Qui était-il ? L’enfoirée, comment avait-il réussis à entrer dans ma tête aussi facilement ?! Son épée était redoutable, c’est grâce à elle. Tous ce qui m’arrive durant ce voyage ne sont qu’illusion ? Cet homme est vrai ? Seijaku, qui es-tu vraiment ? J’aurais un jour où l’autre la réponse a ma question. J’étais troubler, la peur m’avais envahi. Merde. Pourquoi ressentir un tel sentiment aujourd’hui ?! Je n’aimais pas la peur. Je détestais ça. La peur contrôle un homme, elle vous contrôle et aujourd’hui, elle me contrôle. Je me relevais, mes jambes tremblaient. Mes mains faisaient de même. Etait-ce l’heure de la mort ? Etait-ce la peur de l’inconnu qui me faisait ça ? Non, aucunement le cas. Je ne savais qu’une seul chose. J’avais honte. Honte d’avoir pris toute ces vies. Honte de m’être pris pour quelqu’un d’autre. Je ne parle pas de dieu ou d’autre gogolité mensongère. Je parle de moi. J’avais détesté un homme durant toute mon existence, un homme qui, comme je le croyais, était mon père. Ce n’était pas du tout ça, depuis le début j’étais dans le faux. Depuis le début je me mentais à moi-même. Je me prenais pour la victime, je pensais que tout ce qui était arrivé était de la faute des autres. Je pensais en victime et non en bourot. J’étais le bourot depuis le début. C’était de ma faute tout ce qui était arrivé dans ma triste vie. La haine, le mensonge, la violence. Tout ça, je les avais provoqué et ce n’est qu’aujourd’hui que je m’en rendais compte.

J’avais profité de se contact avec son épée pour entre voir ne serait-ce qu’une seul de ses pensée. Je n’avais rien réussis a capté, c’était flou. Un mot lui revenait plusieurs fois, qui lui apparaissaient clairement. Le jour du jugement dernier. Il était en mission et pensais encore a sa religion ?! Ce mec était un gros taré. Ou un croyant dont les pêcher avait été pardonné.. L’envie pris possession de moi. Pourquoi pas moi ? Pourquoi ne pas me faire pardonner aussi. J’en avais assez fait comme ça. La mort, la mort et encore la mort. J’avais eu le rôle de la faucheuse. Depuis ma naissance, je n’avais été là que pour prendre les âmes des gens. Je n’avais été là que pour les aidés à rejoindre l’autre monde. Nous étions dans la taverne, assis, son épée me toucha. L’ont pouvais alors communiquer, je pouvais parcourir sa mémoire, ses pensée comme il pouvait voir les miens. Je pensais alors au jour au ma mère était morte. Aucun souvenir, juste ce jour ou mon père me l’annonça quand j’étais plus grand. Ce jour ou la haine avait commencé à prendre possession de mon corps, de mes gestes. Ce jour ou la mort avait eu un nouveau nom, le mien. Il vit quelque moment de mon passé, tout comme moi je vis quelque moment du sien. Cette montagne qu’il essayé de franchir, ces sabres a la main. Chaque fois qu’il tomba, je pouvais ressentir sa douleur. Sa peine mais aussi sa tristesse tout comme lui il avait pu ressentir les miens.


« Alors l’épéiste, c’est de la peur que je sens ? »


Je pouvais la sentir. Son cœur battait de plus en plus fort. Je lui dis tout ça dans le plus grand silence, par le pouvoir de sa lame je n’eu pas besoin de bouger les lèvres. Il avait peur lui aussi. L’homme est fait pour ressentir cette sensation, c’est indéniable. Si dieu existe, alors sa plus grande création, encore plus grande que l’homme ou la femme, sont les sentiments. J’avais compris aujourd’hui que la peur n’était rien. Certes, elle contrôle un homme. Certes, elle prend possession de lui sans qu’il ne puisse dire bonjours mais l’homme prend le dessus si la volonté et le courage est là. Il y a des hommes qui ont été choisie, non pas pour ne jamais ressentir la peur. Ils ont été choisis car ils sont capables de vaincre leurs peurs. J’étais l’un de ses hommes. Je venais d’y prendre conscience..

Une mission que nous devions accomplir. L’honneur du village de Kiri était en jeu, nous le savions. Mon ouïe était active, je me concentrais sur des conversations, une à la fois j’analysais leurs dire. Rien de bien intéressant, les mercenaires et les ninjas de ce village n’avait que deux choses en tête à première vu. L’argent et les femmes. Rien concernant l’Akatsuki ou encore le Kage du village. A un moment, je tombais sur une conversation suspecte. Deux hommes qui parlaient du village d’Iwa. L’un d’entre eux disait que l’ancien Tshuchikage s’était vu offert l’éxile. Il avait été vaincu, destituer de son trône et exilé par l’Akatsuki. Sa ne sentais pas bon du tout.. Seijaku pouvait entendre ce que j’entendais grâce au contact de son épée, je n’avais pas eu besoin de lui répéter ce que je venais d’entendre. Les deux hommes continuais a parlé, le silence entre Seijalu et moi était a son apogée, nous écoutions attentivement ce qu’il disait. L’un d’entre eux avait sans doute vu a l’œuvre l’organisation de la lune rouge puisqu’il parla d’un coups pour dire une phrase qui avait tout son sens. D’après lui, il paraissait qu’un des akatsukien se battais avec la fumé et un autre qui avait le contrôle des ténèbres. Je regardais alors Seijaku avec un petit sourire au coin de ma bouche. Il pensais a la même chose que moi ? Peut-être oui..

« La foie ? Un ange fidèle a dieu ? Forme humaine ? Arrête de te foutre du monde et redescend sur terre. La foie en ce monde n’existe pas, les anges non plus. Il est temps de te réveiller et de regarder autour de toi. Le monde n’est devenu que haine, violence et mépris. Dieu n’existe pas, sinon aurait-il laissé son monde sombré dans le chaos ? Aurait-il laissé l’homme devenir démon ? N’essaie pas de me mentir et de me caché des souvenirs quelconque car comme tu peux le voir, je lis en toi comme dans un livre. Je maitrise ton sabre aussi bien que toi, alors n’essaie pas de joué avec moi. Dieu en lui-même n’existe pas alors arrête de mentir. Ne te ment pas à toi-même. Je ne vois en toi qu’une peur aussi profonde que l’enfer lui-même. Un peur d’être seul, la solitude t’accable épéiste et tu n’as trouvé que Dieu pour te sentir accompagné a chaque minute de ton existence. »

Des mots qui résonnaient dans sa tête, comme si le diable en lui-même avait parlé. Un coup sur le moral ? Bien-sûr. J’étais même arrivé à connaitre le nom de son épée, il l’avait laissé échapper quand je fis ce petit discours.


« Shinsô.. »

Petite merde, ne te dis pas épéiste alors que tu n’as pas le niveau pour. Si tu as un problème avec ce que je viens de dire, je t’en prie, lève toi qu’on règle ça entre deux hommes civilisé. Son regard était plongé dans le miens, je pouvais y voir de la haine. Déjà ? Un sourire vint sur mon visage. J’avais réussis a le déstabilisé on dirait. Sa foie n’était sans doute pas si forte que ça après tout. Puis, son regard changea. Il ne me regardait plus du tout, il avait posé le regard sur quelqu’un, au fond de la pièce. Je ne voulais pas attirer plus l’intention sur nous alors je fis comme si je n’avais pas vu cette homme qui n’arrêtais pas de nous guettais du regard. Seijaku s’était calmé si l’ont pu dire, il avait cessé de ressentir cette haine envers moi mais je sentais que ce n’était que partie remise. Un jour viendras ou l’ont devrais s’expliqué. Un jour, le combat sera inévitable s’il ne se décide pas à cesser de vivre dans cette illusion qu’il a lui-même construit. Il me demandait, toujours par le biais de Shinsô, d’aller commander à boire pour cesser d’attirer l’attention. Pour ne pas vous mentir, j’étais tenté de le rembarrer en lui disant fait le toi-même ou encore d’autre truc du genre mais je ne fis rien. Ce petit tour allé me permettre de me dégourdir un peu les jambes et peut-être d’en apprendre plus sur les agissements de cette organisation criminel.

Je me levais donc pour me diriger vers le comptoir. Jetant un discret coup d’œil a droite et a gauche, je pu voir que les hommes de la taverne me regardais assez bizarrement. Nous avions déjà été repérer ? Peut-être bien. Ou sont les hommes de l’akatsuki dans ce cas là ? Arrivé au comptoir, je tapai du poing et m’écriais, l’air complètement bourré que je voulais du saké et de l’eau. Le barman, sourire en coin me demanda l’argent avant tous. Putain de marchand, toujours là a vouloir plus d’argent. Je lui donnai ce qu’il demandait puis d’un air non chaland je commençais mon enquête. Je fis semblant de demandais ou allais les caisses des tavernes comme ceux-là maintenant que l’état n’était plus ? Le barman ne répondit pas. Bizarrement je dois dire, je sentais de la peur chez lui. C’était moi qui lui faisais cet effet ? Non, mais qui était-ce alors ? La peur qu’il ressentait était tel qu’il me donna les deux verres, les mains tremblantes. La lopette. De qui avait-il peur comme ça ?! Je devais le savoir. Je pris ma commande et repartie à ma table, l’air de rien. Je posais le verre sur la table, le verre d’eau pour Seijaku et le saké pour moi. Je savais qu’un croyant comme lui ne buvait rien d’autre que de l’eau, c’était pas permis par dieu. Quelle connerie. Son épée me toucha alors de nouveau, je pouvais de nouveau communiqué avec lui. J'avais justement une question a lui posé.


« Tu as remarqué l’ambiance ? »

Une simple question dont je connaissais déjà la réponse. Il était évident qu’il l’avait déjà remarqué. Une ambiance comme celle-ci ne se loupe pas, surtout pour un ninja de son rang. Epéiste qu’il se disait.. J’en rirais presque tellement c’est pathétique. On commençait a trop attiré l'intention sur nous, nous devions bougé.

Qui criait ? Ma mère, que faisait-elle dans ce bar ?! Bordel que m’arrive-il ?! Shinsô se fait de plus en plus oppressante. Que m’arrivait-il merde ? Pourquoi, j’entais les crie de ma mère ? Dans ma tête je pouvais même voir le visage de mon père, en pleure. J’avais peur ? Non, en aucun cas. J’étais l’élu, celui qui arriverais a maitrisé sa peur au point de la surmonté. J’étais l’élu, celui qui allait ramener la paix au monde et lui enlever toute partielle de peur. J’étais le seul et l’unique capable de ça. La douleur d’entre ça était atroce. L’entendre agoniser, voir le visage de mon père, sentir la rage qu’il éprouvait envers moi. Pour un homme comme moi, qui avais vécu tout ça c’était de la méchanceté pur et simple. La rage de mon père était à présent en moi, j’avais presque le contrôle de son épée. La Panthère allait renaitre de ces cendres. Ma main alla directement en dessous de la table, je venais de toucher son épée. La contact était accomplie, son épée commençais à s’habituer à moi tout comme elle s’était habituer a lui. Je me servis d’elle encore une fois, pour fouiller dans sa mémoire a lui aussi. Pendant qu’il était occupé à me faire sentir les pire choses possible, moi j’utilisais ma cervelle et m’introduisis dans son esprit ni vu ni connu. Ton dieu ne te dis ce que je suis entrain de faire n’est-ce pas Seijaku..

Je pouvais voir ce qu’il avait vécu depuis son enfance. Je pouvais tout voir, j’avais accès a toute sa mémoire. Je me concentrais sur un instant présent, celui ou sa vie bascula. Le moment de sa vie ou un vieillard mourra, le moment de sa vie le plus marquant puisqu’il semblerait que ce soit celui qui le baissa le plus. Il était pourchasser par trois ninja d’élite du village, il réussi à en avoir un. Parmi eux était l’un des ninjas qui comptaient le plus à ses yeux, le grand père qu’il chérissait tant. Le ninja qui l’avait recueilli étant jeune. Il s’arrêta puis.. Merde c’était quoi cette sensation ?! La douleur était atroce. Je sentais mon cœur qui pesait une tonne, a chaque battement, celui-ci s’arrachais de ma poitrine. A chaque battement, celui-ci voulais partir, prendre ses jambes a son coups. La douleur passa au bras, je ne les sentais plus. Que m’arrivait-il ? L’épée avait-elle de si grand pouvoir ? Merde. La peur commençait a m’envahir, jusqu’au moment ou je fermai les yeux. Mon heure était arrivé ? Non, je fermais les yeux pour me donner le courage nécessaire. Je n’allais pas abandonner ici, je n’allais pas me laissé faire par un vulgaire épéiste. Il ne valait rien et j’allais lui prouvé. La douleur s’arrêta, mes yeux se rouvrirent. L’homme pouvait y lire le courage dont j’avais fait preuve et la détermination à ne pousser aucuns cris. J’avais peut-être souffert mais j’avais souffert en silence.


« J’ai tout vus. Les oi-nins qui te pourchassais, leurs morts. Oji-san aussi.. »


Comment allait-il réagir ? Je ne le saurais qu’après. Quatre hommes entrèrent dans le bar et s’asseyèrent au quatre coin de la pièce. Quelqu’un avait prévenu les hommes du coin ou quoi ? Le barman, je savais que je ne devais lui faire confiance. Je vais le tuer ce type, il est mort. L’enfoiré, comment avait-il pu me faire ça ? Prévenir des chiens de gardes comme ça, j’allais m’en débarrassais et vite. Ma main n’avait toujours pas lâché Shinsô, le sang y coulait. J’avais serré un peu trop fort je pense, la douleur sans doute. Je pensais et Seijaku comprenais. Quelle belle équipe nous sommes. Je venais de pensée dans mon coin, Seijaku l’avait compris. J’allais m’occupé des deux qui se trouvait derrière lui, et lui devrait s’occupé des deux derrière moi. Le départ serait donné quand je lâcherais Shinsô, le lien coupé, il pourrait laisser agir la puissance de sa lame. Ma main lâcha son épée, j’apparus en face d’un des deux hommes et le transperça d’un coup de Katana. L’autre resta là, bouche bée. Je me retournais vers lui, sourire aux lèvres. C’était ton tour petite merde. Mon katana vint transpercer son cœur, sans aucun remord, je venais de lui donner la mort. Le barman, c’était à son tour. M’approchant de lui, le Katana remplie de sang, j’avais un visage qui ne signifiait rien de bon. Seijaku allait devoir m’arrêter, sinon, je ne m’arrêterais pas moi-même..

Les deux hommes étaient à terre. Je les avais éliminé de mes propres main, je n’avais plus de conscience, tué pour moi était un jeu d’enfant. Je m’avançais vers le barman, mes intentions étaient claires. La mort, sans aucunes échappatoires. J’allais vers lui, puis arrivé a deux mètres même pas, son sang gicla sur moi. Un senbon était passé à travers, qui l’avait lancé ? Sei ? Non, il était bien trop occupé à tuer ces faibles. Je me retournai, une femme se tenais debout juste à coté de la porte. Je ne la pris pas en compte, mon regard se tourna directement vers Seiajku. Pour qui se prenait-il ?! Ma mère, j’entendais toujours sa voix. Sa voix ne voulait sortir de ma tête, la haine m’avait de nouveau envahi. Putain. Je n’avais qu’une seule envie, le tuer. Il allait mourir, il allait souffrir comme j’avais souffert. Deux clones se formèrent, de la bouche de l’un deux sortie une eau assez bizarre. Une eau collante pour quiconque marché dessus. [Action Caché] L’autre, composait des signes. Il préparer une de mes attaque favorite. Seijaku, était mort et enterrer, j’allais le tuer. Moi-même avais déjà atteint son niveau, Katana dégainé, je voulais croiser le fer avec lui. J’allais lui prendre ce qu’il avait de plus chère, j’allais lui prendre son épée. Mes deux clones étaient là pour s’occuper de la fille, si elle attaquait bien entendu. Je ne pensais pas qu’elle allait le faire, elle allait sans doute se contenter de nous regarder nous entretuer.


« Petite merde, je vais te montrer ce qu’est la main de dieu. »
Mes clones scrutais les environs tandis que moi je voulais l’enchainer. Si la fille bougeait, elle se recevra une bonne correction, elle ne devait donc pas bouger si elle voulait rester en vie. J’étais devenu incontrôlable. Les cries de ma mère ne cessaient dans ma tête, ils s’accentuaient même de minutes en minutes. J’avais en moi la haine de mon père. La haine qu’il avait éprouvé envers moi. Il me tenait pour responsable de la mort de ma mère et il avait raison. J’étais coupable, j’avais tué ma mère étant jeune. Le jour où je naquis, je réduisis ma famille en cendres. J’avais déshonoré sa mémoire une fois, je n’allais pas le refaire une nouvelle fois. Je n’avais qu’une seul envie, tuer cet épéiste pour me libérer et par la même occasion, le libérer lui. Je connaissais tout de son épée, ses pouvoirs ainsi que ses faiblesses. Lorsque j’ai eu son nom tout a l’heure en cherchant dans son esprit, j’avais pu tout savoir d’elle. Je savais comment il allait l’utilisé, je savais comment il aller régir si je venais a l’attaqué. Je connaissais parfaitement mon adversaire et donc, je ne pouvais perdre sur ce coup là.

Je pouvais sentir sa peur, je pouvais même l’entendre. L’épéiste n’était plus ce qu’il était, et cette fois ci, il ne fera pas gober son histoire de foie. Je savais reconnaitre la peur et c’était un état de peur avancé. Il avait peur de moi, il avait peur de mon nouveau visage. J’étais devenu le mal. J’avais pris l’apparence du diable, j’étais devenu le diable lui-même. Je n’avais aucune pitié, aucun remord. La folie contrôlait mes mouvements tandis que de l’intérieur, la peine me rongeais peu à peu. J’allais enfin agir, libérer le monde de ce sois disant ninja le plus fort de Kiri. J’allais prouver ma valeur a la Mizukage, j’allais lui prouvé ma force. J’allais réussir là ou le grand Seijaku Kogane avait échoué. J’allais être reconnu à Kiri comme étant l’un des ninjas les plus puissants et comme étant celui qui était revenu vivant d’Iwa. J’allais prendre possession de son bien le plus chère, Shinsô était a moi. J’allais en faire bonne usage, j’allais pouvoir tuer mes adversaires de l’intérieur.

[Je crée deux clones et je t'attaque Seijaku.]



Spoiler:

Un ninja qui m’avait libéré. Un ninja comme lui était fort, très fort. Shinsô était la lame de dieu. Je l’avais compris que trop tard. Sa lame me transperça le torse, puis ressortie de l’autre coté. M’emmenant avec elle jusqu’aux cieux, pour me relâcher brusquement. On disait que l’on pouvait voir toute sa vie défilé a ce moment précis. Ce moment ou la faucheuse était venu prendre votre âme. Se repentir à ce moment là ne servait à rien, un criminel comme moi n’avait qu’un chemin qui lui était ouvert. Comment était-ce possible ? Comment un homme comme lui avait réussis à me battre ? Ma mère, je l’entendais encore. Elle ne cria plus, je la voyais, les bras ouvert, m’attendant. Vais-je partir au paradis ? En enfer ? Dans le néant ? Tant de chose qu’il me reste à découvrir. Tant de chose que je n’ai pas encore vue. Tant d’endroit que je n’ai pas encore exploré. Ma vie s’éteignait alors que je n’étais qu’un jeune homme. J’avais tant de chose a découvrir alors que je m’en allais vers un autre monde. Un monde meilleurs, un monde ou le bien et le mal n’existait pas. Dieu existait-il vraiment ? J’allais enfin pouvoir le découvrir. J’allais pouvoir revoir ma mère, mon père. J’allais revoir toute ces personnes qui comptaient pour moi. Durant ma courte existence, je n’avais fait que tuer. J’avais eu du sang sur les mains. Je pouvais revoir les visages des hommes, femmes et enfant que j’avais tué de mes propres mains. Je pouvais revivre ces moments, je pouvais sentir la douleur, je pouvais sentir leurs peur. J’avais peur, un criminel endurcis comme moi, je ne devais pas sentir la peur mais là c’était différent. J’allais mourir et je le savais. Retombant au sol, j’avais le sourire aux lèvres. Je pouvais entendre les deux ninjas dans cette taverne, peut-être se battait-ils ? Sûrement. Seijaku, la prochaine fois, je t’aurais…