Quand Ciel et Nuage se rencontrent

**Messages :** 16 **Date d'inscription :** 22/04/2011

† Kumo : Les Nuages sont annonciateurs de bons présages, c'est bien connu.. †

Le Soleil se levait, ses faisceaux venait ouvrir mes yeux, et me réveillé à l'aube. Mon rattachement à Kiri m'avait permis de savoir un événement des plus intéressant : un rassemblement des ninjas venant des quatre coins du monde. Une occasion en or pour moi. Cette liste, cette bague, mon seul héritage, que signifiait-il ? Avec un peu de chance je pourrais obtenir plus d'information. Je restais allongé dans l'herbe, j'avais dormi à la belle étoile, le temps le permettait et mes ryos me permettait pas de vivre dans des auberges toutes les nuits. Tel était ma vie de Ronin, j'avais décidé de partir, de ne plus être ninja appartenant à un village pour plusieurs raisons. L'une était mes recherches sur mon héritage des plus étrange, l'autre était mon manque d'intégration qui me poussa dans une solitude agréable, puis la dernière était de vivre libre. Chose importante selon moi, les Hommes doivent être libres, sans cela, ils se perdront, la preuve ils sont en guerre tout le temps. Bien que les combats me plaisent, ceux là non, ils n'y a aucun but. Chaque partie défend son point de vue, il n'y a personne qui a tort, et qui a raison, ils sont juste en conflit. Pitoyable humanité !

Le vent faisait virevolté mes cheveux détachés, et un rictus au niveau de mes sourcils apparu quand à mes dernières pensées. Je me relevais, et arborait assis, je plaquais mes cheveux en arrière pour ensuite les attachés. Je remontais mes manches, me levais, plaqua mes tonfas le long de mon corps, jeta un dernier regard sur la liste et porta la bague violette sur mon majeur droit. J'étais prêt pour aller à Kumo. Désormais prêt, je me mettais en route, j'étais très loin de Kumo. J'avais deux alternatives, la marche, en passant par le Pont Naruto, puis Konoha, j'en avais pour 10 jours, environ, si j'allais vite et si je limitais mes nuits. Où il y avait la mer, mais sa aurait été 2 jours à ramer non stop, puis la mer était vaste. J'avais plus de chances de vivre à pied..

Je me mettais en route, le rassemblement n'était pas pour tout de suite, les Shinobis de Kiri était partis seulement un jour avant moi, sachant que seul et que je limiterais mon sommeil, j'arriverais un peu après eux. Je suis logique, et réaliste, je ne tiendrais pas 10 jours de marche sans même dormir une nuit entière. Il n'y avait plus le temps pour penser, le ciel s'éclaircissait, quelques Nuages à l'horizon une longue marche m'attendait...

Me voilà arrivée, comme prévu, j'avais fait 10 jours de voyage, je m'était arrêté à Konoha, village chaleureux. Le village était bondé de ninja, il y en avait partout, on distinguait très bien les différents villages. Non pas par leurs bandeaux, mais par leur répartition. C'était amusant à voir, tout ces ninjas ameuté comme un troupeaux de boeuf. Je souriais à leur pathétique situation. Se retrouvé ensemble dans un village inconnu pour une mission inconnue. C'était dans ces moments là où je me disais qu'ils étaient emprisonnés, la liberté n'était-elle pas ce qui nous rendais supérieur ? Les animaux suivent des meutes, où alors, ils n'ont pas assez d'intelligence pour être libre. Nous, humains, avons cette conscience, et pourtant, quand je les regardais je n'avais que méprise. Bande d'animaux, laissez vos ailes se déployées et envolez vous !

Je regardais ce spectacle, passant à travers rang. Les ninjas me regardaient, ne sachant pas ce que je faisais là, je n'étais pas là pour les mêmes raisons qu'eux, je gardais mon air hautain et arrogant. De mon regard on pouvait distinguer ma solitude, ma liberté et ma soif de supériorité. Dans ma tête, une certaine envie qu'on m'interpelle et qu'on me manque de respect. Pourquoi ? Simplement pour mordre à mort un de ses animaux n'ayant pas gardé sa langue dans sa poche. J'étais bel et bien conscient que je ne pouvais agir dans ce cas, mais, s'il me provoque et que je lui laissais assez de sang pour survivre, personne ne me le reprochera. Bref, je surveillais les gens autour de moi, pour repérer n'importe quoi de suspect, n'importe quoi qui me permettrai d'avoir des informations sur mon héritage. D'après mes déductions, ces gens, inscris sur cette liste avait un lien, direct ou pas, avec mon passé. Je devais savoir, ne serait-ce pas respect au nom des Kyoya, malheureusement éteint. Bizarrement on avait gardé le nom de ma mère, mon père ne voulant pas afficher son nom de famille, pour une raison qui m'échappe. Si seulement je le connaissais, j'aurais pu avancer plus vite dans cette quête. On peut dire que je suis au point mort, mais..

Oui à cet instant, je venais de repérer un mec en costume. Chose étrange pour un ninja, mais là n'était pas l'important, il avait sur lui, une bague qui avait légèrement étincelé, tout comme le violet de la mienne qui s'était mis à briller plus que la normale. C'était, pour sûr, un signe. Je rangeais ma bague, on ne savait jamais, cet héritage est peut être mauvais..

Je suivais l'homme, qui, de par son bandeau était de Konoha. Me rapprochant de lui de plus en plus vite. Il venait de se faire rattraper par une Sunajin. Alors qu'ils se postaient devant une intersection, je devais agir. Faisant tombé mes tonfas pour qu'ils se rangent dans mes mains, je pris de la vitesse et le poussa dans le ruelle sur sa droite, en laissant la jeune fille qui lui parlait sur place. J'étais arrivée de derrière, je ne l'avais pas frappé, je l'avais juste forcé à se ranger sur la droite. Avant qu'il ne puisse réagir, je le bloquais, contre le mur. Face à lui, ses deux mains en l'air, son pendentif laissant apparaître la bague. Je la fixais pendant une bonne dizaines de secondes. Sans nul doute possible, sa bague était la réplique exacte de la mienne, à une différence près, le joyau qu'elle arborait était orange. J'avais vu ce que je voulais, de loin ou de près, cet homme était lié à moi. Alors que je relâchais la pression exercée sur lui, je pris la parole pour le rassurer, et surtout, pour en apprendre sans plus, je ne voulais pas combattre cet homme, il pouvait avoir plus d'information sur cette liste et cette bague. Je pris donc la parole :

« Ne te méprend pas, je vérifiais ta bague.. »

A ces mots, je sortis la mienne, plus étincelante que jamais, et je l'a replaça à l'endroit de d'habitude : sur mon majeur droit. Par ce simple geste il avait pu voir qu'on avait un point commun. Avant que je puisse reprendre, la jeune fille qui était avec lui auparavant nous rejoignis, elle avait l'air choqué et surprise, mais mes mots devraient la rassurer et, par conséquent ne pas lui faire faire une bêtise en m'attaquant :

« Je suis Alaude. Que sais-tu sur ces bagues et cette liste ? »

Cette fois-ci je lui tendais la liste que j'avais reçu lors de la mort de mes parents. Plus qu'une question, j'exigeais des réponses. Et d'un côté j'espérais qu'il pourrait m'en apprendre plus sur mon passé. Je fixais cet homme et analysait son physique. Plus petit que moi, les cheveux brun et ébouriffés, les yeux d'un marron clair rappelant une couleur orangée. Habillé d'un costume complet et 'un long manteau noir. Il était évident qu'il n'était pas de ma famille, et dans ce cas..

* Dans quel sens est-il lié à moi ? Fait-il parti de mon passé ? De mon futur ? A-t-il un quelconque lien avec moi ? Ou a-t-il juste volé cette bague ? Ou bien, cette bague est-elle juste une connerie commercial acheté dans une boutique touristique ? *

Tant de questions sans réponses, je rangeais mes tonfas, puis je fixais l'homme, attendant une réponse, c'est à ce moment là que je serais si mes 10 jours de voyage aurait été bénéfique..

Je m'étais partis à la recherche des gardiens, quand peu après la Sunajin venait de me rattraper, elle était essoufflée, c'était une jeune demoiselle qui possédait une chevelure peu commune, elle était de couleur rose, je n'avais pas fait attention lors du trajet.

Ton anneau… Où est-ce que tu l’as trouvé ?

Je me demandais si c'était elle la gardienne du groupe de Konoha qui était avec nous, elle semblait savoir quelque chose, enfin en tout cas elle connaissait ma bague, cet anneau sertis d'un Diamant Orange, derrière cette bague se cacher un lien de sang fort et puissant. Lorsque que chaque anneau furent créer, l'anneau en platine, lorsqu'il était fondu, chaque gardien de la première génération a laissé de leur sang dans leurs anneaux respectifs, qu'ils avaient sertit ensuite chacun d'un Diamant coloré correspondant à leur élément de Gardien. Le Ciel possédait le Diamant orangé, la Tempête un Diamant rouge rubis, la Pluie un Diamant bleu saphir, la Foudre un Diamant vert émeraude, le Soleil un Diamant jaune Topaze, le Nuage un Diamant violet améthyste et la Brume un Diamant indigo azurite. Elles avaient tous l'emblème Vongola de gravé sur l'anneau en dessous de la pierre que l'on pouvait distinguer, vu que les pierres étaient transparentes.
Enfin en tout cas je m'apprêtais à lui répondre que ma bague était unique, c'était mon héritage de sang et que je la tenais de mon père. Mais là un individu arriva et me plaqua contre le mur dans la ruelle à droite à l'aide de tonfas, puis il relâchait sa pression exercée avec son arme.

Ne te méprend pas, je vérifiais ta bague...

Puis il venait de sortir une bague avec un joyau violet, identique à la mienne, je compris qu'il était un gardien, sinon mon anneau n'aurait pas réagi à sa présence, les bagues de réagissent entre-elles que si elles sont portées par quelqu'un ayant le même sang que celui qui coule dans l'anneau de platine. A cet instant la Sunajin arrivait et l'individu avec l'anneau du Nuage se présenta.

Je suis Alaude. Que sais-tu sur ces bagues et cette liste ?

Cet homme était d'un brun noir, il avait les yeux de la couleur de sa pierre, son nom était celui indiqué sur la liste, il était le Gardien du Nuage du Clan Vongola. J'ai pu le reconnaitre par son nom et sa bague, c'est tout ce que je peux savoir à partir de la liste, le nom et le la couleur de la bague.

Bonjour, je suis Giotto Vongola. Je vais vous dire ce que je sais, Alaude, ces bagues sont signes d'un clan qui a disparu autrefois et appartenaient à leurs sept Dirigeants nommés Gardien, chaque gardien correspondait à un élément du Ciel, mis à part le possesseur de la bague orange qui lui-même était le Ciel, le Boss. Les autres éléments sont la Tempête, la Pluie, la Foudre, le Soleil, la Brume et le Nuage, ses éléments font tous partis du Ciel. Toi tu es le successeur du Gardien du Nuage, tant que moi je suis celui du Ciel. Et pour répondre à ta question, toi de Suna dont j'ignore le nom, cet anneau est mon héritage ainsi que ce manteau et ses armoiries du Clan Vongola, que je tiens de mes parents qui sont morts, si tu as déjà vu mon anneau et sa flamme c'est que tu as déjà vu mon père, car ses anneaux sont chacun unique et mon père avait celui là, mais bon mes parents sont morts une semaine après ma naissance. Mais toi comment connais-tu cet anneau ?

Avec ses mots, j'espérais avoir répondu à leurs attentes, Alaude était le Gardien du Nuage, donc je devais lui expliquer, mais la Sunajin connaissait cet anneau ainsi que sa flamme, ce ne devait pas être une Gardienne, pourtant je voulais savoir ce qu'elle sait, je lui avais expliqué comment j'ai obtenu ma bague. Il fallait que je découvre la vérité sur ce qu'elle savait et que je puisse reformer le Clan Vongola, se serait ma seule famille, je n'avais plus de famille depuis longtemps. Je venais de dire pas mal de choses et j'attendais leur réponse, c'était d'une grande importance pour moi de savoir ce qu'il en était.

J’ai suivi l’homme qui possédait la bague que j’avais vu au doigt de mon père. Mais à peine l’arrêtais-je qu’un autre garçon surgit de nulle part et le plaqua dans une ruelle perpendiculaire à la direction qu’il empruntait. Je fus d’abord interloquée, me demandant si c’était une connaissance de l’inconnu à la bague enflammée. Lorsque je remarquais qu’il était armé, je saisis un des kunais dissimulés dans mes bottines et accourus vers les deux hommes que je trouvais étrangement proches. Je me stoppais immédiatement lorsque j’entendis qu’il avait voulu observer le près la bague du pingouin. Il sortit une bague semblable de sa poche après avoir baissé les armes, ce que je fis en même temps, gardant toutefois le Kunai dans ma main. Il s’appelait Alaude, et contrairement à celui en costard-cravate, sa bague ne me remémorait pas grand-chose. En effet la pierre qui ornait son doigt ne brillait pas du même éclat que celui de la bague de mon souvenir, qui elle me semblait être la même que celle que portait celui en costard cravate.

J’avais la mauvaise impression qu’ils parlaient de quelque chose dont j’étais totalement hors de discussion. Ils parlaient de liste, de clan éteint et de gardiens. C’est seulement après que je me sente exclue et totalement paumée que celui qui portait la bague orangée.Il s'appelait Giotto Vongola, il avait voyagé avec moi de Konoha à Kumo alors c'était un ninja de là-bas, ce réduisant les chances qu'il soit d'une quelconque manière lié à mon père. Cependant, il me raconta que son père était le dernier détenteur de cette bague, et qu’il était mort peu de temps après sa naissance, mais surtout que cet homme était le seul à avoir eu cette bague à part lui. Je fus très troublée par cette réponse et tentais de chasser l’étrange idée qui me traversa l’esprit. Pour l’enrayer rapidement, je lui dis le plus vite possible où j’avais vu cette flamme.

« Okay alors soit je me suis trompée, soit ton père est toujours en vie mais… J’ai vu mon propre père assassiner quelqu’un avec cette même bague, arborant cette même flamme, alors qu’il utilisait une technique de Katon… Il y a 5 ans. »

Je ne savais pas si cette révélation allait changer quelque chose, mais je me sentais de trop dans cette conversation. J’étais certaine que c’était la bague de mon père, mais peut-être m’étais-je fourvoyée pour dire de pareilles idioties, il était sûr que son père devait être bel et bien mort. Je soupirais alors bruyamment, j’avais juste perdu mon temps. J’étais cependant très déçue de ne pas avoir appris de nouvelles informations sur mon père mais bon, c’était la vie. La seule chose qui aurait pu me permettre de savoir si c’était bien la bague de mon père aurait été que j’apprenne si le sien s’appelait lui aussi Kazuki, et là il n’y aurait pas de doute possible. Je leur souris alors piteusement avant de tourner les talons.

« Désolée de vous avoir fait perdre votre temps. J’étais certaine qu’il s’agissait de la bague de mon père. C’était un déserteur de Suna depuis ma naissance, un dénommé Kazuki, c’était tout ce que je savais sur lui… Ah et au fait, moi c’est Kiina. »

Pour je ne sais quelle raison une boule s’était formée dans ma gorge, je regrettais que ce garçon n’ait pas d’informations à me donner sur mon père. Bien qu’il m’ait abandonnée, il restait mon père et je l’aimais, même si je ne l’avais jamais connu. Je m’en allait donc, lentement mais sûrement vers d’autres horizons, en ayant toujours les mêmes espoirs déchirants…

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† Kumo : C'toi le clan !†

" Bonjour, je suis Giotto Vongola. Je vais vous dire ce que je sais, Alaude, ces bagues sont signes d'un clan qui a disparu autrefois et appartenaient à leurs sept Dirigeants nommés Gardien, chaque gardien correspondait à un élément du Ciel, mis à part le possesseur de la bague orange qui lui-même était le Ciel, le Boss. Les autres éléments sont la Tempête, la Pluie, la Foudre, le Soleil, la Brume et le Nuage, ses éléments font tous partis du Ciel. Toi tu es le successeur du Gardien du Nuage, tant que moi je suis celui du Ciel. Et pour répondre à ta question, toi de Suna dont j'ignore le nom, cet anneau est mon héritage ainsi que ce manteau et ses armoiries du Clan Vongola, que je tiens de mes parents qui sont morts, si tu as déjà vu mon anneau et sa flamme c'est que tu as déjà vu mon père, car ses anneaux sont chacun unique et mon père avait celui là, mais bon mes parents sont morts une semaine après ma naissance. Mais toi comment connais-tu cet anneau ? "

De quoi me parlait-il ? Un clan ? Vongola ? Le temps ? Nuage ? Boss ? Je ne comprenais rien, moi, successeur de quoi ? J'étais choqué, et très intrigué. Je réfléchissais à tout cela, que voulait-il dire par ces histoires ? Ce mec, Giotto Vongola, faisait parti de mon passé, c'était certains, son nom était en haut de la liste. Sans ce stupide bout de papier j'aurais cru qu'il mentait, ou bien, que mon père m'avait donné une bague commerciale. Mais il n'y avait pas de doute possible, ce que je comprenais pas c'était où sa allé me mener ? Et que signifiait ce putin de bordel ? Je regardais l'homme qui avait l'air si sérieux, et pourtant si naïf. Je gardais mon air hautain et froid, fixant cette bague réellement similaire à la mienne. Tout cela était étrange, et c'était beaucoup pour moi. Je savais que je n'avais pas fait ce chemin pour rien, mais était-ce mieux ? Maintenant je savais que j'appartenais à un clan, que j'avais une place dans ce monde. A mes yeux, je voyais enfin une intégration, mais je n'étais pas prêt, je ne veux pas qu'on m'associe à eux. Non, surtout pas, je tiens à ma liberté, ma solitude je m'y suis fait, je vivrais comme cela toute ma vie. Alors que je réfléchissais sur cette situation bizarre, la Sunajin parlait. Mais je ne fis pas gaffe à ce qu'elle racontait. Je tendais tout de même une oreille pour comprendre globalement, vous savez, comme on fait quand quelqu'un vous parle, et que vous, très peu intéresser vous faites semblant de suivre. C'était mon cas dans cette situation, je crus comprendre qu'elle en savait à un peu sur les bagues mais qu'elle crut faire une erreur. Je tournais la tête pour la regarder, elle partait.

Cela fit un surgissement dans ma tête, il ne fallait pas qu'elle parte, toutes les informations étaient bonnes à prendre. De plus l'autre avait l'air de réagir à ses paroles. De ce fait, je pris la parole , d'un ton ferme, froid et calme :

« Reste ici. Ces bagues sont liées, si tu les as déjà vues, tu es liée à nous. Et tant que cette théorie ne soit écartée, tu resteras ici, nous dire ce que tu sais. »

Je ne pensais pas avoir été dur, c'était mon caractère. Je demandais pas, j'ordonnais, je n'y allais jamais par quatre chemins, non il fallait aller droit au but, toujours là où je voulais aller. Je tournais la tête vers l'autre homme, celui qui était sans nul doute plus lié à moi que la jeune fille. Je l'observais, et en gardant un air supérieur :

« Il est impossible que tu sois le Boss de quoique ce soit. Ainsi qu'il soit peu probable qu'on soit de la même famille. »

Oui c'était un peu dur, mais il était complètement différent de moi, et j'imaginais mal un gars comme lui vouloir me commander quoique soit. C'était une situation amusante, même si elle ne me fit pas rire. En tant que concerné cette discussion allait fortement influencé ma façon de pensée et même ma façon de vivre. J'observais toujours l'homme, d'un air de plus en plus intrigué. Je n'avais pas d'idée, je ne savais que dire. La situation était réellement gênante et vraiment bizarre. Je repris donc la parole :

« Mais bon, il est évident que nous sommes liés. Tu ne sais rien d'autre sur ce clan ? Ses fonctions ? Sa création ? Tous ces détails, ou quelque chose dans le genre ? »

J'avais envie de savoir, mais, il était vrai que d'un côté ma vie me plaisait. Cependant, le fait d'avoir un nom qui ai marqué l'histoire est attrayant. Après cela semblait être une de ses journées où tout était possible, même le pire..

Kiina commençait à partir, alors qu'Alaude lui me posait des questions. Au fond de moi je savais que je devais empêcher Kiina de partir, j'avais une intuition que j'avais un lien avec elle. Son père Kazuki, j'avais déjà vu ce nom quelque part, j'avais déjà vu ce nom sur une liste, je me souvenais que cette liste était liée à mon père. Je savais que mon père utilisait plusieurs noms, mais comment aurait-il pu avoir un lien avec ceci, mon père avait été déclaré mort, son corps n'avait pas été retrouvé contrairement à celui de ma mère, selon une hypothèse de mon oncle cela se serait produit à cause du Katon Ultime, pour pouvoir faire des expériences sur son corps pour découvrir comment obtenir le Katon Ultime.
Cela signifierait que mon père aurait juste disparu, qu'il serait toujours en vie, se serait pour cela que je n'avais jamais vu mon oncle avec la bague. Pour confirmer ses doutes, je devais lui demander quand elle aurait vu la bague la dernière fois.

Kiina attend, je voudrais savoir quand aurais-tu vu cette bague pour la dernière fois, si cela remonte à moins de 16 ans, j'aimerai que tu restes s'il te plaît pour parler.

Je devais aussi répondre aux questions d'Alaude, s'il n'y croyait pas, j'aurais fait ce qu'il faut pour le convaincre, sauf que pour ceci il aurait fallu tous les gardiens avec leur bague, car je ne pouvais pas lui en apprendre plus que ce que je ne savais pas. Mais je savais comment le découvrir, mais il faudrait trouver un vieux temple et c'est là qu'il faudrait tous les Gardiens, je savais que le temple était protégé par une barrière invisible et impénétrable, sauf si tous les gardiens rentraient leur bague dans un slot correspondant à leur élément, tous en même temps sur la porte principale, il restait tout de même un problème, je ne savais pas où se trouver ce temple, mais j'étais certains qu'il y avait des informations sur le clan.

Alaude, je t'ai dit tout ce que je savais sur le Clan, mais il y a un moyen d'en découvrir plus, il faudrait retrouver un vieux temple du Clan, il est protégé par une barrière invisible et impénétrable, le seul moyen de l'ouvrir, c'est qu'il y est tous les gardiens avec leur anneau.

Je me rapprochais de plus en plus de mon objectif, ils étaient tous les deux liés à moi, nous nous n'étions pas rencontrés par inadvertance, c'était le destin qui en avait décidé ainsi, Alaude, parce qu'il est le Gardien du Nuage et Kiina, pour une raison qui m'était inconnu, mais je pensais bien qu'elle m'était lié, elle me posait un doute sur la mort de mon père.
Mon père était-il réellement bien mort, ceci était-il un mensonge, qu'était réellement mon père, quel était son passé, je me posais toutes ses questions à cause du fait que Kiina connaissait ma bague. Je savais en tout cas que grâce à la rencontre inter-village de Kumo, qu'il y avait une possibilité de faire renaître le Clan Vongola, pour cela je laissais paraître un sourire chaleureux et agréable sans m'en rendre compte. J'allais peut-être connaître une famille, mon Clan, sans cette découverte je ne serais jamais redevenu ninja, reformé mon Clan dissout depuis longtemps, tel était mon nindo. Je n'aurais jamais permis que quiconque interfère pour m'empêcher d'atteindre cet objectif, vu que c'était ma raison de vivre, c'était quelque chose pour laquelle je comptais me battre jusqu'au bout.

Je m’éloignais d’eux, je ne voulais plus me faire d’idées, je m’étais sans doute fourvoyée sur cette bague. Pourtant j’étais certaine que c’était celle que j’avais vu mon père portée… Enfin, je devais être trop choquée par son apparition ce jour-là pour avoir remarqué un détail aussi infime, après tout je l’avais vu une seule et unique fois. Ce serait vraiment un coup du hasard que j’ai réussi à retrouver la même bague que celle que mon père portait le jour de la mort de Koguro. Mais alors que je soupirais, quelques mètres plus loin, l’un des deux garçons me retint, non pas physiquement, mais par ses paroles. Ses mots m’avaient scotchée sur place : son ton était si froid et imposant que je m’étais immédiatement immobilisée. J’avais reconnu la voix d’Alaude, mais je n’aurais jamais cru qu’un garçon de mon âge puisse un jour me donner un ordre et que je n’y réagisse pas. Enfin, ce n’était pas le terme exact : j’avais réagi mais j’étais surprise par la dureté du ton employé, comme si il m’avait toujours commandé. Je n’appréciais pas tellement cela, surtout qu’il m’avait ensuite ignorée pour discuter à nouveau avec Giotto. Le même Giotto qui m’avait également retenue, quelque secondes après son comparse. Son ton à lui avait été plus doux et presque implorant, comme si savoir la date précise où j’avais cru voir sa bague dépendait de sa vie limite. Enfin, j’avais fini par me retourner alors qu’Alaude reposait mille et une questions qui ne me concernaient pas du tout au porteur de la bague orange. Je m’avançais vers eux et à quelques centimètres d’eux, je m’appuyais sagement contre le mur.

J’écoutais attentivement leurs discussions sur ce clan « Vongola » en détaillant le plus jeune de mes deux voisins. A vrai dire cette histoire commençait à me prendre la tête, mais une force inconnue me forçait à rester à leurs côtés. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je serais partie depuis bien longtemps, oubliant cette discussion comme j’avais pu avant qu’elle ne me soit revenue à l’esprit. Mais j’étais restée. Maintenant le jeune blond expliquait au brun qu’ils devaient trouver un temple invisible et impénétrable. Je souris à cette discussion, ça devenait de plus en plus ahurissant. Comment comptait-il trouver ce temple si il était invisible et y entrer si il était impénétrable ? Sérieusement je n’arrivais pas à m’imaginer ce qui pouvait trotter dans la tête de ces deux garçons. Mais soudain, le visage de mon père m’apparut alors que je regardais Giotto. Kazuki, mon déserteur de père, avait certes des yeux aussi bleus et azureux que les miens, mais il avait aussi une longue chevelure blonde, de teinte presque dorée aux reflets du brasier qui avait brûlé non loin de là lorsqu’il avait assassiné Koguro avec une technique de Katon. Mon cœur s’emballa. Et si ce garçon était un membre éloigné de ma famille ? Si ça se trouvait c’était mon cousin et je ne le savais pas… Après tout, comment aurions-nous pu nous rencontrer alors que nous habitions à 4/5 jours l’un de marche l’un de l’autre ? Avant notre venue à Kumo, ça nous aurait été presque impossible. Je portais alors un regard bien plus curieux sur ce garçon en costard-cravate. A bien y réfléchir il avait une certaine classe, un peu comme mon père. Après tout il portait une cape, tout comme mon père, peut-être était une lubie familiale ? Je soupirais de nouveau, voilà que je m’égarais encore dans des déductions stupides.

Néanmoins, je me devais de vérifier si ce garçon faisait partie de ma famille ou pas. Bien que je ne connaisse rien sur ma famille hormis que mon père était déserteur de Suna et ma mère d’Iwa… Je m’approchai de lui et lui prit la main. Ne vous imaginez rien surtout, hein ! Non, je voulais juste observer sa bague de plus près. Je portais donc sa main à mon visage et observais le joyau incandescent de l’anneau briller d’une petite flamme face à moi. Oui, cette bague me rappelait étrangement celle de mon père, mais je n’avais aucun moyen de m’en assurer. J’effleurais du bout du doigt l’anneau avant de planter mon regard dans celui de Giotto, afin de l’informer du peu de choses que je savais sur cette bague.

« Je te l’ai dit pourtant. J’ai vu cette bague orner le doigt de mon père, un déserteur il y a 5 ans. Il a tué mon tuteur avec une technique de Katon ce jour-là, et je sais juste qu’il s’appelle Kazuki et qu’il a déserté Suna car il était tombé amoureux d’une femme d’Iwa. Depuis je n’ai pas eu de nouvelles de lui, et c’est parce que je cherche des informations sur lui que je t’ai abordé, j’étais certaine que tu avais sa bague. Mais comme j’étais sous le choc ce jour-là, peut-être n’était-ce pas exactement le même anneau ? Mais ça lui ressemble étrangement en tout cas… »

Je gardais en mains celle de Giotto mais tournais mon regard mélancolique vers Alaude, puis vers sa main, celle qui possédait une autre bague similaire. Mais sa bague ne me semblait pas aussi ressemblante à celle que j’avais vue par le passé par rapport à celle de Giotto. J’avais en effet bien vu un joyau orangé d’où émanait une petite flamme orangée, alors que celle du brun était ornée d’un joyau violacé qui ne me disaient rien. Enfin si, je remarquais bien que la bague d’Alaude et celle de Giotto étaient similaire, elles étaient jumelles, seule la couleur de leur joyau pouvait nous permettre de les différencier. Je soupirais à nouveau, décidemment quelle idée avais-je eu d’aller accoster l’autre en costume ? Je lui lâchais délicatement la main avant de m’appuyer de nouveau sur le mur dur et froid que j’avais abandonné quelques minutes plus tôt pour emprunter la main de Giotto. Je leur lançais alors à tous les deux un regard d’excuse. J’étais évidemment de trop dans cette discussion, tout ça à cause de cette fichue obsession de retrouver mon père.

« Je suis désolée, mais toutes vos histoires de clans… Je n’y comprends rien, et je n’en ai d’ailleurs jamais entendu parler de ma vie. Je pense que je me suis trompée, comme je suis à la recherche de mon père, j’ai tendance à m’imaginer tout et n’importe quoi sur tous les détails qui m’ont marquée chez lui. Alors, je crois qu’il voudrait mieux que je vous laisse à vos histoires, non ? »

Je n’étais pas concernée par leurs délires de clans et de temple fantôme, moi. J’avais déjà mes propres délires et mes propres fantômes pour ne pas en plus prendre possession de ceux des autres. Le fait que je sois obsédée par le souvenir de mon père était tout à fait compréhensible, mais de là à agresser les passants, je devais être gravement atteinte… Je soupirais de nouveau face à mon triste sort avant de les regarder de nouveau, j’attendais qu’ils me donnent l’autorisation ou non de quitter les lieux. Comme la dernière fois ils m’avaient retenue, j’osais espérer que ce ne soit plus le cas à moins qu’ils aient quelque chose de plus à m’apprendre, et cette fois quelque chose qui me concernait.

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† Kumo : Goodbye my lover, goodbye my friend.. †

Cette histoire de clan était farfelu. Une part de moi n'y croyais pas vraiment, l'autre trouvait juste louche la ressemblance frappante avec ma bague. Tout cela tournait dans ma tête, l'autre me parlait d'un château, d'autres membres, c'était à rien n'y comprendre. De plus, cela me gavait. J'en avais pas grand chose à faire de ce clan, puis, si je pouvais éviter d'être liés à ces deux personnes, je foncerais. Qui voudrait voyager auprès d'un mec en costard, et d'une jeune fille qui est désespérée. Moi en tout cas cela me dérangerais, pire encore, cela achèverais ma vie. Enfin bref, je regardais toujours cet étrange énergumène blablater sur les Vongola, tantôt il me parlait, tantôt il parlait à la Suna-jin. Mais ça me prenait la tête, à un point, vous n'imaginez pas ! Il parlait de ce clan, qui d'ailleurs n'existe plus. Je n'avais pas de preuves tangibles que « d'autres membres » en faisait partie. A mon avis, à Konoha, ils sont trop enfermés, ils en deviennent fous, et à Suna, la chaleur du désert a grillée leurs neurones. Oui, ce Giotto n'avait pas de preuves à avancer, et cette Kiina ne savait rien du tout. Je lui avais auparavant demandé de rester, je pensais qu'elle serait utile, et tout compte fait elle décorait la situation. Elle faisait partie du décor, ne faisait que de se plaindre. Les filles, je vous jure..

Cependant je la vis s'approcher. A cet instant, je me disais qu'elle avait eu une idée, ou bien qu'elle avait retrouvé un indice sur le clan Vongola. Et bien non, elle regarda la bague de Giotto, continuant de parler de son père et de la mort de quelqu'un, affirmant qu'elle connaît cette bague, et aussitôt affirmant qu'elle se trompait. Elle était vraiment pas sûre, tellement c'était pas clair, dans mon esprit je crus qu'elle bafouillait. Pourtant ces paroles étaient fluides, avec un côté mélancolique, comme si elle revoyait son père qui passait. Elle me prit ensuite la main. Sur le coup je fus très surpris, et pensa à l'enlever. Mais elle fixait la bague, encore une fois je me disais qu'elle aurait quelque chose de capital à dire, puis non. Deux fausses alertes, j'en étais blasé. Elle s'excusa et voulu partir, elle avait bien raison, et tort à la fois. Elle connaissait cette bague, enfin, de ce que j'avais compris, mais elle pensait s'être trompée, s'être imaginée un tas de trucs. A mon avis, elle n'était pas nette, elle devait avoir un certains nombres de choses à réglés. Mais bon, elle avait l'air de me regarder, comme pour que je lui donne la permission de s'en aller. Comme si je devais décidé de ces faits et gestes, je fixais ces deux personnes, toujours avec mon air hautain, froid et calme. Je réfléchissais sur cette situation. Et également sur l'utilité de la Suna-jin. A première vue elle était inutile, elle n'avait aucunes informations pouvant m'aider, elle avait l'air lié à Giotto, mais pas à moi. Ce qui à vrai dire m'arrangeais, je venais de rencontrer un mec qui devrait faire partie de mon futur, déjà que cela ne m'enchantait pas, alors deux..

Je continuais de les fixer, puis je posais mon regard sur la petite blonde aux yeux bleus. Elle avait l'air limite intimidée, je ne souriais pas. Mais je pris la parole, j'avais décidé de son destin en quelque sorte :

« Tu devrais tirer au clair ton passé avant de t'engager sur ton futur.. »

Une phrase vraiment appropriée, et qui faisait vieux sage. Tel était le genre de conseil que je donnais, moi, Ronin du monde Shinobi. En gardant un air sérieux et froid, je poursuivais :

« Cependant, il est évident que..cet...homme.. » dis-je en regardant Giotto et sa carrure limitée en muscles, avant de reprendre : « ..hum, il est clair que vous êtes liés. »

Je terminais enfin ma phrase. J'avais tout dis pour ce qui était de son cas, mais je pensais maintenant au mien ? Oui, moi, étais-je lié à ce clan ? Etait-ce quelque chose d'important ? Ce Giotto n'est-il pas fou ? N'étais-je pas pauvre ? Oui, après tout je gardais en tête l'hypothèse que ces bagues étaient en réalité des bijoux bon marché. Je regardais donc Giotto, m'attardant plus son mon cas cette fois-ci. Je ne pensais ne plus rien avoir à faire ici. Il n'avait rien à m'apprendre de plus sur cette histoire. Il m'était donc inutile. Cependant je devais régler cette affaire aujourd'hui, je ne pouvais rester dans le doute. Ainsi plusieurs idées me venaient en tête, les solutions apparaissaient, tout devenait un peu plus clair dans mon esprit. J'établis un plan, et pris la parole une nouvelle fois, pour en faire part aux deux autres Shinobis, qui semblaient également dépassés par la situation. Qu'auraient-ils fait sans moi, je vous le demande..

« Bon, je dois me résigner à croire que, toi, Giotto, fait partie de mon futur. Cependant, un doute subsiste dans mon esprit. A cause de ce doute, je pars vers le tour de la ville pour chercher un autre membre de ce dit clan. Tous les Shinobis sont rassemblés, si je ne trouve pas, je te mordrais à mort. Restez dans les environs, le temps de mon retour. »

Sur ces mots, je gardais un air calme et très sérieux, toujours avec un ton froid. Je ne plaisantais pas, je n'aimais pas vraiment qu'on se foute de moi. Il était tout à fait possible que ce Giotto soit fou à lié, ou encore qu'il ait une imagination débordante. Mordre à mort, une expression que j'utilisais, souvent les gens ont peurs, d'autres rigoles d'abord, puis recomptent leurs dents ensuite. Sur mes dernières paroles, je partais, m'envolant sur une dizaine de sauts, alternant mur drot et mur gauche, pour atteindre le toit. Dès lors, je me mettais en route, observant tous les Shinobis que je voyais. Qui sait, peut être que ce drôle d'hurluberlu avait raison...

Hrp : Je pars du rp, pour rencontrer Daemon et Takemaru. Une fois que notre rp sera terminé,je reviendrais avec les deux autres. Un rp du clan Vongola pourra ensuite se faire.

Après les paroles de ses derniers, Alaude partait à la recherche d'autres Gardiens du Clan, parce qu'il avait du mal à croire cette histoire sur le Clan Vongola, je me demandais si tous les Gardiens étaient là, à la rencontre inter-village. Enfin en tout cas, je lui avais fait un signe de la tête par politesse pour lui dire "au revoir".

Kiina, tu n'as pas à t'excuser, tu n'as rien fait de mal, puis je pense moi aussi que tu es un quelconque lien dans tout cela, puis merci de ta réponse.

Kiina était resté et s'appuyait contre le mur de manière à ce qu'elle attende une autorisation pour partir, mais à cet instant, je me souvenais d'où j'avais vu le nom de Kazuki, c'était sur duplicata qu'avait reçu mon oncle, Fabio Echizen, de la part d'un homme se trouvant à Suna. Sauf que si Kazuki avait la bague, vu que Kiina l'aurait vu avec, puisqu'en plus il utilisait la flamme du Katon Ultime au travers, c'est que ça ne pouvait être que mon père, dû au fait que seul mon père pouvait utiliser le Katon Ultime lors de sa génération. Son demi-frère était lié à lui par leur mère et ne pouvait donc pas avoir le Katon Ultime.
Mais le fait que Kiina est parlé du fait que son père s'appelait Kazuki et qu'elle soit de Suna, j'en déduis que son père aussi, mais se devait sûrement être un autre Kazuki, je n'avais cas lui montrer la lettre. En plus sur le courrier, le fameux Kazuki écrivait de la même manière que mon père, à un détail près, les lettres de mon père remonte d'avant ma naissance, du vieux courriers qu'avait mon oncle. Mais bon, je devais d'abord montré à Kiina le courrier.

Kiina il faudrait que tu regardes ce courrier, parce que c'est l'écriture de mon père, sauf qu'il utilise un des nombreux noms qu'il utilisait par le passé. De plus, ce courrier vient de Suna, donc je voudrais que tu examines cette lettre s'il te plaît.

Je donnais la lettre à Kiina et j'attendais que Kiina analyse le courrier, plusieurs doutes s'installer en moi, mais je doutais que ce soit son père, sauf que je doutais aussi le contraire vu qu'elle avait déjà vu le Katon Ultime et mon anneau. Si ça se trouve, elle avait un lien de sang plus proche que je ne pouvais l'imaginer, le destin ne m'avait pas amené ici pour rien. Ce qu'elle me dirait serait très important, je devais éclaircir mes doutes en moi, puis cette lettre avait une chance d'éclaircir aussi les doutes de Kiina.
Tout ceci me troublait, je me sentais dépassait pour le moment, mais je devais tout de même devoir gérer ceci, j'étais l'héritier du Chef du Clan, le Gardien du Ciel, donc j'étais là pour pouvoir gérer toutes les situations dans lesquels auraient été le Clan. Tout devait être lié au destin. J'étais Giotto Vongola, Gardien du Ciel, je devais reformer le Clan Vongola, en commençant par retrouver les Gardiens en premier, c'était mon objectif, retrouver une famille et des amis.

J’étais pétrifiée par les dures paroles d’Alaude. Elles résonnaient dans mon esprit comme la triste vérité qui s’ouvrait à moi. Il disait vrai, mais entendre cette vérité dans la bouche d’un autre me faisais mal. Je le regardais, le regard vide, presque sans âme, tandis qu’il continuait sur sa pensée, histoire de bien enfoncer le couteau dans la plaie. Cependant il ne me parlait plus de ma façon de voir mon passé maintenant, mais de Giotto. Je me demandais pourquoi il avait hésité à dire que c’était un homme, ça crevait les yeux pourtant… A moins que ce ne soit un travesti ? Non, mieux vaut ne pas se faire d’idées sur le sujet avant d’en être sûre, mais je devais bien avouer que l’hésitation d’Alaude avait semé le doute en moi l’espace d’un instant sur ce « Boss » du clan Vongola. Si on était liés, je ne pense pas, après tout c’était juste mes suppositions sur cette bague qui m’avaient menée à lui, je n’avais aucune certitude que la sienne avait appartenue à mon père et n’en aurait sans doute jamais. C’était de ma faute, j’avais laissé passer ma seule et unique chance de lui parler il y a quelques années…

Je n’écoutais qu’à demi ce qu’il disait mais le regardait d’un air choquée lorsqu’il parla de « mordre à mort ». Encore un fou ! Moi qui le trouvais juste un peu antipathique… Enfin, mon calvaire fut bientôt fini puisqu’il s’éleva jusqu’aux toits avant de disparaitre de notre champ de vision. Giotto me rappela sa présence après sa disparition. Je lui souris doucement. Lui au moins était gentil et doux, et non pas froid et rude comme l’avait été Alaude. Son attitude me faisait penser que je devais lui avoir fait quelque chose de mal pour qu’il me rejette de la sorte. Enfin, je ne me souvenais pas lui avoir fait quoi que ce soit moi, alors je m’interrogeais toujours sur ses réactions. Peut-être était-ce tout simplement dans sa nature ? Bah. Il n’était plus là, alors plus la peine de parler de lui. Et puis de toute manière, les absents ont toujours tort.

Je soupirais donc en remarquant que Giotto avait changé d’expression. Sur son visage se lisait la surprise et un certain espoir de victoire. Je me demandais pourquoi jusqu’à ce qu’il finisse par sortir un bout de papier de sa poche. Le papier était un peu froissé, sans doute à cause de voyage, mais rien qu’à voir la disposition de l’écriture, je remarquais qu’il s’agissait d’une lettre personnelle. Je savais cela car mon père adoptif travaillait à la poste de Suna en mon enfance. Il m’avait par conséquent entrainée avec lui plusieurs fois dans l’espoir que je m’intéresse un tant soit peu à lui ou à ma mère adoptive. Tentative qui avait échouée évidemment. La seule chose qui m’avait intéressée c’était qu’un homme vêtu d’une cape semblable à celle de mon père, Kazuki, avait déposé un colis à livrer à Konoha à un moment. Je n’avais jamais plus revu cet homme. Enfin, je m’affairais à lire la lettre qu’il m’avait prêtée en portant écoute à ses propos. Son père l’avait écrite. Je me demandais bien pourquoi il voulait que je l’examine, mais il ne m’en dit pas plus et me laissa lire. Je pouvais ressentir un stress omniprésent et de la mélancolie dans les mots que son père utilisait. Arrivant au bout de la page, je resserrais imperceptiblement les doigts sur le papier. Cette signature, ce surnom… C’était un des nombreux noms que les gens de Suna utilisaient pour le désigner. Un léger tremblement me parcourus… Je dus déglutir en essayant d’assimiler le fait que mon père, qui avait signé « Ichido Kuzaki ». Ichido, je ne savais pas d’où ça pouvait venir, mais Kuzaki, c’était vraisemblablement un petit mélange de lettre de son prénom originel, Kazuki. Mais pourquoi mon père avait-il écrit à l’oncle de Giotto ? Je comprenais de moins en moins cette histoire mais…

Je remontais mon regard vers le destinataire et en lâcha la lettre en découvrant son nom. Je la rattrapais en me rendant seulement compte que je ne la tenais plus. Je la tenais fébrilement d’une main tandis que l’autre fouilla le fond de mon sac de voyage pour en sortir un vieux bout de papier, tout froissé et un peu crasseux vu que ça faisait un petit moment qu’il régnait au fond du sac. L’écriture que je lisais difficilement, car en partie effacée par le temps, était le nom de la personne qui était censée être l’oncle de Giotto. J’avais en effet relevé le nom du destinataire du colis qu’avait déposé l’homme à la cape le jour où j’avais accompagné mon père adoptif à son travail, il y avait des années de cela. Je savais que je n’avais aucun droit de faire cela, mais j’étais sûre que ce nom me servirait, tôt où tard. Et ce jour était arrivé. Un sourire que j’aurais moi-même eut du mal à décrire s’étendit sur mes lèvres alors que je révélais une partie de mes découvertes à Giotto.

« C’est mon père qui a écrit cette lettre… Ichido Kazuki, certains l’appelaient comme ça a Suna… »

Alors c’était lui. J’étais soulagée, cette simple lettre m’offrait peut-être un espoir de retrouver mon père un jour. Mon cœur battait d’un renouveau de soulagement. Mais qu’avait-il bien pu avoir envoyé à ce Fabio Echizen. J’étais certaine que c’était bien de cette lettre et de ce colis qu’il s’agissait, car on recevait rarement des lettres pour d’autres pays, et quand c’était le cas, un nom comme celui de son oncle ne courrait pas les rues non plus, il fallait être réaliste. Mais qu’y avait-il dans ce colis que mon père avait envoyé à l’oncle de Giotto ? Et puis d’ailleurs, pourquoi disait-il que c’était son père qui lui avait écrit ? C’était impossible puisqu’il s’agissait du mien ! Il s’était sans doute trompé en parlant de cette lettre avec son oncle. Je n’arrivais décidemment pas à me faire à l’éventualité que j’avais eu un membre de ma famille aussi loin de moi que je ne connaissais même pas. Enfin d’un autre côté je ne connaissais personne dans ma famille… Je soupirais, refusant cette possibilité et me jetais une fois de plus sur lui. Posant mes mains sur ses épaules avec insistance, je plantais mon regard d’azur dans son océan doré.

« Qu’est-ce qu’il y avait dans le colis ? J’ai relevé le nom de ton oncle quand il a posté le colis, je n’étais pas sûre que ce fût lui mais maintenant c’est certain ! Alors qu’est-ce que c’était ? Dis-le moi je t’en prie, j’ai besoin de savoir… »

Je devais savoir, ce garçon avait des informations sur mon père, et j’allais lui faire cracher le morceau, qu’importe le moyen que j’emploierais. Peut-être arriverais-je à le charmer avec mon air pitoyable, on peut toujours rêver, non ?

Elle me disait que c'était son père qui avait posté la lettre, mais moi je lui disais que c'était le miens, je ne voyais pas comment cela aurait pu être possible, à moins que... A moins que nous étions frère et soeur. Mais bon, elle me demandait ce qu'il y avait dans le colis, à l'intérieur il y avait quelques objets.

A l'intérieur du colis, il y avait ma bague, ma cape-manteau avec les armoiries du Clan qui servent à attacher le manteau, ainsi que la liste des noms autres gardiens actuels pour reformer le Clan. Mais au passage, je te dis que cette lettre est de mon père, à que tu penses à la même chose que moi.

J'étais très troublé à cause de la pensée que je venais d'avoir, mais cela aurait été extraordinaire, j'aurais une sœur que je ne connaissais pas depuis ma naissance. Avoir un lien de sang direct, je n'en avais pas, les autres membres du Clan feraient partis de ma famille, mais sans lien de sang direct. Mais par contre elle vivait dans un autre pays, je n'avais pas de chance, les membres du Clan étaient éparpillés partout dans le monde. Je voyais mon futur proche lié à ma famille, malgré la menace, si nous combattrions cela aurait été ensemble.
Elle avait déjà vu à quoi ressemblait son père contrairement à moi, mais bon ça ne voulait pas dire que c'était forcément le sien qui avait envoyé la lettre. Sauf que si elle est certaine que c'est son père, puisque moi je suis certain que c'est le miens, ça ne mène qu'à très peu de solutions possibles, il n'y avait plus de doute à avoir, nous avions lien familial. Je savais que j'aurai besoin d'elle pour reformer le Clan, puis si c'était réellement ma sœur, se serait une immense joie.

Si tu penses la même chose que moi, nous sommes plus proches que nous ne pouvions le penser, qu'on le veuille ou non, nous sommes frère et sœur. Rejoins-moi pour reformer notre Clan déchu depuis un siècle environ, aide moi à reformer une famille sans lien de sang, pour cela j'ai besoin de toi qui fais partie de ma famille de sang.

Après ses paroles, je lui avais tendu la main et lui souriant tout en fermant les yeux. J'espérais qu'elle accepte cette histoire compliquée, j'ai beaucoup douté depuis qu'elle avait affirmé que le courrier était de son père, maintenant il fallait qu'elle décide d'accepter la réalité et qu'elle accepte de me rejoindre. Les chaînes du destin de notre Clan se resserrer au fur et à mesure des rencontres et des découvertes.

Giotto me répondit le plus normalement du monde, pourtant il n’avait pas à le faire au vu de la manière dont je l’agressais pour obtenir ce que je voulais. Ainsi il y avait la bague qui ornait son doigt. Je commençais à me demander si finalement nous n’avions pas un lien plus proche que je ne pouvais l’imaginer. Après tout il aurait été logique de léguer sa bague à son fils, héritier de la famille… J’écoutais le complément d’informations qu’il m’offrit en gardant le regard fixer sur l’anneau serti du cristal orangé. Pas de doute, c’était bel et bien la bague que j’avais vu au doigt de mon père il y a des années de cela. Les autres éléments contenus dans le colis étaient les armoiries du clan, la cape et une liste. Le jeune homme au regard doré focalisa son attention sur mon océan d’azur. J’en faisais de même en desserrant ma poigne au niveau de ses épaules, le lâchant même au bout de quelques secondes. Il finit par poser l’ultimatum qui nous torturait l’esprit à tous les deux. Mon cœur battait à cent à l’heure à la seule pensée qu’il me restait quelque part en ce monde une famille. C’aurait été merveilleux, mais moi que le sort n’avait pas gâtée depuis la naissance, je n’arrivais pas à croire que le destin se décide à mettre sur mon chemin la seule chose que je désirais plus que tout au monde. Un frère, ça signifiait une famille, ça signifiait un avenir…

Et cette histoire de clan prendrait tout son sens si mon père en avait été. En tant que fille, je me devrais de faire partie moi aussi à part entière de ce clan et de tout faire pour lui rendre sa gloire passée, tout comme ce que mon supposé frère faisait. Mais j’étais encore bien trop sur le coup de l’émotion pour penser au clan, pour l’instant je pensais juste au garçon qui se tenait devant moi, et au fur et à mesure que je l’observais, je me disais qu’on se ressemblait étrangement. Non pas de grands détails comme les yeux ou les cheveux, mais nos traits par exemple, ou notre corpulence plutôt fluette pour notre âge. Je tremblais de joie. Giotto termina sa tirade par un chiasme, précisant bien quelque chose qui me frappa : il avait besoin de moi. Par cette seule parole, il emplit mon cœur de bonheur, le réchauffant pour faire fondre la glace qui c’était installée tout autour de lui durant ces années de souffrance et de manque d’amour. Lorsqu’il me tendit la main chaleureusement, je remarquais enfin que je pleurais. Je sens de nombreuses larmes déferler sur mes joues en cascades et me surprit à sourire malgré l’air pitoyable que je devais avoir. Je ne lui serrais pas la main comme il aurait pu s’y attendre. Non, j’avais besoin de plus. Aussi je dû le surprendre lorsque je me jetais à son cou. C’était mon frère, le sang de mon sang, la chair de ma chair. Enfin je trouvais ce qui me faisais défaut. J’espérais juste qu’il ne me repousserait pas, je ne pouvais plus tenir depuis qu’il pensait lui aussi que nous étions frères et sœur. Pour vérifier cela, il nous faudrait faire des prises de sang, histoire de confirmer notre lien de parenté. Mais pour l’instant je n’y pensais pas, j’étais simplement heureuse, enlaçant celui qui était mon frère aussi fort que je le pouvais, sans pour autant l’étouffer. Mes larmes ne cessaient de couler durant quelques minutes tant l’émotion que j’avais ressentie était puissante. Je m’en voulais de mouiller la cape que notre père lui avait légué mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je lui murmurais un « merci » pitoyable à l’oreille tandis que la fontaine que j’étais devenue commençait à couper l’afflux d’eau. Petit à petit je me détachais de lui, mais pour une raison inconnue je lui pris la main et n’étais certainement pas décidée à la lâcher. J’essuyais du revers de ma main libre les dernières larmes qui perlaient au coin de mes yeux ainsi que celles qui c’étaient perdues sur mes joues. J’étais trop faible pour lâcher ce dernier lien qui me rattachait à ma famille, à mes origines.

« Désolée… »

J’étais parcourue de petits spasmes musculaires par intermittence. J’avais un peu de mal à respirer avec tout ce que j’avais pleuré, mais je n’aurais lâché pour rien au monde la main de mon frère. Au pire qu’il le soit ou non ne me faisait pas grand-chose, ce qui me rassurait surtout, c’était qu’il m’acceptait telle que j’étais et qu’il avait besoin de mon aide. Au bout de quelques secondes je fus relativement calmée bien que mes yeux devaient être cernés de rouge tant j’avais frotté dessus pour arrêter la pluie de larmes. J’avais un peu honte de mon attitude, même beaucoup, et je n’osais pas trop le regarder dans les yeux. J’avais peur de sa réaction : allait-il finalement me repousser et me laisser en plan ? Ce ne serait pas la première fois que ça m’arriverais, les gens de Suna prennent un malin plaisir à me faire mal alors je suis habituée à force… Cependant, je voulais croire que je pouvais faire confiance à celui qui devait être mon frère. Alors doucement mais sûrement je remontais mes yeux vers les siens et lorsque nos regards se croisèrent, je lui souris timidement, resserrant imperceptiblement ma main autour de la sienne avant de lui demander :

« Bien… Euh… Quel est le plan alors ? »

Je parlais évidemment là du clan bien sûr. Je ne savais que peu de choses dessus hormis ce qu’il avait expliqué précédemment à Alaude, ce que je n’étais pas sûre d’avoir compris d’ailleurs, mais ce n’était qu’un détail qui lui serait facile de modifier. Après tout il était l’héritier du clan Vongola à ce que j’avais compris, il se devait donc de donner les directives à ses subordonnés, même s’il n’en avait pas énormément voir pas du tout pour l’instant. Ce qui était sûr, c’est qu’il aurait du mal à me détacher de lui maintenant que je l’avais trouvé.

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