Sujet: Lorsque la méditation conduit à l'égarement Flashback Jeu 28 Avr - 0:45
Un élan de tristesse, de désespoir. c'est toute une vie que j'ai aimé qui revient, mais c'est aussi une vie que j'ai perdu, dans la souffrance et dans la haine. En ce jour, je repensais à tout ce que j'avais perdu, a mon bonheur disparu, laissant place au regret et au mal être. Assit sur un rocher dans la forêt interdite, l'alcool et l'herbe ne faisaient que m'achever dans mon état de déprime et de lassitude. je n'avais plus aucune envie de continuer cette existence misérable en repensant à mon passé et à tout ce que la vie m'avait pris. Chaque chose que j'ai aimé s'est effacée mais a laissée une trace dans mon cœur. Même si je n'ai jamais aimais qu'une seule chose, ou plutôt qu'une seule personne, celle ci était pour moi une raison de vivre. Du moins est-ce ce que je croyais ? Oui, car c'est souvent là ce qu'on se dit: on aime à en mourir. Si l'on perd l'autre, vivre n'a plus aucun intérêt. Et malgré cela, après s'être fait arraché cette chose qui nous maintenait vivant, qui faisait que chaque seconde de notre existence valait la peine d'être vécue , on continue à vivre ou plutôt à survivre, en croyant que le passé n'appartient plus au présent et n'existe plus dans l'avenir. Et malgré cette résistance que j'ai toujours eu, malgré cette psychologie que j'ai développée, malgré le fait que l'on me prenne pour un animal dépourvue de tout sentiment, ma souffrance persiste et ma vie n'est que calvaire que nul n'est en mesure de comprendre. personne très lunatique, je savais que demain tout cela appartiendrait au passé. mais pourtant, ce qui compte et à toujours compté pour moi, c'est l'instant présent. Inutile de se projeter dans un futur toujours aussi incertain alors que le présent est sûr. Un vide, un mal au cœur horrible, qui ne s'estompait pas. Mes pleurs, mes hurlements, mes coups, mes mutilations, rien n'y faisait, rien ne me permettait d'être soulagé de ce fardeau, de cette horreur qui me suivait et me hantait. J'avais peur, peur des effets que cela aurait sûr ma vie, peur de toujours m'en rappeler mais peur d'oublier. Comment faire dans ces cas là, quand nous ne pouvons ni accepter ni renier ses souvenirs ? Moi qui avait toujours une réponse à tout, sur les sujet philosophiques et sur les questions sur l'homme, ne pouvais rien apporter de plus cette fois ci. Littéralement perdu au fin fond de mes pensées, le saké et les dix joints que j'avais fumé en deux heures me mirent à terre, là où personne ne m'entendrait, là où personne ne viendrait me chercher et où ma seule amie dénommée solitude pouvait se faire entendre. Ne voulant que la paix, je trouvais le chaos. Pourquoi les lois de ce monde sont elles si compliquées ? Pourquoi aucun répit n'est accordé à l'homme qui durant toute sa vie n'a cherché que la sérénité intérieure. Hurlant et crachant du sang, pour ensuite vomir, deux genoux à terre, je souhaitait de tout mon cœur revoir le visage de cette personne qui me rendit heureux durant deux années. A force d'être déçu par cette chienne de vie, j'en étais venu à avoir peur, constamment de perdre ce à quoi je m'attachais. Les déceptions venues troubler mon bonheur ont renforcées ma méfiance, empêchées ma confiance d'être accordée et rendu froid et mélancolique. Derrière ce visage impassible que vous connaissez et ce monstre de psychologie humaine se cache un être gouvernée par un désespoir sans fond. Ma nature lunatique ne sert qu'à faire croire, en attitude de façade, que je sais être heureux. mais tout cela, c'est ce que je me dis à l'heure actuelle... Qu'en sera-t-il demain ? garder tout cela pour moi me faisait encore plus mal. je ne pouvais le partager par fierté et manque de confiance, mais je ne pouvais laisser ma rage se contenir. c'est pourquoi en cette soirée pluvieuse et sombre, j'avais déversé sur ce monde toute la haine qui brûlait autrefois en moi, pour m'en débarrasser, c'est pourquoi les larmes qui avaient coulées ne couleraient plus, c'est pourquoi le sang qui s'écoulait de mon corps ne serait plus versé. Le pire est de devoir endurer, et toujours endurer, alors que certains profitent d'un bonheur auquel il ne devraient pas avoir droit: il profite de la vie pendant que d'autres souffrent. c'est une manière de pensée pitoyable, et mon esprit rationnel la raya aussitôt. Me relevant tant bien que mal, le corps souillait par un mélange d'alcool, de sang, de larmes, de boue et d'eau de pluie, je me mis en route vers l'oublie, vers la fin. Je marchais, et marchais vers l'infinie, là où rien ni personne ne pourrait jamais me voire pleurer, là où la souffrance s'éteindrait. je me dirigeai vers la paix. Cette paix que je voulais voir se répandre dans le monde devait d'abord apparaitre en moi avant de pouvoir se manifester autre part. Me laissant, étalé sous la pluie à me ressasser les souvenirs douloureux, je finis par m'endormir. Et même durant ce sommeil, les fantômes d'un passé et d'une réalité cruels ne partirent pas. Ils me hantèrent, me rappelant sans cesse mon devoir sur cette Terre et ma vie d'autrefois. Lorsque je me réveilla, les larmes coulèrent d'elles même, et mon corps refusa de bouger. Mes yeux, perdu dans le vague et n'exprimant que la perte de ma conscience rationnelle et de mon bonheur avaient perdu leur éclat et leur profondeur.
Désormais, je savais: je ne pourrais continuer à vivre que si je trouvais la paix intérieur et les réponses à mes questions. M'en allant loin du village sans même prévenir les autorités de ma sorte exceptionnelle que personne ne m'avait accordé, je marchais vers une route qui m'était inconnue. De toute façon, je n'en avais strictement rien à foutre de recevoir une réprimande ou une quelconque sanction de la part de ses chiens de dirigeants qui ne savent plus gérer une situation majeure de crise et qui se contentent de la reconnaissance et de la confiance aveugle que leur vouait un peuple de moutons, tous aussi bêtes les uns que les autres. Ils ne comprenaient pas la gravité des choses à l'heure actuelle, des morts que la guerre provoquerait, du chaos qui profanerait une fois de plus une Terre qui n'a jamais connu que le conflit et la haine des hommes. Mais ma juste douleur va plus loin m'engager: c'est peu de critiquer, et je cours me battre, pour l'honneur et pour la paix, que j'ai si souvent désirée. Mais que faire exactement pour l'acquérir d'abord en moi, pour comprendre le sens de ma vie ? Si j'allais plus loin dans mes pensées, je me rendais compte que je n'avancerais jamais sans laisser de côté ma tristesse. Il était bien facile d'en convenir, mais comment le faire ? Comment ne pas souffrir alors que le bonheur nous néglige, les que la perversion de ce monde vous ronge au point de ne plus avoir confiance en l'homme ? Peut être qu'au final, la clef de toute cette lutte insensée pour trouver la sérénité était de faire passer avant tout notre but en priorité. car je me bat aussi pour éviter que d'autres perdent ceux pour quoi ils vivent, ceux pour qui ils donneraient la vie ! Mais soudain, ce fut la révélation. Un mot de trop. Un mot de trop se pressa dans mon esprit, et sortit lentement de ma bouche: avancer. Rien n'avancer, et je compris qu'il s'agissait là de la source de tous mes malheurs, de toute ma rage. rien n'avancer comme je le voulais, la situation stagnait, alors que j'avais encore tant de choses à accomplir ! Je me contentais de restais dans un village aussi stupide que les autres mais que je chérissait tant. Un village gouverné par des cons, comme tous les dirigeants de ce monde rongé par la soif de pouvoir et par la plus sotte des inventions de l'homme: l'argent. Tout tournait autour de cette monstruosité créé pour donner de la valeur à tout ce qui de devrait pas en avoir: la vie, la mort, le bonheur, l'influence. Toutes ces choses qui ne sont régies que par les lois de la vie et par l'être humain... Oui, désormais, il fallait que j'avance, que je trouve de nouvelles idées et de nouvelles solutions mais en dehors de ce village, en pleine liberté: un voyage, un voyage, où je pourrais acquérir sagesse, puissance et connaissances, sans oublier les alliés, afin de forger, de bâtir Kigen No heiwa, l'ère de paix. devenir le médiateur d'un monde en crise, p^lacer ses pions sur un échiquier de mort où chaque jour se jouent la vie et la liberté, tel était mon premier but. Ensuite, les coups d'états commencerons, et la traque de l'akatsuki aussi. Les raisons de ce départ de Konoha, maquillé en désertion afin que personne ne se doute de mes réelles motivations, ne seraient connu que par le Hokage. Oui, j'avais trouvé la clef, j'avais trouvé la porte menant au long chemin de la paix !
RP bâclé, écrit comme l'inspiration venait et sans relecture. C'est plus un rp personnel qui me permet d'écrire (ce qui me fait énormément de bien) et non pas de jouer.
Lorsque la méditation conduit à l'égarement Flashback