"Femme qui dit tout à son mari pleure plus souvent qu'elle ne rit."

Bon… C’est un rp de combat et en plus je n’ai pas le temps. Je fais donc ça bref.

Quelle journée magnifique il s’annonçait… J’étais sortie de l’un de nos nombreux repaires secondaires et n’avais pas pris la peine de prendre avec moi l’un des membres de l’organisation que je jugeais pour la plupart, inintéressant. Encore que… Izaya Neijiro et Eishi Kurayami n’étaient pas trop mal foutus. Dommage que l’un soit blond et l’autre totalement taré… Mais qui sait, peut-être qu’un jour viendra le moment où je tomberai enfin sur une personne qui saura me surprendre. Hm, c’est beau de rêver…
Le soleil venant tout juste de se lever dans un ciel exempté de nuages, j’appréciais cette chaleur qui parcourait ma peau ainsi que la luminosité claire qui se reflétait sur chaque chose… Oui, un cadre idéal pour occuper son temps avec les activités qui nous feront le plus plaisir…
Déambulant sans même que l’envie de détruire ne me prenne, les passants qui me connaissaient désormais s’esquivaient le plus discrètement possible sur mon passage mais je n’y prêtais pas la moindre attention tant je tenais à profiter de l’instant présent. De toute manière, je rattraperai le temps perdu un jour ou un autre… Mais là, profitez. Je suis d’humeur joyeuse… Alors nous allons dire que ma bonté serait sans limite jusqu’au coucher du soleil. Mais après… Après il faudra que je me remette au boulot…

« C’est vrai que tu es nettement plus agréable, aujourd’hui…
Agréable ? Non, je suis plus calme.
C’est top !
J’avoue, tu ne nous casses pas les oreilles… !
Continuez comme ça et je change la donne. »

Atteignant bientôt l’enceinte du village qui était surveillé par des gardes pour la plupart maintenus dans la terreur et la crainte de perdre la vie face à l’un des membres de la lune rouge, ils s’inclinèrent tous légèrement à mon passage et mon sourire à la base discret s’agrandit légèrement quand je compris que je ne souhaitais même pas voir la couleur de leur sang. C’était à se demander si je n’étais pas malade… Vous comprenez, les enfants aiment les bonbons, les pédophiles aiment les enfants et moi j’aime tuer les pédophiles. Enfin, j’aimais tuer un peu de tout mais c’est une façon de vous dire que je me situe correctement dans la chaine des prédateurs et que lorsque je m’écartai un peu de cette voie là, je me posais des questions. C’est un peu comme si un passionné des arts brulait des tableaux, ou qu’un homme se considérait à une place égale à celle des femmes. En gros, c’était pour le moins, inhabituel…

« Drôles d’exemples… »

J’ai de l’imagination…

Fermant les yeux peu avant les portes, je laissai mes sens envahir mon être et repérai nonchalamment toutes les présences vivantes dans le coin, reconnaissant la démarche ennuyée des gardes ainsi que celle plus maladroite des citoyens qui se pressaient un peu partout. Sentant alors une présence pour la moins étonnante, je sortis en dehors du village et vis peu à peu une silhouette se diriger vers moi (oui j’ai rouvert les yeux.) Vous n’allez pas y croire, mais c’est un ninja de Kumo… Et vous savez à quel point je leur porte une estime toute particulière. Lorsqu’il me demanda ce que je faisais ici, je me retins de lever un sourcil étonné puis compris qu’il ne pouvait pas deviner qui j’étais. Ne faisant pas parti du bingo book et ne portant aucun signe d’appartenance à la lune rouge, je devais certainement passer pour une nunkenin… Intéressant. (Alors tu es sorti de Kumo avec ta capacité de senseur activée… Mais elle l’est toujours ? Oo de Kumo à Iwa ? Oo)

Vous savez… J’ai acquis certaines compétences qui me permettent de me balader partout sans trop de problèmes… Répliquais-je d’un ton doucereux.

« Halala, un Kumojin…
Tue-le.
Pour une fois que l’on est d’accord, Kali…
Vous ne voulez pas plutôt le capturer ?
On verra. Pourquoi pas, ma foi. »

Un petit combat, ça ne vous tente pas ? Proposais-je soudainement. Juste histoire de comparer les nunkenins aux ninjas de Kumo, bien sur.

A vrai dire je ne lui laissais pas vraiment le choix… Mais je maniais la finesse plus efficacement que la brutalité. Et foncer dans le tas n’avait rien de gracieux…

Situation : nous sommes à deux – trois mètres l’un de l’autre. Le terrain est rocheux (bah oui, on n’est pas à Kiri haha), sans arbre dans un rayon de plusieurs dizaines de mètre (nous sommes en face des portes !) avec un dénivelé plutôt faible. Soleil juste au dessus de nos têtes, il fait face à toi (matin). Bon courage =) Je te laisse ouvrir le combat.