Les ténèbres et la lumière [Pv Mei]

Hatoma étais allongée sur son lit les yeux ouvert attendant que le soleil ne se lève, mais le temps semblait si long dans ce lit à attendre et observer sans cesse l’heure. Depuis son arrivée à Kumo le jeune chuunin ne pensait qu’à trouver une personne pouvant lui apprendre des techniques de genjutsu et de raiton, mais même si le monde affluer trouver une personne voulant l’entraîner rester tout de même dur, il faut dire que Hatoma n’as jamais eu le contact facile. Le jeune shinobi se demandais s’il ne devrait pas faire semblant de nouer des liens avec les gens pour venir à ces fins, plus facile à dire qu’à faire. Depuis la mort de Tsuki sa seul amie il n’a plus jamais essayé de nouer de lien ou de comprendre le fonctionnement des sentiments, c’est sûr que après ce qu’il avait vécu il préférés enfouir ces souvenir et vivre en quête de puissance infinie. Même s’il sentait qu’il s’éloigner de plus en plus de la lumière à force de rêver à cette puissance, mais Hatoma n’étais pas du genre à demander de l’aide alors il fallait espérés que quelqu’un vois qu’il a besoin d’aide et la lui fournisse. Même s’il la refuserait au premier abord car lui pensais ne pas avoir besoin de cette aide, mais c’était bien sûr faux.

Tout en réfléchissant comment trouver une personne capable de l’entraîner le jeune shinobi se leva et vit le soleil apparaitre petit à petit, en attendant que tout le monde se lève il décida d’aller faire un tour dehors et de manger dans le premier restaurent ouvert, car un ninja affamé n’est pas utile lors d’un entraînement ou un combat. Après une longue marche qui fit passer deux heures comme quelques minutes, Hatoma s’arrêta dans un petit restaurent pour y manger son petit-déjeuner. Il mangea son repas assez rapidement avant de payer l’addition, puis se remit en marche. Le temps était devenu superbe, mais Hatoma ne put la remarquer car il était constamment plonger dans ces pensées. La marche se faisait de plus en plus rapide, le manque d’exercices qu’il subissait l’obliger à faire bouger son corps, il décida alors de se rendre au centre-ville endroit phare pour les rencontres entre ninja. En effet le centre-ville étais bonder de monde, tout le monde semblait heureux ici, sauf Hatoma bien sûr. Il décida d’aller dans la bibliothèque cherchez un livre sur les relations humaine pour essayer de lier des liens en vue d’un entraînement, même si après son entraînement il n’irait plus revoir le ninja l’ayant entraîné. Hatoma entra donc dans la bibliothèque et s’adressa au vendeur.

Hatoma : Vous là il me faut un livre pour apprendre à nouer des liens, même s’ils seront fictifs. Cette phrase fut dite d’un air si froid qu’il aurait pu geler le vendeur.

Vendeur : Je vois ça, je vais vous donner le livre le plus performant que nous ayons. Le vendeur quant à lui parla d’une façon calme, il devait en voir des ninjas en ces temps.

Après ce court échange le vendeur tendit un livre intitulés « Nouer des liens pour les Antipathique en dix leçon. » Hatoma prit bien sûr le livre et se mît à le lire, Ce dernier trouva le livre totalement idiot, mais il fallait passer par là pour apprendre de puissante technique, donc après l’avoir lu il se dirigea vers le premier ninja qui passer, c’était un ninja de Kumo un chuunin également.

Hatoma : Salut je m’appelle Amatera Hatoma et je suis un chuunin de Kiri, comment tu t’appelles ? Hatoma avait toujours cette air froid ce qui semblait apeurés le chuunin.

Chuunin de Kumo : Heu… Je… m’appelle Kyomi et heu… j’suis un chuunin de kumo. Le chuunin semblait rester perplexe devant cette façon de parler, car même si Hatoma avait dit les bon mot son visage ne montrés aucun sentiment.

Hatoma : Bien, bon ça te dirait de s’entraîner là ? Faut j’apprenne des technique de raiton et de genjutsu ? Cette fois Hatoma essaya d’imiter un sourire ce qui fut totalement ridicule.

Kyomi : Heu tu essayes de faire quoi là ? Tout en prononçant ces paroles kyomi recula de quelques pas.

Hatoma : Et puis merde l’est ridicule ce livre, bon entraîne moi ou casse toi je n’ai pas que ça à faire. Cette fois le visage de Hatoma revint à la normal, effrayant totalement le chuunin.

Sans dire un mot de plus kyomi s’en alla en courant Hatoma n’étais vraiment pas douer pour ce genre de chose, il décida donc de s’asseoir un instant avant de voir au loin une silhouette qu’il connaissait, il s’agissait de la silhouette de mei terumi Le mizukage de Kiri qui marchait. Hatoma accourue donc vers elle, même si personne n’étais à c’est coter un anbu ou autre devait la suivre pour garantir sa sécurités. Enfin c’est ce que pensait le jeune chuunin, mais cela pouvait aussi être totalement faux. Après quelques rapides enjambés il arriva derrière la jeune et belle mizukage et se mit à lui parlé.

Hatoma : Hey vous là… Mizukage-sama, j’aimerais vous parlez, alors si vous avez du temps ramener vous.

Même si le langage de Hatoma pouvait paraitre quelque peu grossier le seul faite qu’il appelle quelqu’un avec le suffixe « sama » étais une grande première, c’était une façon de prouver qu’il respecter tout de même la mizukage. C’est avant lui laisser le temps de se retourne qu’il reprit la parole.

Hatoma : Ce que vous m’avez dit, ces mots-là résonne sans cesse dans ma tête, il est vrai que je plonge de plus en plus dans les ténèbres, mais cela ne m’effraye pas et vous savez pourquoi ? Hatoma fit une courte pause laissant le temps à la mizukage de se retourner si l’envie lui disait. Tout simplement parce-que je sais que le jour où sa arriveras vous serez là, ne me demander pas pourquoi c’est un sentiment que je ressens, même si vous me faite surveiller depuis notre dernière conversation je sais que je peux vous faire confiance. Je ne vous demande qu’une seul chose en retour faite-moi confiance, car le jour où j’aurais perdu votre confiance plus rien ne pourras me stopper. Je comprends qu’après ce que j’ai dit vous pouviez avoir des doutes, mais qu’ai-je fait à part être totalement honnête avec vous ? Après je peux me tromper et je ne suis pas suivit, mais j’ai l’impression que vous n’avez pas totalement honnête avec moi. Alors cette fois je ne veux pas de sourire n’y autre je veux une discussion non pas avec la femme que vous êtes, mais avec le leader que vous êtes. Peut-être qu’après tout, tout ce que je cherchais c’était une barrière mais je ne suis pas prêt de faire entièrement confiance à une personne aussi facilement. Montrer moi le don que vous avez, ce don qui fait que tous les ninjas vous font confiance telle que vous êtes arrivé à la place de leader de Kiri.

Même s’il n’avait pas l’habitude de parler de ce genre de chose, aujourd’hui il le fallait. Hatoma rentrais dans une période où sa puissance grandissait sans cesse, il fallait qu’il sache qui sont c’est allié et qui serais la en cas de danger. Les mots que mei lui prononça lors de sa visite à l’hôpital avait obliger Hatoma à réfléchir, quel allait être la réponse de la mizukage ?

Les rayons du soleil pointaient à peine sur le village de Kumo que la belle Mizukage était déjà réveillée, malheureusement. En fait, le sommeil s’était fait dur cette nuit… Elle avait véritablement eu du mal à gagner le pays des songes, son esprit pensait à trop de choses. Elle ne le réalisait que maintenant, mais partir ainsi lui avait apporté plusieurs tracas supplémentaires, se demandant de plus en plus si cela était une réelle bonne idée. La Godaime était réputée pour être quelqu’un de perfectionniste, alors là, il lui semblait s’être reniée elle-même. L’éternelle célibataire était donc déchirée entre deux feux; celui d’avoir abandonné son village impunément, même si elle avait fait mettre des mesures de sécurité additionnelles et son devoir d’être la représentante de Kirigakure à cette seconde réunion un peu désorganisée. Franchement, elle ne pouvait croire que le Raikage ne s’était toujours pas montré. Le chef des forces alliées, où était-il ? Ça aussi la tracassait beaucoup. Elle avait été conduite à ses quartiers la veille sans aucune information là-dessus. Cet accueil l’avait laissé de marbre, avec un arrière goût amer. Son village alimentait-il à ce point l’inquiétude et la méfiance qu’on la laissait volontairement dans l’ignorance ? C’était une option très probable. Les suspicions comme quoi sa nation était le berceau de l’organisation de criminel la plus dangereuse de ce monde était suffisant pour. Vraiment, il lui fallait regagner la confiance de tout, redorer le blason de la brume était l’un de ses objectifs principaux pour ce nouveau sommet. Néanmoins, pour cela, elle devait parvenir à discuter avec les têtes pesantes, qui semblaient toutes hors de portée pour l’instant. Le mieux qui lui restait à faire c’était de patienter d’une manière ou d’une autre. Pour cela, quoi de mieux que de visiter ce bout de terre qu’elle n’avait pas vu depuis des années. Si son souvenir était bon, sa dernière mission en rapport à Kumo datait d’il y a huit ans. Bien des choses devaient avoir changées depuis tout ce temps. Ça serait intéressant de les découvrir. Mei se prépara rapidement, déjeuna et prit sa douche, pour ensuite vêtir sa jolie robe bleu ciel qui ferait encore tourner des têtes. Fin prête, elle quitta sa chambre, accompagnée d’un garde du corps caché sous un masque. Malgré tout, elle ne se sentait pas en total sécurité, mais jamais elle n’allait se priver de sortir !

Enfin dehors, elle ferma les yeux et se laissa envahir par les sensations environnantes. Elles étaient complètement différentes de celles de Kiri. C’était peut-être vu l’effervescence générale qui changeait un peu la donne, mais l’air n’était pas aussi pur et frais que celui du bord de mer. Plus dur, plus chaud, voilà qui caractérisait aussi parfaitement l’ambiance de ce pays, mais aussi son dirigeant. Le Raikage était quelqu’un de droit, fier, rigide même. Néanmoins, il maniait les forces alliées de main de maitre. À la précédente réunion, il s’était fait entendre et écouter sans mal, les autres se pliant à lui sans trop s’en rendre compte. Mei devait l’avouer, il possédait une force qu’elle n’avait pas, une imposante présence qui faisait que tous ne pouvaient que s’incliner, même les plus forts de ce monde. Ça en était déconcertant. D’ailleurs, ce n’était pas pour rien que l’Akatsuki d’il y a quelques mois n’avaient aucun nunkenin de Kumo. Les habitants étaient pris d’une importante loyauté, chose qui serait très long à instaurer à Kiri vu le passé sombre, datant d’à peine une décennie. La brume sanglante était encore trop présente dans les esprits, et ça, c’était bien un grand point nécessaire à changer. L’occasion était excellente pour redorer le blason de la brume. D’ailleurs, elle ne semblait pas être la seule à avoir cet idéal. Ouvrant les yeux et commençant à marcher, elle vit plusieurs ninjas de Kiri entourés de ninjas d’autres nations, et tout semblait aller pour le meilleur des mondes. Ça lui réchauffait tellement le cœur que de voir ça. Vraiment, la déesse des mers espérait que tout irait pour le mieux. Néanmoins, elle ne se faisait pas non plus de faux espoirs. Un monde aussi instable où menace la guerre ne peut pas aller tout rose. Tôt ou tard, il y aurait des morts, des vies brisées, des lourdes pertes. Pourquoi ne peut-on jamais régler les conflits sans utiliser la violence ? Est-ce la nature humaine qui tend à devenir sauvage et inintelligente ? La Mizukage ne possède pas les réponses à ces questions, ne pouvait trouver une solution pacifiste durable. Qui le pourrait de toute façon ? L’être humain est trop corrompu pour ne serait-ce que songer à ce problème sérieusement. Triste sort qui les attend bientôt, mais ce qui est plus affligeant est de ne rien pouvoir faire pour changer le cours de l’histoire, elle se répète une nouvelle fois. Quatrième grande guerre… une de trop.

La célèbre kunoichi continua sa route dans ces rues qu’elle redécouvrait, accompagnée d’un garde du corps. Ses yeux envoûtants se posaient un peu partout, prenant la peine de saluer ses shinobis. Le sourire aux lèvres, elle était radieuse. On vint l’arrêter quelques fois, plusieurs voulaient simplement lui dire bonjour, alors que d’autres avaient des sujets plus intéressants. Tout cela faisait qu’elle n’avançait pas très rapidement, mais elle en était contente. La Godaime clamait haut et fort qu’elle voulait passer du temps avec les membres de son village, voilà qui était une belle occasion de le faire. D’ailleurs, alors qu’un genin partait joyeusement rejoindre ses nouveaux compagnons d’entrainement, une voix familière appela la Mizukage. Celle-ci arrêta de marcher, mais l’autre ne lui laissa même pas le temps de se retourner qu’il prit la parole. Toujours pressé, hein et familier en plus. Plusieurs se seraient offusqués que quelqu’un lui parle ainsi, surtout à un Kage, mais Mei ne releva pas ce fait. Ça la faisait néanmoins tiquer, mais qu’importe, s’il venait la voir de lui-même, ça voulait peut-être dire qu’il avait songé aux paroles qu’elle lui avait dit avant de partir pour Kumo. Il fallait l’espérer du moins. Maintenant qu’il avait fini d’attirer son attention, l’éternelle célibataire se retourna vers lui, faisant signe par la même occasion au Anbu qui l’accompagnait de s’éloigner un peu. Il disparut dons dans un nuage de fumée, mais la kunoichi savait qu’il n’était pas trop loin et qu’il gardait l’œil sur la scène qui se jouait. Amatera reprit rapidement la parole, il semblait vouloir déballer son sac. De ce fait, Mei le laissa parler dans l’interrompre, écoutant tout avec attention. Heureusement qu’elle avait congédié l’Anbu, il aurait probablement réagit aux dires du jeune chunin. Il était véritablement venu à elle pour lui parler du petit sermon fait à l’hôpital. En fait, il désirait en quelque sorte être rassuré. Elle trouvait ça étrange en fait, presque irréel, mais elle ne dit rien là-dessus. La Godaime le laissa finir, puis lui laissa aussi le temps de souffler, avant que sa douce voix ne s’élève à son tour. Elle arborait un air sérieux, sans sourire, comme il le lui avait demandé.

-La puissance des ténèbres devraient être quelque chose d’effrayant pourtant. Tous ceux qui se laissent envahir par la puissance, sans chercher à se contrôler soi-même finissent malheureux, ou fou. Néanmoins, tu as raison sur une chose : je serai là si jamais tu fermes les yeux. Voir le mal ronger un être n’est jamais quelque chose d’agréable, et avant que cela n’arrive, je souhaite être là.

Malgré la précédente demande, Mei ne put s’empêcher de s’arrêter un court instant pour laisser ses lèvres changer un peu, s’étirant dans un fin sourire. C’était dans sa nature d’être ainsi, elle ne changerait pas d’habitude pour une conversation. De toute façon, c’était venu naturellement.

-Je ne te fais pas suivre, mais j’admets que ce que tu mas dit a sonné comme une alarme. En des temps pareils, la trahison est facile. Les dirigeants doivent avoir à l’œil tout ce qui pourrait perturber leur village… Mei marqua une seconde pause. Mon souhait le plus cher est que tous les Kirijins vivent heureux au sein de leur village. Je désire ardemment être une bonne leader pour tous, pour cela je suis prête à être plus proche de tout le monde, même si au bout du compte cela m’amène des déceptions. Tu me fais confiance et j’en suis flattée, mais il y a une chose que tu dois savoir sur moi. La femme que je suis est la même que la dirigeante que je suis. Tu désires que je te fasse confiance aussi ? La Mizukage arbora de nouveau un air sérieux, air qui ne lui allait pas très bien. Dis-toi que si les gens ne gagnent pas la tienne aisément, il en va de même pour moi. Les façons les plus simples d’y arriver sont naturellement d’être un bon shinobi de Kiri, mais aussi de ne pas se renier soi-même…

Mei finit sa réplique sur cette mystérieuse phrase. Amatera en comprendrait-il le sens ? Comment l’interpréterait-il ? Il ne lui tardait de le savoir, et elle espérait vraiment s’être montrée à la hauteur de ses espérances. En fait, elle avait été un peu surprise par tout ça, ne sachant d’abord pas quoi lui répondre. La kunoichi estimait s’en être bien tirée.

Hatoma venait de tout déballer devant la mizukage, tout ce qu’il pensait des dernières rencontres qu’il eut avec elle, toutes ces pensées sur les paroles que la mizukage lui avait prononcé. Une nouvelle fois il attendait la réponse de la jeune femme, comment allait-elle réagir ? Sûrement prendrait-elle ça comme une demande d’être rassurés mais ce n’était pas du tout ça, enfaite Hatoma lui-même ne savait pas ce qu’il faisait là, serait-ce son inconscient qui cherche à le tirée hors de la puissance des ténèbres qui l’attire ? Pourquoi lui qui s’est refusée à tissé des liens depuis les tragiques événements qu’il a vécu, pourquoi cette homme-là venait de déposer ces plus grande crainte devant une femme qu’il ne connaissait que depuis très peu. Inconsciemment il cherchait sûrement une barrière qui l’arrêterait quand la puissance des ténèbres l’aurait consommé, après avoir prononcé ces paroles il attendît calmement la réponse de Mei Terumi, réponse qui ne se fit pas attendre longtemps même si la mizukage semblait surprise de ces mots. Son air était sérieux tout comme l’avait demandé Hatoma au mois elle respecter ces ninjas, puis la voix de la jeune femme s’éleva elle semblait avoir attendue que le jeune chuunin ne reprit son souffle.

Mei : La puissance des ténèbres devraient être quelque chose d’effrayant pourtant. Tous ceux qui se laissent envahir par la puissance, sans chercher à se contrôler soi-même finissent malheureux, ou fou. Néanmoins, tu as raison sur une chose : je serai là si jamais tu fermes les yeux. Voir le mal ronger un être n’est jamais quelque chose d’agréable, et avant que cela n’arrive, je souhaite être là.

Il était vrai que la puissance des ténèbres pouvait semblait effrayante, mais c’était un chemin plus court vers la puissance, elle pouvait rendre triste ? Cela ne changerais rien Hatoma qui n’avait pas versé la moindre larme depuis des années était ronger de l’intérieur, ronger par ces images ou il revoit encore et encore ces parents mourir, image ou il fois tsuki se faire tuer ne pouvant rien faire car il manquait de puissance. Elle souhaite être là avant que cela n’arrive ? Hatoma espérés qu’elle comprit qu’elle devrait se dépêcher de prendre les choses en main car seul il ne pouvait pas se contrôler tout le temps, mais il y a une différence entre souhaiter être là et l’être.

Mei ne s’arrêta de parler qu’un court instant juste le temps de changer d’expression, ainsi donc à présent elle affichait un sourire ? Même si Hatoma prit ça pour un manque de respect cela se voyait que mei ne pouvait s’en empêcher, sûrement pour rassurer ces ninjas, puis elle se remit à parler sourire suspendue aux lèvres.

Mei : Je ne te fais pas suivre, mais j’admets que ce que tu mas dit a sonné comme une alarme. En des temps pareils, la trahison est facile. Les dirigeants doivent avoir à l’œil tout ce qui pourrait perturber leur village… Mei marqua une seconde pause. Mon souhait le plus cher est que tous les Kirijins vivent heureux au sein de leur village. Je désire ardemment être une bonne leader pour tous, pour cela je suis prête à être plus proche de tout le monde, même si au bout du compte cela m’amène des déceptions. Tu me fais confiance et j’en suis flattée, mais il y a une chose que tu dois savoir sur moi. La femme que je suis est la même que la dirigeante que je suis. Tu désires que je te fasse confiance aussi ? La Mizukage arbora de nouveau un air sérieux, air qui ne lui allait pas très bien. Dis-toi que si les gens ne gagnent pas la tienne aisément, il en va de même pour moi. Les façons les plus simples d’y arriver sont naturellement d’être un bon shinobi de Kiri, mais aussi de ne pas se renier soi-même…

Dès qu’elle eut fini de parler Hatoma n’attendais même pas un instant avant de répondre, ces yeux étais devenu froid, comme tout son visage ne dégagent plus la moindre émotion.

Hatoma : Être un bon ninja ? Vous vous foutez de moi ? Mes parents sont mort en essayent d’être de bons ninjas pour Kiri, des milliers de ninja sont mort sous le simple prétexte d’être des bons ninjas. Tout ça pour un kage qui tire les ficelles derrière eux et les envoyé vers la mort en leurs disant que leur mort seras honorable sur le champ de bataille, mais les ninjas qui faisant office d’adversaire à ces ninjas eux aussi était envoyer par leur village, eux aussi voulait être de bon ninja. Et que reçoivent-ils ? La mort, la tristesse d’avoir perdu une personne proche, mais si l’on réfléchit bien tout est pareilles. Tous seront morts pour leur village pour être de bon ninja, alors dite moi une seul chose vous souvenez vous de tous les ninjas mort pour Kiri ? Vous souvenez vous de leurs visages ? Ou simplement de leurs noms ? Je ne pense pas, vous savez le monde est régis par la puissance même si vous refusez de l’admettre, car ces même ninjas qui ont étais sacrifié en tant que bon ninja ont était envoyer par un kage ou un chef qui recherchez plus de pouvoir. Toutes les guerres tournent autour de ça, un village qui cherche plus de puissance, alors il essaye d’abattre un autre village et de s’imposer. Pour cela il envoie des ninjas en leurs demandant d’être des bons ninjas, mais la plupart perdrons la vie et ne reverront plus jamais leurs familles. C’est pour cela que je suis à la recherche de la puissance ultime pour mettre fin à tout cela, à tous ces êtres cupides qui sacrifie des centaines de vie dans le seul but d’avoir plus de puissance. Pour finir que voulez-vous dire par ne pas se renier sois-même? Je ne comprend pas.

Puis Hatoma fixa la jeune mizukage toujours d’un air froid, attendant de voir qu’elle réponse elle pourrait bien trouver à ce discours.

L’après-midi était déjà entamé, la chaleur commençait à se faire forte, beaucoup plus qu’à Kirigakure en des jours ensoleillés. Le vent était présent, mais humide et collant, contrairement aux pays de l’eau où la population l’aimait pour sa fraicheur. Est-ce que la population était un reflet des paysages et ambiance environnante ? La Mizukage se plaisait à croire que oui. Chaque être humain possède un côté sauvage, un tempérament à l’image de la nature qui l’entoure. En temps normal, le village de Kumo devait être quelque peu différent d’aujourd’hui… L’agitation environnante devenait dérangeante, trop de bruits, trop de voix, trop de monde… C’était difficile de se concentrer en de telles circonstances, quelle idée de se balader sans même avoir eu de nouvelles du Raikage. De même, discuter sérieusement en plein milieu de la rue n’était peut-être pas l’idée du siècle, encore plus quand on est un minimum connu. C’était bien Amatera ça, se foutant royalement des autres autour. Pourtant, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. La foule commençait à s’amasser, les écoutant d’une oreille attentive, même s’ils voulaient tous laisser croire le contraire avec leur attitude. Plusieurs kirijins se rapprochaient, curieux. Mei commençait à se sentir anxieuse de tout ça. Et si elle avait dit quelque chose qui déplairait au chunin lui faisant face ? Comment réagirait-il ? Il ne tiendrait probablement pas compte des autres autour. L’humain est si avide des potins, des malaises, qu’inconsciemment, lorsque l’occasion se présente, celui-ci fait tout pour être au courant. La situation devenait critique, surtout qu’ils n’étaient même pas dans leur propre pays… Créer un émoi à Kumo maintenant était surement tout sauf une bonne idée. Le pire, ça ne semblait pas préoccuper Amatera le moins du monde. Dès que la Mizukage eut fini de parler, il changea d’expression pour devenir plus froid, distant, pratiquement méprisant. Aussitôt, la belle déesse savait qu’elle venait de toucher une corde sensible dans son discours, une corde qu’elle n’avait pas particulièrement eu envie d’affecter là tout de suite…

Il ne s’arrêta malheureusement pas à ça. Haussant le ton, il prit la parole, répliquant acide aux précédents mots qu’a prononcé sa supérieure hiérarchique. Il lui reprocha tout le système shinobi, tous ses morts au nom d’un village, tous ses morts pour une quête de puissance vaine. Pire encore, il l’attaqua personnellement, lui demandant sarcastiquement si elle se souvenait non seulement des noms de toutes ces victimes de guerre… Il s’emporta tellement que la kunoichi dut faire un signe à l’Anbu pour qu’il reste à distance. Il était prêt à intervenir en cas de débordement. Néanmoins, il n’était pas le seul. Quelques passants s’arrêtèrent, autant des Kirijins que d’autres nationalités. Sérieusement, Mei était au bord de l’énervement, un peu plus et elle agirait exactement comme avec Ao quand il ose parler de relation ou d’engagement. Quand même, voir un simple chunin lui parler ainsi… fallait oser ! D’une pichenette elle pourrait le mettre KO, et il se ramenait lui reprocher tout le système ! Le changement ne prend pas que quelques jours, et il devrait le savoir. Franchement, il était assez mature pour comprendre que des mœurs ancrées ne se modifient pas sur un claquement de doigt. Cherchait-il à la confronter ouvertement, à s’attirer ses foudres en publique ? Si c’était le cas, c’était bien bas de sa part. Après, tirer des conclusions hâtives amèneraient probablement encore plus de problème. Aussi, comme elle l’avait pensé, le jeune chunin n’avait pas compris sa dernière allusion, sur le fait de se renier soi-même. La Godaime patienta donc qu’il finisse sa contre-attaque avant de répliquer quoi que se soit. De toute façon, elle devait bien songer à ses mots pour éviter une nouvelle montée de lait. Elle ferma les yeux, tâchant de rester clame à son tour et de ne pas lui cracher son impolitesse au nez, puis soupirant discrètement, sa voix s’éleva, plus rude que d’habitude. La jeune femme parlait à voix basse, ne voulant pas se faire entendre des curieux. Néanmoins, elle ne murmurait pas non plus.

-Ce que tu m’as décris est le système actuel shinobi, un système bien déplorable je te l’accorde. Tous ont connu des souffrances et la haine. Ce cycle est sans fin, sans alternative possible. J’aspire à le changer, mais tu dois savoir à quel point il est difficile d’ancrer de nouvelles convictions dans le cœur des hommes. Certains désirent même que l’on retourne aux mœurs de l’époque de la brume sanglante… l’époque où tuer était la seule manière de prouver sa valeur. Mei détourna les yeux, se perdant dans ses sombres souvenirs. Je veux un avenir plus glorieux pour Kiri, mais pour y arriver, il me faut des personnes sur qui compter, des shinobis de valeur qui m’auront montré leurs valeurs, leurs convictions, des hommes et des femmes qui eux aussi, veulent faire de ce monde un endroit meilleur.

C’était vrai. La Mizukage en avait marre de toutes ses querelles et ses guerres. Il était temps que cela cesse, il était temps que l’être humain arrête d’être égoïste et qu’il fasse des concessions. Pour avoir un avenir autre que la domination, les ténèbres et la folie, c’était nécessaire. Seulement, certains être malveillants désiraient que ça reste ainsi, afin d’asseoir leur supériorité et leur idéaux douteux, comme ce vil Uchiha Madara. Un fin manipulateur dans son genre avait pu s’attirer des suivants et lever une armée pour parvenir à ses fins. Il savait tant faire miroiter les désirs les plus chers que même les plus brillants pouvaient se laisser corrompre. Trouver les points faibles et les exploiter… Cette relique était passée maitre dans ce domaine. Il valait mieux pour lui d’aller rejoindre les siens que de le laisser étaler sa rage et son esprit vengeur sur tous. Les erreurs passées devaient étudiées afin de ne plus les reproduire. Une ère de changement sonnait, mais est-ce que cela serait suffisant pour qu’elle s’installe ? Mei en doutait. Une prise de conscience, ce n’est malheureusement jamais facile à faire. Néanmoins, elle souhaitait que ses ninjas héritent de sa volonté de changement. C’est pourquoi elle poursuivit sa réplique auprès d’Amatera. L’éternelle célibataire espérait vraiment pouvoir rendre la lumière dans son cœur, mais peut-être que cela était hors de portée… Ses yeux si mystérieux et envoûtants se posèrent de nouveau sur son interlocuteur.

-Un bon ninja sert son pays pour qu’il y ait du changement. Tant qu’il y aura des différents et de la haine, il y aura des morts. Cependant, ne crois pas être le seul à avoir été touché par cela. Mes parents sont aussi morts alors que j’étais jeune. Je ne suis pas insensible à cela. En tant que Kage, je me souviens de tous et chacun, aspirant à devenir proche de tous les Kirijins. Chaque fois qu’un ninja ne revient pas de sa mission, il est honoré comme il se doit, et son visage reste gravé dans ma mémoire à jamais. Pour ce qui est de ma dernière phrase, sur le fait de se renier soi-même, il vaut mieux pour toi de trouver la réponse par toi-même.

Décidément, la kunoichi n’avait pas mâché ses mots, surtout parce qu’elle estimait qu’Amatera était assez mature pour qu’elle n’ait pas à le materner. Il était amplement en mesure de comprendre la position dans laquelle elle se tenait. N’empêche, la Godaime espérait qu’il réagirait en adulte, non pas en gamin égoïste. Après, qui était-elle pour juger ? Le nombrilisme faisait parti de chaque être humain…

Quel journée, franchement peu de ninja oser balançait de telle chose devant leur supérieur, mais comme Mei as du le remarquer Hatoma était un cas à part. Quel allait donc être la réponse de la chef de Kiri ? Comment prendrait-elle les propos du jeune ninja, après avoir fini sa phrase le jeune shinobi jeta un petit coup d’œil autour de lui, il y avait une foule qui s’était rassembler sûrement pour écouter leur conversation après tout il discuter avec une personne qui diriger un village. Cette situation pouvait être vu comme un rassemblement provoquer exprès par Hatoma pour s’attirer les faveurs d’un foule, mais pas du tout il n’avait juste pas fait attention à ce qui se passer autour de lui, il n’avait donc même pas vue cette foule se rassembler. A mais quel imbécile sans le vouloir il aurait pu mettre la jeune femme dans une bien mauvaise situation si certaine personne s’était mêler de cette conversation, par chance personne ne l’avais fait en tout cas pour le moment. Ceci semblait énervée la mizukage, il aurait dû faire attention avant de se mettre à parler surtout de telle chose. Enfin maintenant que le mal était fait il ne pouvait que patienter et voir ce que tout cela allez donner, d’un coup Mei prit la parole, mais elle parlait à voix basse sûrement ne voulant pas se faire entendre des autres, Le jeune chuunin s’approcha alors pour être sûr d’entendre.

Mei Terumi : Ce que tu m’as décris est le système actuel shinobi, un système bien déplorable je te l’accorde. Tous ont connu des souffrances et la haine. Ce cycle est sans fin, sans alternative possible. J’aspire à le changer, mais tu dois savoir à quel point il est difficile d’ancrer de nouvelles convictions dans le cœur des hommes. Certains désirent même que l’on retourne aux mœurs de l’époque de la brume sanglante… l’époque où tuer était la seule manière de prouver sa valeur. Mei détourna les yeux, se perdant dans ses sombres souvenirs. Je veux un avenir plus glorieux pour Kiri, mais pour y arriver, il me faut des personnes sur qui compter, des shinobis de valeur qui m’auront montré leurs valeurs, leurs convictions, des hommes et des femmes qui eux aussi, veulent faire de ce monde un endroit meilleur.

Hatoma ne pu que rester figer devant de telle parole, surtout que la voix de la mizukage avait changé, il senti que toute ces parole l’avait touché, l’avait semblait-il fait réfléchir. Peut-être que le jeune shinobi était allez un peu loin, mais ce n’étais pas directement à sa mizukage qu’il reprocher le système et les conditions de vie d’un shinobi, mais à tout le monde. Car il le savait il ne pouvait la prendre pour fautif, mais quand Hatoma s’énerve il balance tout ce qu’il pense d’un coup sans peser ces mots, c’était décider dans son prochain dialogue il tenterait de glisser de modique excuse à sa façon. L’interlocutrice du jeune ninja plongea alors à nouveau son regard dans le sien, avant de reprendre la parole.

Mei Terumi : Un bon ninja sert son pays pour qu’il y ait du changement. Tant qu’il y aura des différents et de la haine, il y aura des morts. Cependant, ne crois pas être le seul à avoir été touché par cela. Mes parents sont aussi morts alors que j’étais jeune. Je ne suis pas insensible à cela. En tant que Kage, je me souviens de tous et chacun, aspirant à devenir proche de tous les Kirijins. Chaque fois qu’un ninja ne revient pas de sa mission, il est honoré comme il se doit, et son visage reste gravé dans ma mémoire à jamais. Pour ce qui est de ma dernière phrase, sur le fait de se renier soi-même, il vaut mieux pour toi de trouver la réponse par toi-même.

Très bien ainsi c’était la façon dont elle voyait cela, même si certain propos d’Hatoma rester inchangé, d’autre avait était toucher par les précédent mots de la jeune femme. Hatoma se devait de réfléchir avant de prononcer de nouveau mot, d’abord par respect pour les dires de la Mizukage, mais surtout car il voulait pour une fois réfléchir à ce qu’il allait dire. Il lança une première phrase, il se mit alors à parler à voix basse se trouvant assez près de la mizukage il n’avait aucune raison de parler plus fort, cela prouverais aussi qu’il n’avait pas fait attention aux gens qui écouter la conversation.

Hatoma : Tout d’abord, je dois vous dire que je n’avais pas vu tout fait attention à tous ces curieux, je trouve cela ennuyant, j’espère que vous n’avez pas cru que je l’avais fait exprès. Ensuite je dois vous dire qu’il me faut réfléchir quelque instant, je resterais alors silencieux un court moment.

Puis il plongea son regard sur le sol, et se mit à réfléchir au dire de la mizukage, parole qui était très intéressante surtout de la façon dont il fut prononcé. Dans les parole et la façon de le dire de la mizukage on voyait qu’elle ne cherchait en aucun cas à la maternés, au moins elle ne le prenait pas pour un gamin à qui elle devait faire attention à ces paroles. Que la mizukage ait perdu des proches prouvé qu’elle pouvait comprendre un peu la douleur d’Hatoma, mais pas assez pour lui. Car même si elle l’ignorée il n’avait pas perdu que ces parents pendant la guerre, mais tout son clan, enfin pratiquement tout son clan il devait en rester trois, quatre. Mais il n’avait jamais cherché à les connaitre ou les retrouver, il ne désirait pas parler de ça maintenant, il en avait déjà assez dit. Ce point la éclairci il devait penser à ces prochaines paroles, que dire, Elle semblait en avoir déjà tellement fait pour Hatoma. En effet elle lui a promit de l’aider à plusieurs reprisse, alors que tout ce qu’il faisait c’était l’attaquer directement il était temps de changer de comportement envers cette personne. Il se mit donc à parler d’une voix toujours basse pour ne pas se faire entendre par la foule réunit autour du jeune ninja et de sa mizukage.

Hatoma : Certain de vos propos son véridique, d’autre je ne le vois pas comme ça, après tout si tout le monde était d’accord il n’y aurait jamais eu de guerre ou de conflit. Vous avez perdu vos parents donc je conçois que vous pouvez me comprendre un peu, même si j’ai perdu bien plus que mes parents. Même s’il voulait ne rien dire il se voyait mal mentir à Mei alors qu’il lui demandait de lui faire confiance. J’ai perdu la presque totalités de mon clan, mes amis et aussi ma seule amie, une fille nommer Tsuki qui est morte face à des nunkenin, tout ça parce-que je n’étais pas assez puissant pour les défendre et qu’il n’était pas assez puissant pour se défendre eux même. Je ne voulais pas en parler, mais après vous avoir demandé de me faire confiance il fallait que je vous prouve que j’étais sincère. Même si je suis encore loin de pouvoir exprimer de la joie, de l’amour, de la tristesse, de la gratitude, peut-être qu’un jour je pourrais à nouveau. Pour le moment, je veux être un des ninjas que vous avez décrit, pas seulement pour Kiri, mais surtout pour vous. Bien sûr le regard qu'il portait avait changer pour redevenir normal, mais ne dégageant toujours pas la moindre émotion, c'était Hatoma ça après tout.

Et voilà cette discutions avait tout de même porté à quelque chose, ce n’était pas dans les habitudes d’Hatoma de parler de la sorte, mais qui était donc vraiment cette personne nommer "Mei Terumi" ? Quelle allait être sa réponse maintenant, répondrait-elle ? En tout cas le soleil commencer à se coucher, la journée était donc déjà finit ? Il n’avait même pas vu le temps passer, mais il avait une idée pour se faire excuser par la mizukage et en même temps continuer la conversation. Il montras le restaurent qui se trouver derrière eux.

Hatoma : j’ai faim, si vous voulez continuer à parler venait je vous invite, c’est une manière de dire merci, comme je ne peux le dire moi-même, donc je ne vous laisse pas le droit de refuser.

Comme à son habitude il parler toujours avec une telle aisance envers la mizukage, mais elle devait savoir qu’il n’avait aucune arrière penser ou rien et de toute façon elle devait elle aussi avoir faim.

Si la journée avait bien commencé, tranquille à souhait, se baladant librement dans les rues, saluant les gens, blablatant de toute sorte de futilités, là, ça en était tout autre. Quelle éprouvante conversation, la pire depuis… bien longtemps ! Jamais quelqu’un ne lui avait tenu tête autant, n’avait osé lui parlé sur ce ton depuis qu’elle était Kage, même avant vu ses ancêtres et ses facultés. En un sens, ça l’agaçait au plus haut point, en un autre, ça lui prouvait qu’il y avait encore des gens pour la confronter, lui faire voir d’autres points de vue. Pour le moment, la Mizukage ne savait pas ce qu’elle devait ressentir de cette discussion en générale, la mer commençait à s’agiter, ce n’était pas particulièrement bon signe. D’ailleurs, la kunoichi avait répondu à ces répliques acides, maintenant, elle voulait bien voir comment il réagirait cette fois. Avec tout ce monde autour, fallait espérer qu’il agirait enfin comme un adulte qui maitrise un minimum ses émotions. N’était-ce pas justement une des règles shinobis ? De respecter ses supérieurs mais aussi d’avoir un bon contrôle de ses émotions pour ne pas se mettre dans l’embarras ou mettre en péril une mission ? Ces points étaient enseignés à l’académie des ninjas depuis des décennies et à peu près partout dans le monde. Un petit rappel pourrait peut-être faire du bien. Enfin, ce n’était pas le plus important pour l’instant. Il fallait s’éloigner de cette foule, c’était mieux ainsi et ils seraient tous deux plus libres de leurs mouvements et paroles. D’ailleurs, Amatera sembla enfin se rendre compte du spectacle qu’il donnait aux curieux aux alentours. Une masse de gens s’étaient arrêtés, afin d’être tranquille et d’être certain que personne ne viendrait ajouter son grain de sel, il parlait à voix basse, s’étant précédemment approché de sa Mizukage pour bien l’entendre. Il lui fit un semblant d’excuse, affirmant aussi que cela n’avait été nullement son intention que d’attirer une foule. Mei voulait bien le croire, mais le mal était déjà fait. Continuer la discussion ici devenait risqué. Néanmoins, le jeune chunin ne semblait pas décidé de changer d’endroit pour l’instant, quelle poisse… D’ailleurs, il semblait réfléchir à ses prochains mots, changeant même d’expression faciale. Il semblait moins en colère, mais surtout, moins froid. Lorsqu’il reprit la parole, se fut à voix basse aussi, pour ne pas se faire entendre. La Godaime était légèrement soulagée de voir ce progrès chez son interlocuteur.

Il lui dit qu’il approuvait certains de ses dires, mais que d’autres pas. Naturellement, c’était normal les désaccords, mais elle ne voyait pas trop où il voulait en venir en lui faisait part de cela. Qu’est-ce qu’il rejetait dans ses propos ? Amatera ne répondit pas vraiment à cette question en fait. Il s’ouvrit légèrement, avouant qu’il avait perdu la presque entièreté de son clan, chose que la Mizukage savait déjà. Diriger un village de shinobi implique nécessairement être au courant de tout, ou presque, même de ce qui se passe autre part dans le monde. Cependant, s’il croyait être le seul dans cette situation il se trompait une fois de plus. La célibataire de Kiri le laissa finir sans l’interrompre, heureuse qu’enfin il parle un peu plus de choses profondes. Laisser parler son cœur parfois faisait du bien, il suffisait de choisir la bonne personne pour s’ouvrir. Pour Mei, c’était une belle marque de confiance, surtout avec ces dernières paroles, comme quoi il voulait être un bon shinobi pour elle. Malgré ça, elle n’aimait pas les insinuations que son interlocuteur laissait passer. Pour mettre un terme à ses petits enfantillages, la kunoichi prit de nouveau la parole, la voix un peu plus forte que précédemment. Le sujet qu’elle allait aborder la rendait fière, alors elle ne voulait pas se cacher.

-Je croyais pourtant que l’on enseignait l’histoire des anciens Kage à l’académie. Le Nidaime Mizukage, as-tu entendu son histoire ? Son nom était Terumi et, comme tu l’auras deviné, il était mon grand père. À son époque, ce nom était propagé et considéré comme puissant. Aujourd’hui, je suis une relique de ce passé glorieux, étant probablement la toute dernière à pouvoir affirmer être une Terumi et à en avoir les capacités spéciales… À travers l’histoire, plusieurs puissantes familles se sont vues anéanties. Crois-moi, ce n’est pas ce que je souhaite, pour personne.

Voilà, la perte de toute une famille était plus commune que l’on pouvait le croire. Vu son poste, Mei avait conscience de plusieurs atrocités qui avaient frappé un peu partout dans le monde, comme justement, les Uchiha. Un génocide presque complet, il ne leur restait plus que l’ancêtre timbré qui recherchait la guerre, et le jeune ténébreux mignon qui avait attaqué le précédent sommet des Kages. Sans aucun doute, le vieux Madara se servait de lui pour parvenir à ses fins. Quelle tristesse pour cet adolescent qui n’a rien connu d’autres que la haine au cours sa maigre existence… Un peu comme celui qui lui faisait face en fait. Tous deux se maintenaient dans un monde sombre, un mode où l es ténèbres sont puissantes. Inhaler toute trace de joyeux sentiments, c’était être cruel envers soi-même. Enfin, changer le cœur d’un homme est compliqué… mais jamais impossible. La preuve était bien là. Amatera venait tout juste, à sa façon, de remercier sa Mizukage en l’invitant manger au restaurant se trouvant non loin d’eux. L’offre en soi était plaisante, mais avec une foule ainsi rassemblée, en plus d’être dans un village qui n’est pas le leur… C’était un peu risqué que d’accepter, même si refuser n’était pas une meilleure alternative. Toutefois, la franchise est toujours le meilleur moyen de se sortir de n’importe quelle situation, alors la Godaime opta pour cette solution. Sur un ton chaleureux, presque enjoué, le sourire radieux aux lèvres, Mei s’expliqua.

-Je suis réellement flattée de ton offre, sincèrement. Je ne m’attendais pas à ce que tu me remercies ainsi, c’est très apprécié. Néanmoins, il serait peut-être plus sage que de retarder ce tête à tête lorsque nous serons de retour à Kiri, qu’en penses-tu ?

Elle espérait vraiment qu’il ne prendrait pas mal son refus, mais la belle célibataire estimait que c’était mieux ainsi. Ils avaient déjà suffisamment attirés l’attention générale, pour l’instant, faire profil bas demeurait la meilleure option. Puis, une fois rentrée, Mei aurait plus de liberté quand à ses actions. Oui, elle souhaitait qu’il comprenne que se n’était pas vraiment un refus, mais plutôt une remise à plus tard. Ça lui donnerait en plus l’occasion de voir la progression qu’il ferait, voir s’il changerait. Peut-être ferait-il des rencontres ici qui lui serait bénéfique. Qui sait ce que l’avenir réserve après tout. Gardant son beau sourire aux lèvres, la kunoichi attendit de voir la réaction qu’aurait son interlocuteur, mais il eut d’abord un petit élément perturbateur. En effet, l’Anbu, qui jusqu’à présent était resté dans l’ombre, utilisa la technique de déplacement instantané pour se retrouver aux côtés de Mei. Il s’inclina légèrement, cherchant à pardonner son impolitesse, mais la Mizukage savait que s’il avait bougé ce n’était pas sans raison. Sans un mot, il se tourna complètement, montrant son avant-bras. Hello, l’hirondelle messagère de Mei se tenait là, droit comme un i, près à faire son rapport sur ce qu’elle lui avait précédemment demandé. L’oiseau s’envola pour venir se poser sur l’épaule de son invocatrice, puis il lui murmura à l’oreille les détails qu’elle lui avait précédemment demandés, il y a de ça quelques jours déjà. Lorsqu’il eut fini, la déesse des mers le remercia, puis il s’envola de nouveau, se dirigeant vers la forteresse du Raikage, là où la loge de la kunoichi était installée. L’Anbu se recula de quelques pas pour laisser sa supérieure de nouveau « en privé » avec Amatera. D’ailleurs, elle se focalisa de nouveau sur lui, espérant qu’il ne serait pas fâché contre elle.

-Je suis vraiment navrée mais je vais devoir te laisser maintenant. Hello est venu m’apporter un rapport que je lui avais demandé il y a quelques jours. Ma présence est requise autre part, c’est urgent, mais ne t’inquiète pas, nous nous reverrons bientôt, finit-elle, toujours avec le sourire.

Pourquoi lui avait-elle dit de ne pas s’inquiéter ? Il ne savait pas, et ne devait surtout pas savoir qu’elle allait à la frontière sous peu, afin de chasser ces indésirables à la cape noire à motif de nuage rouge… Pour éviter qu’il ne pose des questions sur ce fait, elle s’inclina légèrement, signe de salut poli, puis s’éclipsa avec sa technique de déplacement instantané. L’urgence faisait qu’elle n’avait pas de temps à perdre. Qui sait ce qui arriverait s’ils décidaient de venir à Kumo…

Fini, à toi de voir si le rp se termine maintenant ou si tu postes pour donner tes impressions =)

Je préfère laisser telle quelle, j'introduirais mes pensée dans notre prochain rp pour plus de réalisme Razz

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Edit Mei : No prob =)

» [PV] Et hop ! Un voyage sympathique au pays de la foudre !

Les ténèbres et la lumière [Pv Mei]

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