tenir les boissons. Pour ma part je ne voyais pas le lien, si mon organisme ne supportait pas et perdait ses moyens dès le troisième verre, ce n’était pas ma faute.
Je mis donc ma main délicatement sur son bras et l’accompagnais. A mon grand regret il prenait une autre bouteille. Je ne devais pas en boire plus autrement j’aurais la gueule de bois demain et il était hors-de-question que j’arrive ainsi devant le groupe de bourgeois riche imbu de leur personne. Ils trouveront un bon sujet de moquerie, en clair je leurs donnerais le bâton pour bien me battre. Je ne voulais pas commettre un meurtre sur des idiots pareils et salir ainsi le nom de Suna. Non, non, je résisterais à l’appel de cet excellent saké que je ne pourrais pas payer avant un bout bon de temps au vue de ma situation bancaire désastreuse. Je devais tenir bon !
Donc on sort, à l’air libre. J’avoue que c’était reposant ce calme qui jurait par rapport à l’ambiance électrique du casino. Je vis du coin de l’œil qu’Izaya se mettait à son aise en enlevant sa veste et desserrer sa cravate. Je vous assure, ces tenues-là sont de véritables tortures au quotidien et j’étais encore étonnée qu’il ne se soit pas essoufflé en dansant tout à l’heure. Bizarrement je respirais déjà mieux, comme si c’était à moi qu’on desserrait cette cravate. En fait, même si je n’étais pas très glamour, j’étais à l’aise au moins et je pense que c’est bien le plus important.
Je fis semblant d’ignorer ce sourire, disons seulement que ce genre de sourire à long terme me gênait. J’étais trop habituée aux regards amers, ou encore à la belle voix criarde de ma propriétaire ou encore au trop grand sérieux de mes partenaires. Des sourires comme ca étaient choses si rares que ca me gênaient à la longue. Je lui lance quand même un petit sourire, histoire qu’il ne se vexe pas, parce qu’après tout il m’avait offert deux bons verres de saké et ne m’avait pas laissé toute seule, à déprimer. C’était gentil de sa part.
- J’avoue que c’est la première fois que je me rends dans cette ville. Si j’avais su qu’il fallait avoir le portefeuille bien rempli, j’aurais amené un peu plus que ce que j’ai actuellement. Enfin, vous m’avez sauvé de ma solitude, tel un preux chevalier Sire.
Il fallait que j’abuse, que j’exagère. C’était plus fort que moi. Je passais peut-être pour une stupide fille mais j’aimais bien dramatiser, théâtraliser mes paroles et mes gestes, la situation. Le sérieux… C’était en mission, or là je n’étais pas en mission.
- Et vous Izaya, vous semblez bien connaître l’endroit. Vous devez souvent venir… pour le travailler ? Ou pour décompresser après une dure journée de travail ?
Dure journée que d’être assis devant des chiffres. Non, sincèrement je ne me moque de personne. J’avoue que si on me laissait le choix entre faire des maths complexes ou allez faire des missions au grand air, je choisirais clairement la mission aussi naze et ennuyante soit-elle. Je n’étais pas spécialement fâchée avec cette science-là mais disons que je ne m’aimais pas particulièrement le boulot de bureau, assis sur sa chaise, entre quatre murs muets.
Soudain je m’arrêtais et me mis face à lui.
- Vous savez quoi cher ami ? Votre prénom, Izaya, est le même que celui d’un criminel dangereux et très recherché.
Je m’approchais de lui, en plantant mon regard rieur dans le sien. Je disais ceci juste pour voir son attitude et rien d’autre, quitte à ce qu’il se moque de moi. Je voulais juste tester.
- Et là je pourrais vous demander de prouver votre innocence non ?
Décidément, je ne peux pas rester tranquille sans embêter mon entourage. C’était plus fort que moi.
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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Sam 7 Mai - 19:19 | |
| ♥ Le Pays de la Rivière : Mon nom est Neijiro, Izaya Neijiro ♥ On avançait tranquillement, je fumais, doucement. La nuit était fraîche, je dois dire qu'après cette danse je crus étouffer. L'air frais était doux, il caressait mes cheveux blonds et mon visage fin. A mon habitude, à l'extérieur, je remettais mes lunettes, non pas pour cacher mon regard, non, le vent froid qui arrive dans les yeux, c'est désagréable, puis, tout est un effet de style. Bref, je venais de lui dire qu'elle ne devait pas venir souvent. Je l'avais tourné en question, mais j'aurais tout bien pu le dire en affirmation. Il était évident qu'elle ne connaissait pas ce coin. Ce qui était d'ailleurs amusant. Elle expliqua que c'était sa première fois à Fukiyu, et que si elle avait su, elle aurait sûrement pris bien plus de sous. J'allais répondre à cela, lorsqu'elle me taquina. Elle m'avait clairement établi dans le preux chevalier, le sauveur, le héros, le rôle que je jouais, preuve que j'étais donc un bon acteur. Je riais doucement sur ces derniers mots, puis, reprenant une bouffée de cigarette, je lui répondis :
« On dit que les chevaliers sauvent les princesses.. »
Un jeu de taquinerie s'était installé, je m'amusais beaucoup. C'était devenue rare des soirées comme celles-ci. A vrai dire, la plupart de mes nuits je l'ai passais seul à boire, ou à fumer. Ou en compagnie d'Eishi, toujours avec les mêmes activités, en plus des pubs. Mes soirées étaient routinières, monotones, celle là changeait mon quotidien, et je dois dire que j'appréciais. Je gardais tout de même la parole, pour justifier les prix élevés de Fukiyu :
« Pas besoin de prendre beaucoup de sous, suffit de gagner une fois. »
Une raison bidon, je le savais, mais bon, je trouvais ça amusant comme phrase. Le genre de phrase qui, dites avec humour et un certains sérieux, passent comme quelque chose d'anodin. Alors qu'en réalité, il faut être un chanceux de folie pour gagner. Bref, nous continuons de marcher vers la Rivière, on entendait entendre le bruit du casino, ses lumières éclairaient encore le ciel, elles étaient tellement forte qu'on aurait cru que le Soleil ne s'était pas couché. J'aimais cette ville pour son casino, et aussi, ses coins tranquilles. Le coin près de la Rivière ressemble à mon coin de paradis à la sortie du repère de l'Akatsuki. Oui, ils étaient similaires, bien que celui là avec la Rivière en plus. Mais à vrai dire, si je m'installais ici, tout les ryos que je vole ou que je gagne passerait dans les jeux. Je fus coupé dans ma comparaison par Amane, elle me posa des questions personnelles. Je trouvais sa louche, je commençais à me méfier. Je pensais qu'elle avait sûrement dut voir mon prénom et qu'elle doutait de mon identité. Je n'avais pas peur du tout, je n'étais même pas en stress. A vrai dire pour toutes personnes manipulatrices qui se respectent, leurs personnages sont toujours crées à la perfection. Dans ce cas présent, je pus répondre sans aucunes attentes.
« Il fut un temps où j'y travaillais en tant que barman, et serveur parfois, lorsqu'on avait du monde. Donc, un habitué, non, mais je connais très bien l'endroit. Cependant, j'ai eu la chance de gagner, ou plutôt la malchance. Oui je suis riche, mais je suis également seul. La jalousie est un courroux qui m'a été fatal.. »
Sur ces paroles, mon ton était devenu nostalgique au début, puis il virait dans une certaine mélancolie. Le genre de chose que j'adore faire, que j'adore jouer. Je fuyais le regard de mon interlocutrice, je le fuyais discrètement, pour bien montrer ma gêne. Si je pouvais me noter je pense que je mériterais une bonne note sur le texte et l'interprétation. Je l'empêchais de prendre pitié ou compassion pour moi, je tirais nonchalamment sur ma clope, et reprit :
« Mais ce n'est pas le plus important, j'essaye de profiter. »
Je forçais un sourire, comme la plupart des autres, mais celui là était un peu foiré, je l'avais fais exprès, qui sourirais après un petit discours comme cela là ? A l'intérieur je bouillonnais, je ne savais pas comment j'avais fais pour ne pas rire. En connaissant la véritable histoire, c'était risible, mais la pauvre, elle était mignonne et gentille mais elle ne pouvait comprendre réellement la situation. Quoique la suite me surpris. On continuais de marcher, parlant de tout et de rien, puis elle se stoppa, et se mit face à moi. Je m'arrêtais, m'apprêtant tout de même à parer un coup possible. Elle compara mon nom que j'avais donné, à vrai dire cela changeais souvent, mais cette fois c'était le bon, Izaya, avec Izaya, le vrai moi. En fait, elle compara mon personnage à moi, mon vrai moi. Je voulus rire, mais je ne dis rien. Je n'avais pas prévu cela, puis elle avait envie de reparler, de rajouter quelque chose. Je savais que c'était juste pour voir ma tête, ma réaction, je savais déjà ce que j'allais faire. Avec un calme fou, j'attendais ses derniers mots, elle demanda si je pouvais prouver mon innocence. Je fis un léger sourire, et toujours en restant calme, je pris la parole :
« Je ne sais quoi dire. A part, le fait qu'un criminel qui aborde et passe la soirée avec un kunoichi, ne doit pas être si dangereux. Puis, si c'était moi ? Là ce criminel qui a mon nom; Cela changerait-il quelque chose ? »
Je ne souriais point, et pourtant cette fois ci j'avais vraiment envie de rire, de pouvoir faire éclater ma démence. Avec ce taux d'adrénaline, cette situation étrange, et ces mensonges splendides, je devrais emmener Eishi avec moi. La suite de la soirée allait apparaître sur ces réponses, et ces actes... |
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Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Dim 15 Mai - 15:30 | |
| Je m’attendais à une réaction paniquée, ou encore un air surpris ou circonspect ou encore une blague. Izaya opta pour la légèreté, en essayant de renvoyer la balle, piégeant d’une manière ou d’une autre la kunoichi.
En effet les membres de l’Akatsuki étaient tous extrêmement dangereux et il fallait être à plusieurs pour pouvoir en abattre au moins un, ou du moins être au même niveau que l’adversaire. Pour ma part je n’étais encore qu’une Juunin et non une Juunin experte ou encore un membre d’une quelconque section spéciale. Face à de tels hommes, je me ferais écraser tout simplement. Cette évidence, je n’allais pas l’exposer à Izaya … il ne manquerait plus que ca, qu’il voit à quel point je pouvais être faible. Stupide sentiment d’infériorité, de faiblesse ! Quand pourrais-je être assez puissante pour pouvoir protéger ce village ? Quand découvrirais-je enfin mon propre style ? Car jusqu’à là j’ai surtout copié et assimilée ce que l’on m’apprenait. C’était frustrant ! Horriblement même !
Mes yeux durent s’égarer sans que je m’en rende compte car lorsque j’essayais de me reconcentrer sur le blond, j’avais eu un mal fou à le reconnaitre. Si c’était l’Izaya de l’Akatsuki, autant rester lucide et dire que je risquais de mourir ce soir dans d’étranges circonstances ou encore continuer à vivre mais encore une fois dans la frustration de n’avoir rien pu faire, d’avoir été inutile ! Une arme qui arrive difficilement à effleurer le plus gros gibier ! Quelle honte !
- Même les criminels les plus dangereux peuvent être de véritables gentlemen … Ca je peux vous l’assurer.
Un jour, je m’étais fait avoir par de jolis sourires et d’agréables compliments et le soir, cet homme en question si adorable, avait tenté de me tuer car telle était sa mission. Qui aurait cru que derrière ces airs charmeurs, se cachait un meurtrier qui calculer chaque moment et chacun de mes mouvements pour m’assassiner. Personne. Depuis ce jour, je prenais quand même garde et ne généralisais plus les hors la loi comme des brutes épaisses sans manière. Au contraire, ceux qui avaient les bonnes manières étaient les plus dangereux. Belles paroles pour bien répandre leur poison sournois.
- Par conséquent cet argument ne peux pas tenir debout. Enfin … Je vous taquinais surtout. Je dirais que la coïncidence serait beaucoup trop énorme.
Je ne répondais pas réellement à sa question « Si c’était moi » … Si c’était Izaya de l’Akatsuki … Je frissonnais presque rien qu’à l’idée. C’était peut-être lâche comme attitude mais je préférais rester lucide et rester un minimum en vie pour servir à quelque chose que mourir bêtement dans un acte inconsidéré. Quelque fois, la fuite était la meilleure des solutions. Enfin … Je dis ca, mais il est certain que dans cette situation, je ne pouvais pas le laisser fuir si facilement. Je chercherais peut-être à le blesser pour fuir aussitôt s’il se montrait fort. J’en savais rien en fait… Je faisais des hypothèses, j’enchainais les possibilités et voilà tout.
- Je te taquinais … Euh … Je vous taquinais je voulais dire.
Et je riais, comme pour alléger l’atmosphère et ignorer toutes ces mauvaises pensées. Il fallait profiter de la soirée et ne pas l’envenimer.
- Wouah ! Elle est énorme cette rivière ! En plus il fait bon … Dis donc, vous savez vous détendre vous ! Auriez-vous des coins secrets ou autres tout aussi beau ?
La nuit était fraîche et les étoiles dans le ciel se reflétaient sur la surface immobile de l’eau noire. Une idée stupide me traversa : Et si je plongeais, je nageais un peu. Elle devait être si fraîche et si bonne … L’eau n’était pas une chose courante à Suna, alors de grands courants comme cela, on n’avait juste envie d’en profiter dès qu’on en voyait ailleurs. Je plongerais au moins mes pieds … J’enlevais donc mes sandales, me posais près de la rive et les mis dans cette eau. C’était une sensation très agréable, revigorante. L’alcool pour l’esprit et l’eau pour le corps, je ne me sentais plus fatiguée du tout. Juste détendue.
- Elle est excellente … Je vous conseille de faire la même chose. Hmmm … le pantalon doit vous gêner. Dommage.
Contrairement à monsieur qui avait son beau costume, moi je gardais ma tenue de ninja soit un sorte de short. Par conséquent je n’avais pas peur de mouiller un bout de tissus particulièrement chère ou rentrer dans ce casino, tout trempé. Je pense qu’il avait une image de marque à protéger le petit fifils à papa non ?
Je jouais avec mes pieds, en les balançant, perturbant le calme de cette eau.
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Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Dim 15 Mai - 18:28 | |
| ♥ Mon Coin de Paradis, Fukiyu : Are you alive ? ♥ Elle avait l'air de s'être égarée après mes paroles. Elle ne pouvait pas être quelque chose d'autre de toute manière, mes réponses étaient parfaites. Elles rentraient toutes dans ce rôle adroitement joué. Je ne me tarie pas d'éloges, j'analyse ma situation. Je suis un dangereux criminel pour citer ses mots, et je suis là, à faire a cour à une Kunoichi de Suna. Dans un quelconque doute, elle aurait pu essayer de m'attaquer, ou de fuir, elle n'en faisait rien, restant là à parler, me taquiner. Cela fut très amusant de l'observer. Elle reprit la parole, me disant qu'être un gentleman n'empêchait pas le fait d'être un grand criminel. J'en étais la preuve vivante, mais je me tue. J'attendais qu'elle finisse ses mots, j'aimais l'écouter, je n'allais pas gâcher un si beau moment. J'étais d'ailleurs en questionnement, que ferais-je ? Lui avouerais-je ? En risquant de devoir supprimer l'unique personne pouvant me décrire, où devais-je me taire ? Et rendre cette soirée moins amusante. Je ne savais pas, mes actes n'étaient pas choisis, pas encore définis. J'attendais donc la suite, elle me dit qu'elle me taquinait, et se reprit pour me vouvoyer, je souriais, elle avait l'air de m'imaginer de la haute société, c'était une soirée palpitante. Je pris donc la parole, d'un ton rassurant :
« Tutoyons nous ? Je n'étais qu'un barman avant, nous ne sommes pas si différent ? »
Je gardais ma cigarette en bouche, extirpant la fumée de ce filtre, pour ensuite la recracher. La clope, quel intense bonheur, cela me rongeait et c'est la seule chose qui causerait certainement ma perte, cependant, j'aimais ça, et pour rien au monde je n'arrêterais. Je l'entendais rires, c'était sympa, elle s'exclama face à la magnifique rivière. Elle me demanda même si j'avais beaucoup d'endroits similaires à celui ci. Tout de suite, tous mes coins de paradis me revinrent en tête. J'en avais un peu partout dans le monde. Plusieurs près de mon ancien village, Konoha, près de Suna, un coin chaleureux, près de Kumo, pour profiter des doux nuages, un près de Kiri, se rafraichissant sous une petite pluie calme. Le reste était proche de chaque planque de l'Akatsuki, j'aimais ces petits endroits que j'appelais mes coins de paradis. Je pouvais facilement m'y ressourcer, fumer, boire, dormir, penser, flemmarder, et même tout ça en même temps. J'adorais ces endroits, j'y passais mes journées, j'y étais tout le temps. Je répondu donc, sincèrement, à sa question :
« Voyageant beaucoup, j'ai parcouru d'innombrables jolies paysages. Je peux dire que dans chaque coin du monde, un coin comme celui ci existe. »
Je souriais, nostalgiquement, mélancoliquement, en repensant à ces endroits qui font ce que je suis, et qui m'empêche de parcourir le monde tous les jours, seulement pour assouvir un désir de meurtre ou une mission inutile. Ma vie à l'Akatsuki était pas mal, mais il manquait une chose, la liberté. En étant membre de cette organisation, on se mettait tout le monde à dos, nous n'avions pas le droit à l'erreur. Même si pour changer le monde, nous avons plus de chance chez les extrémistes. Je regardais Amane, plongé ses pieds dans la rivière transparente. Elle pensait que je tenais à mon costume, elle devait s'imaginer tout un tas de chose sur moi, cette fois là je ne pus m'empêcher de rire gentiment. Sans faire de manière, j'ôtais mes chaussures italiennes et mes chaussettes, relevant légèrement mon pantalon, pour, à mon tour, immiscer mes pieds au fond de l'eau.
Je regardais Amane, sourit et prit quelques bouffées sur ma cigarette. Je regardais dans l'eau, buvant un peu de saké, la Lune se reflétait, j'adorais cette vue, j'adorais la Lune. Un spectacle splendide, je pris la parole, et rompu le silence :
« Ne trouves-tu pas sa magnifique ? »
J'avais pris un ton solennelle, mais avec une note d'enthousiaste, comme si mon seul et unique rêve aurais été d'y aller, maintenant, sans aucuns mots, juste partir sur la Lune et découvrir, voir et observer cette étrange boule de cratère. |
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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Lun 23 Mai - 23:09 | |
| Je m'étais trompée à son sujet et j’avais porté trop de préjudices inutiles, à moins qu’il ne veuille jouer son brave le temps d’une nuit. En effet au lieu de s’asseoir sagement sur l’herbe grasse et continuer à discuter à la belle étoile, il ôte chaussures et chaussettes pour plonger ses pieds dans l’eau, en relevant évidemment les pans de son pantalon pour ne pas se mouiller inutilement. Dorénavant je n’étais plus la seule à déranger le sommeil de cette eau, à la réveiller à coup de jambes discret en décrivant des cercles à chacun de mes mouvements. Maintenant il y avait de seconds cercles qui venaient se confronter aux miennes.
Mon regard se plongea à nouveau dans la contemplation du ciel, de ses étoiles et de la lune. J’écoutais encore Izaya évidemment mais j’avais un peu perdu cet entrain, cette taquinerie … disons que la forme de cette lune me rappelle désagréablement la nuit où mon village et mes parents furent massacrés. Je me rappelle encore des réflexions de mon père sur cette forme avant qu’il me souhaite une bonne nuit. Après … tout s’était accéléré. En quelques minutes, le paisible village fut proie à la terreur et à la panique. On pouvait comparer cette nuit à cette eau. Effectivement d’un battement je détruisais toute cette harmonie en déclenchant une petite vague ... geste imprévu par moi et même par ce liquide. Cette nuit-là fut également ainsi … tout bouscula soudainement. Trop soudainement.
- Oui c’est très beau. A Suna on ne trouve pas autant d’eau … c’est rafraichissant.
Au pays des vagues, là où j’habitais avant de me réfugier à Suna, avait de l’eau en abondance. Les journées ensoleillées, on se plongeait dans l’eau et nageaient jusqu’à l’épuisement avec quelques amis sous l’œil vigilant des mères. Ce fut un véritable choc pour moi Suna. C’était un désert, il faisait atrocement chaud et j’aurais passé le plus claire de mon temps dans la maison, mais j’avais mon apprentissage et je n’avais donc pas à jouer les petites filles fragiles. Le soleil de ce village me brûlait et la température élevée m’avait offert généreusement plusieurs malaises. Je m’habituai malgré tout au point que ce fut une chose naturelle, indispensable. Je me sentais maintenant plus à l’aise dans le désert de Suna qu’ailleurs.
Je jetais un coup d’œil à l’eau à nouveau. Ce serait si amusant d’y plonger… si seulement j’avais une tenue plus adéquate. Je ne voulais pas non plus passer pour une idiote qui ne savait pas qu’il faut plonger peu vêtu. Bien évidemment en mission je ne faisais pas de manières, car je n’allais pas non plus enlever haut et short prétextant « ne pas vouloir me mouiller ». De un il n’y avait pas de temps à ca, l’ennemi n’allait pas arrêter son coup juste sur ordre, de deux… c’était débile tout simplement ! Mine de rien, basta … je ne verrais pas une telle rivière avant quelques temps. Puis je ne l’allais pas aller loin non plus. Je m’arrêterais dès que ca atteindra mon short. Doucement je m’y glissais donc, retenant un petit cri de surprise face à la température. Mine de rien à force de rester avec les pieds, on oubliait la différence de température. Malgré tout je continuais et me stoppais précisément là où l’eau devenait profonde. Je n’étais pas allée bien loin malheureusement.
- Elle est profonde dis donc. Je m’attendais à aller plus loin.
Je lui jetais un coup d’œil et lui sourit. Il serait bon de rendre de temps en temps à l’ex-barman un ou deux sourires. Et puis il se montrait sympathique à accepter le tutoiement. Je trouve que ca brisait des barrières et que ca facilitait les échanges et la communication. Je marchais tranquillement, me souciant peu où j’étais et qui m’observais. On disait que je pouvais être impulsive par moment, c’est vrai mais il ne faut pas m’en vouloir. Il faut que je décompresse de temps en temps, que je fasse ce que je veux, abolissant mes règles ainsi que celles de la société. Le lendemain je redeviendrais une kunoichi fidèle à sa mission, sérieuse et méfiante, et quant à cet homme… Je ne le verrais surement pas. Je m’approchais à nouveau du bord, enleva rapidement le gilet seulement et plongea entièrement. C’était si agréable de nager et même si je ne voyais rien, c’était marrant. Je faisais un moment l’étoile, essayant de tenir un temps soit peu mes oreilles hors de l’eau pour écouter au cas où le blond parlerait.
Soudain deux silhouettes passèrent près de la rivière, ils discutaient à haute voix, et racontaient une assez sale affaire. Apparemment il y a eu un meurtre… Inconsciemment je m’approchais pour mieux entendre, me redressant et me postant près d’Izaya. Ils ne savent pas exactement combien de personnes mais les corps n’étaient pas jolis à voir et surtout – détail qui attira mon attention – le crime avait eu lieu près d’ici. Je n’aimais pas cette histoire, j’avoue que je suis assez parano la dessus c’est-à-dire sur le fait qu’il y ait un meurtre autour de moi. Soit c’était un mercenaire, soit un fou, soit un déserteur et plusieurs personnes mal attentionnés. D’ailleurs, la destination qu’ils précisèrent me disait quelque chose.
- J’espère que le criminel ne traîne pas là-bas demain. J’ai pas envie d’avoir à supporter les piaillements de mon groupe.
Je n’avais pas peur particulièrement, disons simplement que protéger des pauvres idiots contre un petit criminel ne m’enchantait pas trop. Surtout que mes chers clients ne se montraient pas agréables et vivables. Sincèrement j’aurais juste envie de dire « allez crever ». Ce n’était pas sympathique mais c’était ma manière de penser. Disons que si je n’étais pas fidèle à ce point à Suna, j’aurais réellement abandonné ce groupe, sans scrupule ni honte. Puis je me rappelais à nouveau d’Izaya le blond en face de moi, Izaya de l’Akatsuki et je ne pus me demander encore si ce n’était pas la même personne. Ca serait comme dit une trop grosse coïncidence sauf que … dans le monde ninja, les coïncidences étaient trop fréquentes.
- Ca te dirait de plonger ? Ne voit pas là une quelconque tentative de ma part pour te voir torse nu. Disons que ce serait dommage que je sois la seule à en profiter non ?
Et je partis d’un éclat de rire tout en nageant en arrière. Je me demande ce qu’il allait faire cette fois-ci. Pour l’instant il ne m’avait pas vraiment déçu en étant bougon ou agaçant, au contraire, charmant.
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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Jeu 2 Juin - 18:53 | |
| Haven't Met You YetJe regardais la petite blondinette nager dans la rivière, avançait lentement, faisait l'étoile. Je souriais en la regardant, mais non pas pour sa tenue, mais pour ce petit jeu. Le plus marrant était qu'elle se doutait bien de quelque chose, mais que la coïncidence était vraiment trop importante. Je souriais, j'adorais cette situation, puis pour moi ce n'était pas très grave, si elle découvrait mon jeu, je n'aurai pas d'état d'âme, je suis assez éloigné d'elle, même si j'apprécie sa compagnie, pour lui décoller la tête du corps. Je sais ce n'est pas très jolie, mais je suis un criminel, c'est bien connu. Je n'aimais vraiment pas cette appellation, j'avais effectué une mission, tué deux trois gars trop arrogants ayant volés et pénétrés quelque part où ils n'auraient pas dus. Et me voilà déjà recherché, quelle misère ! Et si un ninja rattaché à un village, tombant sur deux trois nukenin, et qu'il les égorgent, il sera acclamé comme un héros. Ensuite les gens disent qu'il existe une justice. Je regardais toujours Amane s'amusant toujours à nager, quand à moi, j'avais retiré ma veste, la chaleur du soir étant trop étouffante. Je m'allumais une clope lorsqu'elle s'approcha de moi, en effet, des ninjas passaient, et ils parlaient sans nul doute de mes exploits. Amane écoutait, ce qui était normal, elle avait tout de même en elle le doute, que ce même criminel, ayant tué assez sauvagement trois hommes, pouvait se trouver face à elle. Je ne pensais pas encourir de danger, seule, il était évident que je pouvais la tuer sans avoir trop de problème. Ma puissance, la fumée, je peux seulement rendre la fumée de cette cigarette que j'ai en main assez nocif pour la faire s'évanouir. Fumer tue, c'est bien connu. Donc je disais que quelques ninjas passèrent près de nous, Amane restait concentrée et attentive à ce qu'ils disaient, dès qu'il eurent finis, un échange eut lieu : | J’espère que le criminel ne traîne pas là-bas demain. J’ai pas envie d’avoir à supporter les piaillements de mon groupe. |
| Oui j'espère aussi pour toi. Mais je pense qu'il a surtout pris la fuite. Ici, c'est assez réputé pour la torture ou toute autre châtiment. Ne vas tu prendre certaines mesures, au cas où il roderait ? |
Cette phrase était tout à fait anodine, elle aurait pu être dites par n'importe qui, mais avec le doute, elle se poserait encore des questions. J'aimais manipuler les gens, les mettre dans le doute, dans l'erreur, être dans le mensonge, le jeu, tout cela faisait partie de mon talent, je savais que j'airais du devenir acteur.. Elle continuait donc de nager, cette fois ci, elle me proposa de venir la rejoindre. Je ne pus également m'empêcher de rire, nos deux rires se confondirent. Elle aimait me taquiner, et moi j'appréciais faire de même. J'enlevais tout mon haut, et étant déjà nu pieds, j'entrais dans l'eau, je ne réagis pas face au changement de température, à vrai dire, la chaleur nocturne commençait à être étouffante. Je la regardais, je souriais, puis je répondis, toujours sur un ton comique et taquin : | Fais attention, je pourrais prendre cela pour des avances.. |
Je riais, tout en m'approchant d'elle, bientôt tout près, je me contentais de lui sourire désormais, la regardant fixement, oubliant les doutes qui pesaient sur moi, et les ninjas me recherchant..
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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Ven 17 Juin - 16:54 | |
| Izaya le blond – je l’appelais comme ca jusqu’à ce que je clarifie la situation – me répondit tout en riant aux éclats. Qu’il continue à rigoler, qu’il continue à s’approcher avec ce mignon petit sourire qui le rend si charmant. J’avoue que torse nu, il était un peu plus beau mais je concentrais mes esprits sur une toute autre idée, bien précise, espérant seulement que je me suis trompée et que je ne risquais pas de colorer cette belle eau de mon sang et laisser les poissons le respirer. J’espérais seulement qu’on n’allait pas découvrir mon corps plusieurs jours plus tard, lors d’une stupide pêche père-fils. Je risquais de leur laisser un sale souvenir, je me sentirais un peu coupable ou peut-être pas. C’était toujours marrant de voir le visage des gens face à un cadavre … enfin cadavre inconnu je précise. Je pense que je ne ferais pas un sourire sadique si c’est le corps d’un compagnon que j’ai entre les bras … au contraire. N’y pensons plus.
J’avais autre chose à faire. Je devais faire une vérification.
Je m’approchais à mon tour, les yeux pleins de sous-entendu, me colla à lui – il était assez musclé mine de rien, on voit qu’il s’entraîne quotidiennement, encore plus louche !-, enleva cette cigarette – ça allait me gêner plus qu’autre chose pour la suite – et colla mes lèvres sur les siennes, sans lui demander son avis ou quoi que se soit. Il ne manquerait plus que je lui demande son avis, d’ailleurs selon les shojos et autres romans stupides du genre, n’est-ce-pas le cadre idéal pour ce genre de scène ?
Sauf que … Je vais changer légèrement la fin et le but du baiser, changer cette histoire stéréotypée à ma sauce.
Tout d’abord mes mains sur ses cheveux, elles descendront par la suite un peu plus bas pour que l’une glisse rapidement sur l’une de mes jambes, vers un kunai, la saisisse rapidement et le mette sous le cou gracieux du bel homme, mettant par la même occasion fin au doux baiser. A priori j’avais dû lui donner un certain plaisir, ce n’étais pas mon premier baiser donc je n’étais pas débutante, une pauvre fille effarouchée dans le domaine.
- J’espère que le baiser t’a plus Izaya… Quant à la question de tout à l’heure. Je dirais que ma première précaution serait de voir si j’ai un criminel en face de moi. Non, I-z-a-y-a ?
Voilà comment mon histoire finit les gens et ne ratez pas une miette. On va tous partir du principe que le monsieur en face de moi est un méchant de l’AKatsuki, un traître recherché par plusieurs nations voire toutes, cela dépend de la gravité du crime et leur objectif, leur moyen d’atteinte… et j’en passe.
Premièrement je fis un geste suicidaire, c’est-à-dire que j’enfonçais légèrement le kunai sous la gorge. Au pire, une gouttelette de sang qui coule, rien de bien méchant. Si c’était un simple criminel, je serais allée sans ménagement pour l’effrayer mais si c’est un membre de l’Akatsuki, faisons moins de mal et avec de la chance je serais vivante pour rapporter d’éventuelles informations intéressantes au Kazekage. Bien évidemment j’éviterais de dire que j’ai embrassé un criminel, ça détruirait ma crédibilité. Même là … si je le rencontre un jour en cape noir avec des nuages rouges, je perds en crédibilité encore. Je passe pour la petite idiote non ? Parce que je peux encore passer pour une idiote, comme monsieur joue son rôle d’innocent et continue malgré un kunai sous la gorge. Deuxièmement je prononçais courageusement, en soulignant bien, son prénom. Notez bien, car mine de rien c’est effrayant de se retrouver dans une telle situation sans soutien potable à des kilomètres à la ronde. Même le groupe que j’accompagne pensera que j’ai déserté et le temps qu’ils préviennent ma disparition, de l’eau aura coulé sous les ponts et j’aurais disparu quelque part.
Voilà comment se finirait mon histoire, dans les deux cas d’une manière stupide et fort honteuse. Et vous me dites, pourquoi ne pas le tester franchement ? En lui envoyant direct une belle technique.
Malheureusement si c’est vraiment un civil, je n’ai pas envie qu’on me traite à nouveau de criminel pour avoir blessé un pauvre jeune homme. J’ai des doutes et c’est ça le problème. La prochaine fois, je jette plus souvent un œil au bingo book, enregistrant les criminels les plus fameux et les plus recherchés, ca m’éviterait ce genre de situation cocasse.
Il ne faut pas non plus oublier le fait que je menace un peu la personne présumée innocente et – s’il est réellement innocent – dès qu’il sortira de l’eau… J’aurais entaché la réputation de Suna. Peut-être que j’aurais dû réfléchir mieux à mon acte tiens… peut-être…sauf que je ne pouvais pas rester dans ce doute. Tout devait être clair avec moi. C’était mon petit défaut.
- Comment tu te sens Kunai sur la gorge ? Près de la jugulaire pour être exacte … un petit coup et … paf… beaucoup de sang.
Je terminais par un sourire étrange aux lèvres. Gardons une attitude professionnelle. .. Je ne vous ai pas dit que je voulais être pro de la torture. Bien vous le découvrez maintenant. Il me manque seulement un maître mais ça ne sera tarder je pense. |
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Je m'appelle Izaya Neijiro et je suis un ninja.
Membre d'Akatsuki Administrateur
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Mar 16 Aoû - 6:38 | |
| Alors que je riais, je me calmais. Je regardais donc cette jolie jeune femme sous ces jolies courbes nager dans l'eau transparente. Légèrement charmeur et même charmé, je la fixais encore et encore, me jouant d'elle, l'issu de cette rencontre n'était pas fixée, du moins pas encore. Je ne me qualifierais pas comme un séducteur, loin de là, j'aime la compagnie, j'aime discuter, j'aime particulièrement lorsque mon interlocuteur est une femme, la nature humaine dira-t-on. Tout deux quelque peu dénudés, dans cette eau reflétant la Lune et le crépuscule de la nuit, il faut avouer que le cadre y prêtait, et que nous sachions où cela nous mènerai, quoique. Elle s'approcha de moi, silencieuse, je voyais déjà l'aboutissement de sa course. Une fois face à moi, je lui donnais un léger sourire, elle posa ses mains sur mon torse, se collant à moi. Nos deux corps humides se touchant, je voyais son visage se penché, ses lèvres se coller au miennes pour qu'un doux baiser s'en suive. Qui ne s'y attendait pas ? Je ne pouvais refuser une telle audace, surtout au vue de notre soirée. Plaçant ma main gauche dans le bas de son dos, le baiser perdurait. Je sentais sa ma main dans mes cheveux, descendant lentement le long de ma joue, jusqu'au mini bruit métallique. Ce n'était pas une surprise non plus, je voyais clair en ses doutes, et je lui réservais à mon tour, une scène théâtrale digne d'un acte final dramaturge.
Le bruit entendu précédemment était celui d'un kunai, passant de sa jambe à mon cou. D'un large sourire j'attendais la suite de ses actes. Allait elle se montrer sans pitié ? Prenant le risque de tuer un innocent. Gloire ou déboire, tel était son dilemme. Je souriais toujours, elle voulait clarifier les choses sur mon identité. Plus la soirée avançait plus cette nana m'épatait. Audacieuse ou suicidaire la limite n'était pas loin. Elle avait légèrement poussé son mouvement, je ne bougeais pas. A vrai dire je n'avais pas peur, je ne disais rien lui laissant le temps de douter. Quelques filets de sang s'échappait de mon cou, je souriais, regardant cette jeune femme. Sans dire un mot la suite me paraissait logique, mais je n'aimais pas faire dans l'évident. La logique aurait voulu que je prenne un air surpris, un air effrayé, mais je n'y avais même pas réussi. Je gardais mon calme, sans craindre ses mouvements, elle essayait pourtant, mais en vain. Au vue de mon passé, un petit kunai sous la gorge n'était pas des plus effrayant pour moi, je savais pertinemment qu'elle ne bougera pas tant qu'elle ne sera pas sûre de mon identité. J'aurai pu tout avouer, mais cela n'aurait pas été amusant et puis bon, la soirée se profilait bien. Je repensais aux ninjas me recherchant, je ne pouvais pas réellement m'attarder ici trop longtemps, j'avais plusieurs solutions, j'en choisis une, la plus merveilleuse à mon goût. Mon pouvoir me serait des plus utiles, avec des gestes calmes et lent, je rallumais ma cigarette. Le temps était venu de répondre.
« Un peu douloureux le baiser, surtout sur la gorge. Tu as entaillé la peau, continuons dont ? »
Je la provoquais, restant dans la provocation. Cependant nous étions seuls, un meurtre, même d'un ninja de Suna passerait aisément ici, surtout après la redécouverte des cadavres que j'avais fait juste auparavant. Je décidais d'agir rapidement, employant du Taijutsu, Manryo, l'expiration. Avec la fumée de la cigarette enveloppant le tour de la jeune nana, je posais rapidement mes mains sur son poignet, celui qui tenait le kunai. Grâce à la fumée et à ma technique, son bras se décala la déstabilisant, il me suffit de la crocheter sous l'eau pour la voir s'effondrer. Le kunai coula également. La rattrapant avant que sa tête ne tombe dans l'eau je la remettais à sa place initiale. Replongeant mes yeux dans les yeux, je plaçais ma main derrière sa tête, laissant ses cheveux courts recouvrir ma main, mon autre main lui bloquant ses mouvements. Une dernière chose manquait, le deuxième baiser, je posais mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes. L'embrassant tout en caressant ses cheveux, celui était un bisou mystère. Gardant la fumée de ma clope dans ma bouche, elle s'était aisément infiltrée dans l'organisme de mon interlocutrice. Doku no Kemuri, la fumée empoissonnée, je crois bien que cela fut la première fois que je l'utilisais avec un baiser. Il fallut peu de temps avant de voir que la jeune nana perde ses esprits. Elle ne mourra point, mais dormira paisiblement le temps de ma fuite. Pourquoi ne pas la tuer ? Un baiser nous liait, elle ne savait pas qui j'étais, le doute restait, l'espoir planait.
Dans mes bras, évanouie, je sortis de l'eau tel un héros de roman. La reposant sur l'étendue d'herbe, je lui posais délicatement ma veste sur son corps refroidis par l'eau et la brise se levant. Terminant notre rencontre par un léger baiser sur son front, je laissais un mot, j'aurais aimé voir son réveil..
*Amane, j'ai du m'en aller, je ne suis pas celui que tu crois, n'oublie pas ce doux baiser, derrière tous nos actes se cachent nos désirs les plus enfouis. *
Je rassemblais mes affaires, passant par le repère, et prit la route du retour, la tête remplit de souvenirs, les lèvres rêvant des siennes, le corps et l'âme hâtifs de retrouver cette jolie jeune femme... |
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Je m'appelle Amane Yukimura et je suis un ninja.
Jounin de Suna
| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] Mer 31 Aoû - 20:36 | |
| Il reprit une cigarette mais je ne dis rien, pensant naïvement qu’il ne m’arriverait rien avec une simple fumée. Grossière erreur de ma part.
Il disait que le baiser était douloureux mais j’écoutais à peine. La fumée me rendait hébétée et mon corps était si lourd d’un coup. Sans m’en rendre compte, je laissais tomber le kunai dans l’eau et m’écroula comme une pauvre donzelle dans les bras de ce faux prince charmant.
Je sentis encore une chose sur mes lèvres mais je n’arrivais à rien discerner. Tout était trouble, flou et étrange…Ce n’était pas le monde tel que je connaissais. Et puis j’étouffais … Cette chose m’étouffait non pas par sa présence mais par le produit qu’elle m’injectait. Mes poumons étaient en feux et mon cœur battait de plus en plus vite, risquant de lâcher à tout moment. JE voulais qu’il s’écarte de moi, qu’il me libère mais pas un son ne sortait de ma bouche, pas un geste ne se manifestait. J’étais un pantin et rien d’autre.
Enfin cette chose non identifiée s’éloigna de ma bouche, enfin de l’air pur pouvait venir nettoyer mes pauvres poumons.
Et je m’endormis définitivement.
Cette fumée me rappelait mon village natal. Cette fumée me rappelait les flammes léchant chaque maison, détruisant l’œuvre de toute une vie et arrachant des larmes amères à ses habitants. Je revoyais mes parents, ils souffraient, ils pleuraient, ils hurlaient. Je voulais fuir mais je n’y arrivais pas. Je voulais aussi crier ma détresse mais une main douce et tremblante m’en empêchait.
Je ferme les yeux, cette main disparaît et je pouvais enfin crier. Quand je rouvre mes paupières, ce n’était pas un spectacle chaotique qui se dressait face à moi mais plutôt la paisible vue d’une rivière. Les événements d’hier défilèrent rapidement dans mon esprit embrumé et j’aurais presque pensé avoir rêvé s’il n’y avait pas eu ce manteau et ce petit mot.
Encore plus embrouillée, je ne savais pas si je devais arracher ou bruler ou massacrer ce mot. Quoique je n’eus pas le temps de me décider car je remarquais que le soleil était étrangement haut dans le ciel. N’avais-je pas une chose à faire aujourd’hui ? Comme une escorte qui devait commencer très tôt dans la journée.
Jurant et maudissant ce type, je me relève et avance tant bien que mal vers ma destination. Mes clients attendaient et ne se génèrent pas pour critiquer mon retard et mon manque de sérieux. De plus ils avaient décidé qu’ils baisseraient la récompense de cette mission d’escorte à cause de mon retard.
J’allais avoir encore du mal à payer mon loyer ce mois… SI je mettais la main sur ce type, il allait souffrir, c’était la vérité ! Dans tous les cas, il faudrait que j’en parle à quelqu’un de cet événement ou pas ? Etait-ce important ou pas ? Je n’en savais rien et je verrais une fois de retour au village.
La tête dans les vagues, j’avançais tel un zombie. Stupide technique ! La prochaine fois, je me méfie même de la simple bague d’un ninja !
Rp Clos |
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| Sujet: Re: Sans le sous [Izaya] | |
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