Une heure du matin. Assis, sur mon lit, la fenêtre ouverte, j’attendais la venu d’un ange. Dieu existait-il ? Pour moi la réponse était simple. Non. Comment l’ont pouvais appeler quelqu’un ‘Dieu’ sans pour autant le connaitre vraiment ? Personne dans ce monde maudit, n’a le droit de se faire appelé Dieu. Il y a des hommes qui disent qu’il n’est pas dans ce monde, peut-être qui sait. Mais si Dieu existait vraiment, il ne ferait pas en sorte d’aidé les gens ? La réponse qui vous brule les lèvres, je la connais déjà. Il aide déjà les gens, non ? En aucun cas. Si Dieu existait, le monde ne serait plus que bonheur absolu. Si Dieu existait vraiment, la paix imposerait son règne. Les ninjas n’existeraient plus, la haine non plus. La violence serait révolue tandis que les romances commencent. Cette même violence qui contrôle aujourd’hui notre monde. La paix n’est plus, la guerre arrive à grand pas. La peur est plus grande que jamais. Les gens ont peurs, peurs de la mort. Peur de ne plus vivre. Peur de l’inconnu. Personne ne savait ce qu’il y avait après la mort. Le néant ? Depuis des lustres maintenant, l’homme est craintif. L’inconnu lui fait peur, le futur aussi. La mort en elle-même n’est pas crains, la faucheuse peu venir faucher n’importe qui et repartir pénarde, l’homme crains de ne pas savoir la suite de l’histoire. Les personnages principaux vont-il continuer à vivre ? La pièce continuera-elle d’exister ?

Tant de questions qui demeurent ainsi sans réponses. Tant de questions qui me traversaient l’esprit. Était-ce dieu qui m’avait donné cette mission ? Une preuve qu’il existait. Une preuve qu’il voulait de moi a ses cotés sans doute.. La fin était proche. La fin du livre sans doute. Les pages s’écrivaient, s’enchainait sans arrêt. Ma vie, je l’ai rudement mené. Mon enfance, mon père qui me frappait tout les soirs. Ma mère que je n’avais pas connue. Cette femme que j’aimais tant. Cette femme qui m’avait chérie, porté dans ses enraillent pendant neuf long mois. J’allais enfin pouvoir la rejoindre. J’allais enfin pouvoir lui dire a quelle point elle m’avait manqué. On dit qu’avant la mort, un ninja revoyait sa vie entière. Je n’avais pas envie de revoir la mienne car il y a tout simplement rien à voir. Ma vie n’était faite que de sang. Le sang de mes ennemies coule et couleras toujours sur mes mains. Durant ma triste existence, je n’avais fait que tuer. Des personnes parfois innocentes, d’autres fois coupable. Je n’avais apporté que la mort autour de moi. Je n’aimais personne et personne ne m’aimait. C’était sans doute pour ça qu’on m’avait choisie pour cette mission. Personne n’allait me regretté si je venais a disparaitre. J’aime croire que c’est pour mes capacités et seulement pour ça mais, des fois la logique me rattrapent. Les criminels resteront criminels. Les pêchers ne peuvent être pardonné si l’on se pardonne pas sois même d’avoir pêchers.

Une conclusion personnelle. Je réfléchissais encore. J’étais à présent accompagné de Seijaku. Nous avions déjà prit le bateau qui nous attendais sur les quais de Kiri. Nous étions là, assis dans cette cale aux beaux milieux des sacs. Je ne le lâchais pas des yeux. C’était un homme bizarre. Assis en tailleur, il ne bougea pas pendant toute la durée du voyage. Pourquoi faire ça ? Aucune idée, voila la folie d’un homme croyant en une divinité. Arrivé sur les lieux, il créa de la brume pour que le bateau puisse s’approcher de la cote. Nous arrivions alors sur place, les deux pieds posés au sol. Je le regardais, il était a mes cotés. J’avais dors et déjà activé mon ouïe. Je pouvais entendre ce qui se passait aux alentours. Si quelqu’un nous repèrerais, j’allais le repérer et l’éliminé avant même qu’il ne bouge le petit doigt. Le combat final allait pouvoir commencer. L’atmosphère était des plus pesantes. Sans un mot, j’attendais qu’il me communique ses ordres. Nous allions pouvoir commencer la mission sans tarder. Notre but était la collecte d’information et nous n’échouerons pas.

La violence. Ma vie n’était faite que de violence. Depuis ma jeunesse, je n’avais connu que les sentiments de haine et de monstruosité. Les gens étaient indifférents avec moi. Il ne me parlait pas, ne me regardaient pas. Il ne m’aimait pas tout simplement. J’étais le petit dernier de la classe. J’étais le petit dernier à la maison. J’étais l’enfant rejeté qui se faisait frappé par un père alcoolo. J’étais un enfant qui criait à l’aide tout simplement. J’étais un enfant qui avait trouvé refuge au sein du désespoir et ne voulait plus le lâché. Le désespoir avait pris la place du parent violent, il était doux avec moi, me réconfortait en compagnie de sa femme la haine. J’étais devenu un enfant violent, j’étais devenu un enfant intelligent. Je n’avais fois en personne. Je ne croyais plus qu’en moi-même. Personne d’autre. Je ne faisais confiance qu’a moi-même. Personne d’autre. Je me prenais pour tout et personne à la fois. J’avais plusieurs rôles. Je pouvais jouer Dieu, moi-même ou encore ma mère. Je pouvais me divertir tout seul, j’étais autonome. La prison vous change un homme, elle le rend surtout aussi fou qu’a son entrée. La prison n’est qu’un asyle. Un asyle pour le corps. L’esprit lui s’envole et se ballade librement hors de celui-ci. Je ne croyais peut-être pas en une divinité particulière, mais je croyais en l’homme. L’esprit était plus fort que tout et je croyais en ça.

L’épéiste n’avait sans doute pas aimée mes actions. Il avait même mal prit ça. Je l’entendis bouger, se diriger vers moi. Je ne bougeais pas, le respect des ainés sans doute. Il arriva à ma hauteur puis me plaqua au sol. Qu’est-ce qu’il lui arrivait merde ?! Son épée contre mon coue, je pouvais la sentir. Je fus submergé par la peine. La peine de n’avoir jamais vu ma mère. La peine de ne jamais lui avoir dit-je t’aime. Je m’en voulais. Je lui avais pris la vie à ma naissance. Tout petit déjà, j’avais du sang sur les mains, celui de ma mère. La douleur. J’avais mal, je revoyais mon père qui me frappait, nuit après nuit. Mon visage remplie de sang. La douleur que je lui avais fait ressentir quand le vase avait fracassé son crane. Je ressentais tout ça. Son épée avait-elle de tel pouvoir ?! La peur. Le sentiment qui venait juste après. La peur que j’avais éprouvée durant mes années d’emprisonnements. La peur de la mort. Je l’avais connu moi aussi, faisait le fier. Je jouais la comédie, je faisais genre de ne pas la sentir. J’éprouvais moi aussi la peur, je ne faisais pas seulement me nourrir de celle-ci. Je pouvais aussi la ressentir ?!

Il se releva alors. Il m’aida à me relever. J’entendis une parole à l’intérieur de ma tête. Son épée avait donc d’autre pouvoir.. Il me dit de ne plus me mêler des affaires d’autrui, ce n’était pas ses affaires ce que je venais d’accomplir. Nous reprîmes le chemin du village d’Iwa. Toujours sur mes gardes, je scrutais les environs..