Une longue marche, s'apparentant la plupart du temps plutôt à une course, fit opéré par un certain ninja du pays du Sable. Il portait un uniforme noir présent sur tout son corps. Tout en haut, sur sa tête, une sorte de capuche aux bouts pointu minant ainsi des oreilles de chat bien que portait vers l'arrière sous l'influence du vent présent essentiellement à cause de la course effréné de l'être. Dessus était présent au niveau du front le signe du village caché entouré d'un désert, Suna. Présent sous un enseigne métallique à chaque lueur du soleil il brillait de mille feux. Le reste de l'ensemble était plutôt simple, un haut plutôt libéré vers le bas de telle façon qu'il camouflait même le pantalon de la même couleur. A côté trois tissus d'un blanc pur marquait le contraste, un était présent afin de serrer le haut au corps et ainsi marqué la séparation avant de retrouver les jambes. Les deux autres se trouvaient aux niveaux des épaules passant sous les aisselles. Ils permettaient ainsi de maintenir au dos un support où était rangé quatre rouleaux. Chaque pas étaient légers et ne laissaient émettre aucun bruit, d'un bond il faisait en sorte de parcourir la plus grande distance. Le chemin allait être long pour le jeune homme, il allait devoir parcourir deux pays afin d'arriver qu'au commencement de sa mission. Il aurait bien voulu faire une halte à un des villages de ses pays, un village allié au sien. Mais il préférait ne pas perdre plus de temps que cela, peut-être qu'à son retour il pourrait agir ainsi, enfin rien n'était certain ce dernier changé souvent d'avis au dernier moment. A présent il n'allait plus lui rester que quelques heures avant de pouvoir se reposer avant d'enfin pouvoir faire ce qu'il avait à faire. Ici le soleil de tapait pas très fort, la forêt était omniprésente et plus on avançait et plus l'air devenait humide. Cela était de bons signes bientôt il arriverait à destination, il n'avait pas eu de problème durant son voyage et cela était tant mieux. Après tout il savait que par la suite il allait devoir livrer un long combat. Il ne connaissait pas vraiment la puissance de ceux qui allaient lui faire face et donc il devait être le plus prudent en attendant le moment crucial.
Devant lui se dressait une lumière intense qui allait certainement l'aveuglé à la sortie du dernier arbre. Après ce moment sa vue reprit petit à petit, il pouvait ainsi voir devant lui une mer d'un bleu pur, on n'y voyait pas la fin et il n'y avait que peu de vagues. C'était une vision vraiment magnifique, des oiseaux typiques de la région volaient au-dessus de lui alors que lui se dirigeait à présent vers l'eau. Après quelques pas il pouvait enfin voir son moyen de transport. A côté d'une petite cabane en bois il y avait un petit bateau du même matériel. Il avait tout de même l'air solide et il le fallait après tout il allait devoir l'utiliser pendant un moment. Et se retrouver à marcher sur l'eau jusqu'à sa destination serait une chose des plus pénibles. Il ouvrit donc la porte qui grinça du début jusqu'à la fin. Entrant à l'intérieur de la pièce chaque pas semblait pouvoir briser le parqué. Devant lui était assis un homme plutôt âgé. C'est à cet homme qu'il allait emprunter le bateau. Mais il allait devoir partir seul. Il lui donna seulement assez d'argent pour le garder deux jours, puis il s'en alla directement. Quittant ainsi cette lugubre pièce pour prendre le large, il allait en avoir pour encore plusieurs heures. Mais heureusement pour lui à présent il pouvait se reposer. Profitant ainsi de cette occasion pour relire sa mission et ainsi en même temps prendre connaissance plus en détail du lieu ciblé.
«Mission de rang B(/A) : Le Groupe Brigand
Nous avons reçu une demande venant d'un village du Pays du Thé. Un groupuscule réunissant un certain nombre de brigand a fait son apparition autour du village. Ils utilisent toutes les ressources du village et considère les villageois comme des esclaves. Votre mission sera de rejoindre le village afin d'y trouver le repère du groupe, puis de le défaire. Peu d'information sur leur puissance est connue, votre mission est donc de Rang B et pourrait facilement passer en Rang A. »
Ce village était présent au centre d'une des îles de ce pays. Le chemin n'allait pas être très long une fois dans les terres humides de l'île en question. De plus il n'y avait que peu de chance que ces brigands s'attaquent sans réfléchir à un ninja. Mais Kankurô devait tout de même faire en sorte de ne pas se faire repérer afin ainsi de pouvoir attaquer la base du groupuscule une fois repéré sans pour autant les alerter avant cela. Une chose qu'il ne pouvait pas pour autant s'assurer, car de ce qu'il savait pour avertir un village caché, celui persécuté dû passer par de nombreux problèmes et maintes pertes. Seul un message avait réussi par chance à sortir, utilisant les échanges de marchandise, ils réussirent en risquant toutes des répercutions à faire lire leurs messages par une tiers personne, ayant acheté cette marchandise. Risquant essentiellement de voir leur message découvert par les multiples fouilles, si cela avait eu lieu chacun auraient subis quelques choses avec certainement de nouvelles pertes pour installer une atmosphère de terreur. Heureusement pour eux ce plan marcha avec perfection et la personne ayant découvert le message fit appel au village de Suna. On ne savait rien au temps que cela avait pris pour en arriver là, peut-être qu'ils avaient déjà tous abandonnés l'idée de trouver un secours de l'extérieur et encore moins de l'intérieur. Un peuple perdu au milieu d'une forêt humide dont seul les ténèbres régnaient à même leur futur. Donc si aucune information ne pouvait sortir, on pouvait facilement penser que la sécurité était d'une extrême qualité en ce lieu. Même avec précaution le Sabaku avait de grandes chances de croiser un groupe de brigand montant la garde.
La première chose qu'il devait faire était d'infiltrer le village. Avant cela il devait déjà s'en approcher. Et ainsi parcourir le sombre chemin où le soleil ne passait pas, bloqué complètement par les arbres dont les branches bougeaient dans toutes les directions en suivant les divers flux du vent. Un chemin qui n'allait normalement pas poser beaucoup de problèmes, il l'avait déjà entamé sans sentir la moindre sensation d'être suivis ou alors non seul. Mais une fois qu'il arriva à une centaine de mètre de sa destination, il pouvait déjà entendre des voix. Lui était en hauteur, plusieurs branches aux dessus du sol, complètement couvert par les feuilles d'un vert très foncée, ce mariant ainsi très bien avec ses vêtements. En dessous de lui, deux personnes discutant, ils ne semblaient pas affectés par sa présence et rigolaient même d'une blague que l'un venait de sortir. Leurs pas étaient plutôt lourds sur le sol, la preuve qu'ils n'essayaient pas de se faire discret, ils portaient tout deux un katana sur le côté et des balafres aux visages. Il s'agissait donc bien de bandit, mais le Sunajin devait-il les combattre afin d'en savoir plus ? Ou alors les laissaient de leurs côtés pour exécuter la suite du plan sans tenir compte de cette occasion. Normalement il aurait plutôt été pour ne pas jouer de ces personnages, mais il avait aussi une façon d'être qui était que lorsqu'une occasion se présente il vaut mieux en profiter. Mais pour se permettre ce genre de manoeuvre il se devait aussi d'adapter son plan à leurs arrivées. Il y avait d'infinis possibilités, tous pouvaient être aussi bonnes l'une que l'autre, mais il n'allait pas tous faire l'affaire pour être sans faille. Il ne lui fallu qu'une dizaine de seconde pour tout se mettre en tête et trier les informations, il était du genre rusé, au point où lorsqu'il s'agissait de ce genre de façon de faire sa réflexion n'en était que meilleur. Finissant ainsi sur une note, un seul résultat plausible, un moyen unique de profiter de l'occasion tout en ne posant aucun problème à la suite des évènements. Et pour le bon fonctionnement de cette décision, il devait encore attendre un petit moment en suivant les deux hommes.
Il savait se faire discret, sans problème sautant d'arbre en arbre, il arriva finalement à environ deux cents mètres du village. C'était déjà assez loin pour agir en sécurité, à cette distance il n'y avait plus un angle de vue possible de la part des gardes postés aux remparts de bois du village. Kankurô sortit alors deux parchemins, chacun ouvert d'un côté différent en ressortit la paire infaillible du marionnettiste : Karasu et Kuroari. A eux deux le combat n'en sera que plus facile, de plus il avait besoin de deux pantins pour la réussite de son plan. Une fois les liens établies, il alla lui-même devançait seul les deux cibles. Pour que tout marche sans problème il devait se faire repérer sans que ça ne paraisse pas suspect. Cela ne poserait pas de problème, il avait remarqué que les deux n'avaient pas de moyen de transmission avec les autres et même dans ce cas cela ne poserait pas de problème. Il était à présent à une dizaine de mètre plus loin, toujours en hauteur. Il arracha un bout de branche qu'il fit volontairement tomber à ses pieds. A cet instant les deux s'alertèrent, l'un contourna la position de l'intrus, tandis que l'autre faisait face. Celui en face jeta un projectile au-dessus de là où était tombé la branche, ce qui obligea le Sunajin d'esquiver, mais à ce moment il fit face au second. Faisant ainsi semblant de tomber, il arriva au sol sur le dos. Celui en hauteur redescendit en plaçant son épée à gauche de la gorge du ninja, tandis que l'autre posa son arme à la droite. Il semblait vraiment penser qu'il venait de se faire piéger. Allant même jusqu'à en ricaner, très vite l'un s'arrêta, la bouche ouverte il n'arrivait plus à respirer, sous la douleur pas un son sortait de sa bouche. Sous celle-ci une fine lame sortait de sa gorge, derrière lui la sombre marionnette Karasu. Bloquant la main de l'autre restant bouche bée avec son second bras droit, il alla utiliser une de ses mains gauche très rapidement pour prendre le sabre de la personne morte et attaquer l'autre d'un coup sec. Celui-ci en tomba au sol où il fut fini directement. Maintenant débarrassé des deux faisant la ronde, il pouvait enfin profiter de leurs morts. Les cachant dans un coin pour qu'ils ne soient pas repéré dans peu de temps. Il allait maintenant prendre procession de leurs vêtements et armes pour ensuite voler leurs apparences globales donnés aux deux marionnettes par le biais d'un jutsu assez spécial. Utilisant le sable, il pouvait donner l'apparence d'un visage et cela d'une façon des plus ressemblante possible. Maintenant que les deux étaient « revenus à la vie », Kankurô alla se faire passer pour un ninja capturé. Ce liant les mains volontairement, il alla se dirigeait vers le village avec ses deux marionnettes à sa droite et gauche.
Il se risquait à se faire remarquer, bien que la ressemblance était marquante, après tout s'ils avaient d'autres moyen de reconnaissance alors ça ne serait pas une partie de plaisir. Bien sûr il avait déjà réfléchie et cela, finissant par être à 80% sûr que cela n'arriverait pas. Un second problème pourrait survenir, celui-ci engendrait une probabilité de 5% seulement. Il s'agissait de la présence de ninjas, à même l'entrée. Une chose qui était très peu probable par le mode de fonctionnement des groupes brigands. Peu de ninja était engagé et la plupart du temps seulement lors d'un gros coup ou alors après avoir pensé à un risque dans le moment. Kankurô ne s'était pas fait repérer pour l'instant et aucune information n'était censée être ressortie du village. Surtout que même si les ninja étaient engagées souvent il ne s'agissait que de protection rapprochée du chef ou alors d'assassinat. Ce qui n'empêche qu'on pouvait toujours tomber sur une exception, mais le risque était à prendre. Après tout même un ninja avait peu de chance de remarquer la ruse, bien que les ninja senseurs eux poseraient énormément de problèmes. En pensant à cela, le Sunajin en conclu qu'une chose : « Il faut que je trouve un moyen d'améliorer cette technique ». Il ne pouvait plus faire marches arrières et donc ne penser qu'à l'avenir. Bientôt il serait face au haut rempart de bois, face à un village en souffrance. A cet instant il ne devait qu'à une chose, trouver le repère sans se soucier du village, même en cas de personne maltraité devant ses yeux.
* Le village est juste devant ... Le moins de mouvements suspects, le moins de paroles possibles et se diriger directement vers le repère. Avant tout nous faire accompagner par un Tiers brigand, pour une raison ou une autre il faut un moyen plausible à cela. En agissant ainsi j'agis plus rapidement et risque beaucoup moins ... même en cas de doute, il me ramènera vers le repère principale pour ensuite se retourner contre moi en position de force ... Par contre, dois-je rester en tant que ninja ? Ou alors en civil, ne donnant pas d'information sur ma venue et donc donnant une raison de l'amener au repère pour me faire interroger. Dans ce cas je m'enlève le problème de la suspicion, mais je risque d'être emmené ailleurs. Sauf si la raison que je donne au Tiers brigand me permet de m'emmener plutôt aux repères. Alors, miser plutôt sur ce choix, mais avec quel prétexte des plus sûrs ? *
Je m'appelle Sabaku no Kankurô et je suis un ninja.
Jounin de Suna
Messages : 65 Date d'inscription : 09/04/2011 Age : 31
Une solution même des plus basiques devait bien être présente. Il ne connaissait pas la moindre information sur les autres, de même que leur chef, dans ce cas il était bien plus difficile de savoir de quoi parler sans faire remarquer qu'il y a un problème. Un jeu de bluff, il s'agissait ni plus ni moins de cela, même si cela ne marchait pas il pourrait toujours répondre de sa mission. Le principal danger qui serait présent serait la mort de villageois, mais également la fuite du chef. Plus de temps pour réfléchir plus que cela, la porte était juste devant et s'ouvrait à la vue des deux revenants avec un otage. Il allait falloir attendre le premier qui s'interpose pour l'amener dans le coup de bluff. Alors que lui continuait sa route, un des vigiles qui avait vu le prisonnier descendit à toute vitesse pour rejoindre ses deux compagnons. Il n'avait pas l'air très surpris pour autant, peut-être que finalement il y avait eu souvent des personnes trainants dans les coins et arrêtés de la sorte. Cela serait un avantage considérable n'installant pas un cas totalement exceptionnel aux yeux de tous. Il s'agirait donc d'un simple voyageur s'étant aventuré dans les lieux, celui-ci n'aurait en aucun cas voulu parler aux hommes et donc il pourrait bien cacher des choses, ou encore être lié à d'autres. Dans ce cas ils se devaient de l'interroger. Kankurô baissa la tête au sol afin de se faire véritablement passer pour victime, mais aussi pour pouvoir faire parler les marionnettes en toute discrétion, sans qu'on sache qu'il s'agit de lui. Alors que le garde arriva à hauteur des arrivants, il ne le laissa pas parler, faisant ainsi croire que c'était lui qui était interpellé et non les deux autres.
« On vient de le trouver caché dans la forêt, il ne veut rien dire on va donc interroger à notre manière ... Ha oui au fait, le Chef m'avait dit qu'il voulait te parler, tu n'as qu'à venir avec nous jusqu'à lui. J'ai bien envie de donner ce gibier au boss pour lui apprendre qui on est, héhé »
Le marionnettiste faisait en sorte de faire ressortir le plus possible les mimiques qu'on retrouvait chez les deux hommes. Il les avait suivis pendant un moment alors qu'ils étaient des plus détendus et donc laisser transparaitre leur façon d'être. Le fait que leur chef veuille voir l'homme pourrait poser un problème dans le cas où il l'aurait quitté à l'instant, s'il l'avait vu il y a un peu plus de temps, alors ça pourrait tout de même marcher. Après tous, les deux hommes n'étaient pas censés savoir de quoi voulait parler leur chef avec d'autre, c'était souvent le cas dans ce genre de groupe n'étant pas vraiment solide, seulement attaché par l'argent. Et cela avait l'air de bien fonctionner, l'homme les rejoignit dans leur marche, très vite Kankurô ralentit pour le faire passer quelque peu devant afin de le suivre sans que ça paraisse suspect. Ils traversèrent ainsi une grande partie du village, on pouvait voir femme comme enfant affamés et pourtant travaillant. De véritable esclave, cette situation ne pouvait plus durer, il fallait seulement garder son calme un peu plus longtemps. Trois minutes passèrent et ils étaient devant une entrée de grotte, celle-ci était aménagé et laissait place à plusieurs chemins. A la première coupure l'accompagnateur s'arrêta, de côté il fit un signe de main. Leur chemin devrait normalement se séparer, mais ça n'allait pas être le cas, à présent Kankurô savait où était le chef et d'un coup rapide de sabre fendant l'air et le cou du mercenaire, sa vie lui fut ôté de la même manière qu'il avait certainement l'habitude de faire. Les choses sérieuses pourraient donc commencer maintenant infiltré. L'utilisateur du Kugutsu délia les liens avant de partir à pas de course dans ce chemin éclairé. Sur les côtés plusieurs portes en bois, utilisé pour stocker des objets ou alors dormir, si une pièce devait être réservé au grand maître il s'agirait de celle la plus éloignée. Sur le chemin une de ces portes s'ouvrit, il fallait être rapide, le pantin volait dans les airs afin de couper de son sabre la porte en entaillant de façon assez marqué l'homme derrière. Celui-ci tomba au sol en crachant du sang, il émit un dernier cri avant de se faire atteindre par un Kunai au niveau du front. Un cri que le Sunajin ne pouvait arrêter et qui allait alerter les autres. D'autres portes s'ouvraient déjà, la course du ninja accéléra nettement tout en combattant sur le chemin les intervenant lui coupant la route. La surprise ainsi que sa rapidité d'action lui faisait pouvoir les tuer d'un coup avant qu'il puisse réagir. Quelques-uns furent laissés en arrière, il pouvait déjà voir la grande porte au bout présentant à même de l'or. Pas de doute possible, ce serait le dernier lieu de la mission. Il fallait l'atteindre, les brigands une fois passé ne seraient bientôt plus un problème.
Il arriva donc face à la grande porte. Derrière lui étaient encore debout ou se relevaient une vingtaine d'ennemi. A cet instant les deux marionnettes dressèrent leurs mains en cette direction. Tandis que Kankurô ouvrit la porte des dizaines de kunai furent lancé un peu partout. Ils occupaient toute la place, sur le mur, le sol, devant la vingtaine comme derrière. Ces derniers après avoir esquivés laissèrent le temps au ninja d'entrer dans la dernière pièce. Quand il ferma la porte, plusieurs énormes explosions se firent entendre. De la fumée sortait des coins de la porte, celle-ci avait résisté grâce aux matières solides la composant. La salle était immense, au bout était placé un siège de la même pierre précieuse que la porte derrière le sunajin, dessus assis, un homme ayant à la main une canne brillante. Il était comme un Roi dans ces lieux, sans sembler avoir la moindre once de peur. A présent seul Kankurô, cette personne et une autre à sa droite était présente. Les deux marionnettes avaient encore l'apparence des gardes, bien qu'on pouvait déjà voir sur certain endroit des trous montrant qu'il ne s'agissait pas d'eux. Tout d'un coup un son grotesque se fit entendre, il s'agissait du rire de la cible, il résonnait à travers toute la pièce à en devenir désagréable. Il se sentait supérieur, au point d'ignorer que sa mort pouvait être proche. Arrêtant de rigoler, cette fois-ci en gardant un air moqueur il s'adressa à l'intrus.
« Tu as fait un mauvais choix, tu es seul et tu vas mourir d'une façon des plus absurdes. Je vais être gentil avec toi et récompenser tes efforts en te faisant connaître une mort que vous minables considérés comme « belle » ... Avec un adversaire que tu ne pourras même pas atteindre, ahahaha »
A cet instant l'homme à côté du chef avança d'un pas. Il portait un kimono assez classique, sauf que celui-ci monté à hauteur de se visage en étant attaché autour du crâne de telle façon que son oeil droit soit caché. Sur son côté gauche un long sabre, beaucoup plus impressionnant que ceux des brigands précédent. Une balafre au niveau de nez, il s'avança ainsi. Chacun de ses pas résonnaient sous un fin filet aiguë, jusqu'au moment où d'un bond il se retrouva au milieu de la salle, plaçant alors sa main droite sur le fourreau du sabre il montra que le combat allait commencer.
Je m'appelle Sabaku no Kankurô et je suis un ninja.
Jounin de Suna
Messages : 65 Date d'inscription : 09/04/2011 Age : 31
Sujet: Re: [ Mission | Rang A ] En sauvant le faible du fort, sommes nous parmi les faibles ou les forts ? Mer 10 Aoû - 22:02
Dernier acte!
Une aura sombre recouvrait le sol autour de ce personnage. Elle ne formait pas un cercle, mais s'étendait en différent filament discontinu. En voyant cela on pouvait ne penser qu'à une chose, « on ne peut pas l'atteindre ». Cela était-il seulement le sentiment de puissance qui ressortait du sabreur en face, ou bien cette chose était bien réelle. En tout cas ça n'avait pas l'air d'être une illusion, le chackra de Kankurô était encore stable, il pouvait très bien ressentir ses fils de chackra ainsi que les marionnettes aux bouts. Si ce n'était pas une illusion, cela pouvait sortir directement de l'esprit d'une ninja voulant matérialiser ce qui ne pouvait l'être. Mais cela ne semblait non plus être le cas, après tout le Sabaku pouvait réfléchir très clairement et bientôt une minute allait passer depuis le moment où cette ombre venait d'apparaitre. C'était depuis le moment où il avait posé sa main contre son épée encore dans le fourreau que ceci marqua le sol. Il s'agissait donc certainement d'une technique, mais quel genre de technique il pouvait bien s'agir. L'homme n'avait pas bougé d'un pouce depuis le début de la manoeuvre, il devait certainement attendre un premier mouvement du ninja et ainsi pouvoir utiliser sa capacité. En clair se serait seulement une technique défensive ou bien alors de contre, dans ce cas Kankurô ne risquerait pas grand-chose et pourrait attaquer jusqu'à remarquer une faille dans la posture. Après tout, la forme des marquages au sol était des plus intrigant et devait surement jouer un rôle fondamental dans l'utilisation, en tout cas c'était ce que penser le marionnettiste. Dans ce cas c'est également en comprenant le fonctionnement qu'il sera comment le vaincre. Mais bon il ne fallait pas plus attendre, il y avait déjà de fortes chances que des brigands qui étaient à l'extérieur de la grotte commencent à venir après les bruits présents. Sauf que durant le chemin, ils avaient rencontrés personne sur une longue distance, en clair il pouvait toujours n'y avoir personne arrivant et même dans le cas que oui, alors ils ne seront pas là avant un petit bout de temps, certainement suffisant pour en finir avec ce combat. Une fois le chef mort, les autres n'auraient plus de raisons de combattre, si par fierté ils le feraient, cela serait encore mieux pour Kankurô pouvant se débarrasser de ce genre de personnage des plus dégoûtants.
Il fallait être prudent, Karasu à droite et Kuroari à gauche, chacun un sabre en main, de larges vêtements, tout l'équipement appartenant aux morts de la forêt. Des gouttes tombaient lourdement au sol, marquant une tache sombre s'élargissant aux pieds des deux êtres de bois. Du sang, l'odeur aussi était marquante, à cet instant ce que Kankurô se demandait s'était s'ils avaient remarqué qu'il s'agissait de marionnette, ou bien alors de simplement deux brigands traitres pour un meilleur contrat. Après tout cela aurait pu se passer ainsi, enfin si les villages seraient capables de traiter avec ce genre de personne, une image que ne voulait pas avoir Suna de la même façon que le ninja, ici, en mission solitaire. Karasu alla lever sa main de façon à mettre le sabre à l'horizontale en visant ainsi le cou du combattant au centre de la pièce. Dès cet instant, en un éclair, au même moment que le Sunajin fit un mouvement brusque de sa main, la marionnette de droite fonça sur l'homme en face. Mimant des pas au sol qui aurait pu ne pas avoir lieu pour ce genre d'outil de combat, lorsqu'il arriva à toute vitesse contre l'homme, au niveau de l'ombre éparpillé par terre, il planta son épée au sol d'où sorti un bruit insoutenable. Creusant complètement de son arme la pierre, en la sortant il expédia à la limite du noir du sol, du sable sur la cible. Au même instant sautant le plus haut possible en allant de l'avant au-dessus de l'homme au kimono, son geste allait avoir deux buts. Le premier étant de vérifier quel genre d'utilité pouvait avoir cette zone marquée ainsi que les effets sur l'utilisateur, tandis que la seconde si rien ne ce passé, serait de pouvoir aveugler un instant l'homme afin de l'attaquer dans l'angle mort grandissant.
Le sable entra dans la zone sans problème, à côté l'homme n'avait pas l'air de pouvoir bouger. Ceci le toucha très clairement à même son oeil, qui d'un mouvement instinctif se referma. Plus rien ne résistait à Kankurô pour le finir à présent, le pantin de gauche fonça le sabre prêt à frapper. Tandis que Karasu qui était resté en l'air allait rapidement descendre. Les deux arrivèrent au même moment près de l'homme maintenant aveuglé, mais alors que les deux armes blanches allèrent le toucher, ils se fendirent en deux, quelques secondes plus tard alors que les marionnettes continuaient leurs mouvements, ils se firent entailler d'une façon de plus en plus marqué. Remarquant assez rapidement que quelque chose cloché, il fit s'éloigner assez vite les deux objets de bois. N'étant que des choses animées à travers des fils, dont seul les mouvements de doigt suffisait, il ne fallait que très peu de temps entre le temps de réaction et l'action pour les faire bouger. Mélangé à cela l'habitude et l'entrainement, Kankurô avait développé à force une sorte d'instinct qui lui faisait bouger de telle sorte que si un problème survenait les pantins s'éloignaient. Ainsi le temps de réaction et d'action était d'autant plus raccourci. Voilà ce qu'était le pouvoir des utilisateurs de Kugutsu, maniant un corps sans conscience, la plupart des restrictions sur un corps humain disparaissaient. De telle sorte que les pantins pouvaient être maintenu en l'air de façon très simple, changer de direction sans prendre un appui conséquent, ainsi de suite. Leur problème était tout autre et pouvait leur être fatal, en effet en maniant des objets, finalement ils mettaient de côtés leur propre corps, autant dans les combats que dans les entraînements. En clair si un adversaire franchissait les pantins pour viser le corps principal, il était pratiquement sûr de gagner. Enfin ici un autre problème se tenait devant le marionnettiste, en effet il était face à un combattant qui ne pouvait a priori pas être atteint. De plus d'une façon assez bizarre il pouvait aussi attaquer sans pour autant qu'on le voille agir, sans oublier que ses attaques au sabre visiblement était pas mal puissante. Mettant à mal deux sabres pas mal aiguisé, ainsi que les membres des pantins à peine arrivé. Mais ce qu'avait remarqué Kankurô allait lui être très utile, l'homme n'attaquait tout d'abord pas n'importe quand, il avait laissé le sable le touché, donc il n'avait pas l'air d'avoir besoin de ses yeux, alors peut-être utilisait-il un autre sens bien que le Sunajin misait sur autre chose encore, bien qu'inconnu. Mais même dans ce cas il n'avait pas attaqué Karasu bien qu'ayant sauté au-dessus de lui, donc la zone était également limité en hauteur, en sachant cela le manipulateur jeta des regards sur les murs des deux côtés afin de voir si d'autres ombres étaient visibles. Ce qui n'était pas le cas, il allait donc devoir deviner l'étendue de la zone, bien que visiblement elle n'était pas semblable en tout point, au moins il savait maintenant qu'elle était en trois dimensions.
Le plus intrigant restait tout de même le fait qu'on ne le voyait en aucun cas bouger. Dans ce cas, cela voulait-il dire qu'il ne bougeait vraiment pas, pourtant les entailles sur les pantins étaient sans aucun doute fait par une arme blanche. Il en conclut finalement qu'il gardait cette posture afin de pouvoir se concentrer et d'une façon comme d'une autre cette zone lui permettait d'atteindre quoi que ce soit en sachant précisément leur position. Il était assez rapide pour faire croire que deux attaques avaient eu lieu simultanément à deux endroits assez éloignés. Un combat de vitesse n'allait pas être à l'avantage du Sunajin, il allait donc devoir miser sur d'autre point, entre autre la ruse. Il n'avait pas encore des informations précises sur cette technique, mais rien qu'avec la dernière attaque, il pouvait facilement la combattre. Karasu s'était placé derrière le Sabreur, tandis que Kuroari après avoir reculé d'un pas était tout juste en face. Il n'avait toujours pas ouvert ses yeux après avoir été aveuglé par le sable, il semblait non plus vouloir bouger. Dans ce cas, on pouvait espérer que l'activation de la technique prenait trop de temps pour l'enclenché une fois un affrontement direct mis en place, ou alors il ne pouvait l'activer qu'une fois par combat, cela serait la meilleure chose pour le Sunajin. Il lui suffisait maintenant plus que de l'obliger à bouger et ainsi pouvoir répondre à ses questions.
« On dit souvent que lorsqu'on tient à des personnes, on se retrouve bien plus affaibli par rapport à des personnes comme toi. Mais cette pensée m'a toujours fait bien rire, comme si chérir l'argent donne plus davantage que de l'être avec une personne ... Enfaîte c'est toi le plus affaibli par la situation présente ! »
C'est sous ce dernier cri que Karasu qui avait déjà passé l'homme vola jusqu'à la vraie cible, cette espèce sans foi ni lois devenu riche par le crime. Après tout, Kankurô était là pour lui, si son garde du corps ne pouvait le protéger bien que puissant, une fois mort il n'aurait plus le problème de devoir le combattre. Dans le cas contraire où il voudrait combattre par vengeance, alors là Kankurô lui réglerait son compte sans hésitation, mais l'esprit léger d'avoir déjà débarrassé le village de cette affreuse personne. Mais ce ne fut pas dans cette optique que le garde agit, il voulait son argent et surement par fierté ne pas perdre de cette manière. Dès l'instant où il ouvrit les yeux, l'ombre au sol disparut et s'en plus attendre il courut à toute vitesse vers Karasu. Il allait très vite, on ne pouvait pas dire le contraire, sauf que dans le cas des marionnettes, peu de personnes était capable d'avoir cette rapidité. Voyant qu'il ne pouvait pas faire grand-chose de plus, il lança son Katana vers le pantin avant d'enchaîner des mudras. De ses doigts jailli des flammes qui suivaient la direction empruntée par l'arme blanche afin de la recouvrir et même ensuite de l'allonger à toute vitesse sous l'apparence de flamme compacte. C'était plus qu'impressionnant, afin d'esquiver le « corbeau » fut envoyé plus haut bien que dans l'exécution il y sacrifia un membre laissant des traces noires de carbone. Mais cela n'était pas très grave, dans son mouvement pour protéger son employeur, le manieur de flamme laissa place à une énorme ouverture. A cet instant Kuroari fut envoyé vers lui, ses six bras étendus, il alla prendre l'homme entre, immobilisant ainsi complètement ses membres en exceptant le bras d'où les flammes partaient. Le manieur de pantins enclencha ensuite les scies présentes dans toute la longueur des bras afin de les planter assez profondément dans le sabreur et de toute part. L'attaque Katon s'estompa et le bras tomba contre la marionnette, la douleur devait lui être atroce et pourtant il n'émit aucun son, voulant mourir dignement en combattant, il préférait se taire. Son sabre tomba sous deux coups, Kuroari rompu les liens en laissant le futur mort rester à genou au sol avec son sang se ruisselant en emportant sa vie par la même occasion. Et dire que lui aussi avait dû vivre énormément de choses qui l'amenèrent ici, peut-être bien qu'il faisait ça pour protéger quelqu'un, mais pourtant en tant que ninja le Sunajin ne devait pas rester sur ce genre de pensée, tuant sans remords, cela afin de sauvegarder sa propre vie et celle de ses compagnons. Plusieurs vies s'étaient éteint en moins d'une heure seulement, mais à présent un nombre certainement plus grand pouvait enfin renaître dans une paix partielle, mais beaucoup plus importante que celle volée.
« Hehehe ... Stop ... N'avance pas plus ... Je te payerais le double, non le triple de ce que je payais à cet homme ... Devient mon garde du corps, on se fait beaucoup d'argent ici et je suis sûr qu'on peut s'étendre à d'autre village. Plus rien ne nous résistera ... »
Pathétique, comment ce genre de personnage pouvait bien avoir pu être allé aussi loin. Il n'y avait aucun raisonnement dans ces pensées, se n'était qu'un abruti et rien d'autre. Pensant qu'à sa propre personne, en tenant quelques bouts de papier et des pierres brillantes il se pensait supérieur à toute personne dans ce monde. Heureusement aucune limite n'était donné au ninja comme il aurait pu en rencontrer dans d'autres cas. Il allait pouvoir le tuer, lui faire subir ce qu'il avait pu ordonner sans avoir le courage de se salir ses propres mains. Bien sûr la douleur n'en serait que peu suffisante pour répondre de celle de toute personne vivante comme mort ayant traversé bien plus avant de pouvoir atteindre le trépas. Mais il ne fallait pas agir en tant que bras armé de la vengeance, mais seulement en tant que soldat combattant pour une paix mineure comme majeure. Aucun sentiment de supériorité sur ce dernier geste, à quelques centimètres de l'homme apeuré n'arrivant même plus à sortir de sa bouche des balivernes comme précédemment, le bras tendu puis ... La lame, arme blanche tacheté de sang, nait pour un seul et même but, tué. Cet outil avait fait son travail ici, l'homme derrière elle pouvait enfin s'en aller. Dans son retour il rencontrera d'autre homme, sachant leur porte monnaie sans plus une vie ils préféreront partir en courant, la plupart n'en auront pas le temps, pour le reste ils se dirigeraient certainement vers une autre réserve de vice.
Pour le ninja s'était enfin fini, le village allait très vite comprendre, se réunir sans crainte ensemble, puis autour de leur « sauveur ». A cet instant l'homme comprendra, son geste n'avait pas été mauvais en tout point. Il pourrait partir le coeur léger comme il l'avait toujours été dans ce genre de manoeuvre. Plus habitué que sans sentiment, il était juste un ninja finalement. Sur la route du retour il n'y penserait même plus, réfléchissant plutôt à ce qu'il mangera en rentrant ou alors ce qu'il pouvait bien lui manquer pour perfectionner son art. Une mission plus compliqué que prévu, mais toujours une parmi tant d'autres.
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Sujet: Re: [ Mission | Rang A ] En sauvant le faible du fort, sommes nous parmi les faibles ou les forts ? Mar 23 Aoû - 21:57
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Je valide la mission avec un bonus de 12 Ryôs.
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Sujet: Re: [ Mission | Rang A ] En sauvant le faible du fort, sommes nous parmi les faibles ou les forts ?
[ Mission | Rang A ] En sauvant le faible du fort, sommes nous parmi les faibles ou les forts ?