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Je m'appelle Invité et je suis un ninja.
Invité
![Vallée de la...Fin [Pv Hyreiki Ryuichi] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Vallée de la...Fin [Pv Hyreiki Ryuichi] ![Vallée de la...Fin [Pv Hyreiki Ryuichi] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 16 Juin - 23:10 | |
| - Je marche dans un lieu sombre et froid. L’obscurité qui y règne ne me permet de discerner ni arbre, ni bois. Ni rien d’autres d’ailleurs. C’est le vide autour de moi. Je m’arrête un instant et regarde mes mains. Ma peau est très pâle, en contraste avec les vêtements dont je suis vêtu. Un costume noir accompagné d’une belle chemise ébène. Je me touche délicatement mon visage, je ne porte pas mon masque, ma dextre est froide, je présume que ça doit être le cas pour le reste de mon corps. En relevant doucement ma tête, je ne pus m’empêcher de contempler la seule source de lumière émanant d’une porte. La façon dont je me déplaçai ressemblé à celle d’un aveugle. Je n’eus besoin de quelques secondes pour arriver devant cette ouverture. J’attrapai la poignée de l’entrée et tira vers moi. Un éclat d’une très grande intensité m’aveugla durant un laps de temps très court. Une fois ma vue retrouvée, le seul accès se trouvant derrière moi se referma. Il y avait une grande dissimilitude entre cet endroit et celui d’auparavant. Là, c’était lumineux, on se sentait plus à l’aise et l’air qu’on respirait était plus agréable. Un doux parfum embaumait mon nez. J’avançai dans ce couloir inconnu, ma marche était lente et je ne m’étais pas tout le poids de mon corps sur mes jambes, pourtant on entendant mes talons claquaient. Et le sol n’était fait ni en marbre ni en carrelage. Ce lieu était très étrange. J’arrivai au pied d’un escalier. Je devais entreprendre une ascension. Me laissant bercer par la curiosité, j’entrepris cette montée. J’avais l’impression de n’avoir aucune évolution dans mon élévation. Mais à peine ai-je eus cette pensée en tête, que j’arrivai au bout de cette ascension. Je finis par me retrouver une nouvelle fois dans un couloir. Mais au bout se trouvait une porte fermée. Des personnes étaient en file devant cette porte. Tous vêtus d’habits blancs. Chaque visage que je croisai était celle d’une personne qu’autre fois je n’ai pu sauver. Leur regards étaient à la fois triste et en colère envers moi. Me retrouver parmi eux me perturbait énormément. Les mains toujours dans les poches, je finis par arriver devant cette porte. Au moment où je tendis la main pour attraper la poignée, le mur de droite se brisa en un instant. On y vit une forêt dominée par la pluie et une femme abandonnant un nourrisson dans son berceau. Pris par la colère. Je fermis les yeux et ouvris cette porte. Ce qui était derrière était encore pire. Je voyais Itachi, debout pleurant sous cette pleine lune et moi lui faisant cette promesse, promesse que je n’ai pas su respecter jusqu’aujourd’hui encore.
Je me réveillai en sursaut. Regardant autour de moi, je compris enfin. « Ce n’était qu’un cauchemar » me répétai-je. M’extirpant du lit, je me dirigeai vers la salle de bain. J’allumai la lumière et me scruta dans le miroir. La sueur perlait le long de ma chair. Je restai là à m’observer les yeux dans les yeux. Qu’est-ce que je devais faire ? Je ne savais plus où j’en étais. Je ne pouvais plus rester là à accomplir des simples missions et attendre l’arrivée d’une guerre qui était imminente. J’étais rongé à présent par les souvenirs du passé et par la tâche que je m’étais assigné. J’ouvris la porte de ma douche, pénétrai à l’intérieur et fit couler l’eau. L’eau froide m’aiderait à chasser les maux que j’avais dans la tête et ça me permettrait de garder les idées claires. Une fois lavé, je sortis de la salle de bain avec une serviette entourant la partie basse de mon corps à l’exception des extrémités des pieds. Je marchai jusqu’à l’entrée de mon armoire. Je l’ouvris et en sortie une tenue de combat ainsi qu’un costume. Je laissai tomber ma serviette sur le lit et commençai à enfiler ma tenue de combat. L’ensemble était fait en cuir noir. Une fois vêtu, je mis en place mes protections. Des avants bras qui m’arrivaient jusqu’aux poings. Mais qui ne recouvraient pas les bouts de mes doigts. Une fois mon costume rangé dans le sac. Je mis une veste noire qui atteignait mes genoux. Me dirigeant vers la porte, j’observai une derrière fois cet appartement que je ne reverrai peut être plus jamais. Les rues étaient désertes à cette heure-ci. Pas étonnant on devait être aux alentours de 3 heures du matin. Je me dirigeai vers l’entrée sud du village, il n’y avait personne dans ces périodes là. Succédant rue sur rue. Je contemplai encore la beauté du village de Konoha. Ces endroits allaient sûrement me manquer, mais je n’avais pas le choix. J’avais quelque chose de très important à accomplir et pour ça je serai prêt à vendre mon âme au diable pour réussir. Lorsque je franchis enfin la porte sud. Je me retournai une dernière fois et contemplai le village ainsi que les visages de pierre des précédents Hokage. Je restai bloqué sur un en particulier.
-Adieu Sarutobi…
Je pris la route définitivement, décidé à ne jamais me retourner, il fallait que je dépasse les frontières du pays du feu avant que le soleil ne se lève. Sinon les choses seraient encore plus compliquées. Je traversai la forêt à grande vitesse. Katana accroché sur le dos, sac sur mes épaules. Ce n’était plus pareil maintenant que je ne portai plus mon masque. Les bandits et autres ninjas déserteurs connaissaient un peu les dires sur cet homme masqué de Konoha. Seuls quelques membres des forces spéciales ainsi que la famille de Shikamaru connaissaient mon vrai visage. A présent je serai à exposer à la moindre menace, mais je me devais de garder profil bas le plus possible. Après ce qui avait l’air d’être de longues minutes, je pus entendre le bruit d’oiseaux divers ainsi que d’une cascade. Bien, j’étais enfin arrivé à la Vallée de la Fin. Il y avait beaucoup de vents mais ce n’était pas très grave. Je m’arrêtai quelques secondes sur la statue du Shodaime Hokage, Hashimara Senju. Je sortis le bandeau frontal du village caché de Konoha. Je collai une note derrière le bandeau, au cas où quelqu’un le trouverait. Posant le bandeau au sol, je sortis mon katana, me préparant à rayer l’insigne de Konoha, quand soudain je sentis une présence. Je relevai la tête et regarda en face de moi, l’endroit d’où je sentis cette présence. Le vent m’était de dos, et mes cheveux pouvaient en témoigner ainsi que ma veste. J’attendis pour voir de quoi il s’agissait.
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Je m'appelle Hyreiki Ryuichi et je suis un ninja.
 ANBU de Suna
Messages : 36 Date d'inscription : 11/04/2011 Age : 32 Localisation : En apesanteur ♪
Fiche du Shinobi
Ryos: 106
| Sujet: Re: Vallée de la...Fin [Pv Hyreiki Ryuichi] Ven 17 Juin - 17:21 | |
| L'air se faisait de plus en plus frais au fur et à mesure qu'ils avançaient au travers des forêts, vierges de toutes activités humaines, qui caractérisaient le pays du feu. Des étendues verdâtres à perte de vue, et la seule lumière d'une lune blafarde filtrait au travers des frondaisons, éclairant le chemin au duo de Suna. Une démonstration de silence faite par dame Nature en personne, mais qui n'impressionnait en rien le bretteur et son animal. Tout deux étaient au contraire de parfaits opportunistes, le moindre bruissement étant facilement repérable, et bien qu'une aura lugubre de mort annonçait la couleur de cette nuit, ils avançaient toujours avec la même assurance. Leur direction, la vallée de la fin, là où ils pourraient bifurquer afin de retrouver Konoha. Ils avaient sans doutes quelques personnes à rencontrer là-bas, de vieilles connaissances qu'ils se devaient de revoir avant de partir sur le front et souffrir du manque de liberté dû aux mesures drastiques prises par l'alliance. Mais c'était là tout le devoir d'un shinobi, ne pas se plaindre des choses qui pouvaient lui paraître dérangeantes, et Ryuichi savait parfaitement s'acquitter de cette fonction qui lui incombait.
Il s'arrêta l'espace d'un instant, posant une main au sol afin de prendre une poignée de terre. Le renard à ses côtés sembla mimer son maître en posant sa truffe au sol, puis lorsqu'il remarqua que le Sunien le toisait d'un air légèrement malsain il s'assit, attendant patiemment que son partenaire ait terminé. Montrant que ses actions lui paraissaient dérisoires, il fit un brin de toilette afin de rendre son poil toujours plus luisant qu'il ne l'était auparavant. Le narcissisme dont il faisait preuve était exacerbant, mais plus ou moins justifié. Rien, si ce n'est la sensation qu'un orage approchait, et que quelque chose se tramait. La forêt restait beaucoup trop silencieuse, et à moins que le vulpin ne soit devenu suffisamment imposant et fort de présence pour instaurer une peur sans égale, il y avait une autre personne en ces lieux.
La curiosité piqua alors le membre des unités spéciales de Suna. Qui donc pouvait sortir à cette heure de la journée, mis à part les shinobis en mission et ceux qui n'avaient que la nuit comme compagne ? Et étrangement, une sensation à lui tirailler les entrailles le prenait subitement, comme annonciateur de quelques maux qu'il allait recevoir -ou causer- à cet énergumène. L'instinct restait très fort, peut être même trop, chez cet homme. Une prémonition cependant partagée par le renard des steppes lorsque ce dernier se rendit compte qu'ils n'étaient vraiment pas seuls en ces lieux. Au loin résonnait l'écho d'une cascade, une eau sans doutes des plus claires, chutant inéluctablement entre les prestigieuses statues dressées en l'honneur du combat qui eut lieu ici, il y a de cela plusieurs dizaines d'années... Une légende connue partout, car elle était liée à celui qui instaura le premier le principe de villages ninjas, Hashirama Senju. Un homme, fut-il respectable, de bonne compagnie, et d'une puissance remarquable. Mais qui n'avait apparemment pas fini le travail comme il se devait, et maintenant c'était les générations suivantes qui payaient le prix de cette erreur...
Le binôme très spécial remarqua que la Lune commençait à décliner lorsqu'ils atteignirent l'orée du bois. Comme prévu, ils arrivèrent au dessus de la vallée de la fin, aux côtés de la statue du traître Uchiwa. C'est alors qu'ils remarquèrent la présence de cet individu, sans doutes celui qu'ils avaient repéré à l'odeur auparavant. Le vent hurlait sans retenue désormais, les troncs ne saccadaient pas son souffle et il leur offrait désormais la confirmation de leur pressentiment. Un katana levé au ciel leur indiquait que l'individu comptait frapper quelque chose au sol, chose qu'ils ne pouvaient voir de part la différence de hauteur. Mais apparemment, leur présence seule avait suffit à interrompre cette présupposée agression. Ils prirent alors la liberté de se hisser d'un habile saut sur la statue de Madara, prenant la peine de voir de quoi il retournait.
Sans une réelle surprise parce qu'ils se doutaient que quelque chose ne tournait pas rond cette nuit, ils aperçurent ce qui ressemblait étrangement à un bandeau frontal. Le reste se déduisit de la manière la plus simple qui soit, réconfortant Ryuichi dans son idée. D'un geste lent, il dégaina le katana qu'il possédait, son renard commençant à hérisser ses poils en montrant de puissants crocs au présumé déserteur. La lame vint rejoindre le sol en attendant que l'autre réagisse, et l'ANBU planta un regard de glace sur son ennemi d'une nuit. Sans doutes un simple jugement personnel, il condamnait déjà cet homme pour ses actes, ne pouvant comprendre son point de vue. Comme la Lune à laquelle hurle un loup.
« Je ne te laisserai pas faire, c'est aussi simple que ça. » |
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